Susan Holt.
Par David Cooke (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/CBC
Avant les élections provinciales de l’automne dernier, Susan Holt n’a pas beaucoup parlé de son plan radical d’expansion des avortements et de la débauche LGBT. Elle est restée discrète, sachant que de nombreux Néo-Brunswickois n’accepteraient pas ses idées. Elle souhaitait profiter de la vague de mécontentement populaire à l’égard de l’ancien premier ministre Blaine Higgs sans faire de vagues.
Nous avons travaillé dur, ici à la Coalition nationale pour la vie, pour exposer au grand jour le plan infâme de Mme Holt, en envoyant des cartes postales informatives à des centaines de milliers de foyers. Mais les médias, les libéraux et de nombreux groupes de gauche se sont moqués de nos avertissements, nous ont traités de haineux et ont rejeté nos préoccupations. Malheureusement, de nombreux électeurs ont été trompés.
Le premier ministre Holt prône une idéologie radicale en matière de genre
Une fois que Mme Holt a remporté les élections du 21 octobre, elle a fait exactement ce que nous savions qu’elle ferait. Elle s’est immédiatement attelée à la mise en œuvre de son programme dépravé. Dans l’une de ses toutes premières actions en tant que premier ministre, trois semaines à peine après l’élection, elle a mis en œuvre des changements qui, espère-t-elle, « faciliteront l’accès à l’avortement », c’est-à-dire « tueront davantage de bébés à naître ».
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Tout d’abord, elle a supprimé les protections offertes par le règlement 84-20, adopté par le gouvernement libéral de Frank McKenna en 1984. Cette règle empêchait l’argent des contribuables d’être utilisé pour des procédures d’avortement pratiquées dans des cliniques privées et lucratives. La clinique Morgentaler (plus tard connue sous le nom de clinique 554) n’a ainsi pas eu accès aux fonds publics pour sa macabre boucherie prénatale de Fredericton. En fait, c’est grâce à cette réglementation — et grâce à l’intervention de Dieu à travers nos prières et nos efforts — que le seul avortoir privé du Nouveau-Brunswick a fermé ses portes pour de bon l’année dernière. Quelle joie de voir cela !
Cependant, maintenant que Mme Holt a révisé le règlement 84-20, les entreprises privées d’avortement sont libres de s’installer n’importe où dans la province. Le gouvernement libéral du Nouveau-Brunswick a fait faire à ses citoyens un pas de géant vers la barbarie.
Deuxièmement, le premier ministre Holt a reclassé la procédure d’avortement chirurgical comme « chirurgie mineure » au lieu de « chirurgie majeure ». L’objectif est d’étendre la disponibilité des avortements au-delà des trois hôpitaux où ils sont actuellement pratiqués (deux à Moncton et un à Bathurst). Désormais, cet acte meurtrier pourra être pratiqué dans des dizaines de cliniques de santé communautaire à travers la province, ramenant le meurtre des enfants à naître du Nouveau-Brunswick dans nos villes et nos villages.
Le sang des enfants à naître avortés s’écoulera dans nos égouts locaux, et leurs petits corps dépecés seront collectés comme « déchets médicaux » dans nos « centres de santé » locaux.
En outre, en reclassant l’avortement comme une « intervention chirurgicale mineure », Mme Holt expose les femmes à un risque accru de dommages et de décès en supprimant les garanties médicales qui existent pour les « interventions chirurgicales majeures ». Des complications peuvent survenir et surviennent effectivement au cours des procédures chirurgicales d’avortement. Que se passe-t-il si la femme commence à avoir une hémorragie ? Et si elle souffre d’une septicémie ? Les cliniques locales n’ont ni le personnel ni l’équipement nécessaires pour faire face à de telles situations d’urgence. La vie des femmes sera mise en danger, et Mme Holt semble être d’accord avec cela !
Je trouve ironique que le premier ministre Holt se soit récemment engagé à dépenser des millions de dollars pour fournir des petits déjeuners gratuits à chaque enfant dans les 295 écoles du Nouveau-Brunswick à partir de septembre. Elle semble se soucier profondément de la santé des jeunes enfants, alors qu’elle souhaite élargir radicalement l’accès à l’avortement afin que davantage d’enfants à naître puissent être tués dans l’utérus. Peut-être essaie-t-elle de soulager sa conscience ?
En plus d’élargir l’accès à l’avortement dans toute la province, le premier ministre Holt a également mis en œuvre une nouvelle politique pro-LGBT radicale dans toutes les écoles publiques du Nouveau-Brunswick.
L’ancien premier ministre Blaine Higgs avait travaillé dur pour protéger les enfants de notre province contre les extrêmes de l’agenda LGBT. Il a approuvé la révision de la politique 713, afin d’interdire aux enseignants et aux conseillers scolaires de dissimuler aux parents la transition de genre d’un enfant. Il a également veillé à ce que les toilettes et les vestiaires soient réservés aux enfants du même sexe biologique.
Politique 713
Aujourd’hui, sous la direction du premier ministre Holt, la politique 713 n’a pas seulement été annulée, elle a été mise sous stéroïdes transgenres artificiels ! Désormais, les garçons biologiques — s’ils s’identifient simplement comme étant de sexe féminin — doivent participer à des sports de filles et avoir un accès total et inconditionnel aux vestiaires et aux toilettes des filles. Toutes les filles risquent ainsi d’être victimes d’intimidations et de prédateurs dans nos écoles. En outre, les clubs d’alliance de genre et de sexualité (GSA) sont désormais obligatoires dans toutes les écoles, ce qui ne fait que favoriser la contagion sociale. Et le consentement des parents n’est PAS requis pour y participer.
Selon la section 6.3.1 de la nouvelle politique 713, « Tous les élèves ont le droit et la capacité présumée de s’identifier eux-mêmes et de communiquer le prénom ou les pronoms qu’ils ont choisis. Les membres de l’environnement scolaire utiliseront le prénom ou les pronoms choisis de manière cohérente ». En d’autres termes, les enfants peuvent changer de sexe et de nom à volonté, et tout le monde est censé accepter cette farce.
Et oubliez toute exigence significative en matière de consentement parental ! Même une simple « sensibilisation des parents » n’est PAS requise. Les écoles sont désormais tenues de cacher aux parents la sexualité et les questions de genre de leurs enfants, ce qui me semble être une recette pour les abus ! Selon la nouvelle politique 713 de Mme Holt, les parents pourraient tout aussi bien ne pas exister. Même dans le cas d’un enfant très jeune et immature exprimant une confusion de genre, les parents ne doivent PAS être consultés. Au contraire, « un professionnel agréé peut évaluer la capacité de l’élève » à s’identifier comme transgenre sans que les parents en soient informés ni y consentent.
Dans le cadre de cette politique, on peut s’attendre à ce que certains éducateurs zélés pro-LGBT poussent les enfants dysphoriques à suivre des traitements hormonaux artificiels stérilisants ou à subir des opérations chirurgicales mutilantes de changement de sexe, le tout à l’insu des parents.
Il est clair que le premier ministre Holt a lancé un programme radical sur la population du Nouveau-Brunswick, avec les précieux enfants de notre province dans sa ligne de mire. Pour l’enfant à naître, elle a décrété un nouvel arrêt de mort élargi. Il y aura plus d’avortements, dans plus d’endroits et plus souvent. Pour l’enfant d’âge scolaire, Mme Holt a supprimé le rôle et la responsabilité des parents aimants et les a remplacés par une bureaucratie éducative froide et déconnectée. Davantage d’enfants seront corrompus et séduits par le mensonge LGBT, et le respect de l’autorité parentale s’effondrera.
Jésus nous a prévenus : « Si quelqu’un fait trébucher l’un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attache au cou une meule de moulin et qu’on le jette à la mer ». (Marc 9:42)
Je crois qu’en tant que citoyens pro-vie et pro-famille, nous ne devons pas rester silencieux alors que notre gouvernement nouvellement élu mène notre province à la destruction morale et spirituelle. Et pour ceux d’entre nous qui sont parents ou grands-parents, nous ne pouvons pas rester les bras croisés alors que des « professionnels approuvés » affirment des théories délirantes sur le genre et promeuvent des pratiques et des modes de vie sexuels dangereux et impies. Nous devons nous exprimer pendant que nous le pouvons encore ! Nous devons défendre nos enfants et nos petits-enfants.
C’est pourquoi je vous encourage à vous joindre à moi pour signer une pétition demandant au gouvernement du premier ministre Holt de mettre un terme à son programme radical en matière d’avortement et de LGBT. Vous pouvez choisir de signer en votre nom ou, pour des raisons de confidentialité, de signer anonymement.
Une fois que nous aurons recueilli le plus grand nombre possible de signatures, nous présenterons cette pétition au premier ministre et aux députés locaux. Ils doivent savoir que nous rejetons ce programme radical. Nous ne les avons jamais élus pour qu’ils prennent le contrôle de nos enfants !
Consultez, partagez et signez la pétition adressée au gouvernement du Nouveau-Brunswick ici.