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Triste anniversaire

Le 8 août 1989, la Cour suprême du Canada permettait à Mme Chantal Daigle de se faire avorter. Les grands ténors de la mort et les médias décadentes ont applaudi en ce mois d’août 2009 ce triste vingtième anniversaire d’une cause qui a fait les manchettes au Québec.
Rappelons brièvement les faits :

Le 8 août 1989, la Cour suprême a siégé en catastrophe pour déterminer si Mme Daigle pouvait ou non se faire avorter. Puis, coup de théâtre : en pleine salle d’audience, l’avocat de madame s’est levé pour dire que sa cliente venait de se faire avorter à Boston. (La Presse. 3 août 2009)

Enceinte de 20 semaines, elle avait décidé de ne plus attendre la permission de la Cour. Même si une injonction de la Cour lui interdisait de se faire avorter, Chantal Daigle est devenue l’héroïne de l’année invitée sur tous les plateaux et louangée par les médias et les groupements féministes.

La porte de l’avortement venait de s’ouvrir tout grande au Canada. Rappelons-nous que le gouvernement du Québec a refusé de la poursuivre pour outrage au tribunal comme il aurait dû le faire. La Cour suprême, après avoir blanchi Chantal Daigle, décrétait quelques mois plus tard que « le fœtus n’est pas un être humain ».

Avec ce jugement historique, l’avortement sur demande est devenu banal, normal et acceptable et sa pratique largement répandue. Aujourd’hui, 34 grossesses sur 100 au Québec, se terminent par un avortement. Un « beau » pas en avant !

Mme Margaret Somerville, professeure au département de droit et de médecine de l’Université Mc Gill se dit toujours « renversée par le virage à 180 degrés qu’a fait le Québec en quelques années sur cette question ». (La Presse, 3 août 2009). Et elle ajoute : « Les femmes ont maintenant le droit d’avorter même la veille de leur accouchement ».

Faudrait-t-il baliser le droit à l’avortement ? « C’est de la dynamite ... aucun politicien ne va toucher à ce dossier », affirme Mme Somerville qui se dit personnellement en faveur « d’interdire les avortements après le premier trimestre de la grossesse ».

Les arguments tordus et biaisés (« mon corps m’appartient », « c’est mieux que les broches à tricoter », etc.) des féministes et de notre intelligentsia décadente ne tiennent plus la route. Depuis ce jugement inique du 8 août 1989, le bébé, véritable personne humaine dans le sein de sa mère, est devenu un vulgaire amas de chair jetable à la poubelle.

Même si La Presse biaisée nous enfonce dans la gorge, sur une page complète de propagande pro-avortement, que l’affaire Daigle a été « une bataille nécessaire » pour le bien des femmes (3 août 2009), il ne faut surtout pas se laisser leurrer par ces infâmes discours.

Depuis cette date du 8 août 1989, la culture de la mort s’est confortablement installée au Québec. Pendant que certains se pètent les bretelles en affirmant que le débat est clos, le nombre d’avortements est devenu une véritable boucherie nationale.

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Récompense pour une hécatombe

Tous les médias annoncent en grande pompe en ce début de juillet 2008 que le roi de l’avortement, le bon docteur Henry Morgentaler, sera décoré de l’Ordre du Canada. C’est la gouverneure générale Michaëlle Jean qui a fait cette annonce lors des célébrations du 1er juillet.

Ce personnage très controversé, qui a pris sa retraite l’an passé, s’est vanté d’avoir pratiqué à lui seul au-delà de 100 000 avortements durant sa carrière au service de la cause des femmes canadiennes. La sélection de Morgentaler a profondément divisé les membres du comité qui désignent les récipiendaires de cette importante récompense. Certains soutenaient que la question de l’avortement divise profondément le pays : il ne leur apparaissait pas être très sage de décorer cette personnalité.

La majorité des membres du comité soutenait au contraire que le combat de Morgentaler pour l’avortement a contribué à l’évolution du Canada (sic). (La Presse, 2 juillet 2008). Peut-on honnêtement parler d’évolution devant les quelques millions de fœtus jetés aux ordures depuis quelques dizaines d’années? C’est un jour de Honte pour le Canada, un pays supposément très évolué et très humaniste, qui fait la promotion de la destruction massive des enfants à naître et qui décore son grand champion de l’avortement. Soulignons que le gouvernement Harper s’est empressé de se dissocier de cette nomination controversée, car il n’est pas impliqué dans les délibérations et les décisions rendues par ce comité.

Avec cette médaille nationale, tout le pays célèbre la culture de la mort.

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Les amis de Morgentaler

Les Québécois, champions canadiens de la décadence collective, sont en faveur de la nomination du Docteur Morgentaler à l’Ordre du Canada. Près de 75% des personnes interrogées, lors du dernier sondage effectué entre le 4 et le 7 juillet 2008 auprès de 1023 Canadiens, soutiennent cette nomination. Dans les autres provinces, c’est beaucoup plus partagé : Ontario : 69%; Colombie-Britanique : 61%. 65% de l’ensemble du pays approuvent cette décision, y compris notre curé-député Raymond Gravel. Pendant que plusieurs personnalités déjà décorées de l’Ordre du Canada retournent leurs médailles dans un geste de courageuse protestation, au Québec, la ministre de la Condition féminine, Christine St-Pierre, applaudit ce choix pleinement mérité (La Presse, 10 juillet 2008).

Encore une fois notre Québec postmoderne est aux premières loges de la culture de la mort en applaudissant à 75% les 100 000 avortements de Morgentaler. C’est une honte nationale d’un pauvre petit peuple en voie de disparition.

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On a lancé la serviette : les évêques et le cours éthique et culture religieuse

À l’émission « Gauthier en direct » à TQS, le 18 mars 2008 à 12h30, l’animateur recevait le président de l’Assemblée des Évêques catholiques du Québec. Mgr Martin Veillette, évêque de Trois-Rivières, expliquait la position de l’épiscopat sur le cours d’éthique et de culture religieuse qui sera obligatoire dans toutes les écoles du Québec en septembre 2008.

Les évêques ont été consultés sur le contenu de ce cours. Ils ont donné leur avis au gouvernement; celui-ci a tenu compte des remarques formulées et des propositions des évêques pour rendre ce cours acceptable à leurs yeux.

Mgr Veillette émet certaines réserves sur la formation des enseignants et sur les outils pédagogiques appropriés pour donner aux élèves un enseignement de qualité. Quant à la demande d’exemption formulée par certains parents, le président de l’AECQ n’est pas d’accord. Il affirme plutôt que ce cours est excellent, qu’il va « aider les jeunes à bien saisir le phénomène religieux dans la vie sociale et qu’il leur permettra de mieux vivre en société. »

L’évêque de Trois-Rivières s’est montré très optimiste, car « ce cours n’a pas pour objectif de former des croyants, mais bien de permettre aux élèves de mieux connaître et respecter les autres religions. » Enfin, le porte-parole des évêques du Québec a dit très clairement que le débat est clos.

Maintenant que le gouvernement a décidé que les écoles publiques du Québec sont neutres et laïques, « il faut bien se conformer à cette décision et l’accepter. » La position de nos évêques est limpide. Person-nellement, je pense qu’ils ont lancé la serviette un peu trop vite et qu’ils ont été récupérés par une certaine intelligentsia de gauche très pressée d’en finir une fois pour toutes avec la confessionnalité scolaire au Québec. Je ne fais pas la même lecture jovialiste de ce cours fourre-tout que l’AECQ.

On juge un arbre à ses fruits. J’ai bien hâte de voir d’ici quelques années les fruits produits par ce fameux cours auprès de nos élèves du primaire et du secondaire.

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