Le Québec est victime non de Trump, mais de ses propre choix
Par Campagne Québec-Vie — Photo : TravelScape/Freepik
Si le Québec avait maintenu son taux de natalité des années 1950, sa population actuelle frôlerait les 20 millions d’habitants. En d’autres termes, la force démographique qui jadis lui conférait poids et autonomie serait aujourd’hui un rempart naturel contre toute tentative de chantage économique ou politique, qu’elle provienne d’Ottawa ou de Washington. Or, ce n’est pas le cas. Pourquoi ? Parce que les Québécois eux-mêmes ont sabordé leur avenir en cédant aux mirages de l’hédonisme et du matérialisme.
De peuple fort à population vieillissante
Dans les années 50, le Québec était une société vigoureuse, où chaque famille comptait en moyenne 4 enfants. Ce dynamisme permettait à la nation québécoise de peser sur la scène canadienne et internationale. Aujourd’hui, après des décennies de contraception, d’avortements à grande échelle et d’un rejet systématique des valeurs chrétiennes qui avaient façonné notre société, le Québec se trouve en situation de déclin grave. Avec un taux de fécondité d’à peine 1,4 enfant par femme, bien en dessous du seuil de remplacement, il est devenu une société en voie de disparition.
Les États-Unis, avec Donald Trump ou un autre président à leur tête, n’ont nul besoin de menacer le Québec : ce dernier se condamne lui-même. Le chantage économique que certains redoutent — hausse des droits de douane, inclusion forcée dans le 51e État, pression sur les exportations — ne trouve sa force que dans la faiblesse même du Québec. Un peuple nombreux, enraciné et prospère ne craint pas le rapport de force ; il l’impose. Mais un peuple vieillissant, dépendant économiquement et divisé idéologiquement, ne peut qu’encaisser les coups.
Lire la suiteLe Québec aurait aujourd'hui 20 millions d'habitants s'il avait maintenu son taux de fécondité des années 50
Par Campagne Québec-Vie — Photo : deagreez/Adobe Stock
Pour estimer la population actuelle du Québec si le taux de natalité des années 1950 avait été maintenu, procédons comme suit :
1. Déterminer le taux de natalité du Québec dans les années 1950 :
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Le taux de fécondité total (TFT) au Québec dans les années 1950 atteignait un sommet d'environ 4,1 enfants par femme.
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Le taux brut de natalité (TBN) était d'environ 28,9 naissances pour 1 000 habitants en 1947, ce qui est représentatif de la période des années 1950.
2. Comparer avec le taux de natalité actuel :
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En 2023, le TFT au Québec a diminué pour s'établir à 1,38 enfant par femme, l'un des niveaux les plus bas de l'histoire de la province.
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Le TBN actuel est d'environ 9 naissances pour 1 000 habitants.
3. Analyser les tendances démographiques :
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En 1951, la population du Québec était d'environ 4,1 millions d'habitants.
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Aujourd'hui, elle est estimée à environ 8,7 millions.
4. Estimer la croissance alternative de la population :
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Si le taux de natalité élevé des années 1950 avait été maintenu, la croissance naturelle de la population aurait été significativement plus élevée.
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En utilisant des modèles démographiques de croissance, on peut estimer que la population actuelle du Québec serait comprise entre 15 et 20 millions d'habitants, voire plus.
Cela signifie que, sans la baisse du taux de fécondité observée depuis les années 1960, le Québec pourrait aujourd'hui compter plus du double de sa population actuelle. La diminution du taux de natalité depuis la Révolution tranquille a donc eu un impact majeur sur la croissance démographique de la province.
La population humaine risque de diminuer pour la première fois depuis la peste noire
Par Steven Mosher (republié par LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Birute Vijeikiene/Adobe Stock
4 février 2025 (Population Research Institute) — L’effondrement des taux de natalité qui a commencé dans l’Europe de l’après-guerre s’est propagé, au cours des décennies qui ont suivi, à tous les coins du globe.
De nombreuses nations ressentent déjà cette spirale de la mort, remplissant chaque année plus de cercueils que de berceaux.
L’année dernière, le Japon a perdu près d’un million de personnes. La Pologne en a perdu 130 000.
Cependant, c’est en Chine, où vit un sixième de la population mondiale, que se prépare la plus grande catastrophe.
Ce pays, qui a été pendant des siècles le champion en matière de population, a été ravagé par des décennies de politique de l’enfant unique et se retrouve maintenant plongé dans un déclin démographique vertigineux.
Lire la suitePlus de décès que de naissances au Québec
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pikist
Dernièrement, l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) a publié un rapport sur la démographie québécoise, révélant des chiffres consternants : pour la première fois de notre histoire, il y a eu plus de décès que de naissances, rapporte La Presse.
Ainsi, entre juillet 2023 et juillet 2024, il y a eu 1550 décès de plus que de naissance, ce qu’on appelle l’accroissement naturel de la population a donc été négatif durant cette période.
Autre facteur inquiétant, mais qui suit, pour ainsi dire, naturellement la baisse de la natalité, l’âge moyen est monté jusqu’à 43 ans.
Les causes de cette dénatalité ne sont pas abordées par l’article de La Presse qui rapporte les chiffres de ISQ. Nous pouvons en nommer quelques-unes :
- La difficulté de fonder une famille : maintenant, plus que jamais, avec la hausse des prix, il est de plus en plus difficile pour les jeunes de fonder une famille.
- L’instabilité des foyers : beaucoup de jeunes, passés par les classes du monopole de l’éducation du Québec, n’ont pas appris à fonder une famille stable, bien au contraire ! ils se font enseigner à vivre dans le libertinage le plus complet, bien loin de l’idée d’avoir des enfants, avec à la clef, pour éviter cette dernière éventualité, la contraception et l’avortement comme garanties.
- En parlant d’avortement et de contraception, ce sont certainement les deux causes principales au désastre démographique du Québec, dans les dernières années, le Québec avait entre 20 000 à 30 000 avortements par an.
Quiconque a à cœur l’avenir du Québec doit s’opposer avec fermeté à ces fléaux, notamment la corruption de la jeunesse, l’avortement et la contraception.
La démographie de l’Afrique connaît une baisse inédite et rapide
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Seyiram Kweku/Pexels
Voilà des décennies qu’on nous explique que l’Afrique connaît une démographie galopante qui provoquera — « changement climatique » aidant — une pression migratoire inédite sur les pays développés. Mais les prédictions des démographes sont démenties par les faits : la fertilité africaine connaît une baisse inédite et rapide — dans le sillage d’un mouvement mondial de contraction et de vieillissement des populations qui fait que dans la majorité des pays, les naissances ne sont déjà plus à même d’assurer le remplacement des générations.
Face à ce lent suicide, la vitalité africaine constituait une sorte de preuve que la fatalité n’existe pas. N’oublions pas, au passage, que l’une de ses grandes raisons aura été l’œuvre des colonisateurs occidentaux, qui ont apporté les infrastructures, les soins modernes — souvent grâce à l’Eglise catholique —, l’amélioration de l’hygiène, l’amélioration spectaculaire de la santé infantile…
Plus récemment, l’ONU et les grandes institutions internationales publiques et privées ont au contraire tout fait pour diffuser ce qu’elles appellent la « santé reproductive » : en clair, la contraception sous toutes ses formes et la pression pour légaliser l’avortement.
MercatorNet résume ainsi les statistiques à jour en 2021 publiées par la revue scientifique The Lancet : « L’Afrique subsaharienne est la seule région du monde dont l’indice synthétique de fécondité (ISF) est supérieur au taux de remplacement, actuellement estimé entre 4,3 et 4,6. Le taux de fécondité est passé de 8 % des naissances mondiales en 1950 à 30 % en 2021, pour atteindre 54 % à la fin du siècle. Bien que l’ISF de la région diminue rapidement, toute contraction de la population subsaharienne ne se produira pas avant au moins un siècle. »
Lire la suiteAvec l’avortement, la France plante un nouveau clou dans le cercueil démographique de l’Europe
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
6 mars 2024 (LifeSiteNews) — Alors que je travaillais sur plusieurs projets de recherche pour The European Conservative à Bruxelles récemment, j’ai fait une excursion d’une journée à Paris avec ma famille. C’est, à tout point de vue, l’une des plus grandes capitales d’Europe, avec une histoire turbulente et sanglante de régicides, de révolutions et de vengeances. Les bouquinistes le long de la Seine — libraires de livres anciens et d’occasion où l’on trouve à peu près tout — sont mes préférés ; les Champs-Élysées, qui ont accueilli les funérailles de Victor Hugo en 1885 et mènent à l’Arc de Triomphe, sont magnifiques.
La Tour Eiffel, bien sûr, est la pièce maîtresse. Nous avons quitté la ville alors qu’elle s’illuminait dans le ciel nocturne, brillant d’or à l’horizon. Le lundi 4 mars, des centaines de personnes se sont rassemblées autour de l’édifice emblématique alors que les députés de l’Assemblée nationale et les sénateurs votaient, lors d’une session conjointe historique au château de Versailles, l’inscription de l’avortement dans la Constitution. Sur les 925 législateurs habilités à voter, 780 ont soutenu l’amendement sous un tonnerre d’applaudissements et une ovation debout ; devant la Tour Eiffel, la foule a explosé, déclenchant des bombes fumigènes et agitant des drapeaux. L’atmosphère était révolutionnaire : les enfants nés avaient triomphé des enfants à naître.
Lire la suiteL’interdiction de l’avortement aiderait le Canada à inverser sa crise démographique alarmante
Par Pete Baklinski (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Kzenon/Adobe Stock
Au cours des 50 dernières années, le Canada s’est dirigé, dans une spirale incontrôlée, vers un effondrement démographique désastreux. En clair, les Canadiennes n’ont pas assez d’enfants pour se remplacer elles-mêmes ainsi que leur conjoint. Cette situation se traduit inévitablement par un désastre à de nombreux niveaux, en particulier sur le plan social et économique, car la population vieillit et une population plus jeune manque tout simplement pour occuper les postes de travail vides, payer les impôts et maintenir les systèmes sociaux et économiques de la nation en vie et en bonne santé. Des civilisations anciennes se sont développées et ont disparu. L’extinction peut également toucher nos civilisations modernes.
Il est alarmant de constater que l’indice synthétique de fécondité des femmes canadiennes, c’est-à-dire une estimation du nombre moyen de naissances vivantes qu’une femme peut espérer avoir au cours de sa vie, a diminué depuis les années 1950, passant d’environ 3,7 naissances par femme à 1,33 en 2022, ce qui représente une baisse stupéfiante de 64 % au total. Le taux de fécondité actuel est bien inférieur aux 2,1 enfants par femme nécessaires pour que la population actuelle se renouvelle afin de maintenir la santé de nos structures sociales actuelles.
Lire la suiteUn professeur de l’Université de Yale suggère que les personnes âgées au Japon se suicident en masse
Par Francesca de Villasmundo (Médias-Presse-Info) — Photo : glowonconcept/Adobe Stock
Le Japon est un pays vieillissant. Payer les retraites de tous ces « inactifs » devient un réel problème qu’un professeur de Yale a résolu de manière définitive. Que les vieux se suicident est la solution miracle qu’il préconise pour sauver le Japon du vieillissement et diminuer également les coûts élevés en matière de sécurité sociale et de santé, tout en permettant le renouvellement du marché du travail.
Comment faire face au vieillissement rapide de la population japonaise ? La proposition-choc du professeur Yusuke Narita
Il y a beaucoup trop de gens inutiles dans le monde selon Yusuke Narita, un professeur d’économie de 37 ans à Yale, dont la solution au soi-disant problème est le « suicide de masse » forcé ou « seppuku » des personnes âgées. Parlant de l’euthanasie forcée des personnes âgées pour dépeupler le monde, Narita a déclaré que d’une manière ou d’une autre, les personnes âgées doivent mourir. Soit elles feront ce qu’il faut et commenceront à se suicider en masse, soit la « possibilité de le rendre obligatoire à l’avenir [fera] l’objet de discussions ».
Au Japon, le nombre de personnes qui se suicident est déjà parmi les plus élevés au monde. La recette du professeur de Yale se base sur une vieille recette japonaise : la mise en place du « seppuku », le rituel du suicide obligatoire imposé dans le Japon du XIXe siècle aux samouraïs qui ont déshonoré le pays.
Ces propos choquants ont été rapportés par le New York Times et relancés par tous les médias internationaux. Ils ne cessent de susciter l’étonnement mais l’assistant en économie de la prestigieuse université américaine a défendu ses positions.
Lire la suiteLe premier ministre du Japon estime qu’il est urgent de relancer la natalité pour la survie de son pays
Par Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info) — Photo : ic36006/Adobe Stock
Fumio Kishida, premier ministre du Japon, a fait de l’augmentation du taux de natalité une priorité pour son gouvernement. Si cela n’est pas réalisé, le pays sera voué à un vieillissement radical qui menacera sa survie même.
Lors de la nouvelle session du parlement japonais, qui a commencé aujourd’hui, le premier ministre Kishida a prononcé un discours liminaire décrivant les priorités du gouvernement pour la nouvelle année. Le problème majeur signalé dans son discours est le déclin démographique qui sévit dans le pays depuis des décennies et qui, selon les mots de Kishida, pousse le Japon « au bord de ne plus pouvoir continuer à remplir ses fonctions sociales ». La hausse de la natalité sera donc au centre de l’action du Gouvernement en 2023.
La crise de la natalité est un phénomène bien connu au Japon, issu d’un modèle socio-économique dépassé. Cependant, la gravité de la situation s’est aggravée au fil des années, et la chute de la natalité l’an dernier a été un signal d’alarme : pour la première fois, le nombre de nouveau-nés est passé sous la barre psychologique des 800 000 enfants. C’est un seuil qui selon les estimations n’aurait pas dû être franchi avant 2030, ce qui signifie que le pays vieillit beaucoup plus vite qu’on ne l’imaginait.
De plus, en décembre dernier, un comité d’experts créé par le gouvernement avait publié un rapport très inquiétant, dans lequel il était prévenu que la natalité concernait « la survie même de la nation ».
Par conséquent, Kishida, s’exprimant devant le parlement, a exhorté les législateurs à faire plus, même en utilisant un langage fort. Les politiques visant à faciliter l’éducation des enfants sont « l’investissement le plus efficace pour l’avenir ». Pour inverser la baisse du taux de natalité, Kishida s’est engagé à « créer une économie et une société où les enfants passent avant tout ».
Après avoir créé la tant attendue Agence de l’enfance et de la famille en avril, Kishida a nommé Masanobu Ogura au poste de ministre responsable de la mise en œuvre de ces politiques afin de lancer un plan d’action.
Lors de la conférence de début d’année, le premier ministre japonais a annoncé trois domaines sur lesquels les interventions seront concentrées. Le premier concerne le soutien économique direct aux familles avec enfants à charge ; le second vise à renforcer les services de garde d’enfants ; le troisième fait référence à la réforme des habitudes de travail pour permettre aux parents qui travaillent d’avoir un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle.
Les propositions à élaborer par le groupe de travail doivent être soumises avant le mois de mars afin d’être intégrées dans le document de politique économique et budgétaire publié chaque année en juin.
Viktor Orbán : l’État doit protéger la famille et les enfants
Par le Visegrád Post — Photo : Studio Romantic/AdobeStock
Hongrie – Le premier ministre hongrois Viktor Orbán a accueilli hier les participants du IVème Sommet démographique qui se déroule ces jeudi 23 et vendredi 24 septembre à Budapest. Dans son discours d’ouverture, le chef du gouvernement hongrois a largement évoqué la place de la famille et des enfants dans la société.
Façonner les processus démographiques et non les subir
La difficulté des questions démographiques ne tient pas seulement à la complexité des données. Il est au moins aussi difficile de traduire les idées en actions. Transformer les idées en actions gouvernementales est le plus grand défi […] tout le monde ne pense pas qu’il est nécessaire de réfléchir à ces processus. Mais nous voulons façonner les processus démographiques, et non les subir. […] Toutes les régions d’Europe ne tentent pas de résoudre la crise démographique. Certains perçoivent le problème mais veulent y répondre par l’immigration. Or, l’immigration de masse — les millions de personnes qui sont amenées ici — est en fait un programme mondial visant à faire entrer une nouvelle classe ouvrière.
En Europe centrale, nous sommes vaccinés contre le marxisme
[…] Je suis [certes] avec inquiétude les luttes du mouvement néo-marxiste « woke », mais nous, en Europe centrale, nous sommes vaccinés contre le marxisme […] L’État doit aider les familles et supprimer les obstacles auxquels [celles-ci] sont confrontées pour s’épanouir […] Dans cet esprit, avoir des enfants devrait être financièrement bénéfique et la politique familiale devrait reposer sur les mères. Le fonctionnement du pays doit être adapté aux familles, l’institution de la famille et les enfants doivent être protégés par la loi, et les familles doivent pouvoir accéder à la propriété.
La Hongrie se défend contre le lobby LGBTQ et la théorie du genre
[…] Les familles doivent être soutenues de manière à garantir une croissance durable de l’économie et la solidité de l’ensemble du système économique. […] La Hongrie se défend contre les attaques de la gauche occidentale, dont les outils sont le lobby LGBTQ et la propagande de la théorie du genre. […] La constitution hongroise protège l’institution de la famille et du mariage à bien des égards et [conformément] à la volonté du peuple hongrois […] nous aimons notre prochain, mais nous avons aussi besoin de nous aimer nous-mêmes. Et nous nous aimons bien lorsque nous soutenons nos familles.