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Les États-Unis menacent de refuser des visas aux législateurs de la République dominicaine s’ils ne légalisent pas l’avortement


Mgr Víctor Masalles, évêque du diocèse de Baní.

Par Claire Chrétien — Traduit par Campagne Québec-Vie

25 février 2022, BANÍ, République dominicaine (LifeSiteNews) — Les législateurs de la République dominicaine « ont reçu un avertissement de l’ambassade américaine selon lequel s’ils ne légalisent pas l’avortement » et n’inscrivent pas les protections LGBT dans la loi, « ils seront privés de visas », a déclaré l’un des évêques catholiques du pays.

Mgr Víctor Masalles, évêque du diocèse de Baní, a déclaré à LifeSiteNews que la pression à laquelle est soumise la République dominicaine pour légaliser l’avortement est intense.

En République dominicaine, « le gouvernement sait que le Congrès est pro-vie, et c’est une belle chose », a déclaré Mgr Masalles, mais « le président du Sénat [et] le président des représentants » ont été mis en demeure par les États-Unis de libéraliser leurs lois ou de faire face à des sanctions diplomatiques telles que la perte de visas, a déclaré Masalles.

L’UNICEF fait également pression sur les politiciens de la République dominicaine, a ajouté l’évêque.

« Nous n’avons pas de discrimination » en République dominicaine, a déclaré l’évêque, mais il existe néanmoins une campagne visant à inscrire dans la loi des protections LGBT prétendument anti-discrimination.

Le 4 février 2021, la Maison-Blanche de M. Biden a ordonné aux « départements et agences [...] engagés à l’étranger de veiller à ce que la diplomatie et l’aide étrangère des États-Unis promeuvent et protègent les droits de l’homme des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres partout dans le monde », s’appuyant sur une initiative lancée en 2011 sous le président de l’époque, Barack Obama.

« Les agences impliquées dans les programmes d’aide, d’assistance et de développement à l’étranger doivent étendre leurs efforts en cours pour assurer un engagement constant du gouvernement fédéral avec les gouvernements, les citoyens, la société civile et le secteur privé pour promouvoir le respect des droits de l’homme des personnes LGBTQI+ et combattre la discrimination », a ordonné le président Joe Biden.

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Et « lorsque des gouvernements étrangers prennent des mesures pour restreindre les droits des personnes LGBTQI+ ou n’appliquent pas les protections légales en place, contribuant ainsi à un climat d’intolérance, les agences engagées à l’étranger doivent envisager des réponses appropriées, notamment en utilisant toute la gamme des outils diplomatiques et d’assistance et, le cas échéant, des sanctions financières, des restrictions de visa et d’autres actions. »

Cependant, une disposition de la loi américaine appelée l’amendement Siljander, qui a été renouvelée chaque année depuis 1981 dans la Loi sur les crédits du département d’État, des opérations étrangères et des programmes connexes, interdit l’utilisation de tout fonds américain pour faire pression pour (ou contre) l’avortement à l’étranger. Les législateurs et groupes de pression américains pro-vie se plaignent depuis longtemps que l’amendement Siljander n’est pas bien appliqué et ont demandé qu’il soit appliqué plus largement.

En 2018, neuf sénateurs américains ont demandé au secrétaire d’État Mike Pompeo de mettre fin au financement public de deux organisations promouvant l’avortement en Amérique latine, la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) et la Commission interaméricaine des femmes (Comisión Interamericana sobre la Mujer - CIM).

Le 26 mars 2022, une manifestation de la caravane pro-vie aura lieu dans cette nation insulaire. Le 25 mars est une journée nationale pour l’enfant à naître, a souligné Mgr Masalles.

« Il existe un programme international » visant à « introduire l’avortement dans tous les pays », a-t-il averti. C’est un combat de « David contre Goliath ».

Et de puissantes élites étrangères versent chaque année des millions de dollars pour légaliser l’avortement en République dominicaine, a-t-il ajouté.

Les lecteurs de LifeSite peuvent faire un don pour l’aider, lui et les autres pro-vie, à lutter et à garder le pays pro-vie ici.



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