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Éducation sexuelle dans les écoles : Le cours "miracle"

La disparition du cours d'éducation sexuelle à l'école en 2001 aurait eu un effet très négatif, paraît-il, sur les comportements et la santé sexuelle des jeunes Québécois.

Depuis quelques mois, les syndicats et les groupes de pression crient à tue-tête et réclament du gouvernement le retour de ce cours "miracle". Du côté de la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, on se prépare à répondre positivement dès la rentrée scolaire de 2011 à toutes ces revendications pour donner enfin à nos élèves du primaire et du secondaire la "véritable" éducation à une sexualité très postmoderne.

Nous nageons ici en plein délire dans ce dossier. Avant 2001, ce cours "cool" et "flyé" n'a pas produit de bons fruits. Les MTS, les avortements multiples, les agressions sexuelles, les comportements toujours de plus en plus osés, ont continué d'augmenter chez nos jeunes. Après l'abolition du cours "miracle", la décadence sexuelle a pris des proportions inquiétantes. On a beau faire des sondages, c'est toujours une débandade généralisée. Alors, le retour au cours d'éducation sexuelle sera-t-il le remède tant attendu?

Le grand "gourou" québécois, Pierre Foglia, populaire chroniqueur au journal La Presse, aurait-il enfin trouvé la solution? Dans une chronique-choc, du 11 décembre 2010, il avoue candidement que "le cul, c'est un truc qui n'a pas changé" et que cela "occupe l'esprit plus que l'argent chez la plupart des gens". Il déplore que dans son temps les jeunes "innocents" ne savaient malheureusement pas trop de choses sur "la CHOSE". Aujourd'hui, bravo, on aurait fait un très grand pas en avant, car "à 10-15 ans ils savent tout et plus encore".

Que faudrait-il enseigner à nos jeunes? "Tu ne baises pas, dit Foglia, si tu ne veux pas... Tu baises seulement si tu en as envie... Est-ce que ça prend un cours pour ça?... Pour les précautions, il suffit d'une démonstration de cinq minutes pour montrer comment enfiler un condom". Pour notre "savant" professeur, l'amour n'a rien à voir avec le sexe! Foglia ajoute: "Le message qui dit: tu ne baises pas si tu n'es pas en amour, c'est un truc pour faire tomber les jeunes en amour toutes les cinq minutes".

Notre chroniqueur a-t-il trouvé la solution pour mettre fin au débat? Malheureusement non. Les parents qui vont se fier à toutes ces élucubrations pour éduquer leurs enfants à une sexualité responsable vont frapper un mur. Le retour du cours d'éducation sexuelle à l'école sera-t-il articulé autour des enseignements de Foglia? Évidemment, il ne faudra surtout pas parler de morale et de sexualité responsable. Il ne faudra pas non plus insister sur l'amour avec un grand "A" qui de nos jours n'a plus "RIEN" à voir avec la sexualité. Il faudra plutôt enseigner en détail toutes les mécaniques sur le marché du sexe, comme les 69 positions postmodernes et les différentes façons d'éviter les MTS. Quant à l'essentiel, on repassera. Alors, dans cinq ans, on se reposera la même question: le cours "miracle" a-t-il produit de bons fruits?

Dans notre société décadente et hypersexualisée, le sexe occupe la première place. Les familles éclatées et re-re-recomposées attachent une importance capitale à la sexualité extrême et diversifiée. C'est même devenu un sport et un loisir.

Il y a actuellement à Montréal au Centre des sciences une exposition intitulée: "Sexe: l'expo qui dit tout". Le père d'un enfant de 11 ans est en complet désaccord avec les directions d'écoles qui encouragent les professeurs à visiter cet endroit avec leurs élèves. Dans La Presse du 10 décembre 2010, il déclare: "Est-ce que mon enfant a le droit de se développer à son propre rythme et de ne pas être prêt à 11 ans à apprendre toutes ces choses?... Pourquoi le gouvernement veut-il s'infiltrer dans le développement intime des enfants, même au primaire?" C'est faux, cette exposition ne dit pas tout!

Pendant que l'Amour humain "fout" le camp, comment notre société déboussolée va-t-elle s'y prendre pour enseigner à nos jeunes la véritable sexualité sans se faire ridiculiser? Dans notre Québec "socialo-communiste" l'enfant appartient à l'État. Alors, j'ai bien peur qu'on aille plutôt se fier à Foglia. On récoltera encore une fois ce qu'on aura semé...

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Le journal Rue Frontenac: désinformation éhontée

Les journalistes du Journal de Montréal sont en lock-out depuis deux ans. Le 28 octobre 2010, ils ont lancé la publication de l'hebdomadaire "rue Frontenac" distribué gratuitement dans tout le Québec.

Le Vol.1 NO.1 nous présentait en première page un article-choc, tendancieux intitulé "Avortement, la grande manipulation". Pour mieux illustrer cette feuille de chou à sensation, on a mis en évidence un gros crucifix juste à côté du mot "manipulation".

Dans leur enquête biaisée, les journalistes s'en prennent violemment aux organismes qui aident les femmes enceintes à prendre une décision éclairée, plutôt que de les envoyer directement dans un avortoir, l'abattoir officiel financé par notre gouvernement décadent.

Le dossier de nos jounalistes pro-avortement affirme les pires sornettes [voir ci-bas pour la documentation que nos journalistes auraient, semblerait-il, négligé de lire]: le fœtus n'est pas un vrai bébé; les médecins ne le sortent pas du sein de leur mère en le démembrant; il n'y a certainement pas de séquelle physique et psychologique pour la mère suite à un avortement; les histoires de cancer, de problèmes de fertilité, de vie rongée par les remords sont de la pure invention des pro-vie; les laboratoires qui utilisent les fœtus pour des expériences cliniques ou pour la fabrication de produits cosmétiques, c'est de la fiction, etc. 

Au Centre de santé des femmes de Montréal qui pratique des avortements payés à 100% par la carte soleil, la directrice Anne-Marie Messier affirme haut et fort que "les pro-vie ne disent que des niaiseries" (sic). On aurait affaire à "un mouvement de droite qui se cache dans l'ombre".

Les cinq pleines pages de ce premier numéro de "rue Frontenac" sont une honte pour ces journalistes. On accuse faussement les organismes qui ont l'honnêteté de bien informer les femmes qui veulent avorter de faire des campagnes de peur pour effrayer ces mères enceintes; à leurs yeux, ce serait même de la désinformation que de dialoguer avec ces femmes en détresse et de leur montrer un vidéo sur la vraie vie de l'enfant dans le sein maternel.

On accuse les groupes pro-vie de fausse représentation et on demande au gouvernement d'intervenir pour mettre fin à cette supposée information dite tendancieuse et effrayante. Il y aurait actuellement au Québec une quinzaine de ces "terribles" centres qui aident les femmes en détresse à prendre une décision éclairée. "Rue Frontenac" aimerait bien les voir tous disparaître!

Pour nos journalistes postmodernes, dissuader les femmes de se faire avorter serait un crime épouvantable; il faudrait plutôt faire la promotion de l'avortement. Voilà la bonne solution!

Pourquoi ce nouveau journal a-t-il choisi de monter un tel dossier à la une pour attaquer vicieusement le mouvement pro-vie? Je pense qu'actuellement les grands ténors de l'avortement perdent des plumes et paniquent. De plus en plus de femmes changent d'idée après une mûre réflexion qui leur prouve que le fœtus est une véritable personne humaine. Les promoteurs de l'avortement ont beau crier au loup en hurlant que les femmes enceintes n'ont rien d'important dans leur ventre et qu'elles vont "tomber dans un piège bien ficelé", si elles gardent leur bébé, ce sont de terribles menteurs qui travaillent à plein temps pour le Malin.

L'arrivée de ce nouveau journal hebdomadaire est complètement ratée. En nous présentant ce dossier sous l'angle d'une désinformation éhontée, ces journalistes font preuve d'un parti pris ridicule et indigne de leur profession.

Pour obtenir plus d'information: 

Avortement et séquelles psychologiques: Un article daté du 2 février 2009, sur la recherche d'une étudiante au doctorat à l'Université de Montréal : L'avortement crée un stress post-traumatique. Pour une exposé détaillé sur la possibilité qu'il ait des séquelles psychologiques suite à l'avortement, voir l'article du site Wikipedia anglophone "Abortion and Mental Health" (de loin supérieur à l'article homologue de langue française). Ce que le consentement éclairé exige est que la personne qui choisit l'avortement sache au moins que les opinions sont très partagés à ce sujet.

Avortement et cancer du sein: Voir ici pour plus d'informations sur le lien possible entre l'avortement et le cancer du sein. L'article sur Wikipedia (en anglais seulement) est très utile.

Avortement et les grossesses futures: Un article qui décrit les résultats d'une étude allemande qui semble démontrer un lien entre l'avortement et le risque d'avoir un bébé prématuré. 

Vaccins et humains avortés: Un article sur les vaccins préparés à partir de cellules de fétus avortés.

Recherche scientifique, cosmétiques, et humains avortés: Un article du Guardian nous dit qu'une compagnie chinoise tenterait de produire du collagène pour les lèvres à partir d'êtres humains avortés. Un article dans un quotidien Suisse décrit la vente de crême anti-rides faite à partir de protéïnes issues de la peau d'êtres humains avortés. Un autre article décrit comment en Grande-Bretagne on utilise des cellules souches d'êtres humains avortés dont jusqu'à maintenant on incinérait les dépouilles pour traiter des patients qui souffrent d'Accidents vasculaires cérébraux (AVC). Finalement, cet article du Guardian décrit comment deux médecins ont fuit leur pays, l'Ukraine, après y avoir exposé un système de traite de fétus pour des fins pécuniaires, surtout la fabrication de cosmétiques et de cures santé pseudo-scientifiques.

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Le freak show

L’été 2010 aura permis au Québec d’être déclaré champion mondial quant au nombre de ses spectacles et festivals toutes catégories, tous subventionnés par nos impôts. Au temps des romains, on réclamait haut et fort du pain et des jeux; balayés par les Barbares, ils ont disparu. Aujourd’hui nos gouvernements doivent nourrir le bon peuple décadent de pain, de jeux et de spectacles, y incluant les incontournables festivals souvent ridicules et insignifiants. Tout ce déplacement d’air a pour nom «la culture» québécoise.

De nos jours, on a le culot de nommer événements culturels les spectacles indécents de Lady Gaga et de Madona, les grossièretés écœurantes de plusieurs humoristes, les festivals de la carotte, de la truite et du cochon graisseux, etc. La «culture» québécoise se vautre dans n’importe quoi! En été, du plus petit village jusqu’aux grandes villes, le Québec vit pendant quatre mois à l’heure de l’amusement systématique tous azimuts. Il faut s’éclater dans un feu d’artifice (un autre festival dit culturel) continuel où le bruit étourdissant, la vulgarité à la mode et la sensualité toujours plus osée seront souvent au rendez-vous.

Le bon peuple en redemande toujours plus! Même quand ce n’est pas drôle, il applaudit! Même quand c’est laid et ridicule, on dit que c’est bien beau!

Je n’ai pas l’intention de passer en revue les 228 spectacles et festivals qui ont amusé le Québec de juin à septembre. Cependant, je ne peux oublier le défilé de la fierté gaie, qui revient depuis des décennies nous hanter avec sa parade redondante qui ne dit plus rien à personne. Usé à la corde cet événement donne aujourd’hui une image néfaste de la communauté homosexuelle, ce qui lui nuit de plus en plus.

Pourquoi y a-t-il encore des milliers de voyeurs qui continuent de s’agglutiner le long du parcours à Montréal pour regarder ce happening dit «culturel»? On espère toujours en voir plus: cuirasses, paillettes, nudité, excentricité, des hommes/femmes, des femmes/hommes, de la publicité homosexuelle, etc. Cette parade, loin d’enrayer l’homophobie, attise plutôt les différences et les préjugés, en incitant la population au harcèlement et à la moquerie.

Les organisateurs continuent pourtant à se mettre la tête dans le sable en jurant que ce défilé ridicule fait avancer leur cause pendant que la grande majorité des personnes homosexuelles refusent de s’associer à ce freak show.

La parade gaie donne une lamentable image de l’homosexualité et contribue à entretenir le sentiment d’homophobie qu’on retrouve dans la société. L’idéal homosexuel, est-ce cela?

Le défilé de la fierté gaie a mis en vedette cette année le comédien Jasmin Roy dans un char allégorique bien spécial; accompagné de plusieurs directeurs d’écoles et de la présidente de la fédération des directions d’écoles du Québec, Mme Chantal Longpré, il a voulu lancer un message aux établissements scolaires: «vos élèves doivent sortir du placard et ne plus avoir peur d’afficher ouvertement leur identité sexuelle différente».

À l’émission de TVA, Paradis en direct, du 16 août 2010 à 12h30, Chantal Longpré a défendu énergiquement la présence des directions d’écoles à ce défilé: «Il y a énormément (sic) d’élèves qui voudraient faire leur coming out dans nos écoles» a-t-elle déclaré le plus sérieusement du monde!

Questionné par l’animateur, Jasmin Roy a défendu le côté exhibitionniste et excentrique de cet événement en déclarant que les gais et lesbiennes ont le droit d’être à la mode et de s’éclater comme tout le monde. Enfin, on a appris que le MEQ va intensifier sa lutte contre l’homophobie dans les écoles du Québec en invitant plus souvent les homosexuels à venir entretenir les élèves sur cette question.

Pendant qu’aux nouvelles de Radio-Canada (15 août 2010) je voyais dans le défilé des extraterrestres gais, j’entendais le journaliste nous informer que cette année, il y avait le long du parcours 200000 spectateurs et une majorité de familles avec de très nombreux enfants. Rappelons que la semaine de la fierté gaie est subventionnée par notre gouvernement provincial.

L’an prochain, poursuivant dans la démesure, nous aurons peut-être droit à un char allégorique d’élèves de la maternelle qui auront eu le courage de faire leur coming out! Nos politiciens, toujours présents, affirment que cet événement fait maintenant partie de la culture du Québec.

Devant cette démesure, il faut bien admettre que le mot culture a été pitoyablement prostitué par nos médias depuis plusieurs années. La noblesse culturelle n’a rien à voir avec les festivals heavy-métal, ni avec le festival de la poutine.

Les politiciens de tout acabit peuvent bien continuer à parader avec les gais et lesbiennes, je m’en fous; le ridicule ne tue pas. Mais qu’on arrête de parler de culture! C’est du divertissement très ordinaire qui vole bien bas.

Quand on regarde «l’évolution» de notre société qui n’arrête pas de s’émoustiller, on fait le constat suivant: pour remplacer les processions, défilés et événements à saveur religieuse qui étaient très populaires, il y a 40 et 50 ans au Québec, on a dû déployer un véritable tsunami de spectacles et de festivals subventionnés pour répondre au vide existentiel d’une pauvre population toujours en quête de sens.

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La zone grise

Notre occident postmoderne est devenu un consommateur fou de toutes sortes de théories très souvent farfelues et ridicules qu’on accepte sans réfléchir.

Le 31 juillet 2010, à Montréal, c’était la grande soirée LesboMonde de Divers/Cité où les lesbiennes québécoises sortent du placard et fêtent dans la démesure leur grand soulagement de vivre enfin une sexualité dite épanouie où la jouissance érotique prend toute la place.

À cette occasion, le journal La Presse s’est penché sur une nouvelle mode, le phénomène des lesbiennes « sur le tard » en consacrant une page complète de son édition du 30 juillet 2010 à ces femmes qui découvrent, paraît-il, le bonheur suprême en retrouvant leur "véritable identité sexuelle".

Nous serions en face d’un nouveau phénomène de société au Québec. Un nombre incroyable de femmes hétérosexuelles deviennent comme par enchantement lesbiennes, depuis une dizaine d’années.

Âgée de 62 ans, la présidente du Réseau des lesbiennes du Québec avoue qu’elle « s’est bien amusée et qu’elle a eu bien du fun avec les gars ». Mais à 32 ans, elle a rencontré une femme qui l’a comblée encore plus sur le plan sexuel. Alors, elle est devenue automatiquement une excellente lesbienne. Elle affirme qu’au Québec, de plus en plus de femmes qui ont eu une vie sexuelle épanouie, qui se sont mariées et qui ont eu des enfants, tombent amoureuses d’une femme et découvrent leur "nouvelle identité".

L’américaine, Carren Strock, lesbienne âgée de 66 ans, vient de publier un livre-choc sur cette question. Madame a découvert par hasard sa nouvelle orientation sexuelle à l’âge de 44 ans. Dans son livre, une centaine de femmes de 20 à 60 ans racontent leur passage à la "vraie" sexualité.

Depuis quelques années, l’Association américaine de psychologie s’intéresse grandement à ce phénomène des femmes lesbiennes dites « sur le tard ». Comment se fait-il que l’immense majorité des lesbiennes aient un passé hétérosexuel ? La sociologue Irène Demczuk, fidèle disciple de Freud, la professeure de psychologie Lisa Diamond et le psychologue Richard Lippa ont, paraît-il, trouver la réponse à cette question existentielle suite à leurs savantes recherches dans les grandes universités américaines.

La fameuse "zone grise" expliquerait cet engouement des femmes pour le lesbianisme. Toutes les femmes, d’après ces très savantes études, seraient plus ou moins lesbiennes.
 

La découverte du 21e siècle ?

L’orientation sexuelle des femmes ne serait pas facile à cerner d’après nos experts! La coordonnatrice du Réseau des lesbiennes du Québec en rajoute affirmant qu' « il y a toute une oppression et une obligation pour les femmes de se conformer et de se ranger, qui fait en sorte que les femmes plient pour ne pas avoir à se battre ». Mais, le vent tourne … Enfin, elles sortent du placard ...

Aujourd’hui, dans nos pays dits très évolués, les femmes seraient de plus en plus "en recherche", en exploration et en questionnement sur leur "orientation sexuelle". Elles veulent vivre à plein tous leurs phantasmes.

Ces savantes élucubrations reprises très sérieusement par La Presse, ont fait les délices de la communauté gaie et lesbienne de Montréal.

Après la lecture de ce reportage, on a l’impression que presque toutes les femmes sont des lesbiennes en puissance ; celles qui sont toujours « malheureusement» hétérosexuelles, elles auraient manqué de courage pour oser passer de l’autre côté de la clôture.

Nous sommes rendus là ! À tous les points de vue, notre société occidentale en délire est en train de rejoindre la Rome antique à la vitesse TGV.

L’occident décadent a décrété que le mal est devenu le bien. Et nous, de plus en plus perdus, acceptons gloutonnement toutes ces nouvelles valeurs à la mode promues et authentifiées par nos médias déboussolés et par nos "savants" professeurs d’université.

Avec toutes ces femmes lesbiennes qui pointent à l’horizon, on peut sérieusement se demander en quelle année l’occident et le Québec décadents disparaîtront de la carte, car cela ne fera pas des enfants très forts.

De toute façon, beaucoup de « savants personnages » enseignent le plus sérieusement du monde que la sexualité n’a plus rien à voir avec l’amour humain. C’est devenu un loisir et un passe-temps, point à la ligne ! Mangeons, buvons et amusons-nous !

L’Empire romain qui avait adopté le même style de vie que nos pays décadents a été balayé et rasé par les Barbares. Un jour, ce sera notre tour et on l’aura pleinement mérité.

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Procréation assistée: sortez vos mouchoirs...

Le 13 juillet 2010, nous avons vu à la télévision le ministre de la Santé du Québec, Yves Bolduc, annoncer en grande pompe la gratuité mur à mur pour tous les traitements de procréation assistée.

Notre ministre était accompagné d’une très populaire artiste de la télévision en larmes qui a remercié le bon docteur de lui avoir obéi à la lettre.

Le Québec en faillite n’a plus d’argent pour son système de santé au bord du gouffre, mais il en a pour payer entre 70 et 80 millions par année pour satisfaire quelques milliers de femmes qui désirent procréer à n’importe prix. À partir du 5 août 2010, le Québec, société follement distincte à plusieurs points de vue, sera le seul endroit au monde où la procréation assistée deviendra entièrement financée par l’état providence tant au privé qu’au public.

« Procréation politisée » et « Bar ouvert » dénonce le journal La Presse des 14 et 15 juillet 2010.

Ce programme ridicule répond surtout à des questions de popularité ; habilement piloté par une artiste qui en mène très large au Québec, le gouvernement a cédé au chantage en cette période où les sondages lui sont terriblement défavorables. Non, le privilège de procréer n’est pas un droit.

Toutes les femmes seront couvertes : mariées, en concubinage, monoparentales, hétérosexuelles, bisexuelles, célibataires, lesbiennes, jeunes, vieilles, métrosexuelles, etc. peu importe, le service gratuit sera offert à toutes sur simple demande ! Déjà dans nos hôpitaux, il manque de spécialistes pour suivre les grossesses normales. Qui s’occupera de ces femmes enceintes supplémentaires à très haut risque ?

Le gouvernement vient de faire un choix politique et démagogique en finançant ces femmes qui ne sont pas malades.

La Commission de l’étique de la science et de la technologie (CEST) avait émis de très sérieuses réserves sur ce programme en faisant des recommandations au gouvernement face aux personnes qui éprouvent des difficultés à procréer de façon naturelle, l’invitant à privilégier l’adoption comme solution de rechange. Malheureusement celui-ci, aveuglé par les larmes de certaines artistes très militantes, a fait la sourde oreille. Comme dans le dossier de l’avortement, il a décrété « le bar ouvert ».

Pendant que le gouvernement du Québec accepte que l’on jette à la poubelle 30 000 à 35 000 enfants tués annuellement dans le sein de leur mère, plutôt que de payer pour de sérieuses mesures qui favoriseraient l’adoption de ces bébés, nous assistons à une véritable tragédie nationale qui permettra à une minorité de réaliser leur « rêve ». Voilà le genre de choix de société que seul le Québec éminemment distinct pourra se payer avec sa plantureuse carte soleil.

Personnellement, j’attends toujours qu’une vedette du monde du spectacle vienne à la télévision verser quelques larmes sur nos dizaines de milliers d’avortements qui chaque année s’abattent sur notre pauvre Québec.

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Le Cardinal Ouellet à Rome

101B7241.JPGLe Cardinal Marc Ouellet vient d’être nommé Préfet de la Congrégation pour les évêques. Un véritable cadeau du ciel. Il sera le grand responsable des nominations de la majorité des évêques dans le monde entier, y compris le Québec. Celui que le populaire chroniqueur de la Presse, Patrick Lagacé, a apostrophé dans un article injurieux du 17 mai 2010 comme « le salopard du Vatican », devient le bras droit de Benoît XVI en accédant à un des plus hauts postes de l’Église. Le Cardinal, ennemi juré du relativisme qui empoisonne le monde entier, est profondément allergique à la rectitude politique. Il va poser les gestes qui s’imposent pour ramener le bon sens.

Nous remercions le Cardinal d'avoir été témoin de la vérité ici au Québec et au Canada, et nous lui souhaitons beaucoup de succès dans son nouveau poste.

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Une crise de paternité

Près de 40 % des enfants aux États-Unis ne vivent pas avec leur vrai père, et ce nombre augmente constamment. (Magazine Columbia, revue officielle des Chevaliers de Colomb, juin 2010).

Au Québec, la situation est-elle meilleure ? Sûrement pas… si on regarde l’état décadent de notre Québec post-moderne, on constate que la nouvelle paternité n’a plus rien à voir avec la paternité traditionnelle et responsable, souvent méprisée et ridiculisée sur la place publique.

Au cours des récentes décennies, dans notre société dite très avancée, la détérioration du mariage et la croissance fulgurante des naissances hors mariage sont devenues la norme à suivre pour être politiquement correct. Dans ce contexte, parler de l’importance, de l’exemple et de la présence du père relève de la plus pure fantaisie.

Qui va nous renseigner sur le rôle indispensable pour les pères d’être des fidèles témoins de la paternité ? Sûrement pas nos médias et nos pseudo-spécialistes qui vantent à tour de bras les familles nouveaux genres : monoparentales, homoparentales, re-recomposées, deux pères pas de mères, deux mères pas de pères, divorce, concubinage à répétition, demi-frères et demi-sœurs à profusion, etc.

On juge un arbre à ses fruits. L’absence d’un véritable père responsable dans nos nouvelles « familles » à la mode a été une terrible catastrophe : fugueurs, décrocheurs, suicides, avortements (où sont les pères ?), perte de repères, insécurité psychologique, etc. À chaque année au Québec, près de 30 000 jeunes se ramassent chez la DPJ, car la famille n’existe presque plus.

Quand le Cardinal Ouellet parle de cette problématique en proposant le retour aux valeurs fondamentales au niveau familial, on le méprise et on se moque de lui en le traitant d’arriéré et de moyenâgeux. Pourtant, c’est là l’unique solution pour sortir du bourbier.

La vraie paternité, dans le cadre d’un mariage pour la vie entre un homme et une femme, est une grande joie, un grand privilège et une grande responsabilité. 

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Bébés-éprouvettes : le doute s'installe

La présidente de la Commission de l’éthique de la science et de la technologie du Canada Édith Deleury met le gouvernement du Québec en garde face à son empressement à rembourser les traitements de fécondation in vitro.

Dans le magazine l’Actualité du 15 mai 2010, elle se montre très critique face à cette décision de l’autorité gouvernementale. Rappelons qu’une FIV coûte de 15 000 à 50 000 dollars. Le ministère de la Santé prévoit que la demande pour ce type d’intervention va dépasser d’ici quelques années les 10 000 FIV par année. La gratuité aura comme conséquence de provoquer une forte demande de la part des parents en quête d’un bébé à n’importe quel prix.

L’État doit-il obligatoirement accéder à toutes ces demandes ? Avant de se lancer tête première dans le labyrinthe tordu des manipulations génétiques, ne devrait-on pas plutôt favoriser et faciliter les procédures d’adoption ?

Mme Deleury rappelle que « ce qui se passe actuellement ne respecte pas l’esprit des 19 recommandations de la Commission de l’Éthique. Le droit d’avoir un enfant n’existe pas ». Et elle ajoute : «doit-on, comme société, payer pour la congélation des ovocytes d’une femme de 20 ans qui veut faire carrière et recourir à une FIV 15 ans plus tard ? »

Voilà une courageuse prise de position. Pendant que les grands ténors favorables aux manipulations génétiques font trembler le gouvernement québécois et que certaines vedettes du monde artistique ne se gênent pas pour mettre une pression médiatique complètement inacceptable, voilà qu’une sage voix se fait entendre pour nous rappeler que jouer avec la vie pourrait avoir de très graves conséquences.

Le système de Santé du Québec craque de toutes parts. Est-ce le temps de se lancer dans ce type d’intervention ? L’ancien ministre de la Santé Philippe Couillard a répété à plusieurs reprises que l’infertilité n’est pas une maladie et que le droit supposément inaliénable d’enfanter artificiellement n’existe pas. Pendant que la procréation assistée nous révèle de plus en plus toutes sortes de risques, l’engouement pour le bébé sur commande gagne en popularité dans notre belle province.

Alors, allons-nous écouter les ultimatums de nos chers artistes, plutôt que l’enseignement du Créateur ? Il n’y a pas 56 manières de transmettre la vie et de procréer de façon normale et naturelle. L’institution du mariage entre un homme et une femme reste la seule manière acceptable de concevoir un enfant. Malheureusement, le Québec vient de s’engager sur une pente très dangereuse.

Un jour nous regretterons amèrement de nous être laissés endormir par les enseignements et les supposées prouesses de la science qui se prend trop souvent pour Dieu.

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Un incroyable tollé : après un accommodement raisonnable, des réactions insensées

 

Quand l’enseignement religieux a été banni de nos écoles privées et publiques québécoises, il y a eu un véritable concert d’applaudissements : la gauche politique, syndicale et médiatique gloussait à gorge déployée ! Pendant tout ce temps, nos catholiques ont regardé passer le train.

Quand le gouvernement a introduit dans les écoles primaires et secondaires le fameux Cours d’éthique et de culture religieuse obligatoire pour tous, un sentiment d’inquiétude s’est fait sentir, sans pour autant créer une panique généralisée.

Enfin, la religion semblait bel et bien éradiquée définitivement de tous nos établissements scolaires. Grâce au CÉCR la dictature du relativisme pourrait faire son entrée officielle par la grande porte.

Par contre, certaines communautés culturelles n’ont jamais accepté de se faire enfoncer dans la gorge la nouvelle religion d’État décrétée par le gouvernement. Une réaction, possiblement néfaste, se pointait à l’horizon… il fallait agir. Certaines écoles juives violaient les prescriptions du régime pédagogique en négligeant les matières de base au profit d’un enseignement intensif de la religion. La ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, a obtenu de ces écoles qu’elles se conforment au régime pédagogique officiel, « en échange de quoi elle les autoriserait à poursuivre l’enseignement la fin de semaine ». (La Presse, le 12 février 2010).

Un incroyable tollé s’est abattu sur la belle province ! Était-ce justifié ? André Pratte écrivait dans La Presse du 12 février 2010 : « En effet, n’en déplaise aux croisés de la laïcité absolue, cet accommodement est non seulement raisonnable, il est à l’avantage de la société québécoise ». Les écoles juives pourront désormais donner des cours les fins de semaine. Cela ne dérange personne, mais révolte au plus haut point les grands ténors de la laïcité absolue qui souffrent d’une allergie incurable face aux « épouvantables » religions qu’il faudrait éliminer à la grandeur de la planète pour les satisfaire pleinement. Cette croisade « relève d’une tentative de laïciser non seulement l’État, mais toute la sphère publique pour reléguer la religion à la seule vie privée ». (La Presse, André Pratte, le 13 février 2010).

Pourquoi vouloir empêcher à tout prix l’enseignement d’une religion ? Nos croisés de la laïcisation tous azimuts rêvent de la mort imminente de Dieu ! Ils font peur au bon peuple en leur disant que cet « infâme » amendement au régime pédagogique mènera à l’école la fin de semaine pour tous les enfants du Québec. Une énormité complètement fausse !

Les parents du Québec ont des droits fondamentaux ; qu’ils soient catholiques, évangéliques, protestants, musulmans ou juifs, ils ont le droit de donner à leur progéniture l’éducation religieuse qui leur convient. La Ministre a décidé de leur faciliter la tâche.

On a créé un tsunami dans un verre d’eau. Pour plusieurs communautés culturelles, la formation religieuse des jeunes est quelque chose de vital et prioritaire. Bravo ! Ça va à contre-courant. Nos parents chrétiens auront-ils le même courage ?

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Les jeux de la honte ?

Pendant que nos médias canadiens claironnent à la grandeur du pays le début de la folie olympique à Vancouver, le bon peuple se ferme les yeux sur cette monstrueuse industrie qui illustre à merveille la décadence de notre monde en pleine déroute.

Les Jeux olympiques modernes, déguisés en événement sportif, sont devenus des mégaprojets qui coûtent des milliards de dollars aux contribuables. Ceux-ci n’y voient que du feu ! Après les jeux d’Athènes, la Grèce n’est-elle pas au bord de la faillite ? Cette supposée compétition sportive n’est plus qu’un prétexte pour justifier une démesure complètement débile.

C’est la dictature du matérialisme qui prime ! Le dieu argent occupe la première place. L’image de l’athlète olympique pur et propre, modèle pour nos jeunes, en prend pour son rhume ! L’or est remporté par les politiciens, les commanditaires, les télédiffuseurs et les grands bonzes de l’industrie touristique. L’athlète n’est plus que de la chair à consommer, vendu à prix fort, à condition qu’il remporte des médailles.

Pour ces jeux d’hiver, Vancouver est devenue une ville ouverte afin de mieux s’adapter aux exigences des dieux du stade. Les groupes communautaires ont tiré la sonnette d’alarme en parlant des « jeux sexuels ». (La Presse, 11 février 2010). En effet, des femmes-objets viennent en grand nombre d’arriver à Vancouver venant de partout au Canada pour se prostituer. De puissants cartels du vice sont à l’œuvre depuis plusieurs mois pour faire entrer au Canada des jeunes filles du monde entier afin de répondre à la demande charnelle du marché olympique.

Toutes ces femmes exploitées sexuellement sont une honte pour le gouvernement qui a choisi au nom du « fric » de fermer les yeux sur cette pratique devenue banale. Devant la toute puissante machine de relations publiques de l’industrie olympique tout le monde fait maintenant la courbette. Même le Maire de Québec est en pèlerinage à Vancouver espérant obtenir pour sa ville les Jeux olympiques dans un avenir rapproché.

Cette « religion » olympique doit être dénoncée, car elle est en contradiction flagrante avec le message évangélique. Les Jeux olympiques postmodernes n’ont plus rien d’humain. Je ne serai pas aux premières loges pour applaudir ce triste spectacle, dont les coûts sociaux sont une véritable aberration pour notre pauvre planète.

Pierre-de-Coubertin doit sûrement se retourner dans sa tombe devant cette véritable prostitution olympique.

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