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L’identité de genre : un mensonge

Par Paul-André Deschesnes, Chronique des fausses doctrines, Belœil, 5 octobre 2023 — Photo : S/Adobe Stock

L’occident décadent et le Québec également vivent une véritable révolution sexuelle postmoderne appelée « l’identité de genre ». Les hurlements délirants nous arrivent de partout. Les enfants et les adultes ne savent plus où donner de la tête. C’est la confusion totale dans ce dossier. Ne pourrait-on pas avoir l’heure juste ?

Depuis une dizaine d’années, le très puissant et bruyant mouvement LGBTQ+ s’est imposé partout, car les autorités civiles et religieuses lui ont déroulé le tapis rouge. Ces infimes minorités se sont infiltrées partout dans les postes de commande au niveau de la société en déroute pour imposer de force à la majorité leur idéologie sulfureuse et croustillante, tout en se donnant une image d’une minorité très opprimée et méprisée. Cette tempête s’est notamment imposée dans les médias, la publicité, la mode, le milieu artistique, l’administration publique, la télévision, les gouvernements, les écoles, les universités et même les paroisses catholiques. Maintenant, la rectitude politique oblige tout le monde à accepter sans aucun débat cette nouvelle morale dominante.

Un peu partout, on voit défiler de faux experts qui s’autoproclament spécialistes de la chose, alors qu’ils sont de bruyants promoteurs de la théorie du genre. Les universités sont même tombées dans le panneau en ouvrant toutes grandes leurs portes à ces prétendus spécialistes et en interdisant tout débat sur cette question où la science fondamentale est ridiculement ignorée et méprisée.

Nous sommes en face d’une nouvelle société qui a beaucoup « évolué » : il n’y a plus de sexe à la naissance. Les mots homme, femme, monsieur, madame, masculin et féminin doivent disparaître. Les prénoms seront neutres, comme yel, yul, zut, etc. Les genrés sont-ils devenus des anormaux ? La biologie humaine, telle que voulue par notre Créateur, est-elle maintenant dépassée ? Les non binaires et les trans possèdent-ils la vérité ?

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Le wokisme religieux

Paul-André Deschesnes, Chronique des fausses doctrines, 24 juillet 2023 — Photo : Bruno Biancardi/Adobe Stock

L’Église catholique romaine est-elle en train de devenir woke ?

Depuis quelques années, on parle abondamment en Europe de l’Ouest, en France, en Amérique du Nord, et au Québec en particulier du mouvement woke. Les médias, les artistes, les intellectuels branchés, les universités et même une importante partie de notre clergé moderniste déroulent le tapis rouge pour plaire aux adeptes de cette nouvelle idéologie très à la mode.

Les wokes sont des gens supposément très éveillés. Ils ont une sensibilité gonflée à bloc. Ils se sentent oppressés, discriminés, insultés et opprimés. Ils refusent de discuter et de débattre, car ils ont toujours raison. Ils se sont infiltrés un peu partout dans notre société et même dans notre Église catholique. Ils s’autoproclament gauchistes et ceux qui les critiquent sont étiquetés de pauvres ignorants de droite, sexistes, racistes, homophobes, transphobes, etc. Ils visent les postes de commande pour imposer leur délire à tout le monde.

Au niveau de l’Église catholique, plusieurs prêtres, évêques et cardinaux modernistes sont rapidement tombés dans le panneau. Pour eux, il faut bien accommoder tous ces catholiques wokes ultra-sensibles. On marche sur des œufs ; on fait des homélies à l’eau de rose et à un moment donné, on devient woke !

L’Église catholique est-elle devenue woke ? Le christ était-il un woke quand il enseignait la Vérité ? Le Vatican est-il en train de devenir woke dans ses prises de position doctrinales ?

Les wokistes remettent en question l’enseignement de la Bible et l’enseignement du Magistère. Ils se sentent opprimés par la morale catholique traditionnelle et les commandements de Dieu. Ils exigent des prêtres, des évêques et du Pape que leur ressenti soit respecté et qu’on se plie à leur volonté de tout changer. Devant un tel déferlement woke, une grande partie de l’Église a abdiqué en devenant très sympathique envers ce mouvement postmoderne.

Assez, c’est assez ! Il faut revenir aux valeurs fondamentales et proclamer courageusement haut et fort le contenu en entier des Saintes Écritures, des commandements de Dieu et de l’Église, des dogmes et de la morale catholique. Il faut se tenir debout, même si on fait de la peine aux wokes qui se sont infiltrés partout de la paroisse locale jusqu’à Rome.

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Euthanasie clé en main

Par Paul-André Deschesnes, Chronique des fausses doctrines, Belœil, 25 mai 2023 — Photo : Freepik

En ce mois de mai 2023, le mois de Marie, les médias du Québec nous ont informés d’une autre triste nouvelle. L’euthanasie est tellement populaire dans notre belle province que certaines grandes maisons funéraires proposent à leurs clients l’euthanasie clé en main.

La procédure est très simple. La personne qui veut se faire euthanasier doit d’abord répondre aux critères du gouvernement, ce qui est de plus en plus facile, car toutes les balises tombent rapidement les unes après les autres. Ensuite, la personne ou la famille prend contact avec la maison funéraire qui offre ce service pour fixer la date de l’euthanasie. Il faut souligner ici qu’il y a une pièce spéciale au salon funéraire pour procéder à cette rapide exécution.

Au moment prévu, la personne qui demande l’euthanasie et sa famille se présentent au salon funéraire. Tous fraternisent dans la joie. Le médecin et l’infirmière qui sont autorisés à donner l’euthanasie arrivent sur place avec leur trousse médicale. Tel que prévu, l’euthanasie se déroule rapidement dans une atmosphère festive. Un prêtre, dit « ’catholique »’, qui accepte l’euthanasie, pourrait même être présent dans le cadre de la nouvelle pastorale de l’aide médicale à bien mourir.

L’industrie de l’euthanasie est en pleine expansion au Québec. Après l’hôpital et le domicile familial, le salon funéraire peut maintenant servir de lieu confortable où l’on se fait euthanasier.

L’euthanasie clé en main, ce sera rapide, facile, pratique, abordable et populaire. Tout se règle très vite dans un seul lieu et dans la bonne humeur.

L’aide médicale à mourir évolue constamment. On réalise qu’au Québec, un des endroits les plus ouverts, modernes et très avancés au monde, nous donnons un bel exemple de notre décadence morale collective.

Comme l’explique si bien un populaire curé moderniste dans son dernier livre publié récemment : l’aide médicale à mourir est désormais une pratique admise et généralisée au Québec et au Canada. Il faut faire preuve d’ouverture d’esprit et de compassion. La souffrance est absurde, mais la mort est un don de Dieu.

Alors, dans vos dernières volontés testamentaires, n’oubliez surtout pas ce précieux soin de santé postmoderne clé en main, l’euthanasie au salon funéraire.

Paul-André Deschesnes
Chroniqueur religieux
Belœil, Québec, Canada

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Croyez-vous à un monde meilleur ?

Par Paul-André Deschesnes, Chronique des fausses doctrines, Belœil, 17 février 2023

Nous vivons dans un monde en profonde décadence. À tous les niveaux de la société, les forces du mal règnent en maîtres. On se demande régulièrement si nous avons atteint le fond du baril devant autant de chaos et d’abominations.

Une émission religieuse à la télévision, le 5 février 2023 posait la question suivante : « croyez-vous à un monde meilleur ? » Personnellement, je pose souvent la même question à des gens de mon entourage, qu’ils soient croyants, pratiquants ou athées.

Il serait maintenant intéressant de regarder froidement les réponses à cette importante question. Pour 90 % des répondants, c’est un NON catégorique. Pour eux, depuis que le monde existe, c’est partout le triomphe du mal. Le chaos a toujours existé. L’histoire de l’humanité est une suite d’horreurs qui ne s’arrêtera jamais jusqu’à la destruction finale de notre planète. De nos jours, la seule différence que l’on peut observer, c’est le très grand raffinement dans l’horreur, la violence, la destruction et l’immoralité tous azimuts, grâce à la technologie. Il faut donc arrêter de rêver à un monde meilleur et vivre le mieux possible dans cet univers devenu complètement fou.

Les pauvres personnes qui croient encore à un monde meilleur sont de plus en plus minoritaires (à peine 10 %). Elles sont souvent méprisées, ridiculisées et clouées au pilori sur la place publique. Aux yeux de l’immense majorité, ce sont de pauvres gens qui rêvent, délirent et s’illusionnent en espérant un monde nouveau. De plus, on attaque sournoisement ceux qui croient encore à un monde meilleur, parce que ce sont de solides croyants qui ont une foi inébranlable en Jésus-Christ. Voilà pourquoi on refuse même de les écouter. Bien pire, on se moque d’eux parce qu’ils annoncent un monde nouveau et une terre nouvelle.

J’entends souvent la réflexion suivante : « Le paradis sur terre, cela n’a jamais existé et cela n’existera jamais ; moi, je suis athée ; moi, je suis neutre ; moi, ces questions ne m’intéressent pas. De toute façon, il n’y a personne qui est revenu après sa mort nous informer s’il y a quelque chose de l’autre bord ou si c’est le néant. Alors, buvons, mangeons, forniquons et amusons-nous ; seul le moment présent est important. » Beaucoup de catholiques pratiquants tiennent ce même discours.

J’ai bien compris le message ! C’est le message du monde : « la vie est très courte. Il faut s’amuser et en profiter au maximum, car, après la mort, c’est le néant ».

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L’enseignement de l’encyclique Humanæ Vitæ de plus en plus remis en question

Par Paul-André Deschesnes, Chronique des fausses doctrines, Belœil, 6 décembre 2022 — Photo : WavebreakmediaMicro/Adobe Stock

Un peu partout en Occident et au Québec en particulier, on invite le Vatican à remettre en question les principes fondamentaux de cette encyclique du Pape Paul VI, sous prétexte que l’Église catholique doit s’ajuster au monde postmoderne.

De nombreux prêtres, évêques, cardinaux et théologiens modernistes font pression pour une réécriture et même pour une remise au musée de ce « terrible » document qui n’aurait plus sa place dans notre Église. À leurs yeux, cet enseignement moral est dépassé, car personne ne l’accepte et on s’en moque malicieusement depuis des décennies.

Faut-il s’en remettre aux hurlements d’un monde païen en pleine décadence ? Faut-il discuter et négocier avec ce monde qui a décrété que l’hypersexualisation tous azimuts de notre société est maintenant une valeur universelle que nous devons accepter ? Faut-il obéir à des pasteurs hérétiques qui ont vendu leur âme au diable ?

Pendant que Humanæ Vitæ est remise en question, même au plus haut niveau de l’Église catholique, il faudrait avoir le courage de dire « ’assez, c’est assez ! »’ L’enseignement pérenne de l’Église catholique ne saurait changer au fil du temps. Actuellement, on ridiculise ceux qui suivent fidèlement les sages enseignements de cette encyclique en les traitant de minorités arriérées d’un autre âge. Au contraire, ces fidèles, même s’ils ne sont pas nombreux, nous offrent un modèle à suivre pour être pleinement heureux.

Humanæ Vitæ enseigne la Vérité. C’est faux de dire que Paul VI a fixé un idéal hors d’atteinte. Cet argument satanique a été utilisé à profusion par une grande majorité de pasteurs pour mieux glisser cet enseignement sous le boisseau (Matthieu 5, 14-16).

Depuis des décennies, nous récoltons les fruits empoisonnés d’une lâcheté historique de la part de nos autorités religieuses : familles traditionnelles complètement disloquées, sexualité débridée, avortements en quantité industrielle, dénatalité promue et encouragée, style de vie LGBTQ décrété comme banal et normal, perversions et abominations promues partout à tous les niveaux de notre société très malade, etc. Au contraire, nos pasteurs auraient dû faire face courageusement à la tempête, refuser de se taire et enseigner haut et fort Humanæ Vitæ.

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Pour le monde, le célibat sacerdotal est une épouvantable torture

Par Paul-André Deschesnes

Le 3 août 2022, la chaîne TV5 nous a présenté un documentaire français de deux heures intitulé « Le célibat des prêtres, le spectre d’un schisme ».

Depuis plusieurs années, l’Église catholique vit une douloureuse tempête historique. Les accusations d’agression sexuelle et de pédophilie contre des prêtres, des évêques et des cardinaux fusent de partout. Beaucoup de diocèses sont même au bord de la faillite face à des poursuites financières de dizaines de millions de dollars pour dédommager les présumées victimes. Après le scandale de la pédophilie, voici maintenant le scandale du célibat ecclésiastique qui frappe l’Église catholique. Le documentaire de TV5 nous a plongés dans une réalité occulte qui frappe un peu partout sur la planète.

Une équipe française a parcouru le monde pendant plus d’un an pour mieux comprendre et identifier cette problématique très controversée. Les résultats doivent nous faire réfléchir.

Plusieurs prêtres, plusieurs femmes, plusieurs pasteurs laïcisés et plusieurs théologiens ont témoigné devant la caméra pour dénoncer « la grande hypocrisie de l’Église qui refuse de reconnaître ce problème existentiel ».

Durant deux heures, on a assisté à un triste spectacle : une véritable confession publique où toutes ces personnes nous parlent de leurs angoisses, leurs frustrations, leur calvaire, leur peur, leur maladie psychologique et leur écœurement de devoir vivre de façon hypocrite pour sauver la face, tout en ayant une vie sexuelle active, mais « officiellement » interdite par l’Église catholique. On a entendu les plaintes de prêtres vivant en concubinage, d’autres ayant des enfants qui doivent être cachés, d’autres, homosexuels actifs, vivant en couple également, d’autres ayant décidé de quitter la prêtrise, etc..

Comment réagit la hiérarchie devant cette problématique ? Plusieurs évêques, tout en prêchant la beauté du célibat ecclésiastique, se ferment les yeux sur le comportement infidèle de tous ces pasteurs sous prétexte qu’il manque de prêtres. Et les fidèles, qu’en pensent-ils ? Eux aussi ferment les yeux. Ils trouvent de plus en plus normal et acceptable que leurs pasteurs aient une vie sexuelle active, tout en dénonçant les lois de l’Église en matière sexuelle. Il faut bien s’ajuster au monde moderne !

Que nous dit le monde moderne en pleine décadence morale sur la chasteté et le célibat des prêtres ? Avoir une vie sexuelle très active est un droit fondamental ; c’est même obligatoire pour être heureux. Ceux et celles qui pratiquent la chasteté sont des personnes anormales qui vivent dans le délire. Il faut donner libre cours à toutes nos passions, sinon on sera étiqueté de refoulé. La chasteté rend malade ! C’est une épouvantable torture ! Et on impose encore cela aux prêtres !

Une partie de ce documentaire-choc nous parle d’un vent de libération qui balaie actuellement l’Église catholique. Ça craque de partout, paraît-il. On nous annonce qu’en France un prêtre sur deux ne respecte plus son vœu de chasteté et qu’en Afrique la majorité des pasteurs vivent une sexualité active et ont de nombreux enfants, car culturellement, c’est mal vu d’être un prêtre qui n’a pas d’épouse. En Allemagne, en Hollande et en Autriche on s’oppose à Rome ouvertement ; plusieurs prêtres se promènent avec leur femme ; d’autres se déclarent gais et vivent avec leur partenaire sexuel. On bénit des mariages LGBTQ. Il y a une pastorale gaie. Les évêques et Rome ferment les yeux. On réclame le sacerdoce pour les femmes et les LGBTQ, ainsi que le mariage des prêtres. Être un gai actif, refuser de pratiquer la chasteté, avoir de nombreuses aventures sexuelles, tout cela n’est plus un péché. De plus, au Vatican, il y a une nouvelle ambiance post-moderne qui va dans cette direction, c’est-à-dire une libération sexuelle tous azimuts pour les prêtres catholiques.

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Les médias soutiennent l’avortement, mais omettent de montrer ce que c’est

Par Paul-André Deschesnes — Photo : StockPhotoPro/Adobe Stock

La Cour suprême des États-Unis vient de prendre une décision historique sur l’avortement. Six courageux juges viennent de mettre leur vie en danger en décrétant que l’avortement, ça relève désormais de chaque État, et non de la Cour suprême.

Les Américains sont divisés sur cette question : 50 % pour l’avortement et 50 % contre. La moitié des États (des républicains) vont mettre des restrictions pour avorter. L’autre moitié (des gouvernements démocrates de gauche) vont crier haut et fort contre ce décret de la Cour suprême, car ses États sont pour un droit illimité à l’avortement, tel que réclamé par les mouvements féministes à la mode.

En Occident, c’est la panique généralisée ! Tous les médias hurlent : C’est horrible ! Ces juges sont des talibans ! On revient au Moyen-Âge ! L’avortement, c’est une question de « santé » pour toutes les femmes ! C’est une journée noire ! C’est le retour de la Grande Noirceur ! On est outré ! C’est une onde de choc ! C’est la mentalité d’une autre époque ! C’est un recul effrayant ! Depuis deux jours, toute cette fausse information est vue et entendue partout en Occident ! C’est la fin du monde ? Faut-il se taire face à cette désinformation qui ne dit jamais « c’est quoi un avortement ? »

Le bon peuple écoute ceux et celles qui crient très fort en faveur de l’avortement, mais il refuse de s’informer sur ce qu’« en quoi ça consiste un avortement ». Même une certaine « science » refuse de voir la Vérité en face en décrétant que l’enfant à naître n’est pas une personne humaine, même pas à 6, 7, 8, 9 mois de gestation. Honte à ces ridicules « savants » !

Regardez cette courte vidéo [Attention, images pouvant choquer], et donnez-moi des nouvelles.

Le fœtus est un vrai bébé. L’avortement, c’est une boucherie. Les médias, les journaux, la télévision ne vous montreront jamais cette réalité horrible.

Même si Biden, Trudeau, Macron, Legault et tous les autres politiciens occidentaux (surtout de gauche) vous disent en s’autoproclamant « bon catholique pratiquant », que l’avortement est quelque chose d’essentiel pour l’épanouissement de la femme, c’est archifaux ! Ce sont de cyniques menteurs. Regardez cette vidéo — « Mon corps m’appartient ? » Et le corps du bébé à naître à qui appartient-il ?

Les féministes font trembler la planète. Ce sont des hypocrites, car elles refusent de montrer à la population « C’est quoi un avortement ».

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L’industrie du mensonge

Par Paul-André Deschesnes — Photo : alesmunt/Adobe Stock

Depuis deux décennies, le mensonge a pris des proportions très inquiétantes sur notre planète terre. En mars 2016, la revue l’Actualité nous avait présenté un dossier très étoffé sur l’industrie du mensonge au Québec et en Occident. En ce temps de pandémie, le mensonge est même devenu la nourriture préférée du bon peuple, incapable de faire la différence entre le vrai et le faux.

On peut se fermer les yeux, mettre nos œillères et minimiser ce phénomène en disant que cela a toujours existé et tourner la page. On peut également réfléchir, se poser les questions pertinentes et regarder sérieusement ce chaos de mensonges dans une optique chrétienne.

D’après cette enquête de l’Actualité très bien documentée, le mensonge et la tricherie sont omniprésents partout à tous les niveaux de nos sociétés modernes : politiciens magouilleurs, athlètes dopés, hommes d’affaires malhonnêtes, entrepreneurs qui gonflent les factures, conjoints adultères, étudiants du primaire jusqu’à l’université qui se vantent de tricher, humoristes qui font l’éloge du mensonge dans leurs populaires spectacles, émissions de télévision qui récompensent les menteurs : « Que le meilleur tricheur gagne » et « Qui sera couronné le roi des menteurs ? », scientifiques qui présentent de faux CV, journalistes et écrivains qui font du plagiat, publicités tous azimuts qui nous racontent plein de mensonges à la télévision, sur internet et dans tous les médias, etc. Un véritable tsunami de mensonges gangrène actuellement nos sociétés postmodernes.

« Depuis l’avènement d’internet, universités et collèges ne savent plus à quel saint se vouer pour endiguer le plagiat des étudiants. Au fur et à mesure que l’informatique et la robotique envahissent nos vies, la fraude par logiciel prend beaucoup d’ampleur », nous révèle cette enquête. Un nombre incroyable d’arnaqueurs est omniprésent partout. La cybercriminalité serait même sur le point de prendre le contrôle du Web pendant qu’on « vient de recenser 1 000 universités fantômes aux États-Unis seulement qui offrent de donner aux étudiants des diplômes bidon pour quelques centaines de dollars ».

Le journal Le Devoir du 2 mars 2016 nous informait également « qu’une nouvelle génération de pilleurs de banque fait actuellement de terribles ravages sur toute la planète. Les cybercriminels peuvent même très bien geler toutes vos données et vous demander des rançons pour les libérer ». On est rendu là dans notre « merveilleux » monde de l’internet où le mensonge, la fraude et la tricherie règnent en maître.

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Euthanasie « confortable »

Par Paul-André Deschesnes — Photo : Adobe Stock

Le rapport annuel du gouvernement du Québec concernant l’aide médicale à mourir (AMM), c’est-à-dire l’euthanasie, pour la période du 1er avril 2020 au 31 mars 2021, donne le résultat suivant : en un an, 2426 personnes ont été officiellement euthanasiées, ce qui représente une augmentation de 37 % par rapport à la même période précédente.

En 2015, c’est dans l’euphorie générale que le gouvernement annonçait la légalisation de l’AMM. Nous venions de faire supposément un très grand pas en avant avec l’appui de la population, des médecins et même des malades.

Il faut rappeler ici que la « Commission sur les soins de fin de vie » a rendu publiques ces statistiques suite à une demande d’accès à l’information par des médecins (une minorité) qui refusent de pratiquer des euthanasies.

Lors de l’entrée en vigueur de cette loi, les autorités ont rassuré la population en leur disant qu’il y aurait de très sévères balises et que très peu de malades demanderaient l’AMM. Mensonge ! En 6 ans, les balises ont sauté les unes après les autres et le nombre d’euthanasies a explosé passant de 63 la première année à 2426 aujourd’hui ! Une tendance très lourde pointe à l’horizon en faveur de cette industrie de la « belle » mort.

En 2021, nous avons perfectionné l’AMM en l’adaptant au goût du client. Dans le Journal de Montréal du 30 octobre 2021, à la page 46, on nous vante l’euthanasie « dans le confort de son salon ». On peut donc avoir le contrôle total sur sa mort. En plus de choisir la date et l’heure, on peut maintenant choisir un lieu en dehors des hôpitaux. Voilà pourquoi le gouvernement permet à l’équipe médicale (travailleur social, infirmière et médecin) de se rendre à l’endroit choisi par le malade pour lui permettre de faire une mort à son goût dans la sérénité et la douceur. Aujourd’hui, c’est donc possible d’envisager ce passage ultime en famille, après un bon repas bien arrosé, dans la joie et la bonne humeur, accompagné d’une belle musique d’ambiance.

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La conscience personnelle

Par Paul-André Deschesnes — Photo : jiradet ponari/AdobeStock

Nous vivons maintenant dans un monde postmoderne où l’être humain s’autoproclame autonome, roi et maître de lui-même, de sa destinée et de la création ; sa vie lui appartient du commencement jusqu’à la fin et il n’y a personne au-dessus de lui.

Nous vivons dans une ère toxique, infestée de sophismes, de mensonges, de faussetés et de relativismes tous azimuts. L’orgueil règne en maître dans nos sociétés complètement déboussolées, où les lois naturelles, les commandements de Dieu, les dogmes, l’éthique, la morale catholique, l’enseignement sur les péchés capitaux et les vertus théologales sont méprisés et ridiculisés. Chaque personne est devenue dieu et gère sa propre vie à sa convenance. De toute façon, l’au-delà n’a pas d’importance. Pour une grande partie de la population, l’athéisme et l’agnosticisme sont maintenant la nouvelle religion. Quant aux croyants, une époustouflante pastorale à l’eau de rose leur annonce qu’il n’y a ni enfer, ni purgatoire ; alors, tout le monde ira directement au ciel. Dans ce contexte jovialiste, il n’y a aucune raison de préparer sérieusement son éternité sur cette terre.

Pendant que la confusion règne allègrement dans notre monde dit civilisé et très avancé, ne faudrait-il pas se poser une question existentielle et fondamentale : « Où en sommes-nous rendus avec la notion de conscience personnelle » ?

Malheureusement, à moins d’avoir de grandes œillères, nous devons constater que cette petite voix (la conscience) ne parle plus très fort à beaucoup de monde. Elle nous abreuve très souvent de mensonges et de fausses doctrines. Elle est très manipulée par les nouvelles valeurs de notre monde moderne. Elle est même livrée très souvent au pouvoir du Malin !

On peut se demander aujourd’hui comment, en toute conscience, les êtres humains peuvent accepter comme normaux et banals l’avortement (un meurtre) et l’euthanasie (un assassinat). Les consciences ont-elles été lessivées, fluorées, anesthésiées, intoxiquées et transformées par nos nouvelles idéologies barbares ? Les individus sont-ils devenus des êtres inconscients, tellement manipulés par les forces du mal que leur conscience ne leur dit plus rien ? Sont-ils peut-être équipés maintenant d’une conscience post-moderne à toute épreuve qui leur crie haut et fort que le Mal est devenu le Bien ?

Mais qui aujourd’hui forme ou déforme la conscience de nos populations vulnérables ? Les médias, l’intelligentsia athée, les artistes, les maisons d’enseignement, la télévision, le cinéma, l’internet, les politiciens, la publicité mensongère, les grands spécialistes de tout acabit, etc. qui nous alimentent continuellement d’une nourriture nocive pour prendre possession de notre conscience afin de faire triompher leur idéologie satanique.

Attention ! La rectitude politique nous oblige actuellement de passer tout cela sous silence, car il faut bien plaire à la foule en délire. Il ne faut surtout pas faire de vagues, ni de débats sur tous ces sujets à controverses ! Voilà une timide position qui est devenue très populaire, même dans notre Église catholique.

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