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Le ministre de l’Éducation du Québec : « on va resserrer les balises » des exemptions au cours d’éducation sexuelle

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Shutterstock

Le prédécesseur de Jean-François Roberge ministre de l’Éducation du Québec, Sébastien Proulx, avait déjà dit au sujet des exemptions au cours d’« éducation sexuelle », imposé à tout le Québec, qu'« il ne saurait être question qu'un élève en soit privé », son intention était que la dérogation fût rare. Et maintenant que l’on sait que 81 % des exemptions accordées proviennent d’une seule et même commission scolaire, soit 192 sur 237, l'actuel ministre veut serrer la visse. Selon le Journal de Montréal :

Une commission scolaire de l’Outaouais devra rendre des comptes au ministre de l’Éducation parce que ses écoles ont accepté que près de 200 élèves soient soustraits à des contenus d’éducation à la sexualité, un nombre gigantesque par rapport au reste du Québec.

Un nombre sans doute gigantesque si on le compare à celui de tout le Québec, mais ridicule si on considère le contenu du cours. D’après le Journal de Montréal :

« Si on se rend compte qu’il y a des failles qui sont exploitées par des groupes de parents, on va resserrer les balises, dit le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge. Les exemptions, ça doit être vraiment, vraiment exceptionnel. »

Depuis un an, l’éducation à la sexualité est censée être de retour dans toutes les écoles du Québec. Les parents qui souhaitent que leurs enfants soient sortis de la classe lorsque certains sujets sont abordés doivent se plier à une procédure établie par le ministère.

En fait, le cours d’« éducation sexuelle » n’a jamais cessé d’être enseigné au Québec, du moins n’était-il pas dispensé dans toute la province. L’article du Journal de Montréal continue :

Dans l’ensemble de la province, les écoles ont reçu 540 demandes d’exemption, dont 237 ont été acceptées par les directions, selon le ministère.

Or, 81 % de ces dérogations accordées viennent de la même commission scolaire, soit Portages-de-l’Outaouais (CSPO). Ailleurs, moins d’une cinquantaine d’élèves à travers le Québec ont pu sortir de la classe pendant les ateliers.

L'article continue ci-dessous...

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Le groupe Parents engagés de l’Outaouais aurait joué un certain rôle dans l’affaire. Son président, Ibrahim Sballil fait remarquer que les parents n’ont pas été consultés sur le contenu de ce cours, et il s’indigne de ce dont certaines écoles aient nié qu’il fût possible d’obtenir une exemption.

C’est notamment les sujets de l’homosexualité et du transgenrisme, abordés en classe, que les parents ne veulent pas voir enseigner à leurs enfants, explique M. Sballil

Selon les directives du ministère de l’Éducation, les parents peuvent demander une exemption pour deux raisons. La première est un possible tort psychologique que le cours pourrait infliger à l’enfant, comme, par exemple, dans le cas d’un enfant qui aurait subi précédemment une agression sexuelle. La seconde est dans le cas d’une atteinte à un droit fondamental garanti pas les chartes canadiennes et québécoises. Il ne fait pas de doute que les cours qui se donnent causeront des torts psychologiques à tous les enfants qui y seront exposés, comme les induire à se croire transgenres. Mais ce n’est pas une chose que le ministère de l’Éducation considérerait comme un tort. L’article continue :

Mais dans la grande majorité des demandes, c’est le deuxième motif qui a été invoqué, soit une atteinte à un droit fondamental garanti par les chartes canadiennes et québécoises, généralement pour des raisons religieuses.

Les parents devaient alors prêter serment et prouver le caractère « sérieux » de la demande. Ils devaient préciser les contenus à éviter pour leur enfant.

Dans tous les cas, la décision finale revenait à la direction de l’école.

Finalement, les commissions scolaires ont une plus grande autorité légale sur les enfants que leurs propres parents.

Quelques nombres, d’après le Journal de Montréal :

Commission scolaire Portages-de-l’Outaouais
214 demandes 
192 acceptées
Ailleurs au Québec
326 demandes
45 acceptées
Total
540 demandes
237 acceptées
Source : Ministère de l’Éducation



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