M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Cela devait arriver (l'euthanasie sur demande au Québec)

(L'ex-ministre Véronique Hivon, marraine du projet de loi 52, espère que son message traversant ses belles dents, saura endormir de nouveau la population en laissant croire que ce n'est pas parce qu'on étend l'euthanasie aux handicapés ne souffrant pas et pas en fin de vie, qu'il existe une pente glissante au Québec. D'ailleurs, la preuve, c'est que la commission des droits de la personne du Québec recommande l'élargissement de l'euthanasie pour y inclure les enfants que l'on désignera comme candidats, sachant que jamais un enfant ne demande l'euthanasie par lui-même...)

(Photo : creehealth sur flickr.com, licence creative commons)

Par Paul-André Deschenes

En juin 2014, le gouvernement du Québec a adopté la loi légalisant l'euthanasie après de longs et douloureux débats avec l'appui de 80 % de la population.

Aujourd'hui, le choix de mourir dans la dignité doit être sévèrement encadré, c'est-à-dire, «réservé uniquement aux malades en fin de vie atteints d'une maladie incurable qui engendre des souffrances exceptionnelles».

Plusieurs organismes défenseurs de la vie s'étaient vigoureusement opposés à ce projet de loi sous prétexte qu'on allait ouvrir la porte un jour ou l'autre à l'euthanasie sur demande. Voilà, c'est chose faite !

Tous les médias écrits et télévisés du 8 octobre 2014 nous informaient d'un cas pathétique qui vient de se produire au Québec. Un tétraplégique est mort après un jeûne de 61 jours. Cet homme de 42 ans n'a jamais pu bénéficier de l'euthanasie, car il ne rencontrait pas les critères. En effet, il n'était pas mourant ; il n'avait pas de souffrances insupportables et son espérance de vie se chiffrait encore en quelques dizaines d'années. Cependant, il n'acceptait plus son état de dépendance et il voulait mourir.

Légalement, on peut au Québec refuser tous les traitements médicaux et on peut même refuser de manger pour en finir avec la vie, comme cet homme qui a fait la manchette des journaux et de la télévision.

Face à cette mort spectaculaire, l'ancienne ministre, Mme Véronique Hivon, la mère de la loi légalisant l'euthanasie s'est montrée favorable à l'ouverture d'un autre débat de société pour assouplir la loi actuelle adoptée depuis seulement quatre mois.

L'Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité a réagi vivement en déclarant : "La loi que nous, on voulait, c'était la même loi qu'en Belgique et en Hollande", c'est-à-dire l'euthanasie sur demande.

Pendant que le bon peuple et les médias s'indignent face à cette mort dans l'indignité, voilà que le débat recommence pour rendre l'euthanasie beaucoup plus facile pour toute la population du Québec.

Tous les grands ténors favorables à l'euthanasie libre et accessible pour tous affirment que le consensus social est mûr actuellement pour des amendements majeurs à la loi qui ne serait pas assez permissive.

Tout ce cirque médiatique prouve qu'on a ouvert une terrible boîte de pandore avec notre loi légalisant l'euthanasie. Aux yeux de la population et de nombreux spécialistes de tout acabit, la loi sera toujours trop sévère tant et aussi longtemps qu'on n'arrivera pas à l'euthanasie sur demande.

On peut, en terminant, faire un parallèle avec la question toujours controversée de l'avortement. Dans les années 80, l'avortement n'était pas quelque chose de banal. Il y avait un encadrement législatif très sévère à respecter. Avec le temps et le fameux  consensus social, on a rapidement accouché par étapes de l'avortement sur demande.

Aujourd'hui, c'est le vide juridique le plus complet et le Québec se pète les bretelles avec ses 30 000 avortements par année.

« Mon corps m'appartient ; je veux mourir à l'heure qui me plaira, sans aucune contrainte législative ». Voilà ce qui pointe à l'horizon.

Et nous affirmerons fièrement en chœur que nous sommes une société très distincte, très postmoderne et très avancée.

Personnellement, je dirais une société plutôt en pleine décadence.

Laissez un commentaire

Un autre soin de santé

Par Paul-André Deschenes

(Photo : Wladislaw sur wikipédia.org, licence creative commons)

Le 20 décembre 2013, la Cour suprême du Canada a jugé inconstitutionnelle la loi canadienne qui interdit la prostitution parce qu'elle criminalise les prostituées.

Du jour au lendemain, c'est devenu bar ouvert au Canada et au Québec en particulier. Devant ce cadeau empoisonné de nos «savants juges», la prostitution a explosé comme jamais auparavant, pendant que le gouvernement fédéral se casse actuellement la tête pour arrêter le fléau.

Depuis ce jugement historique, les policiers ne font plus aucune arrestation pour ce délit, car c'est le vide juridique qui règne partout au Canada. Les réseaux de prostitution font fortune et le nombre de prostitués mâles et femelles a augmenté de façon exponentielle, surtout au Québec. À Montréal, on retrouve actuellement au-delà de 200 lieux de prostitution et dans le reste du Québec, c'est un autre 200 bordels de perdition qui ont pignon sur rue, et ce, même dans les plus petits villages de notre «belle» province en pleine décadence morale.

Un débat historique sur ce sujet fait présentement rage au pays. Faut-il légaliser «cette belle profession» ? Faut-il encadrer ce «beau métier»? Faut-il combattre la prostitution par de nouvelles lois que la Cour suprême ne pourrait plus invalider ?

Actuellement, on entend dans les médias un nombre incroyable de sornettes, de faussetés, d'opinions biaisées et tordues sur la prostitution. "La prostitution peut-être un très beau métier", titre le journal La Presse du 17 mai 2014 sous la plume d'un travailleur du sexe, qui est devenu millionnaire et qui se dit pleinement heureux de jouir lui-même en quantité industrielle et de faire jouir un très grand nombre de femmes en quête d'orgasmes. La Presse du 3 mai 2014 nous parle abondamment de prostituées femelles qui vantent et adorent leur métier en disant qu'elles ont l'esprit ouvert et qu'elles rendent un service essentiel aux hommes qui ont droit d'avoir des activités sexuelles. Dans La Presse du 14 juin 2014, la populaire chroniqueuse Lysiane Gagnon se prononce pour la légalisation de la prostitution, car c'est impossible de combattre le plus vieux métier du monde. Pour elle, ceux qui veulent combattre la prostitution sont de «pauvres bien-pensants puritains» ; cette activité sexuelle répondrait d'après elle à des besoins humains fondamentaux. La chronique de Michèle Ouimet dans La Presse du 12 juin 2014 va dans le même sens c'est-à-dire éviter «la rigidité morale» et permettre aux travailleurs et travailleuses du sexe d'exercer en toute liberté leur métier.

Il faut saluer ici le courage du gouvernement fédéral qui a déposé un projet de loi dont le but est de faire disparaître à plus ou moins long terme la prostitution en pénalisant les clients plutôt que les personnes qui se prostituent afin de tarir à la source cette activité diabolique. L'esprit du projet de loi est très clair : la prostitution est un MAL et elle doit être éradiquée le plus possible. Les gens qui s'y adonnent font un sale métier, même si les savants journalistes, éditorialistes et professeurs d'université de tout acabit disent le contraire. Pénaliser et criminaliser les clients, voilà la seule et unique façon de se débarrasser de cette honteuse et scabreuse  «profession».

Au Québec, le MAL est maintenant considéré comme quelque chose de très bien ! Voilà pourquoi un véritable tollé règne actuellement contre ce projet de loi du gouvernement Harper. Voilà pourquoi La Presse titre à la une le 18 juillet 2014 : "Les Québécois sont beaucoup plus permissifs que les Canadiens sur la prostitution". Notre société païenne ressemble de plus en plus à la Rome antique au niveau de la dégénérescence !  Quand j'ai entendu certains spécialistes de la CHOSE nous dire que la prostitution est «UN SOIN DE SANTÉ» indispensable  dans notre société moderne et que les prostituées sont d'excellentes thérapeutes, j'ai failli vomir. C'est incroyable d'être rendu là et d'enseigner de telles énormités. Après l'avortement et l'euthanasie, voilà que la prostitution doit être considérée comme un soin de santé. Quelle décadence incommensurable !!!

La prostitution, c'est l'œuvre du MALIN. C'est une attaque en règle contre le véritable amour humain. C'est un salissage effrayant de la sexualité. C'est une destruction sociale tous azimuts. C'est une antivaleur répugnante, dégradante et humiliante qui avilit la personne humaine à tous les niveaux. Aucune raison ne peut justifier cette activité honteuse. C'est un MAL innommable ! Et au diable la rectitude politique.

À l'époque dite de la grande noirceur, on parlait de Montréal, la ville aux cent clochers. Aujourd'hui, les clochers disparaissent à la vitesse TGV avec les nombreuses fermetures d'églises. Maintenant, on parle de Montréal, la ville aux deux cents bordels. Notre métropole a acquis la renommée mondiale d'être une ville grande ouverte où tout est permis et où le sexe occupe la première place.

Soyons sérieux ! La prostitution doit être combattue efficacement avec comme objectif de la faire disparaître. Une véritable  sexualité responsable ne s'achète pas. Elle se vit gratuitement dans un contexte d'un véritable amour humain. Les clients sont d'ignobles prédateurs pervers et les prostitués mâles et femelles qui vendent leur corps aux plus offrants sont eux et elles aussi profondément débauchés. Un bordel n'est-il pas une maison de débauche ?

Notre société hyper décadente ne semble pas vouloir se débarrasser de la prostitution. Contrairement aux autres provinces du Canada, c'est au Québec que la population approuve majoritairement la légalisation de la prostitution. C'est une véritable honte nationale. Tous les arguments sont bons pour vanter, tolérer et protéger le plus vieux métier du monde.

Devant tous ces mensonges éhontés, on peut se demander qui a intérêt à défendre la prostitution et à vouloir abuser de façon bestiale du corps humain de femmes et d'hommes qui n'ont plus aucun respect pour leur propre corps ? Au Québec, la prostitution est de plus en plus populaire. Les bordels poussent partout comme de vulgaires champignons. D'après les travailleurs et travailleuses du sexe, toutes les couches de la population sont représentées au niveau de cette perverse clientèle. On y retrouve des gens très instruits, des professionnels, des gens peu instruits, des politiciens, des artistes, des personnes riches, pauvres et millionnaires, des jeunes et des vieux, des supposés bons pères de famille, des célibataires et même des prêtres.

La prostitution, c'est une maladie honteuse qui se répand actuellement au Québec à la vitesse de l'éclair. Il y a une quantité incroyable de chimères qui sont actuellement véhiculées sur cette question pour éviter son abolition. Non, la prostitution n'est pas un beau métier, même si les associations de prostitués nous disent le contraire en revendiquant d'honorables conditions d'exercice de cette «profession» (syndicalisation, horaires de travail, congés et vacances payés, fonds de pension, assurance maladie, etc.).  La prostitution, c'est un déluge d'activités dégoûtantes dignes des plus dégueulasses films pornos.

Pendant que notre société malade crie haut et fort pour sa légalisation, le gouvernement fédéral, traité d'intégriste sur cette question, veut prendre tous les moyens pour la combattre et la faire disparaître.

Malheureusement, ce ne sera pas facile car plusieurs avocats nous annoncent déjà que le gouvernement fédéral va frapper un mur. En effet, si le projet de loi visant à criminaliser les clients est adopté au Parlement d'Ottawa, il y aura une contestation en règle jusqu'en Cour suprême du Canada. Les savants avocats des clients et des prostitués (es) vont invoquer la fameuse Charte des droits et libertés en soutenant que recourir aux services sexuels des prostitués (es) est un droit fondamental. Nous sommes rendus là dans notre beau pays, c'est-à-dire dans les bas fonds pestilentiels de l'immoralité la plus abjecte.

Le Christ a pardonné aux prostituées en leur disant : "Va et ne pèche plus". Elles ont bu de l'Eau Vive, se sont converties et ont changé de vie. Il n'a jamais approuvé cette «profession» et il n'a jamais encouragé les clients à utiliser les services des prostituées. Le Catéchisme de l'Église catholique dit textuellement au NO.2355 : "La prostitution porte atteinte à la dignité de la personne qui se prostitue, réduite au plaisir vénérien que l'on tire d'elle. Celui qui paie pèche gravement contre lui-même : il rompt la chasteté à laquelle l'engageait son Baptême et souille son corps, temple de l'Esprit Saint. La prostitution constitue un fléau social. Il touche habituellement des femmes, mais aussi des hommes, des enfants ou des adolescents (dans ces deux derniers cas, le péché se double d'un scandale). S'il est toujours gravement peccamineux de se livrer à la prostitution, la misère, le chantage et la pression sociale peuvent atténuer l'imputabilité de la faute."

La véritable grande noirceur (les ténèbres) nous la vivons actuellement au Québec. La dictature du consensus social pour nous faire gober les supposés bienfaits de la prostitution est inacceptable et irrecevable. Ce métier n'est surtout pas banal, ni normal. Il faut combattre de toutes ses forces ce mal, ce fléau et cette abomination,  même si on nous traite d'intégristes et d'arriérés. Faut-il se mettre à genoux devant les terribles pressions de l'intelligentsia athée du Québec qui a réussi à faire légaliser l'avortement et l'euthanasie, qui est sur le point de faire légaliser la prostitution et qui ambitionne de faire légaliser les drogues ?

Je termine avec cette Parole de St-Paul aux Romains : "Ne prenez pas pour modèle le monde, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la volonté de Dieu, c'est-à-dire ce qui est bien, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait". (Rom. 12,2)

             PAUVRE QUÉBEC, QU'AS-TU FAIT DE TON BAPTÊME ?

Laissez un commentaire

Conçu en labo aux frais des contribuables

Par Paul-André Deschenes

(Photo :  Anirudh Koul sur flickr.com, licence creative commons)

Il y a plusieurs décennies la conception d'un bébé relevait uniquement d'un acte d'amour entre un homme et une femme dans le cadre du mariage pour la vie.

En 2014, le Québec a atteint un niveau « d'évolution » inimaginable à ce chapitre qui le place au premier rang sur la scène mondiale. Aujourd'hui, la conception d'un bébé est devenue une industrie anarchique qui exploite le corps humain aux frais de l'État.

Dans les années 1980, on a ouvert la porte. À cette époque, la science mettait au service des femmes éprouvant des problèmes de fertilité des donneurs anonymes de sperme. C'était le début d'une véritable révolution appelée l'industrie de la procréation assistée.

Nous en sommes rendus aujourd'hui à l'époque de l'insémination artificielle et des manipulations génétiques tous azimuts sans aucune retenue, ni balise. Maintenant, beaucoup de personnes humaines se comportent comme des vaches laitières pures races qui gagnent des trophées dans les expositions agricoles.

Actuellement, c'est le bar ouvert au Québec. Tout est devenu gratuit depuis que de très populaires vedettes du monde artistiques ont réussi à faire pleurer et plier le gouvernement qui a cédé devant ces ridicules jérémiades; cette folie de la procréation assistée coûte actuellement au trésor public 80 millions de dollars par année.

Le bébé marchandise est né. L'horreur est devenue la réalité. Cette décadence dans la conception d'un enfant est une véritable honte nationale au Québec. La revue « l'Actualité » dans son numéro d'août 2014 tire la sonnette d'alarme. On nous parle de drames humains épouvantables que vivent les enfants et adolescents au moment où ils prennent connaissance de leur origine artificielle et où ils se demandent : « qui est mon père et qui est ma mère biologique? »

L'Actualité nous cite une remarque très pertinente d'Andréane, une agricultrice conçue de cette façon tout à fait inhumaine et qui résume bien la situation : « Mes vaches sont nées comme moi, dit-elle. Je me sens blessée et coupable. Il y a tellement d'enfants à adopter. C'est comme si j'avais volé la place d'un enfant qui en avait besoin. »

Les cliniques de fertilité se multiplient et font fortune au Québec. « C'est une aberration, nous dit le Journal La Presse du 11 juin 2014. Le Programme québécois de procréation assistée adopté sans aucune réflexion sur les enjeux éthiques fait de l'expérimentation sur le corps des femmes; c'est de la marchandisation de la vie humaine. Nous sommes dans une logique néolibérale de commercialisation du droit à se faire fabriquer un enfant à n'importe quel prix. »

Nos vedettes du monde du spectacle, comme Céline Dion, Julie Snyder et Joël Legendre, en mènent très large et font la loi au Québec au niveau de l'eldorado de la procréation assistée. Et maintenant nous en sommes rendus aux effroyables dérives marchandes des mères porteuses tout simplement pour satisfaire l'égo de femmes ou d'hommes qui exigent qu'on leur fabrique un bébé sur commande.

Notre société décadente se fout royalement des risques de grossesses multiples, des destructions d'embryons humains, des problèmes et des souffrances physiques et psychologiques pour ces enfants et ces parents totalement irresponsables et inconscients, etc. « On expose les femmes et les enfants à naître à des risques épouvantables comme le syndrome de l'hyper stimulation ovarienne, des complications lors de la grossesse et de l'accouchement, la prématurité du fœtus, les malformations congénitales, le retard de croissance, etc. » (La Presse, 17 mai 2014) Et La Presse du 11 juin 2014 ajoute : « Derrière un progressisme apparent, il y a quelque chose de rétrograde. Dans une société hyper individualiste et capitaliste, il n'y a rien de naturel dans tout cela. Des décennies de féminisme pour en arriver là, vraiment? »

Depuis la gratuité totale, la procréation assistée est extrêmement populaire au Québec. C'est le chaos et l'anarchie. C'est « cool » de se faire fabriquer un bébé : couple homosexuel (gai ou lesbienne), personne transsexuelle ou transgenre, couple hétérosexuel, femme ou homme monoparental, etc. Il n'y a plus aucune limite. Au nom des sacro-saints droits et libertés, les médecins spécialistes doivent accepter toutes ces fantaisies sans poser de questions.

Les dérives se multiplient. On fabrique même des bébés pour des étudiants, des délinquants, des itinérants, des prisonniers, des malades mentaux, des personnes lourdement handicapées, indépendamment de leur incapacité chronique (physique, psychologique ou financière) à prendre soin de ces pauvres enfants à naître.

Le Québec vit à l'heure de la pratique absolument dégradante du supermarché du bébé et des « bébés de designers ». En effet, « nous aurons bientôt la technologie pour choisir toutes les caractéristiques d'un futur enfant, » nous annonçait le Journal La Presse du 16 octobre 2013. Conçu en éprouvette, ce nouveau-né aura les yeux, les oreilles, la bouche, la grandeur, les cheveux, etc. désirés par les parents en mal du bébé parfait. Il y aura, paraît-il, un catalogue très détaillé pour choisir ce bébé marchandise. De nombreuses compagnies seraient sur le point de déposer des brevets dans l'espoir de faire fortune avec cette nouvelle industrie horrifiante qui pointe à l'horizon. Dans notre société dite très avancée, la science fait de supposées prouesses. Au chapitre de la procréation assistée, le Mal est devenu le Bien.

Pendant que le Québec crie haut et fort que nos 30 000 avortements annuels sont de très bons soins de santé, on patauge allègrement dans l'industrie de la procréation assistée sans aucune retenue. Toute cette quincaillerie artificielle de reproduction n'a plus aucun sens.

Une société humaine qui respecte la VIE devrait avoir le courage d'interdire tout ce cirque reproductif : don, achat ou vente de sperme, d'ovules et de gamètes (semer sa paternité ou sa maternité à tout vent aux quatre coins de la planète), fécondation in vitro ou in vivo, destruction et congélation d'embryons humains, fécondation en laboratoire, mères porteuses, manipulations génétiques tous azimuts, etc.

L'État québécois, qui a perdu tous ses repères, aura-t-il le courage de faire marche arrière devant le désastre humain que nous vivons actuellement au chapitre de la conception des bébés?

Il faut saluer ici la très grande sagesse de l'Église catholique qui, depuis trois décennies, nous a prédit tous ces malheurs, déviations et perversions qui nous frappent de plein fouet. Le Magister a continuellement enseigné contre vents et marées que la conception d'un bébé doit se faire de façon responsable uniquement entre un homme et une femme dans le cadre d'une sexualité responsable, c'est-à-dire le mariage pour la vie. Avoir un bébé conçu artificiellement n'est pas un droit fondamental. On récolte ce qu'on a semé.

Dans une société civilisée, le geste de l'adoption doit remplacer l'industrie de la procréation.

Laissez un commentaire

Au chevet d'un très grand malade

Par Paul-André Deschenes

(Photo : Satan semant des graines de Félicien Rops, 1872)

(Photo : wikipédia sans copyright)               

Jésus proposa cette parabole à la foule : "Le Royaume des cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l'ivraie au milieu du blé et s'en alla. Quand la tige poussa et produisit l'épi, alors l'ivraie apparut aussi."  Les disciples  de Jésus s'approchèrent et lui dirent: "Explique-nous clairement cette parabole." Jésus leur répondit : "Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du Malin. L'ennemi qui l'a semé, c'est le démon ; la moisson, c'est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l'homme enverra ses anges et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui font tomber les autres et ceux qui commettent  le mal ; ils les jetteront dans la fournaise  là où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Celui qui a des oreilles, qu'il entende." (Matthieu, 13, 24-43)

     Notre Québec de 2014 est-il une bonne terre ? La Parole de vie trouve-t-elle les conditions favorables pour se développer et arriver à la maturité ? À moins d'avoir des œillères ou de souffrir d'aveuglement volontaire, la réponse est NON.

     La très grande majorité du peuple québécois vit de la mauvaise façon au service du Malin. Pour croître et porter du bon fruit, il faut de la bonne terre. Malheureusement, le cœur de notre peuple de plus en plus athée, païen et apostat est étouffé par les ronces de la mondanité. On commet le mal, on en est fier et on s'en vante.

     Les idoles  (sexualité abrutissante, drogue, alcool, cinéma, pornographie, argent, ésotérisme, vidéoclips, télévision, jeux vidéos, modes, consommation, plaisirs mondains et malsains, vedettes du monde du spectacle et du sport, iPod, iPad, iPhone, Tablette, Blackberry, portable, téléphone intelligent, Facebook, Twitter, YouTube, etc.) nous menottent, nous contaminent, nous étouffent et nous ensorcellent. Le mal, le péché et l'ivraie sont devenus quelque chose de très bien, de normal, de banal et d'acceptable. On en fait même la promotion dans tous nos médias. Ce tsunami d'idolâtrie (St-Paul, Col. 3,5-6) a rempli le cœur des Québécois d'un vide existentiel abyssal. Le Québec est gravement malade.

     Notre système de valeurs est devenu perverti et décadent. Quand les médecins et les politiciens québécois en grande majorité nous font accroire que pratiquer des avortements et des euthanasies, c'est prodiguer  des soins de santé à la population, on peut se demander si la barbarie ne serait pas en train de s'implanter dans notre monde en pleine décadence. Dans notre société, Dieu a-t-il la première place ? La réponse est NON. Il a la dernière et le plus souvent, il n'a  plus  aucune place ! Voilà pourquoi tout va aussi mal dans notre «belle» province. Dieu a été évacué et mis à la porte à tous les niveaux (familles, écoles, hôpitaux, universités, systèmes juridiques et politiques, etc.) Cette société dite neutre, laïque et païenne préfère l'ivraie au bon grain.

     Le Québec est très malade, car, sous prétexte de se débarrasser de la Grande Noirceur, il a plutôt oublié le but ultime de la vie pour adhérer à des fausses doctrines et à des raisons éphémères de vivre.

     Depuis plusieurs décennies, nous empêchons Dieu de devenir le véritable maître de nos vies en ridiculisant les péchés capitaux et les commandements de Dieu. Nous vivons et agissons comme si Dieu n'existait pas. Nous sommes obsédés par la recherche maladive des plaisirs superficiels. Même de nombreux croyants et pratiquants annoncent à gauche et à droite que le Purgatoire et l'Enfer n'existent pas et que tout le monde va directement au Ciel. Ces «catholiques» auraient intérêt à s'informer et à relire la Parabole de l'ivraie et du bon grain.

    On peut se poser les questions suivantes : «Est-ce que je vois Jésus ressuscité dans la manière de vivre et de penser de la majorité des Québécois ? La réponse est NON. Sommes-nous esclaves du Christ ? La réponse est NON. Sommes-nous esclaves de nos idoles sataniques? (St-Paul, 1 Thess. 1,9). La réponse est OUI, quand on observe la mentalité du bon peuple dans tous les sondages populaires.  En effet, on approuve à très forte majorité l'avortement, l'euthanasie, la prostitution, le concubinage, le divorce, l'amour libre, le mariage homosexuel, la légalisation des drogues, etc. L'ivraie fait vraiment son œuvre de destruction massive (nous avons un des plus hauts taux de divorces, d'avortements et de suicides au monde). On ne se préoccupe nullement de l'au-delà et de l'éternité ; seul l'instant présent a de l'importance. Voilà pourquoi les évêques procèdent à de très nombreuses désacralisations d'églises au Québec, qui seront vendues aux plus offrants.

     Avons-nous été créés pour vivre de cette manière ? La réponse est NON ! Le peuple québécois est en train de se détruire collectivement. La vraie joie et le vrai bonheur se trouvent dans de la bonne terre. Il ne faut surtout pas avoir peur d'appeler les Québécois à se convertir et à changer leur façon de vivre, même si nous sommes souvent la voix qui crie dans le désert. Il faut ramer courageusement à contre-courant,     même si on est impopulaire, méprisé et ridiculisé sur la place publique. Il ne faut pas écouter le message de certains prêtres modernistes qui suivent le monde plutôt que de suivre le Christ et le bon Pape François.

     Notre société épicurienne qui ne pense qu'à s'amuser a fait le mauvais choix. Notre conscience élastique et évolutive au gré des nouvelles idées à la mode nous mène tout droit à la perdition. Comme me le disait dernièrement un «catholique» : "Moi je suis croyant, mais non pratiquant. Moi, je refuse 50% de l'enseignement de l'Église. Moi, je ne crois pas à la majorité de ce qui est écrit dans la Bible, car ce sont des hommes qui ont écrit ces fables. Moi, je crois à la réincarnation. Moi, je me contente de suivre ma conscience individuelle. Moi, je suis à moitié catholique et à moitié Bouddhiste." Fin de la citation.

    Notre Québec postmoderne a un urgent besoin de faire un grand ménage dans cette terre où l'ivraie pousse en très grande abondance. Seul un retour radical à Dieu, à l'Évangile, à l'Église, aux valeurs fondamentales, aux Commandements de Dieu  à la pratique dominicale et surtout à l'eucharistie (une nourriture indispensable pour se tenir spirituellement en forme et pour obtenir la vie éternelle, St-Jean, 6, 51-58) qui nourrit la bonne terre et chasse l'ivraie, nous assurera  de surmonter cette crise historique. Sinon notre Québec qui est actuellement très malade passera bientôt en phase terminale.
"Là où est votre trésor, là se trouvera aussi votre cœur". (Luc, 12,34)

     Je me rappelle très bien, lors de mon passage dans un collège classique à l'époque dite de la Grande Noirceur, avoir reçu un petit livre (textes du Nouveau Testament) intitulé «Faites cela et vous vivrez» que j'ai lu, relu et médité. J'ai bien compris que le Seigneur nous demande de faire tout cela au grand complet et non pas piger seulement ce qui fait notre affaire. Depuis que le Québec ne fait plus CELA, c'est le chaos social et moral.

     ON EST EN TRAIN DE MOURIR ÉTOUFFÉ PAR L'IVRAIE ! 


                                                                        Paul-André Deschesnes 
 

Laissez un commentaire

Le poste-humanisme athée


Symbole du trans-humanisme / post-humanisme (source)

Quel être humain serons-nous demain? Voilà la grande question existentielle que nous posait l'émission RELIGIEUSE «Second Regard» à la télévision de Radio-Canada le 30 mars 2014. Et j'ajouterais : quel être humain sera le Québécois de demain ?

Avant d'aborder ce sujet métaphysique, l'animateur vedette, Alain Crevier, nous a présenté en primeur le résultat d'un sondage CROP qui vient tout juste de sortir sur le catholicisme québécois.

Où en est rendue en 2014 la réalité religieuse  au Québec ? La religion est-elle importante dans la vie des Québécois ? Ça veut dire quoi aujourd'hui être catholique au Québec ?

Voici quelques chiffres : en 2001, 83 % de la population se donnait encore l'étiquette de catholique ; en 2011, c'était 75 % et en 2014, c'est tombé à 59 %, une chute brutale, un déclin sans précédent. Quant à la pratique dominicale, elle a atteint un creux historique, c'est-à-dire un très maigre 8 %. En 2014, 82 % de la population et l'immense majorité des enfants ne mettent jamais les pieds dans une église.

L'animateur nous présenta alors un autre tableau absolument dramatique en nous invitant à enlever nos lunettes roses. Parmi les 59 % qui se disent catholiques au Québec, seulement 32 % affirment avoir la foi ; 33 % déclarent que Jésus est un homme ordinaire. Il n'est ni Dieu, ni le Sauveur  de l'humanité et 30 % disent que son message n'est plus pertinent aujourd'hui. Mais quelles sont les raisons de se dire encore catholiques en 2014 ? Il y a 59 % des répondants qui disent : "C'est parce que j'ai été baptisé". Un 35 % affirme "C'est parce que mes parents sont catholiques" et un maigre 32 % a le courage de dire : "J'ai la foi".  Enfin, dans ce sondage, on note que 30 % des jeunes (18 à 40 ans) sont devenus athées et la tendance s'accélère dangereusement.

Ce sondage montre clairement que les catholiques québécois sont pratiquement au bord de la rupture. Comment peut-on expliquer le résultat de ce sondage-choc ?

Jean-Pierre Proulx, auteur et journaliste, ancien président de la Commission mise sur pied dans les années 90 par le gouvernement du Parti Québécois pour déconfessionnaliser les écoles publiques et auteur du Cours d'éthique et de culture religieuse imposée de force par ce même gouvernement nous a expliqué que tout cela est normal. Nous sommes devenus une belle société moderne, neutre et laïque. Tout ce qui reste de la religion catholique au Québec, c'est un rattachement culturel et une référence identitaire à une tradition passée. L'appartenance à l'Église a fondu comme neige au soleil pendant que la foi vacille dangereusement et que l'athéisme et l'agnosticisme progressent à la vitesse de l'éclair. La religion est devenue l'affaire d'une petite minorité.

Le populaire écrivain et chroniqueur athée Jacques Godbout a salué les résultats de ce sondage comme quelque chose de très positif. L'époque de la Grande Noirceur, où l'Église contrôlait toute la société (écoles, hôpitaux, médias), où elle bénissait tout, où elle exerçait une épouvantable dictature, etc. tout cela est terminé ; tout s'est écroulé ; on s'est débarrassé du pouvoir de l'Église et de la religion. On s'est débarrassé des Frères, Sœurs, Séminaires, Prêtres, Congrégations religieuses, Paroisses, etc. Aujourd'hui, c'est la laïcité et il n'y a plus rien de sacré. L'Église au Québec est moribonde. Elle n'a plus de structure.

Le sociologue athée Martin Meunier constate de son côté que le Québec vit une accélération historique incroyable. On a mis Dieu et la religion à la porte. On entre maintenant dans une autre phase sociologique. On sort rapidement et on va continuer de sortir en très grand nombre de cette Église pour entrer dans cette autre phase, c'est-à-dire devenir des athées, des agnostiques et des sans religion. Notre sociologue constate dans ce sondage que 60 % des parents qui s'autoproclament encore catholiques refusent de parler de religion avec leurs enfants. Alors, il n'y a presque plus de transmission de la foi et du message religieux d'une génération à l'autre au Québec. Pour lui, c'est très grave. L'avenir de l'Église est fort compromis et l'autorité ecclésiastique devrait s'en inquiéter. Et il conclut que les enfants et les adolescents font face jour après jour à la contestation tous azimuts de la  religion et de l'Église catholique partout dans notre société sécularisée pendant qu'à la maison c'est un sujet tabou.

Un professeur athée des sciences de l'Éducation à l'Université du Québec à Montréal, Normand Baillargeon, a aussi interprété ce sondage. Pour lui, ce qui reste de la religion catholique au Québec, c'est tout simplement un nostalgique attachement culturel. Il y a bien encore les belles constructions historiques et patrimoniales, les noms de rues, villes et villages à connotation religieuse, mais tout cela reste superficiel pour un peuple devenu neutre, laïc et de plus en plus athée. Aujourd'hui, on se rend bien compte qu'on ne peut plus croire à tout ce baratin enseigné par l'Église catholique. C'est le triomphe de la  science qui fait foi de tout.

Le grand ténor athée du Mouvement laïc québécois, Daniel Baril, y est allé de son grain de sel. En 2014, c'est terminé la religion catholique au Québec avec ses dogmes, son enseignement, sa morale, sa doctrine et ses commandements. Le peuple a enfin compris. La religion n'a plus d'importance ici. Même ceux et celles qui se disent encore catholiques sont dans les faits des sans religion qui s'ignorent. Ils sont en cheminement vers l'athéisme.

L'animateur Alain Crevier a interpellé l'Église catholique du Québec en disant  «qu'elle devrait s'inquiéter face à ce sondage». De plus en plus, a-t-il dit, «la science et la rationalité sont maintenant la norme de référence au Québec». Alors, la population refuse de croire à des choses qui sont impossibles à croire. Les sans religion sont devenus un groupe puissant et très important. Aujourd'hui, on affiche fièrement partout son athéisme.

Après avoir demandé de commenter ce sondage à une brochette d'athées et d'agnostiques, l'animateur a finalement donné la parole au bon Cardinal Cyprien Lacroix évêque de Québec.  "Soyez fiers d'être catholiques, affichez votre foi. Le temps de la honte est terminé" a-t-il lancé haut et fort sur les ondes de Radio-Canada. Il a affirmé avec force que l'Église du Québec n'est pas morte. Il faut replonger dans nos racines catholiques et s'imprégner de l'esprit des premières communautés chrétiennes. Au Québec, on a un terrible défi à relever. Quand les apôtres sont sortis du Cénacle après la Pentecôte, ils n'ont pas sombré dans la déprime. Entourés de païens et d'athées, ils se sont retroussés les manches, ils ont affronté le monde et ils ont foncé à contre-courant avec l'aide de l'Esprit-Saint pour annoncer la Bonne Nouvelle. Merci au Cardinal Lacroix pour ce message d'espoir et d'espérance.

Au Québec, il faut faire la même chose. "Comme il y a 2000 ans, on recommence et on met le compteur à zéro", a dit sagement le Cardinal Lacroix. "Il faut trouver la meilleure façon de réévangéliser le Québec. Le problème est grave. Il ne faut surtout pas baisser les bras", a-t-il ajouté, en faisant un vibrant appel à l'aide aux parents et aux grands-parents.

La deuxième partie de l'émission «Second Regard» nous a parlé du monde de demain dans le cadre d'un posthumanisme qui pointe à l'horizon et qui va modifier en profondeur le corps humain.

Daniel Jacques, philosophe  athée et Céline Lafontaine sociologue athée nous ont annoncé que le temps de la religion est terminé. Pour transformer fondamentalement le monde et faire pleinement évoluer l'espèce humaine, on va remplacer Dieu par les techno-sciences.

L'espérance humaine passe maintenant par la génétique, la robotique, la transformation de l'esprit humain sur un support informatique, l'intelligence artificielle, la libération de l'esprit du corps et la marchandisation du corps et des organes humains.

Les limites actuelles du corps humain seront dépassées et une intelligence supérieure en constante  évolution va bientôt apparaître. L'espèce humaine va assister à la transformation radicale de l'être humain par de puissantes technologies postmodernes qui vont nous émerveiller. La science est sur le point de remplacer Dieu.

Nous nous acheminons actuellement vers l'immortalité. On sera libéré de la fécondité humaine telle qu'on la connaît actuellement. Nous aurons des corps parfaits. Nous aurons à notre disposition des robots intelligents. La technologie va bientôt créer  artificiellement la vie. Les savants vont pouvoir à leur gré travailler, transformer et contrôler le cerveau, la conscience et l'esprit humain.

Toutes ces technologies devraient améliorer et sauver le monde. Dans ce contexte, la mort ne sera plus qu'un bête et pur accident. Rien ne va freiner l'évolution technologique. Tout ce «progrès» sera impossible à arrêter, car le bon peuple en redemandera toujours plus aux scientifiques qui vont contrôler le monde de demain. Nous aurons des corps super-performants. Voilà le nouveau sens de la vie qu'on n'aura pas le choix d'accepter d'après nos savants athées.

Cette émission de «Second Regard» a été un véritable lavage de cerveau. Cette posthumanité et ce Québec athée du 21e siècle sont un épouvantable musée des horreurs. On nous a présenté un monde athée où la science devenue toute puissante a remplacé Dieu. On nous a présenté un Québec neutre, laïc, païen et athée qui s'est enfin libéré de Dieu et de la religion. On nous a présenté une société dite postmoderne où l'homme de demain est devenu l'esclave d'une science diabolique qui n'a plus aucune limite, ni aucun respect pour la vie et qui blasphème le Créateur de façon inimaginable.

Voilà où nous mène l'orgueil humain dans un monde sans Dieu !

En terminant, il faut respirer par le nez et rester optimiste. Les forces du mal nous envahissent de partout, mais Dieu, L'AMOUR SUPRÊME, ne nous abandonnera pas. Devant ce tsunami d'athéisme, la seule solution c'est d'être des témoins de Jésus à tous les niveaux de la société. Il faut proclamer haut et fort notre foi. Les forces du mal ne prévaudront pas ni contre Dieu, ni contre l'Église, ni contre le bon Pape François.

Mettons Dieu à la première place dans nos vies et soyons des exemples vivants de notre foi. Ce n'est pas la science qui va sauver le monde, mais plutôt Jésus-Christ qui est mort et ressuscité pour notre salut.

Laissez un commentaire

Abolition de la liberté religieuse ?

Le Parti québécois veut à tout prix mettre en vigueur une Charte des valeurs (ses valeurs) le plus tôt possible.

Pendant qu'une ridicule commission parlementaire reçoit et écoute les mémoires de quelque deux cents groupes ou individus, le gouvernement nous a annoncé cavalièrement en janvier 2014 qu'il ne changera pas d'idée.

Tout ce palabre hautement médiatisé n'est qu'une hypocrite façade qui prépare l'abolition de la liberté religieuse au Québec,  grâce à ce gouvernement composé très majoritairement d'athées.

Depuis quelques mois, tous les militants athées du Québec qui ont depuis deux décennies noyauté les médias (radio, télévision, journaux, milieu artistique, magazines, etc.) préparent le terrain pour leurs amis du Parti québécois.

Depuis plusieurs semaines, on entend et on lit toutes sortes de remarques sordides sur les religions et la foi en Dieu. Plusieurs enseignants invitent leurs élèves à mettre Dieu à la porte de la classe avant d'entrer à leurs cours. Certaines vedettes de l'information au Québec disent en ondes que les croyants sont des tarés, des névrosés et des fous furieux. Il y en a qui vont même jusqu'à revendiquer l'abolition pure et simple de toutes les religions qui à leurs yeux abrutissent les êtres humains. D'autres plus conciliants se contentent de revendiquer l'interdiction de toutes les religions pour les enfants avant l'âge de 16 ans. Une incroyable croisade de l'athéisme se déroule actuellement dans notre «belle» province.

Avec la séparation du Canada (40 % pour l'indépendance lors du dernier sondage),  le gouvernement du Parti québécois veut créer ici un pays soi-disant « neutre », socialiste et athée. Voilà pourquoi l'abolition de la  liberté religieuse pointe à l'horizon.

Notre « intelligentsia » est prête à aller très loin pour mettre à mort les Églises, la religion et l'idée de Dieu. Plusieurs personnalités annoncent haut et fort qu'aussitôt la nouvelle Charte de la laïcité votée à l'Assemblée nationale, il faudra entreprendre des poursuites judiciaires pour accuser devant les tribunaux l'Église catholique sous les motifs suivants : la prêtrise n'est pas accessible aux femmes, l'homosexualité et le mariage gai ne sont pas reconnus et acceptés, l'avortement et l'euthanasie sont combattus par cette même Église, etc. L'Église catholique devra se conformer à la nouvelle Charte sous peine de terribles sanctions.

Certaines personnes très influentes dans ce parti ont comme ambition de changer tous les noms à connotation religieuse de nos rues, villes, villages, cours d'eau, montagnes, écoles, etc. Il faut mettre Dieu dehors partout et effacer toute trace du religieux au Québec. Une enseignante athée en philosophie au cégep du vieux-Montréal a déclaré le 12 mars 2014 dans le Journal La Presse «que le baptême des enfants est un viol ». Avec cette Charte, il faut s'attendre au pire ! Pour obtenir un poste important faudra-t-il se déclarer athée dans ce nouveau Québec postmoderne ?

L'abolition de la liberté religieuse nous pend au bout du nez. Tous les signes religieux vont bientôt devenir une supposée provocation inacceptable. L'Église catholique ne pourrait même plus enseigner et promouvoir sa doctrine et ses dogmes.  Nous serons comme en France, en face d'une religion républicaine, c'est-à-dire la religion officielle du laïcisme : un athéisme d’état.

Avec sa Charte, le Québec sombre dans l'abus de pouvoir, dans l'intégrisme athée. Nous aurons une laïcité neutre et athée imposée de force par des dirigeants politiques qui ne croient ni à Dieu ni au diable. Le rationalisme pur et dur et les Lumières vont faire une œuvre de destruction massive à tous les niveaux de la société grâce à cette Charte des valeurs québécoises.

Devant cette catastrophe nationale qui nous menace collectivement, il faut résister et prier très fort, car actuellement le bon peuple québécois porte des lunettes roses. Il est fortement contaminé et intoxiqué par les fausses promesses et les sulfureuses idéologies d'un gouvernement socialo-marxiste ; celui-ci lui promet le paradis terrestre grâce à une promesse d'indépendance … de Dieu.

Laissez un commentaire

Euthanasie des enfants : La barbarie


Image: Wikipedia.

Le 13 février 2014, la Belgique est passée au rang des états les plus décadents de la planète.

Au terme de discussions vives et mouvementées à la Chambre des députés, ce pays est devenu le second pays au monde, après les Pays-Bas, à autoriser l'euthanasie des enfants. C'est par un vote de 86 députés pour et 44 contre avec 12 abstentions que la Belgique est entrée à fond de train dans la culture de la mort.

Au cours des derniers mois, plusieurs sondages populaires ont été réalisés. Aussi incroyable et dégoûtant que cela puisse paraître, 74 % de la population s'est prononcée pour l'euthanasie des mineurs quelque soit leur âge, malgré une opposition féroce de la hiérarchie catholique contre cette loi inique.

L'heure est grave. Il est temps d'enlever nos lunettes roses et de voir lucidement que notre monde occidental sombre de plus en plus dans la turpitude et la barbarie.

Rappelons-nous, il y a quelques décennies, l'avortement et le mariage gai n'existaient nulle part. En quelques années, ce fut un véritable tsunami. L'avortement, maintenant socialement accepté et répandu partout dans nos pays dits très avancés s'est imposé comme un succulent bonbon pour libérer la femme moderne. Les balises ont sauté à la vitesse de l'éclair pour en arriver finalement à l'avortement sur demande. Quant au mariage gai, jamais dans l'histoire de l'humanité n'a-t-on vu un aussi fulgurant lavage de cerveau qui, en un rien de temps, a fait avaler aux populations décadentes occidentales le massacre en règle du mariage traditionnel.

Aujourd'hui, nous en sommes rendus à l'euthanasie, la façon jovialiste et postmoderne de mourir sans aucune souffrance au moment jugé opportun. Mais, qui aurait pu prévoir que la bêtise humaine irait jusqu'à revendiquer l'euthanasie pour les enfants ?

Au lendemain de l'adoption en Belgique de cette loi ignoble, les médias saluaient le «courage» du Parlement belge. C'était ahurissant d'entendre sur les réseaux de télévision européenne des énormités inimaginables. On ronronnait en chœur la satisfaction généralisée. Les bêtises se succédaient à tous les bulletins de nouvelles : "Enfin les enfants très malades vont pouvoir mourir dans la dignité ; euthanasier une personne souffrante est un geste de civilisation pour en finir avec la vie ; les parents pourront maintenant être libérés et soulagés de voir leur enfant souffrir ; les enfants n'auront plus à supporter une vie difficile et pénible face aux autres enfants dits normaux et en bonne santé, etc."

La Belgique vient de poser un geste dramatique avec la légalisation de l'euthanasie des enfants malades quelque soit leur âge contrairement aux Pays-Bas où l'âge minimum pour être euthanasié a été fixé à 12 ans. Mais, en Hollande on regarde actuellement du côté de la Belgique et la balise du 12 ans pourrait bien sauter d'ici quelques mois.

Les balises ! Quelle FARCE monumentale ! Aujourd'hui les Belges se lavent les mains et la conscience en disant que la nouvelle loi est entourée de balises qui protègent les enfants. Voilà de belles sornettes complètement idiotes. On sait très bien qu'aussitôt que la porte est ouverte, les balises tombent les unes après les autres. Après quelques années, ce sera bar ouvert et toutes les raisons (handicaps physiques et intellectuels, mal de vivre, problèmes psychologiques, infirmités, etc.) finiront par être acceptées pour faire euthanasier un bébé, un enfant ou un jeune adolescent. On l'a vu dans le dossier de l'avortement. On le vit de plus en plus dans les pays où l'euthanasie est légalisée depuis quelques années : toutes les balises tombent graduellement selon le consensus social et populaire.

Quel message cette loi perverse envoie-t-elle aux enfants et aux parents belges ? On est en train de leur dire que la vie d'un enfant malade n'a plus aucun sens, ni aucune valeur ; c'est un poids pour les parents, pour la famille et pour la société. Il faut cacher, éliminer et occulter ces enfants qui dérangent sous prétexte que cette souffrance physique ou psychologique est insupportable.

L'euthanasie chez les adultes est de plus en plus populaire en Europe. En Belgique, le nombre de cas d'euthanasie n'a pas cessé d'augmenter depuis dix ans. En 2003, il y a eu 259 euthanasies rapportées officiellement ; en 2012, on a procédé à 1133 mises à mort. Mais ces chiffres dits officiels ne sont pas conformes à la réalité, car, selon certains, les médecins en Belgique, en Suisse et aux Pays-Bas ne seraient pas obligés de rapporter certains actes d'euthanasie. Il faudrait possiblement multiplier par deux et peut-être par trois ces statistiques du gouvernement.

La progression est constante et rien ne semble vouloir arrêter cet engouement pour la «belle mort». Il est fort probable que l'euthanasie des enfants suivra la même courbe ascendante, car un enfant malade c'est quelque chose d'inacceptable dans nos sociétés décadentes. Les enfants trop malades dérangent les adultes qui ont beaucoup d'autres choses à faire que de vivre la problématique de la maladie de leur enfant.

Enfin, quant à la terrible et insupportable souffrance des enfants malades, tous les médecins compétents sérieux et objectifs nous répètent que la médecine moderne dispose de toute la quincaillerie nécessaire pour empêcher la souffrance humaine. Évidemment, l'euthanasie reste le moyen expéditif le plus efficace pour se débarrasser du problème.

Après l'exécution des enfants à naître dans le ventre de leur mère, la Belgique vit maintenant à l'heure de l'exécution des enfants malades sur l'ordre des parents qui se vantent de poser un geste de civilisation.

Le Québec a les yeux tournés vers la Belgique. L'Assemblée nationale semble vouloir légaliser d'ici deux semaines l'euthanasie pour les 18 ans et plus avec de très sévères balises qui vont éventuellement tomber selon l'humeur du bon peuple. Quant aux adolescents, aux enfants et aux bébés, je suis convaincu qu'eux aussi sont dans la mire du législateur québécois et du bon peuple de notre belle province. Un jour ce sera leur tour.

Nous avons fait de très grands pas en avant depuis quelques décennies. En effet, on assassine les enfants dans le sein de leur mère et on va maintenant les assassiner après leur naissance parce qu'ils sont différents des autres enfants dits normaux. Notre société complètement disjonctée approuve l'euthanasie des personnes âgées et malades. Cette même société athée et apostate approuve et trouve normal et banal l'avortement et l'euthanasie sur demande, la drogue, la polygamie, la prostitution, le mariage gai, le divorce, le concubinage, etc.

Est-ce bien cela le monde nouveau voulu par Dieu ? Est-ce bien cela la Bonne Nouvelle enseignée, promue et apportée par Jésus-Christ ?

Nos pays occidentaux très postmodernes sont rendus là, c'est-à-dire, comme le disait si bien St-Paul dans son épître à Timothée : "Un temps viendra où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine, mais au contraire, au gré de leurs passions et l'oreille les démangeant, ils se donneront des maîtres en quantité et ils se détourneront de la Vérité pour se tourner vers les fables ". (2 Timothée, 4, 3-4).

Laissez un commentaire

Les mères porteuses

Depuis quelques années, on entend de plus en plus parler de cette nouvelle mode des mères porteuses. Certains pays l'encouragent et d'autres l'interdisent formellement.

Au Canada, cela est accepté à la condition qu'il n'y ait aucune rémunération. En France, c'est interdit, mais actuellement le débat fait rage. Le gouvernement Hollande voudrait bien légaliser cette nouvelle façon de mener à terme une grossesse, mais il y a de grosses réticences dans l'opinion publique. En campagne électorale ce gouvernement socialiste avait annoncé ses couleurs en promettant de légaliser le mariage gai, ce qui a été fait. Maintenant, le Président Hollande veut rendre l'avortement beaucoup plus facile (enlever plusieurs balises) et légaliser l'euthanasie ainsi que le «métier» de mère porteuse, ce qui pourrait bientôt se réaliser.

Que peut-on penser de ce genre postmoderne de maternité ? Dans le «Prions en Église» du 9 février 2014, nous avons eu droit à un enseignement rempli de sagesse de la part de Mgr. Bertrand Blanchet, un ardent défenseur de la vie.

Pourquoi recourir aux services d'une mère porteuse ? Dans la plupart des cas, on veut pallier à un problème d'infertilité féminine. Il arrive aussi que la femme veuille avoir un bébé, mais elle n'a pas le goût de le porter dans son ventre. L'insémination artificielle devient alors la mécanique miracle pour réussir à fabriquer ce bébé sur demande.

"La grossesse pour autrui conduit à une marchandisation de la procréation" affirme haut et fort Mgr. Blanchet. Nous baignons aujourd'hui dans ce qu'on appelle l'industrie de la procréation. Toute la beauté et toute l'humanité de la procréation perdent ici tout leur sens. "La gestation tisse entre la mère et l'enfant les liens les plus intimes qui soient" ajoute avec raison Mgr. Blanchet. Avant sa naissance, dans le sein d'une mère porteuse ce pauvre bébé aura été privé de quelque chose d'essentiel et de vital sur le plan psychologique. Il en subira peut-être des séquelles toute sa vie.

Mettre un enfant au monde suppose autre chose que de la mécanique scientifique. En gestation pendant neuf mois, l'enfant est une véritable personne humaine qui a le besoin essentiel d'une VRAIE mère, pas d'une éprouvette, ni d'une mère porteuse.

Une femme qui loue son corps comme incubateur au plus offrant ou qui le fait gratuitement pose un geste inacceptable face à la vie. Devenue un instrument de production, cette femme manipule la vie de façon indigne.

Et si la mère biologique décidait de refuser cet enfant durant la grossesse, la mère porteuse se ferait sûrement avorter. Et si la mère porteuse tombait en amour avec le fœtus et décidait de le garder, la mère biologique irait devant les tribunaux et nous aurions droit à de terribles procédures judiciaires, une bataille en règle où le bien de l'enfant à naître passerait au second plan.

"Toute cette instrumentalisation de la femme et de l'enfant est contraire à leur dignité. Un principe fondamental doit guider l'éthique : la personne humaine ne peut jamais être considérée comme un instrument ou un moyen, mais toujours comme une fin", conclut Mgr. Bertrand Blanchet.

Dans nos sociétés athées, païennes et apostates, on respecte de moins en moins la vie. La mode de l'avortement, des bébés éprouvettes, des manipulations génétiques tous azimuts, du commerce de sperme, de gamètes et d'embryons humains, du bébé sur mesure en consultant un catalogue, etc. toute cette science-fiction diabolique devenue triste réalité devrait nous indigner au plus haut point. Malheureusement, le décadent consensus social fait qu'on accepte toutes ces énormités comme banales et normales.

Il faut saluer ici l'enseignement officiel de l'Église catholique qui rame à contre-courant envers et contre tous et qui interdit toutes ces pirouettes d'une procréation postmoderne de plus en plus désaxée. Cela n'est surtout pas le plan de Dieu.

La conception d'un bébé et le développement du fœtus ne doivent pas se faire de n'importe quelle manière. La transmission de la vie doit uniquement se faire dans l'union intime d'un homme et d'une femme où l'amour humain dans toute sa pureté occupe la première place. Au lieu de recourir aux services d'une mère porteuse, les parents ne devraient-ils pas plutôt opter pour l'adoption ? Et au lieu d'encourager les femmes à avorter (30000 par année au Québec et 100000 au Canada) notre société ne devrait-elle pas protéger l'enfant à naître afin de le donner en adoption ? Pour ce faire, nos autorités pourraient très bien aider et subventionner les organismes qui ont comme mission de venir en aide aux femmes enceintes qui ne veulent pas garder leur bébé en leur donnant le soutien psychologique et financier pour mener à terme leur grossesse.

Malheureusement, ce discours n'a plus tellement la cote aujourd'hui dans notre société qui se vante d'être très avancée. Voilà pourquoi notre monde sombre de plus en plus dans le nihilisme, le chaos et la barbarie.

Espérons que notre clergé québécois aura le courage de se foutre de la rectitude politique et d'aborder ponctuellement ces sujets dits tabous dans les homélies dominicales.

L'heure est grave ! C'est une question de VIE !

Laissez un commentaire

Une fulgurante sortie du placard

Je ne suis plus, depuis plusieurs années, un téléspectateur de nos insignifiants et ridicules téléromans québécois toujours très populaires auprès de notre bon peuple décadent. Je ne supporte plus et refuse de regarder ces téléséries de plus en plus abrutissantes qui mettent au premier plan les nouvelles valeurs de notre Québec postmoderne.

Dans le cahier Arts et Culture (on est très cultivé au Québec !) du journal La Presse du 21 janvier 2014, le journaliste spécialiste de la question, Hugo Dumas, nous annonce avec tambours et trompettes que notre télévision québécoise en 2014 vit et carbure maintenant au bienfait du lesbianisme.

«Les lesbiennes sortent enfin du placard à la télévision. Plusieurs séries et téléromans mettent en scène des couples de femmes. Il était temps, affirme M. Dumas, que nos réseaux de télé se déniaisent».

Il paraît que c'est du jamais vu au Québec de voir autant de personnages lesbiens. Ils pullulent au petit écran. Ce serait un très grand pas en avant au niveau de notre culture collective. Même les chaînes de télé spécialisées pour les ados regorgent cette année de lesbiennes.

Évidemment, après la très grande visibilité des gais à la télévision et au cinéma québécois depuis quelques années, il fallait bien qu'au nom de l'égalité, les femmes lesbiennes finissent par envahir elles aussi le petit écran.

Comme ce sont les cotes d'écoute qui font la loi, nous savons très bien que les producteurs, affamés de fric, vont pousser de plus en plus loin les limites du «montrable» et de l'acceptable, même si beaucoup de ces émissions dites familiales passent à des heures de très grande écoute. De toute façon, TOUT est devenu normal, banal et acceptable au Québec. Les scènes explicites de sexualité et de nudité dans nos téléromans, téléséries et cinéma québécois sont toujours au rendez- vous et font le délice du bon peuple qui en redemande encore plus.

Ah oui ! Je dois avouer que je suis une personne quétaine et arriérée! Mais, il y a un prix à payer pour avoir accepté de se vautrer collectivement dans cet univers sexuel où tout est permis, tout est accepté et tout est montré et proposé comme du succulent bonbon. Que les vedettes de notre télévision et cinéma québécois soient homos ou hétéros dans leurs rôles, je m'en fous.

Mais qu'on se serve de la télé et du cinéma pour nous en mettre plein les yeux de toutes sortes de situations où la sexualité est ratatinée à une inacceptable jouissance animale, où toutes les perversions sexuelles sont présentées comme banales et normales, où la nudité fait salle comble, où les valeurs traditionnelles de la famille et de l'amour humain sont bafouées et ridiculisées, et où le mal nous est présenté comme le bien, alors là je ne marche plus dans cette machination diabolique qu'on appelle la nouvelle et belle culture du peuple québécois.

Notre société malade est profondément contaminée par cette atmosphère hyper sexualisée. Dans le journal La Presse du 21 janvier 2014, on apprend que le gouvernement du Québec tire la sonnette d'alarme. Il va bientôt se pencher sur l'hyper sexualisation de nos jeunes enfants, adolescents et adolescentes.

On considère que l'heure est grave, car tout l'espace public est actuellement truffé d'images réductrices de la femme et de messages à connotation sexuelle en quantité industrielle. Nous serions d'après le gouvernement du Québec, en face d'une société hyper sexualisée ; cela a pour conséquence de détruire jusqu'à la moelle la santé psychologique, physique et sexuelle de nos jeunes.

Cette hyper sexualisation, socialement acceptée, aurait des effets pervers à tous les niveaux de notre société. N'est-ce pas cela la décadence ?

Nous récoltons ce que nous avons semé !

Laissez un commentaire

Charte des valeurs : Le grand palabre

Bienvenue à Québec,  au festival du grand palabre de la Commission parlementaire sur la Charte des valeurs québécoises qui a débuté ses travaux le 13 janvier 2014.

Il y a au programme au-delà de 270 mémoires qui doivent être présentés par des individus, des groupes ou des organismes de tout acabit. Nous aurons droit à toute une panoplie de mémoires de la part d'organisations  plus ou moins connues comme «Les Libres Penseurs athées du Québec», «La Communauté des druides du Québec», «Madame prend congé», «Le Parti marxiste-léniniste du Québec», «Stop Circoncision Québec», «L'Association humaniste du Québec», «Citoyens contre l'abattage rituel d'animaux», le groupe «J'ai trouvé ça épouvantable»,  etc.

Pendant trois ou quatre mois, les médias parleront ad nauseam de cette commission parlementaire complètement inutile et qui coûtera une fortune aux contribuables. Comble de l'absurdité, la Première Ministre du Québec, Mme Pauline Marois, a toujours répété haut et fort que le gouvernement n'a aucunement l'intention de changer d'idée, car il a l'appui du bon peuple québécois. Vive la démocratie à la sauce péquiste!

Tout ce défoulement collectif a été très bien orchestré par notre gouvernement minoritaire pour préparer la prochaine campagne électorale qui aura probablement lieu  au printemps de 2014.

Depuis quelques mois, jamais au Québec n'a-t-on parlé autant de religion, de Dieu et de signes religieux. Mais attention, toute cette indigeste macédoine idéologique  qui va macérer durant des semaines dans la Vieille Capitale, vise un but très précis : rééduquer le bon peuple et le préparer à l'arrivée du Grand soir, c'est-à-dire l'indépendance socialiste et athée de la belle province.

Dès les premiers jours de cette Commission, le ton a été donné par de sulfureuses expressions d'opinions : «Si tu n'es pas content, retourne dans ton pays». «Il faut limiter la liberté de religion». «Porter un signe religieux n'est pas un droit fondamental». «Si la personne refuse d'enlever son signe religieux au travail, il faut la congédier». Etc.

Dans le journal La Presse du 15 janvier 2014, la populaire chroniqueuse Marie-Claude Lortie nous informait que les religions catholique, juive et musulmane ont des pratiques très sexistes et antiféministes inacceptables, en ajoutant : "Je condamne ma religion catholique. Le nouveau pape est moins néanderthalien que les autres, mais il refuse la prêtrise aux femmes et il ne dit pas encore officiellement qu'il accepte le divorce, la contraception et l'avortement. Il ne condamne pas les gais et les lesbiennes, mais il ne dit pas qu'il accepte l'homosexualité et le mariage gai". Voilà un très bon préambule pour parler de la Charte des valeurs québécoises. En effet, pourquoi attaque-t-on si férocement les différentes religions et surtout la religion catholique?

Regardons froidement ce dossier controversé. La Charte du gouvernement Marois a pour objectif de devenir un outil extraordinaire pour faire la promotion de l'athéisme au Québec. Porter un voile, une croix ou la Kippa, c'est épouvantable, car cela envoie un message religieux intolérable et dépassé aux enfants dans nos écoles et aux malades dans nos hôpitaux.

Nos médias athées sont actuellement remplis de chroniques, de textes d'opinions et d'éditoriaux qui vantent la Charte sous prétexte qu'il faut évoluer. Les adeptes de la neutralité athée crient à tue-tête que la religion ne doit pas s'immiscer sur la place publique et qu'il faut la cacher dans nos sous-sols et nos lieux de culte. Par contre, faire la promotion de l'athéisme,  c'est paraît-il, un grand pas en avant dans la bonne  direction.

Avec la Charte, l'intelligentsia athée rêve de mettre le bon peuple au pas en camouflant tous ces «ridicules» signes religieux ; il faut évoluer dans le bon sens, n'est-ce pas ? L'athéisme permet de conquérir une véritable liberté de pensée en remettant en question la croyance en Dieu. Voilà un objectif caché de la Charte québécoise qui aimerait bien gommer toute idée de Dieu au Québec. Vive les "Lumières" !

Dans un article d'opinion du journal La Presse (15 janvier 2014) on résume très bien cette problématique : Les signes religieux à l'école, à la garderie ou à l'hôpital sont  très malsains ; cela nous montre une sourde conviction à vouloir répandre la bonne nouvelle. Ceux et celles qui ont le voile sur la tête ou la croix dans le cou ne sont pas du genre à bien parler de l'évolution des espèces ou du Big Bang, deux théories universelles irréfutables qui doivent être enseignées dès le Primaire sous le signe de l'athéisme, «sans interférence prosélyte qui viendrait ramener ces paradigmes universels à l'état d'hypothèses mesurables à l'aulne des croyances et des superstitions», c'est-à-dire des religions. Voilà ! L'athéisme et la Charte ont bien meilleur goût !

Pourquoi faut-il bannir à tout prix les signes religieux ? Dans les écoles et les hôpitaux, on a une clientèle vulnérable, malléable, psychologiquement faible et incapable de se défendre. Il ne faudrait surtout pas que la religion vienne leur laver le cerveau avec la vision d'un voile, d'une Kippa ou d'une croix qui envoient un ridicule message religieux.

Tous ces ardents défenseurs de la Charte et de l'athéisme pensent que les enfants et les malades ne peuvent pas avoir un jugement éclairé face aux symboles religieux qui pourraient les influencer et les empêcher d'avoir une attitude hyper-critique face aux croyances religieuses. Alors, après avoir mis le crucifix dehors des écoles et des hôpitaux, faut-il revenir en arrière avec le voile, la croix et la Kippa ? Jamais. Vive l'athéisme ! La neutralité athée, c'est cela  qui est porteur de sens et d'espérance dans une société "avancée et très moderne."

Plus le grand show de la Commission parlementaire va se dérouler avec tambours et trompettes, plus on va voir les forces du mal ronronner orgueilleusement.

L'État québécois, soi-disant neutre et athée est en marche. La majorité de nos enseignants au primaire, au secondaire, au CÉGEP et à l'Université qui forment notre jeunesse sont de gauche,  athées ou agnostiques. Ils ne sont pas neutres. Ils font de la politique partisane dans nos établissements  scolaires avec la bénédiction syndicale. Ils ont appuyé  le mouvement étudiant  «les Carrés rouges» qui a renversé dans la violence et le chaos le gouvernement Charest en 2012. Ils font la promotion de l'athéisme et ne se gênent pas pour  ridiculiser  les religions dans leur enseignement. Ils appuient maintenant la Charte "neutre" et athée du gouvernement péquiste. Une grande partie de notre intelligentsia de gauche au Québec est derrière eux  financièrement et idéologiquement.

Avec la Charte des nouvelles et extraordinaires valeurs québécoises, le Québec est supposé entrer enfin dans une véritable modernité où la neutralité athée sera à l'honneur. La Grande noirceur sera enfin terminée!

En suivant ce grand spectacle qui se déroule à Québec, il ne faut pas être naïf. Il faut surtout lire entre les lignes et bien identifier les enjeux diaboliques de tout ce brasse-camarades.

Pendant que le bon peuple ne voit que du feu, il y aurait lieu de prier très fort, car une terrible Grande Noirceur, LA VRAIE, pointe à l'horizon.

Un peuple qui renie Dieu n'a pas d'avenir. Il prépare plutôt sa sépulture.

Laissez un commentaire