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Le suicide assisté élargi aux personnes n’étant pas en fin de vie

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Shutterstock

Pétition : Non à l'élargissement du suicide assisté

La récente décision de la Cour supérieure du Québec d’enlever le critère (illogique) de fin de vie limitant l’accès au « suicide assisté » sera lourde de conséquences. Le jugement fut rendu à la demande de deux plaignants handicapés qui peuvent désormais mourir à volonté (une seule fois…) dans six mois. Les gouvernements d’Ottawa et de Québec ont ces six mois pour régler leurs législations aux modalités du jugement.

Incidemment, je fais seulement remarquer que le critère de fin de vie, appliqué à la limitation ou à la promotion du « suicide assisté », est illogique, car il ne s’appuie sur rien de solide pour autoriser le « suicide assisté » qui est un homicide, et si l’on considérait malgré tout l’homicide comme bon en soi, ce critère est tout aussi fragile pour le limiter. Mais poursuivons.

Cette décision donc transforme le « suicide assisté », qui jusqu’à maintenant était présenté comme « soin » pour personnes en fin de vie (ce qu’il n’est pas, puisque tuer n’est pas soigner), en « soin » pour qui l’État aura décidé qu’il peut mourir (bis repetitas) : les gens atteints d’Alzheimer, de Parkinson, de Creutzfeldt-Jacob, les déments, les handicapés mentaux ou physiques, les déprimés, les pro-vie (peut-être que ces gouvernements pro-avortement considèrent cette position comme une maladie…), des enfants à naître jusqu’aux vieillards ? Qui tirera le billet sans retour de la Grande loterie du suicide assisté ?

Mais une question se pose, qui a déjà été posé quand il s’agissait de la légalisation du « suicide assisté », ce suicide… « assisté » (et c’est véritablement du suicide) va forcément envoyer le message dans la population que se suicider est acceptable, de plus en plus raisonnable. Comme l’explique Me Michel Racicot dans TVA Nouvelle :

« On va avoir deux sortes de suicides : le bon suicide, qui va être l’aide médicale à mourir pour les personnes qui ne sont pas en fin de vie — parce que c’est une forme de suicide, il ne faut pas se le cacher — et le mauvais suicide, qu’on essaie de prévenir. »

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Pétition : Non à l'élargissement du suicide assisté

Le gouvernement québécois, de son côté, verse des milliers de dollars dans la prévention du suicide.

Et les lacunes du système de santé pourraient très bien pousser des gens à demander le « suicide assisté ». Me Michel Racicot évoque d’ailleurs, pour appuyer son rejet du « suicide assisté » que pourraient remplacer avantageusement les soins palliatifs (qui ne sont pas supposés tuer), la difficulté que les gens ont à se faire aider par le système de santé, dont témoigne un proche atteint de sclérose latérale amyotrophique (SLA) qui lui a récemment confié :

« Si vous saviez les difficultés que ces gens ont à se faire aider par notre système de santé et notre système social, vous comprendriez que peut-être ces gens-là sont poussés vers l’aide médicale à mourir. »

Évidemment, on peut comprendre que quelqu’un veuille mourir, mais ça ne signifie pas que l’on doive l’approuver.

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