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Petteri Taalas, responsable de l’Organisation météorologique mondiale : « Arrêtez de vous inquiéter, faites des bébés »

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Au milieu de la crainte grandissante des réchauffistes devant ce qu’ils appellent le « changement climatique anthropique » et des gestes absurdes posées par plusieurs gouvernements (comme la taxe carbone), une voix plus raisonnable s’élève pour calmer les esprits. Petteri Taalas, chef de l’agence des Nations Unies consacrée au climat affirme que le « changement climatique » est moins calamiteux que ne le prétendent les alarmistes de tous poils. Par conséquent, pour M. Taalas, les gens ordinaires ne devraient pas s’adonner à des restrictions drastiques devant prétendument sauver la planète, comme ne pas avoir d’enfants, selon Acton Institute :

Le changement climatique est peut-être un problème, mais il ne détruira pas le monde. C’est ce qu’affirme le chef de l’agence des Nations Unies consacrée au climat. Il ajoute que les jeunes gens ne doivent pas arrêter d’avoir des enfants. Selon lui, la rhétorique alarmiste des « catastrophistes et extrémistes » selon laquelle les bébés vont détruire la planète « ressemble à l’extrémisme religieux » et « fera peser un poids supplémentaire » sur les jeunes femmes en « provoquant de l’anxiété ».

Je m’arrête un instant pour faire remarquer encore une fois l’étrange charabia moderne ; l’expression « extrémisme religieux » est employée ici comme référence du nec plus ultra des mentalités portant à poser des gestes inconsidérés, fanatiques et néfastes. En soi, être « extrémiste » ne devrait rien signifier de plus que d’être prêt à aller jusqu’au bout d’un raisonnement, d’être logique, rationnel et conséquent ; aller aux extrêmes. Ainsi l’« extrémisme » n’est pas en soi pernicieux, le mauvais « extrémisme » est celui qui contient une ou plusieurs erreurs à sa base, le conduisant ainsi à de mauvaises conclusions et à des gestes fâcheux. Inutile d’en dire beaucoup sur l’accolement du mot « religieux » à celui d’« extrémisme », comme si la religion était forcément dépourvue de raison (ce qui est largement le cas dans toutes les religions, sauf une). Par ailleurs, l’emploi du mot « extrémistes » dans son acception (tordue) moderne à propos des réchauffistes montre qu’il n’est pas l’apanage de la religion (à moins que le réchauffisme ne soit une religion).

L'article continue ci-dessous...

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L’article d’Acton Institute continue :

Petteri Taalas n’est pas un « négationniste climatique ». Il est secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’agence spéciale de l’ONU sur la météo et le climat, qui compte 193 états membres. Le dernier rapport de l’OMM sur le climat mondial affirme qu’il existe des preuves de l’existence de facteurs anthropiques à l’origine des émissions de carbone. Cependant, il ne met pas en lumière de « lien causal » avec les catastrophes naturelles. L’avant-propos de Taalas a été suivi de déclarations du secrétaire général de l’ONU et du président de l’Assemblée générale de l’ONU. Et Taalas a récemment appelé à une « action urgente pour le climat ». [C’est à voir…*]

Ce (supposé) changement climatique ne sera donc pas La catastrophe tant prédite (et si peu vérifiée) affirme M. Taalas, « ne sera pas la fin du monde. Le monde devient de plus en plus difficile. Dans certaines parties du globe, les conditions de vie se détériorent, mais les gens ont survécu dans des conditions difficiles », rapporte Acton Institute.

Mais la véritable menace, rapporte Acton Institute, nous arrive de l’extrémisme environnementale inconsidéré qui prescrit aux hommes des changements draconiens dans leur vie, dressant l’accusation de complices d’un génocide. Les alarmistes adoptent donc une position extrémiste (mauvais extrémisme cette fois-ci), dit Taalas, quand ils « exigent zéro émission [de carbone] d’ici 2025 ».

M. Taalas condamne par conséquent l’appel à ne pas avoir d’enfants, « L’atmosphère créée par les médias a provoqué de l’anxiété. L’idée la plus récente est que les enfants sont une chose négative. Je m’inquiète pour les jeunes mères, qui sont déjà sous pression. Cela ajoute un poids supplémentaire sur leurs épaules », selon Acton Institute.

Comparaisons des solutions proposées et des problèmes supposés

Si l’on se fit au GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), ont pourra constater avec cet organisme que si les gouvernements n’agissent pas pour diminuer la production de (ce si sympathique) CO2, ce que cette organisation nomme « « scénario de référence sans politique », cela entraînera « une perte du produit intérieur brut (PIB) mondial de 2,6% » d’ici 2100 », mentionne l’article d’Acton Institute.

En revanche :

Comparez cela, momentanément, au coût d’un effondrement de la population. Le FMI a constaté que dans les pays les plus développés comme le Royaume-Uni, la seule hausse des dépenses de santé publique « entre 2015 et 2050 équivaudrait à 57 % du PIB actuel, et la valeur actuelle nette de l’augmentation entre 2050 et 2100 atteindrait 163 % du PIB. »

Aussi, l’effondrement de la population causerait, entre autres problèmes graves, le seul coût des systèmes de protection sociale qui surpassent considérablement ceux de « l’adaptation ».


*Commentaire d'Augustin Hamilton.



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