Pro-vie manifestant devant la Cour suprême à Washington DC, le 1er février 2006.
Paul-André Deschesnes — Photo : Ben Schumin/Wikimedia Commons
Le 21 octobre 2019, il y aura au Canada une élection fédérale. La campagne électorale est commencée dans une atmosphère sulfureuse. Les forces du Mal fourbissent leurs armes.
Notre Premier ministre postmoderne Justin Trudeau est très excité et parle beaucoup de l’avortement. Il se vante sur toutes les tribunes que tous ses candidats et candidates sont pro-avortement et que les pro-vie n’existent pas dans le Parti libéral, car ils sont indignes d’en être membres. Il annonce également que le Canada est le meilleur pays au monde pour le droit des femmes d’avorter. Il oublie volontairement de dire que notre pays n’a aucune balise face à l’avortement, comme la Chine et la Corée du Nord, deux pays communistes très purs et durs. Tant et aussi longtemps que le bébé n’est pas complètement sorti de sa mère, on peut le tuer en toute légalité. Justin Trudeau, oubli également de dire que le Canada est le paradis de l’avortement (100 000 par année, dont 30 000 au Québec).
Aux yeux de cet abominable personnage, les personnes pro-vie sont des ultra-catholiques de droite qu’il faut rayer de la carte. Ces individus souffrent d’une maladie honteuse. Ils sont arriérés et méprisables. Il faudrait même les empêcher de parler !
Mensonges, agressivité, violence et menaces règnent en maître contre les personnes pro-vie. On les insulte, on les écrase et on les ridiculise. Il faut les faire disparaître de la place publique et du paysage politique. En mai 2019, devant le Parlement à Ottawa, il y a eu une importante manifestation pro-vie où 20 000 personnes ont marché et prié pour le droit des fœtus à être reconnues comme de véritables personnes humaines.
La plupart de nos médias biaisés et tordus n’ont même pas parlé de cet événement unique et annuel au Canada. On a plutôt dénoncé haut et fort la présence honteuse de quelques députés conservateurs pro-vie présents à cette manifestation comme de vulgaires brebis galeuses qui seraient les ennemis des femmes et des féministes.
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Dans cette satanique campagne électorale, Justin Trudeau, le superhéros de l’avortement, lance ses vicieuses attaques contre le Parti conservateur, son chef Andrew Scheer (un méchant catholique pratiquant de droite), contre certains candidats conservateurs qui n’ont pas peur de s’afficher pro-vie et contre les candidates qui devraient avoir honte comme femmes de fréquenter ce parti politique.
Les médias, surtout au Québec, sont déchaînés contre Andrew Scheer, le courageux chef des conservateurs [disons qu’il est moins mauvais que Justin Trudeau*]. On veut le détruire de façon ignoble. On veut rendre coupables les femmes qui osent l’appuyer.
Pour Justin Trudeau, l’avortement, c’est bon et bien. C’est un droit fondamental et un soin de santé essentiel. Le débat est clos. Le Parti conservateur doit se taire. Voilà l’idéologie en vigueur selon la dictature de notre rectitude politique.
La police idéologique de Justin Trudeau veille au grain ! Elle a pour mandat de détruire les pro-vie. Le Canada est devenu une république socialo-marxiste où les débats à controverse sont interdits. Les médias et l’intelligentsia athées du Québec ne me font pas peur.
Je suis pro-vie et catholique pratiquant. Je souffre donc d’une effrayante maladie honteuse, tout comme le chef du Parti conservateur du Canada.
Monsieur Trudeau, malgré votre acharnement, je refuse de me taire !
*Commentaire d'Augustin Hamilton