L’interdiction de l’avortement aiderait le Canada à inverser sa crise démographique alarmante
Par Pete Baklinski (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Kzenon/Adobe Stock
Au cours des 50 dernières années, le Canada s’est dirigé, dans une spirale incontrôlée, vers un effondrement démographique désastreux. En clair, les Canadiennes n’ont pas assez d’enfants pour se remplacer elles-mêmes ainsi que leur conjoint. Cette situation se traduit inévitablement par un désastre à de nombreux niveaux, en particulier sur le plan social et économique, car la population vieillit et une population plus jeune manque tout simplement pour occuper les postes de travail vides, payer les impôts et maintenir les systèmes sociaux et économiques de la nation en vie et en bonne santé. Des civilisations anciennes se sont développées et ont disparu. L’extinction peut également toucher nos civilisations modernes.
Il est alarmant de constater que l’indice synthétique de fécondité des femmes canadiennes, c’est-à-dire une estimation du nombre moyen de naissances vivantes qu’une femme peut espérer avoir au cours de sa vie, a diminué depuis les années 1950, passant d’environ 3,7 naissances par femme à 1,33 en 2022, ce qui représente une baisse stupéfiante de 64 % au total. Le taux de fécondité actuel est bien inférieur aux 2,1 enfants par femme nécessaires pour que la population actuelle se renouvelle afin de maintenir la santé de nos structures sociales actuelles.
Lire la suiteUn professeur de l’Université de Yale suggère que les personnes âgées au Japon se suicident en masse
Par Francesca de Villasmundo (Médias-Presse-Info) — Photo : glowonconcept/Adobe Stock
Le Japon est un pays vieillissant. Payer les retraites de tous ces « inactifs » devient un réel problème qu’un professeur de Yale a résolu de manière définitive. Que les vieux se suicident est la solution miracle qu’il préconise pour sauver le Japon du vieillissement et diminuer également les coûts élevés en matière de sécurité sociale et de santé, tout en permettant le renouvellement du marché du travail.
Comment faire face au vieillissement rapide de la population japonaise ? La proposition-choc du professeur Yusuke Narita
Il y a beaucoup trop de gens inutiles dans le monde selon Yusuke Narita, un professeur d’économie de 37 ans à Yale, dont la solution au soi-disant problème est le « suicide de masse » forcé ou « seppuku » des personnes âgées. Parlant de l’euthanasie forcée des personnes âgées pour dépeupler le monde, Narita a déclaré que d’une manière ou d’une autre, les personnes âgées doivent mourir. Soit elles feront ce qu’il faut et commenceront à se suicider en masse, soit la « possibilité de le rendre obligatoire à l’avenir [fera] l’objet de discussions ».
Au Japon, le nombre de personnes qui se suicident est déjà parmi les plus élevés au monde. La recette du professeur de Yale se base sur une vieille recette japonaise : la mise en place du « seppuku », le rituel du suicide obligatoire imposé dans le Japon du XIXe siècle aux samouraïs qui ont déshonoré le pays.
Ces propos choquants ont été rapportés par le New York Times et relancés par tous les médias internationaux. Ils ne cessent de susciter l’étonnement mais l’assistant en économie de la prestigieuse université américaine a défendu ses positions.
Lire la suiteLe premier ministre du Japon estime qu’il est urgent de relancer la natalité pour la survie de son pays
Par Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info) — Photo : ic36006/Adobe Stock
Fumio Kishida, premier ministre du Japon, a fait de l’augmentation du taux de natalité une priorité pour son gouvernement. Si cela n’est pas réalisé, le pays sera voué à un vieillissement radical qui menacera sa survie même.
Lors de la nouvelle session du parlement japonais, qui a commencé aujourd’hui, le premier ministre Kishida a prononcé un discours liminaire décrivant les priorités du gouvernement pour la nouvelle année. Le problème majeur signalé dans son discours est le déclin démographique qui sévit dans le pays depuis des décennies et qui, selon les mots de Kishida, pousse le Japon « au bord de ne plus pouvoir continuer à remplir ses fonctions sociales ». La hausse de la natalité sera donc au centre de l’action du Gouvernement en 2023.
La crise de la natalité est un phénomène bien connu au Japon, issu d’un modèle socio-économique dépassé. Cependant, la gravité de la situation s’est aggravée au fil des années, et la chute de la natalité l’an dernier a été un signal d’alarme : pour la première fois, le nombre de nouveau-nés est passé sous la barre psychologique des 800 000 enfants. C’est un seuil qui selon les estimations n’aurait pas dû être franchi avant 2030, ce qui signifie que le pays vieillit beaucoup plus vite qu’on ne l’imaginait.
De plus, en décembre dernier, un comité d’experts créé par le gouvernement avait publié un rapport très inquiétant, dans lequel il était prévenu que la natalité concernait « la survie même de la nation ».
Par conséquent, Kishida, s’exprimant devant le parlement, a exhorté les législateurs à faire plus, même en utilisant un langage fort. Les politiques visant à faciliter l’éducation des enfants sont « l’investissement le plus efficace pour l’avenir ». Pour inverser la baisse du taux de natalité, Kishida s’est engagé à « créer une économie et une société où les enfants passent avant tout ».
Après avoir créé la tant attendue Agence de l’enfance et de la famille en avril, Kishida a nommé Masanobu Ogura au poste de ministre responsable de la mise en œuvre de ces politiques afin de lancer un plan d’action.
Lors de la conférence de début d’année, le premier ministre japonais a annoncé trois domaines sur lesquels les interventions seront concentrées. Le premier concerne le soutien économique direct aux familles avec enfants à charge ; le second vise à renforcer les services de garde d’enfants ; le troisième fait référence à la réforme des habitudes de travail pour permettre aux parents qui travaillent d’avoir un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle.
Les propositions à élaborer par le groupe de travail doivent être soumises avant le mois de mars afin d’être intégrées dans le document de politique économique et budgétaire publié chaque année en juin.
Viktor Orbán : l’État doit protéger la famille et les enfants
Par le Visegrád Post — Photo : Studio Romantic/AdobeStock
Hongrie – Le premier ministre hongrois Viktor Orbán a accueilli hier les participants du IVème Sommet démographique qui se déroule ces jeudi 23 et vendredi 24 septembre à Budapest. Dans son discours d’ouverture, le chef du gouvernement hongrois a largement évoqué la place de la famille et des enfants dans la société.
Façonner les processus démographiques et non les subir
La difficulté des questions démographiques ne tient pas seulement à la complexité des données. Il est au moins aussi difficile de traduire les idées en actions. Transformer les idées en actions gouvernementales est le plus grand défi […] tout le monde ne pense pas qu’il est nécessaire de réfléchir à ces processus. Mais nous voulons façonner les processus démographiques, et non les subir. […] Toutes les régions d’Europe ne tentent pas de résoudre la crise démographique. Certains perçoivent le problème mais veulent y répondre par l’immigration. Or, l’immigration de masse — les millions de personnes qui sont amenées ici — est en fait un programme mondial visant à faire entrer une nouvelle classe ouvrière.
En Europe centrale, nous sommes vaccinés contre le marxisme
[…] Je suis [certes] avec inquiétude les luttes du mouvement néo-marxiste « woke », mais nous, en Europe centrale, nous sommes vaccinés contre le marxisme […] L’État doit aider les familles et supprimer les obstacles auxquels [celles-ci] sont confrontées pour s’épanouir […] Dans cet esprit, avoir des enfants devrait être financièrement bénéfique et la politique familiale devrait reposer sur les mères. Le fonctionnement du pays doit être adapté aux familles, l’institution de la famille et les enfants doivent être protégés par la loi, et les familles doivent pouvoir accéder à la propriété.
La Hongrie se défend contre le lobby LGBTQ et la théorie du genre
[…] Les familles doivent être soutenues de manière à garantir une croissance durable de l’économie et la solidité de l’ensemble du système économique. […] La Hongrie se défend contre les attaques de la gauche occidentale, dont les outils sont le lobby LGBTQ et la propagande de la théorie du genre. […] La constitution hongroise protège l’institution de la famille et du mariage à bien des égards et [conformément] à la volonté du peuple hongrois […] nous aimons notre prochain, mais nous avons aussi besoin de nous aimer nous-mêmes. Et nous nous aimons bien lorsque nous soutenons nos familles.
La Pologne instaure une nouvelle aide aux parents à partir du deuxième enfant
Par le Visegrád Post — Photo : Gajus/AdobeStock
Pologne – Le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a annoncé ce mardi 17 août la mise en place d’une nouvelle prestation sociale en faveur des familles, une sorte de « capital-naissance pour les familles » (Rodzinny Kapitał Opiekuńczy) dans le cadre plus général du programme Ordre polonais (Polski Ład) qui est un New deal à la polonaise lancé récemment par le PiS.
12 000 zlotys par enfant à partir du deuxième enfant
Il s’agit d’une allocation de 12 000 zlotys par enfant (environ 2600 euros) qui sera versée aux familles à partir du deuxième enfant — soit 1000 zlotys par mois (220 euros) pendant un an, soit 500 zlotys par mois (110 euros) pendant deux ans. Elle pourra être utilisée par exemple pour payer une place dans une crèche, rémunérer une nourrice ou rétribuer la garde de l’enfant par un de ses parents. Cette prestation — qui devrait bénéficier à environ 410 000 enfants polonais dès la première année — sera indépendante des revenus des parents et vient se rajouter au programme « 500+ » déjà existant. Enfin, les familles ayant déjà un deuxième enfant (ou plus) de moins de 36 mois au moment de l’entrée en vigueur de cette prestation, pourront aussi en bénéficier jusqu’à ce que l’enfant concerné atteigne l’âge de trois ans. Cela concernera environ 110 000 enfants supplémentaires.
Les familles sont l’avenir de la nation
« Un État moderne, un État-providence, un État fondé sur le souci de la dignité humaine, doit avant tout prendre soin des familles », a déclaré Mateusz Morawiecki à cette occasion en rappelant que l’opposition libérale ou de gauche « considère très souvent les familles, en particulier celles avec plusieurs enfants, comme quelque chose d’inhabituel… voire de pathologique [or] ce sont les familles qui apportent la plus grande contribution à notre société, créant l’avenir de notre nation ».
Pour le ministre polonais de la Famille, Marlena Maląg, « Ce sera une incitation à avoir plus d’enfants et cela créera de meilleures conditions pour leur éducation », tandis que la Pologne est actuellement « confrontée à de sérieux défis liés à des tendances démographiques défavorables ».
Légère baisse de la fécondité en 2019 au Québec : 1,58 enfant par femme
C'est ce qu'on appelle un hiver démographique...
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : PxHere
Alors que l’indice synthétique de fécondité au Québec s’établissait en 2018 à 1,59 enfant par femme (nettement insuffisant pour remplacer les générations), cet indice a encore légèrement diminué en 2019 pour atteindre 1,58 enfant par femme.
L’indice synthétique de fécondité au Québec est inférieur à 1,6 enfant par femme pour une deuxième année consécutive. Il s’était maintenu au-dessus de ce niveau de 2006 à 2017, atteignant un maximum de 1,73 enfant par femme en 2008 et en 2009. Depuis 11 ans, il est en légère baisse continue. La fécondité au Québec est sous le seuil de remplacement des générations (2,1 enfants par femme) depuis 1970.
La fécondité demeure la plus élevée dans le Nord-du-Québec (2,6 enfants par femme) et les territoires amérindiens et esquimaux, alors qu’elle est la plus faible dans les grandes villes de Montréal (1,38 enfant/femme) et de Québec (1,48 enfant/femme).
L’indice synthétique de fécondité correspond au nombre moyen d’enfants qu’auraient un groupe de femmes si elles connaissaient, tout au long de leur vie féconde, les niveaux de fécondité par âge d’une année donnée.
En 2019, on estime à 84 200 le nombre de naissances au Québec, un nombre légèrement supérieur à celui enregistré en 2018 (83 840). Cette faible augmentation (environ 0,4 %) est la première observée depuis 2012. La hausse du nombre de naissances observée entre 2018 et 2019 s’explique par une augmentation du nombre de femmes en âge d’avoir des enfants, due principalement à l’immigration, et non par une hausse de la fécondité.
Politiques familiales : hausse des naissances de 9 % en Hongrie, nombre des mariages double
Par Pour une école libre au Québec — Photo : prostooleh/Freepik
Le déclin de la population de la Hongrie a ralenti de 47 % en janvier 2020, après 9,4 % de naissances supplémentaires et 17 % de décès en moins par rapport à la même période l’an dernier, a déclaré vendredi le Bureau central des statistiques (KSH).
L’indice de fécondité hongrois de 1,6 enfant/femme est désormais le même que celui du Québec, sans aucune politique migratoire.
Le nombre de mariages a presque doublé, avec 2863 couples mariés, par rapport à la même période l’an dernier, et le nombre le plus élevé de janvier depuis 1982.
Au premier mois de l’année, 8 067 enfants sont nés, soit 694 de plus qu’à la même période l’an dernier, tandis que 11 553 personnes sont décédées, 2 356 de moins qu’en janvier 2019. Le communiqué expliquait qu’en janvier, 8 067 enfants étaient nés, ce qui représente de manière significative, 694 nouveau-nés de plus qu’au premier mois de 2019, la valeur la plus élevée de janvier depuis 2009. À titre de comparaison, il est né 6 850 enfants au Québec en janvier 2020. La population du Québec était estimée à 8, 485 millions en juillet 2019 alors que celle de la Hongrie était de 9, 773 millions au 1er janvier 2019.
La valeur mensuelle estimée de l’indice synthétique de fécondité par femme était de 1,60 contre 1,44 pour la même période de l’année précédente.
Le taux de déclin naturel de la population est tombé à 0,42 % contre 0,79 % en janvier 2019, a indiqué le KSH.
Pour relancer la natalité, le premier ministre hongrois avait décidé d’attribuer en 2019 une aide de 30 500 euros (44 500 $ canadiens) à chaque couple qui se mariait avant le 41e anniversaire de la femme.
Lire la suiteL’«aide médicale à mourir» et la «logique» macabre de la Culture de Mort
Par le Père Shenan J. Boquet (Human Life International) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ulleo/Pixabay
La connexion mortelle entre les questions morales et la Culture de Mort
Beaucoup d’individus s’identifiant aux mouvements pro-vie et pro-famille n’apprécient pas pleinement l’étendue des connexions profondes qui lient ensemble divers problèmes sociaux. La contraception, l’avortement, l’euthanasie, le divorce, la pornographie, le mariage « homosexuel », l’idéologie du genre (pour ne nommer que les plus importants) ne tombent pas uniquement dans la catégorie des problèmes sociaux ou spirituels. Ils sont bien plutôt liés ensemble, et plus important encore, ils s’entretiennent les uns les autres.
Il y a une logique interne à la Culture de Mort, si celle-ci n’est pas court-circuitée par un retour aux vérités pérennes, l’amenant à se mordre la queue pour ainsi dire. La mort entraîne la mort, la solitude et l’isolement, entraînant de plus en plus de solitude et d’isolement. Une dynamique dont était pleinement averti le fondateur de Human Life International, le Père Paul Marx, OSB. Il dit dans From Contraception to Abortion que, « Dans chaque pays, sans exception, la contraception a mené à l’avortement, l’avortement à l’infanticide et celui-ci à l’euthanasie à part entière. » Lorsque l’objet de la sexualité n’est plus la procréation ou la famille, le mouvement de pression homosexuel montre sa tête hideuse.
L’alarme démographique
Un des domaines les plus sous-estimés où nous voyons cette logique perverse en action, telle qu’évoquée par le Père Marx, est la relation entre la contraception, la mentalité anti-natale et la demande grandissante de la légalisation de l’euthanasie et de l’aide médicale à mourir.
Beaucoup d’activistes anti-vie croient qu’ils défendent la légalisation de l’euthanasie, croyant défendre les principes de la « liberté » et de « l’autonomie ». Ce qu’ils ne réalisent pas, c’est qu’ils répondent à la pression de la nécessité de trouver une « solution » à un problème croissant, qui n’existe en bonne partie que parce que leur idéologie l’a créé ; par la destruction de la structure de la famille et par la promotion d’une mentalité antinatale qui a dérobé les enfants, dont les familles et la société ont désespérément besoin.
Même les médias principaux et les politiciens libéraux se rendent compte de cette série de problèmes causés par l’hiver démographique, résultat de la conjuration des alarmistes de la surpopulation et de la révolution sexuelle. Prenons ce récent article du Globe and Mail canadien, un journal d’extrême gauche, mais largement lu de tous. Dans cet article, l’auteur John Ibbison prévient que le tsunami social et financier est imminent et qu’il est dû à un niveau de fertilité très bas.
L’accroche en-dessous du titre le résume bien : « Chaque génération a de moins en moins d’enfants, donc moins de personnes pour prendre soin de nous dans nos vies qui sont de plus en plus longues. Une situation grave que nous ignorons à notre propre péril. » Cette crise est une simple question mathématique. Plusieurs de nos structures sociales et financières ont été bâties sur la supposition qu’il y aurait une grande population de jeunes en santé, qui entreraient sur le marché du travail, qui paieraient leurs taxes et subviendraient aux besoins de leurs parents et familles. Malheureusement, les jeunes n’y sont plus.
Lire la suiteN’avoir qu’un ou aucun enfant pour sauver la planète ? Une fausse solution…
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Martin Vorel/Libreshot
Une idée incongrue circule ces temps-ci, n’avoir qu’un enfant, mieux, n’en avoir aucun pour sauver le climat et la planète. L’homme occidental doit avoir moins d’enfants, ce riche pollueur ne doit plus en avoir. C’est dans un texte paru sur Valeurs Actuelles que le philosophe Olivier Rey démonte cette proposition, qui est aussi un argument (bidon), en faveur d’un néo-malthusianisme.
Ce sont deux chercheurs qui démontrèrent, dans une étude sur les moyens de réduire son « empreinte carbone », qu’avoir un enfant de moins était le facteur possible, de loin le plus important, dans la réduction de « l’empreinte carbone ».
Cette étude, et l’idée qu’elle véhiculait, fut reprise et annoncée à renfort de tambours et de trompettes par l’AFP, et proclamée sur tous les toits par le monde médiatique : un enfant de moins est égal à 58,6 tonnes de carbone en moins dans l’atmosphère !
Évidemment, comme beaucoup sont convaincus que la théorie du « changement climatique » est vraie, véritable et véridique, et que la culture de mort règne en maître dans la société occidentale, une telle assertion ne pouvait trouver que des échos favorables, tiens-je à souligner.
Olivier Rey souligne dans son texte le manque de pertinence de mettre sur le même pied le fait d’avoir des enfants et des modes de consommations :
D’abord, il y a quelque chose de profondément malsain à mettre sur le même plan, dans un graphique, d’une part des modes de consommation et d’autre part le fait d’avoir des enfants — comme si cela relevait du même ordre.
Et il est entendu que l’enfant en question est supposé être éduqué dans un complet consumérisme, dans un luxe antiéducatif, regardant la télévision sur un écran se mesurant en pieds, recevant le dernier modèle de téléphone [in]intelligent, roulant en VUS, et voyageant en avion plusieurs fois par an.
Remarquez que ce n’est pas en faisant venir des millions d’étrangers en Occident que l’on réglera le problème, tant de la démographie que du « climat », ceux-ci venant chez nous précisément pour vivre d’une façon plus aisée et adoptant le train de vie local.
Lire la suiteEspagne: la natalité à son plus bas niveau
Naissance au premier semestre de chaque année (2011-2019)
Par le blogue Pour une école libre
Un total de 170 074 bébés ont vu le jour au premier semestre 2019 en Espagne, soit le niveau de natalité le plus bas enregistré dans le pays ibérique depuis 1941, indique, mercredi, l’Institut national de la statistique (INE). Le nombre des naissances a reculé de 11 292 bébés au premier semestre de l’année en cours, soit une baisse de 6,2 % par rapport à la même période de 2018, précise l’INE.
En 2018, l’indice de fécondité en Espagne était de 1,26 enfant par femme (1,59 au Québec). Le taux de remplacement est fixé, rappelons-le, à 2,1 enfants par femme. La seule communauté autonome avec une fécondité supérieure à ce taux de remplacement est celle de Melilla, sur la côte marocaine.
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