Poutine approuve un visa russe pour les Occidentaux cherchant à fuir « l’idéologie néolibérale destructrice »
Vladimir Poutine.
Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rumble
2 septembre 2024 (LifeSiteNews) — Une initiative lancée par le gouvernement russe cherche à attirer les Occidentaux conservateurs qui en ont assez de « l’idéologie néolibérale destructrice » pour s’installer dans le pays.
Le 19 août, le président Vladimir Poutine a signé le visa pour les valeurs partagées (SVV) afin de permettre aux étrangers cherchant un « soutien humanitaire » de résider temporairement en Russie. Cette mesure n’exige pas des demandeurs qu’ils aient une connaissance de l’histoire russe ou qu’ils parlent la langue russe.
Le programme, qui commencera à accepter des candidats en septembre, s’inscrit dans le cadre d’une initiative plus vaste intitulée « Move to Russia » (déménager en Russie) et destinée aux Occidentaux. Un compte X et un site internet conçu pour les anglophones semblent faire partie de son plan de marketing.
Un communiqué de presse publié par l’agence de presse russe indique que le gouvernement publiera bientôt une liste des pays qui « imposent des attitudes malsaines à leurs citoyens ». Des visas de trois mois devraient être approuvés pour les personnes originaires de ces pays dans les prochains jours.
Andrew Henderson, animateur de la chaîne YouTube Nomad Capitalist, a fourni une analyse du SVV, notamment de son fonctionnement et des implications économiques et politiques que les personnes intéressées par ce visa devraient connaître.
Le SVV semble s’inscrire dans le cadre d’une vaste campagne anti-woke menée par le gouvernement russe sous la direction de M. Poutine, qui n’a pas hésité à exprimer son mépris pour ce qu’il a appelé l’Occident « satanique ».
Lire la suiteLa gauche veut détruire la Vie, la Famille et la Foi
Par Carlos Polo (Population Research Institute) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Conall/Flickr/CC 2.0
Si vous êtes comme moi, vous avez été consterné par la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Des drag-queens parodiant « La dernière Cène » de Léonard de Vinci n’ont rien à voir avec le sport et tout à voir avec la moquerie du christianisme.
Ce spectacle blasphématoire n’était pas un incident isolé, mais s’inscrivait dans un long processus. Le « progressisme » ou « wokisme » est une adaptation moderne du marxisme athée qui vise à détruire le christianisme et, avec lui, la civilisation occidentale.
De telles attaques contre notre foi et nos valeurs se produisent à chaque heure de la journée. Elles se produisent dans les écoles, les bibliothèques, les films, la musique, les émissions de télévision, les livres, les places publiques, les prix, la peinture, la sculpture, les boîtes de nuit, les musées, les parlements, les ministères, les hôpitaux, les ONG, etc.
Le blasphème de Paris a déclenché toutes les alarmes uniquement en raison de sa portée : il a été diffusé simultanément sur des centaines de millions d’écrans de télévision dans le monde entier.
Il s’agit d’un grand scandale, mais c’est par une myriade de petites choses que notre culture occidentale est en train d’être détruite. Parce que nous ne nous indignons pas des petites choses, le mal a envahi nos salons.
Ce n’est pas un hasard si des enfants ont été utilisés pour cette moquerie. Depuis plus d’un siècle, le marxisme culturel est en marche. Il s’est attaché successivement à tuer Dieu (athéisme), puis à tuer le père (rejet de l’autorité), et enfin à tuer la mère (féminisme radical et avortement).
Aujourd’hui, c’est à l’enfant qu’elle s’en prend. Et il veut qu’il soit isolé de ses parents et seul, afin qu’il puisse être plus facilement endoctriné par l’État. La vision « woke » des enfants est qu’ils ne sont plus des fils ou des filles, mais des « citoyens » juniors — des créatures de l’État dont les seuls « droits » importants sont sexuels et reproductifs.
Le principal moyen de réaliser ce plan infâme est ce que l’on appelle « l’éducation sexuelle complète ».
Lire la suiteL’entreprise John Deere abandonne les politiques woke
Par Clémentine Jallais (reinformation.tv) — Photo : Splits/Adobe Stock
Il est possible de venir à bout de ces politiques Diversity Equity Inclusion (DEI) qui sévissent en Occident et tout particulièrement aux Etats-Unis ! L’entreprise bien connue John Deere, spécialisé dans la fabrication de matériel agricole, vient de le prouver — et cela fait du bruit outre-Atlantique. Elle a annoncé abandonner un certain nombre de politiques mises en place pour souscrire à cette idéologie woke, en particulier LGBT, parce que « la confiance de nos clients est de la plus haute importance ». Le boycott des mécontents a porté ses fruits.
Tout n’est donc pas perdu… Si les programmes DEI sont toujours très présents dans l’horizon entrepreneurial, ils sont quelque peu mis à mal, nous l’avions déjà remarqué en mars dernier, et subissent plusieurs ajustements notables, en raison justement de leur mauvaise réception par un certain public, mais également en fonction de conséquences néfastes au sein même des entreprises.
John Deere ne veut plus être woke
C’est le Daily Mail qui le rapporte : la marque au cerf dont le chiffre d’affaires s’élevait à 61 milliards de dollars pour 2023, a annoncé qu’elle abandonnait les politiques DEI comme les « messages à motivation sociale », les « quotas de diversité », les « identifications des pronoms » ou encore les séances de formation du personnel sur la « personne de genre », tout en se distanciant également des « défilés, de festivals de sensibilisation sociale ou culturelle ».
« Les groupes de ressources d’affaires se concentreront exclusivement sur le développement professionnel, le réseautage, le mentorat et le soutien aux efforts de recrutement de talents. » La vieille entreprise a déclaré qu’elle recentrait ses messages sur l’agriculture, la faim et les questions liées à la marque. Et qu’elle rompait ses liens avec Human Rights Campaign, qui évalue les entreprises en partie sur leur respect des politiques progressistes, telles que la fourniture de « prestations de santé positives et inclusives pour les transgenres ».
Si John Deere n’a pas entièrement désavoué la DEI (son site web vante toujours sa « culture inclusive »), le changement de cap reste majeur pour une marque aussi connue qui avait, depuis 2020, investi largement dans ces politiques woke : dans son rapport annuel de 2022, note The National Review, John Deere avait répertorié « la diversité, l’équité et l’inclusion » comme l’un de ses « sujets les plus prioritaires ».
Lire la suiteElon Musk accuse une école californienne d’avoir provoqué la confusion sexuelle de son fils
Elon Musk.
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
1er septembre 2023 (LifeSiteNews) — L’entrepreneur milliardaire Elon Musk accuse les écoles californiennes de gauche d’être à l’origine de la confusion de genre de son fils avec des idéologies qu’il qualifie de « virus de l’esprit éveillé (wokisme) » et pense qu’il s’agit d’une menace sérieuse pour la civilisation, selon un extrait d’une nouvelle biographie.
Walter Isaacson est l’auteur d’une biographie de près de 700 pages intitulée Elon Musk, dont la sortie est prévue le 12 septembre. Jeudi, M. Isaacson a rendu public un extrait du manuscrit qui révèle le scepticisme de Musk à l’égard des idéologies de gauche, dont certaines seraient à l’origine de l’adoption par son fils aîné d’une identité « transgenre » et communiste.
Le propriétaire de X, anciennement Twitter, et PDG de Tesla est « extrêmement préoccupé par les dangers de ce qu’il appelle le “virus de l’esprit éveillé” qui, selon lui, infecte l’Amérique », écrit M. Isaacson dans l’extrait obtenu par le Wall Street Journal. « À moins que le virus de l’esprit éveillé, qui est fondamentalement anti-science, anti-mérite et anti-humain en général, ne soit stoppé, la civilisation ne deviendra jamais multiplanétaire », m’a-t-il dit gravement.
L’auteur poursuit en expliquant que « les sentiments anti-woke de Musk ont été en partie déclenchés » par la décision de son fils Xavier de « s’identifier » en tant que fille à l’âge de 16 ans. Le garçon aurait envoyé un SMS à la belle-sœur de Musk pour lui dire « je m’appelle maintenant Jenna » et lui aurait précisé : « Ne le dis pas à mon père ».
Au départ, Musk « était généralement optimiste ». Cependant, son état d’esprit a changé lorsque « Jenna a dépassé le stade du socialisme pour devenir totalement communiste et se mettre à penser que tous les riches sont mauvais ». M. Musk a ajouté : « j’ai fait de nombreuses ouvertures, mais elle [sic] ne veut pas passer de temps avec moi ».
Lire la suiteLe wokisme religieux
Paul-André Deschesnes, Chronique des fausses doctrines, 24 juillet 2023 — Photo : Bruno Biancardi/Adobe Stock
L’Église catholique romaine est-elle en train de devenir woke ?
Depuis quelques années, on parle abondamment en Europe de l’Ouest, en France, en Amérique du Nord, et au Québec en particulier du mouvement woke. Les médias, les artistes, les intellectuels branchés, les universités et même une importante partie de notre clergé moderniste déroulent le tapis rouge pour plaire aux adeptes de cette nouvelle idéologie très à la mode.
Les wokes sont des gens supposément très éveillés. Ils ont une sensibilité gonflée à bloc. Ils se sentent oppressés, discriminés, insultés et opprimés. Ils refusent de discuter et de débattre, car ils ont toujours raison. Ils se sont infiltrés un peu partout dans notre société et même dans notre Église catholique. Ils s’autoproclament gauchistes et ceux qui les critiquent sont étiquetés de pauvres ignorants de droite, sexistes, racistes, homophobes, transphobes, etc. Ils visent les postes de commande pour imposer leur délire à tout le monde.
Au niveau de l’Église catholique, plusieurs prêtres, évêques et cardinaux modernistes sont rapidement tombés dans le panneau. Pour eux, il faut bien accommoder tous ces catholiques wokes ultra-sensibles. On marche sur des œufs ; on fait des homélies à l’eau de rose et à un moment donné, on devient woke !
L’Église catholique est-elle devenue woke ? Le christ était-il un woke quand il enseignait la Vérité ? Le Vatican est-il en train de devenir woke dans ses prises de position doctrinales ?
Les wokistes remettent en question l’enseignement de la Bible et l’enseignement du Magistère. Ils se sentent opprimés par la morale catholique traditionnelle et les commandements de Dieu. Ils exigent des prêtres, des évêques et du Pape que leur ressenti soit respecté et qu’on se plie à leur volonté de tout changer. Devant un tel déferlement woke, une grande partie de l’Église a abdiqué en devenant très sympathique envers ce mouvement postmoderne.
Assez, c’est assez ! Il faut revenir aux valeurs fondamentales et proclamer courageusement haut et fort le contenu en entier des Saintes Écritures, des commandements de Dieu et de l’Église, des dogmes et de la morale catholique. Il faut se tenir debout, même si on fait de la peine aux wokes qui se sont infiltrés partout de la paroisse locale jusqu’à Rome.
Lire la suiteGavin Newsom menace les écoles californiennes d’enquêtes si elles retirent les livres woke
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pingpao/Adobe Stock
Sacramento, Californie (LifeSiteNews) — Les autorités scolaires qui décident que certains livres ne sont pas appropriés pour tous les âges pourraient faire l’objet d’une enquête de l’État, ont averti le gouvernement californien dans une lettre récente.
Le gouverneur Gavin Newsom, le procureur général Rob Bonta et le surintendant de l’instruction publique Tony Thurmond ont envoyé une lettre le 1er juin aux responsables des écoles publiques de l’État, les avertissant des conséquences d’une décision locale de leur part sur les livres.
Le trio a cité des recherches menées par PEN America sur les « livres interdits » pour affirmer que « 1 447 livres ont été interdits au niveau national » au cours de l’année scolaire la plus récente. Une analyse de la Heritage Foundation sur les affirmations de PEN America concernant les données de 2021-22 a révélé que le groupe avait fait des affirmations inexactes sur l’étendue des « interdictions » de livres. Ils ont qualifié l’affirmation d’interdictions de livres généralisées de « tout simplement fausse » parce qu’ils ont « examiné les catalogues en ligne et ont constaté que 74 % des livres que PEN America a identifiés comme étant interdits dans les bibliothèques scolaires sont en fait répertoriés comme étant disponibles dans les catalogues de ces districts scolaires. » Il n’est pas certain que les mêmes erreurs aient été commises dans le rapport le plus récent.
La lettre expliquait que toute personne ayant pris la décision de retirer des livres pourrait être le déclencheur d’une enquête à l’échelle de l’État. Le trio a exposé les différentes façons dont les fonctionnaires pourraient interroger les autorités scolaires.
Lire la suiteLa dépendance au porno alimente-t-elle la propagation de l’idéologie « woke » ?
Par John-Henry Westen — Traduit par Campagne Québec-Vie
27 avril 2023 (LifeSiteNews) — L’omniprésence de la pornographie en ligne contribue-t-elle à la propagation d’idées « woke » nuisibles comme le transgenrisme ? Mon invité dans l’épisode d’aujourd’hui du John-Henry Westen Show pense que c’est le cas.
Aujourd’hui, je suis accompagné de Jonathon Van Maren. Vous le connaissez peut-être très bien. Il écrit des chroniques régulières et anime le Van Maren Show sur LifeSite. Il est également un militant pro-vie et pro-famille engagé.
Nous discutons de toute une série de questions connexes, tels que la nature destructrice de la pornographie en ligne, les raisons pour lesquelles les Américains sont plus efficaces que les Canadiens dans la lutte contre le transgenrisme, la question de savoir si le processus politique peut ou non sauver l’Occident, et les conseils aux parents chrétiens sur la façon d’élever leurs enfants dans ce monde en plein bouleversement.
M. Van Maren explique que l’« ampleur » et l’« accessibilité » actuelles du mal sont « sans précédent dans l’histoire de l’humanité » à cause de la pornographie en ligne. Non seulement en raison de la pornographie elle-même, mais aussi de son rôle dans la dégradation culturelle et sociale de l’Occident.
Lire la suiteDeSantis nomme six universitaires conservateurs pour administrer une université de Floride afin de la sortir du « wokisme »
Ron DeSantis, gouverneur de Floride.
Par Calvin Freiburger — traduit par Campagne Québec-Vie — photo : Matt Johnson/Flickr
6 janvier 2023, Tallahassee (LifeSiteNews) — Le gouverneur républicain de la Floride, Ron DeSantis, a dévoilé vendredi son dernier geste pour dépolitiser l’éducation dans le Sunshine State (l’État ensoleillé), en annonçant la nomination de six nouveaux membres au conseil d’administration du New College of Florida (NCF), un établissement d’extrême gauche, dans le but de transformer de manière significative la direction idéologique de l’institution.
M. DeSantis a nommé au conseil d’administration Chris Rufo, de Manhattan Institute, qui est surtout connu pour son travail de dénonciation de l’influence de la théorie critique de la race dans le monde universitaire et des affaires, ainsi que Matthew Spalding, de Hillsdale College, Charles Kesler, de Claremont-McKenna College, Mark Bauerlein, d’Emory University, l’avocate Debra Jenks et Jason « Eddie » Speir, cofondateur d’Inspiration Academy. Les six devront être confirmés par le Sénat de Floride.
« Comme le gouverneur DeSantis l’a déclaré dans son deuxième discours inaugural : “Nous devons veiller à ce que nos établissements d’enseignement supérieur soient axés sur l’excellence universitaire et la recherche de la vérité.” À partir d’aujourd’hui, le navire fait demi-tour », a déclaré Bryan Griffin, attaché de presse de DeSantis, au Daily Caller. « Le New College of Florida, sous la houlette des nouvelles personnes nommées par le gouverneur, sera recentré sur sa mission fondatrice, à savoir fournir une éducation de qualité de classe mondiale avec un accent exceptionnel sur les classiques. »
« Nous espérons que le New College of Florida deviendra le collège classique de Floride, dans la lignée d’un Hillsdale du Sud », a ajouté le chef de cabinet du gouverneur, James Uthmeier.
Lire la suiteDC Comics annule une série avec le fils de Superman « bisexuel » en raison de chiffres de vente désastreux
Par Joseph Summers — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Chronomarchie/Pixabay
Mise à jour, 24 octobre 2022 : DC Comics prévoit commencer une nouvelle série avec le même personnage et la même mentalité, une manœuvre mercantile qui risque d’échouer puisque l’éditeur la créera dans le même esprit. Cette fin prématurée, bien que relevant d’une manœuvre stratégique, révèle toutefois l’embarra dans lequel DC Comics se met en promouvant l’idéologie « woke ».
20 octobre 2022, New York (LifeSiteNews) — DC Comics, l’éditeur des bandes dessinées Batman et Superman, a annoncé la semaine dernière qu’il mettait fin à une série de bandes dessinées de Superman qui dépeignait le [fils du] héros fictif Superman comme « bisexuel », avec un amant gai, en raison des mauvaises ventes.
La série, intitulée Superman: Son of Kal-El, était centrée sur Jonathan Kent, 17 ans, fils de Clark Kent et Lois Lane, personnages de la bande dessinée DC, et le montrait soutenant plusieurs causes de gauche au cours des six numéros, notamment l’activisme climatique, la lutte pour les réfugiés et le port d’un masque pour arrêter la propagation du COVID-19.
Dans le cinquième numéro de la série, le jeune Kent se déclare « bisexuel » et entame une relation avec son ami Jay Nakamura — le numéro comporte une image des deux personnages masculins s’embrassant.
La société a annoncé pour la première fois l’annulation de la série lors de l’événement Comic-Con de New York le 8 octobre, après une série de chiffres de vente désastreux.
S’exprimant au New York Times sur la perspective d’un Superman gai [dans le futur], l’auteur de la série, Tom Taylor, a déclaré : « L’idée de remplacer Clark Kent par un autre sauveur blanc et hétéro m’a semblé être une occasion manquée. »
Lire la suiteUn philosophe juif : La seule force « assez puissante » pour arrêter le « néo-marxisme woke » est le « christianisme »
Yoram Hazony.
Par Patrick Delaney — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
Je ne saisis pas exactement le rapport de ce philosophe juif par rapport au christianisme. Je crains qu'il ne voit dans le christianisme qu'un rempart pratique contre le marxisme en Occident, ou une religion « biblique » qui en vaut une autre, ou les deux. En effet, le christianisme est bien la seule force qui puisse faire rempart à la déferlante du « wokisme » et qui puisse raviver l’Occident. Mais le christianisme n’est pas une religion quelconque, Il est La Religion et ne saurait être réduit à un simple rempart à tel ou tel fléau de l’époque moderne, son but avant tout est de rendre gloire à Dieu et de sauver les âmes. — A.H.
15 septembre 2022, Miami (LifeSiteNews) — Un philosophe israélien a appelé les conservateurs des États-Unis à s’approprier la seule force capable d’arrêter le « néo-marxisme éveillé » totalitaire nouvellement apparu, et c’est le « christianisme biblique ». Pourtant, cela nécessitera une repentance aux niveaux personnel, communautaire et national.
« Si l’Amérique doit changer, c’est parce que vous avez décidé que le christianisme allait être restauré en tant que culture publique des États-Unis », a déclaré Yoram Hazony aux participants de la National Conservatism Conference (NatCon) lundi.
Juif orthodoxe résidant à Jérusalem, M. Hazony est président de la Fondation Edmund Burke et responsable de la NatCon, qui a été critiquée par le passé pour son approbation tacite de l’homosexualité et du « mariage » homosexuel.
Cependant, dans ce discours très bien accueilli, le théoricien politique israélien a retracé l’histoire des paradigmes politiques aux États-Unis, déclarant que 2020 était une « année charnière » où « le cadre de base qui guide la vie publique » est passé du « libéralisme », qui régnait depuis la Seconde Guerre mondiale, au « néo-marxisme éveillé », qui rejette les présomptions de base de la liberté individuelle annoncée par le libéralisme.
Si le « néo-marxisme éveillé » est aujourd’hui l’« idéologie dominante », il continue à « consolider son pouvoir », ce qui signifie qu’« il est encore possible de le combattre », a déclaré le philosophe. La question pertinente pour les peuples occidentaux est donc la suivante : « Quelle force est assez puissante pour pouvoir l’arrêter ? »
« Je vais vous donner un indice : ce n’est pas le libéralisme », a poursuivi M. Hazony.
Définissant les conservateurs comme ceux qui sont « dévoués à une vie de conservation et de transmission », il a remonté l’histoire occidentale jusqu’à la période précédant les deux guerres mondiales et a demandé quel était le paradigme « avant que le libéralisme ne devienne la religion publique officielle ».
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