Photo : freepik
Une récente décision de la Cour supérieure du Québec a supprimé la limite dite de « fin de vie » qui restreint le « suicide assisté » aux personnes à qui il ne reste prévisiblement plus longtemps à vivre (en théorie). Le gouvernement du Québec va donc devoir ajuster sa loi suite à ce jugement.
Considérant que le suicide assisté est intrinsèquement mauvais, car c’est le fait qu’une personne humaine se tue elle-même avec la complicité légale d’une autre personne. Il s'agit ni plus ni moins d'un suicide.
Considérant que la médecine dispose des moyens nécessaires pour soulager la douleur à laquelle prétend répondre le « suicide assisté ».
Considérant que le « suicide assisté » n’est pas forcément indolore.
Considérant qu’un élargissement du « suicide assisté » pourrait envoyer un message négatif d’incitation aux personnes vulnérables au suicide.
Considérant que l'euthanasie et le « suicide assisté » dérape :
- au Canada, par exemple dans le cas d’un homme handicapé qui s’est fait refuser des soins donnés d'une manière spécifique et offrir l’euthanasie.
- aux Pays-Bas où une jeune fille violée s’est laissée mourir de soif avec l’assistance de médecins et une femme atteinte d’Alzheimer, qui avait exprimé la volonté d’être euthanasiée avant d’avoir perdu ses facultés, s’est fait euthanasier de force par son médecin alors qu’elle se débattait.
- En Belgique, ou une jeune femme s’est fait euthanasier alors qu’elle n’avait qu’une peine de cœur, et ou l’euthanasie en est légalement rendue aux enfants.
Considérant qu’élargir l’accès au « suicide assisté », ou à l’euthanasie, mènera toujours à un plus grand laxisme dans cette pratique.
Je soussigné demande au ministre de la Santé et au Premier ministre François Legault d'empêcher, par l'utilisation de l'article 33 de la constitution canadienne (communément appelé clause dérogatoire), un plus grand accès au suicide assisté, ou du moins, de limiter le plus possible l’élargissement de la pratique, notamment en lançant une forte campagne de dissuasion du suicide.