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Les « fausses cliniques »

Par Renald Veilleux

Jeudi passé, le 21 février, Marina Orsini dans le cadre de son émission à Radio Canada à 09,30, a abordé la question de la légitimité de l’avortement en présence de la docteure Christiane Laberge et de Mariane Labrecque de la Fédération du Québec pour le planning des naissances.

Elles ont dénoncé ce qu’elles décrivent comme des fausses cliniques, considérant que les vraies cliniques sont celles qui autorisent et favorisent les avortements. Elles se sont acharnées contre ce qu’elles appellent les faux centres d’aide à la grossesse, c’est-à-dire ces centres qui s’objectent à la pratique de l’avortement, tout en rendant de précieux services aux femmes enceintes en difficultés.

Elles accusent ces cliniques (pro-vie) d’être conduites par une idéologie et d’être anti-choix. Elles affirment que ces cliniques sont financées par des groupements religieux. Personnellement, je doute que ce soit vrai, mais même si c’était vrai, pourrait-on reprocher à des groupes religieux de chercher à venir en aide à des femmes enceintes en difficulté ? Madame Orsini en entendant ces affirmations semblait faire une découverte extraordinaire.

Selon Mme Mariane Labrecque ces « fausses cliniques », instrumentaliseraient les gens en leur faisant croire que les fœtus sont des bébés et que l’avortement comporte des conséquences sérieuses pour les femmes. Plusieurs études sérieuses démontrent qu’effectivement l’avortement a des conséquences graves pour les femmes, soit au plan physique et/ou psychologique. Plusieurs femmes qui ont connu l’expérience de l’avortement en témoignent.

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Nous avons assisté à une véritable séance de promotion de l’avortement. Selon Madame Labrecque nous sommes chanceux au Québec, car ces « fausses cliniques » sont peu répandues et n’ont pas bonne presse alors que dans d’autres endroits ou pays, elles seraient davantage appréciées comme un service rendu aux femmes.

À regarder cette émission, je me suis demandé si nous n’étions pas en train d’assister à un certain mouvement de panique de la part des pro-choix. La vérité fait trembler lorsqu’on a choisi le mensonge. Car ces femmes qui ont choisi l’avortement vivent souvent une grande détresse et elles ont besoin d’une aide véritable qui mène au respect d’elle-même et de la vie qu’elles portent en elles. Même si une femme choisit de se faire avorter elle n’est pas abandonnée ou condamnée par les personnes qui optent pour le respect de la vie bien que son geste soit profondément regrettable.

Les tenants pro-choix qui accusent les pro-vie d’être menés par une idéologie sont eux-mêmes conduits par une idéologie qui mène directement à la mort d’une multitude d’enfants à naître. Ils ou elles refusent systématiquement de reconnaître l’humanité de l’enfant à naître et les responsabilités que nous avons vis-à-vis tous les enfants à naître, quel que soit leur stade de développement dans le sein de leur mère. Nous avons tous été des enfants à naître au début de notre existence. Si nos parents nous avaient sacrifiés pour des intérêts trop humains, nous ne serions pas là pour en parler.

Et que dire de la docteure Laberge qui applaudissait avec force au prétendu service de l’avortement ? Le rôle de la médecine n’est-il pas de travailler à la santé, à la promotion et à l’éclosion de la vie et non pas se faire complice de cette tuerie inqualifiable ?

Avec l’idéologie des pro-choix, malheureusement légalisée et financée par nos gouvernements depuis de nombreuses années au Québec et au Canada, faut-il se surprendre que nous soyons en grave pénurie de main-d’œuvre ?

Renald Veilleux



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