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Le Guatemala deviendra la capitale pro-vie de l’Amérique latine


Alejandro Giammattei, président du Guatemala.

Par Francesca de Villasmundo (Medias Presse Info) — Photo : Gobierno de Guatemala/Flickr

Comme lors des grandes invasions et de la nuit barbare qui s’abattit sur l’Empire romain finissant, dans les ténèbres covidiennes, autre facette de la culture de mort et de la révolution arc-en-ciel, certains, pour reprendre les mots du père Calmel, « ont gardé leur lampe allumée — la lampe de l’oraison et des bonnes œuvres, spirituelles et temporelles ». Ils « ont maintenu contre la barbarie des bastions de prière, d’honneur, de culture… »

Le président du Guatemala, Alejandro Giammattei, a déclaré que son pays deviendrait la capitale pro-vie de l’Amérique latine à partir du début de l’année prochaine 2022, tandis que Biden nomme des avorteurs à des postes clés dans son administration et à l’Unicef. Les deux se disent hommes politiques catholiques, l’un l’est réellement, l’autre n’est qu’une illusion.

La nouvelle a fait le tour du monde : le président Alejandro Giammattei a annoncé son intention de faire du Guatemala la capitale de la vie en Amérique latine lors d’un discours prononcé à l’hôtel Willard à Washington DC, le 6 décembre dernier. Giammattei a prononcé son discours en tant qu’invité d’honneur lors d’une conférence organisée par l’Institute for Women’s Heath, une organisation pro-vie fondée par une ancienne cadre du ministère de la Santé et des Services sociaux de l’administration Trump, Valerie Huber, et par l’International Human Rights Group (un autre institut américain). Comme indiqué dans une déclaration de l’Institute for Women’s Health, Giammattei n’a pas été invité au Sommet de la démocratie organisé par le président Joe Biden, où plusieurs dirigeants des démocraties du monde, dont des petits tyrans en herbe, se sont réunis.

Le Guatemala n’a pas été invité à assister au sommet, peut-être que les différences dans le droit à la vie étaient la raison fondamentale de l’omission du pays. Dans son discours lors de la conférence, Giammattei a largement présenté son soutien convaincu pour les initiatives et les défis auxquels les défenseurs de la vie sont confrontés et a annoncé que le Guatemala deviendra la capitale de la vie de l’Amérique latine le 9 mars 2022 :

« Chaque personne mérite que sa vie soit protégée, de la conception à la mort naturelle […] Il est totalement faux que l’avortement soit un droit humain. Tout effort pour tenter d’imposer l’avortement dans un pays est une ingérence indue dans les affaires internationales. »

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L’Association des familles guatémaltèques (AFI) a salué la récente annonce du président Alejandro Giammattei et, dans une déclaration a répété que « c’est le résultat d’années de travail, à la fois de la société civile et des organisations œuvrant activement en faveur de la vie, de la famille et de la liberté, ainsi que des responsables de diverses administrations publiques ».

Les très puissants lobbies LGBTI et les multinationales de l’avortement, proscrits au Guatemala, ont montré leur vengeance et leur énorme pouvoir, en éliminant le Guatemala, ainsi que la Hongrie, de la liste des « pays démocratiques » de « l’administration Biden ». Oui, le très « fervent catholique » qui siège à la Maison-Blanche a non seulement évité le débat sur la démocratie avec Giammattei, mais a fait plus et pire. Dans les mêmes jours, le 9 décembre, Biden a nommé Geeta Rao Gupta à la tête de l’éminent bureau pour les questions mondiales des femmes au département d’État. Geeta Gupta, comme a déclaré le président de Planned Parenthood, Alexis McGill Johnson, « jouera un rôle clé » dans la promotion de « la santé et des droits sexuels et reproductifs dans la politique étrangère des États-Unis ». Biden ne s’est pas arrêté là : le 10 décembre, les Nations Unies ont annoncé la nomination de Catherine Russell assistante du président américain Joe Biden, comme prochain directeur exécutif de l’agence UNICEF pour l’enfance. Catherine Russell, partisane invétérée de l’avortement, à l’Unicef pour aider les enfants !

L’intention de Giammattei de faire de son pays la capitale de la culture de vie a été officiellement déclarée devant le Congrès interaméricain pour la vie, l’OEA (Organisation des États américains) et devant des fonctionnaires du gouvernement des États-Unis. Cela inaugure « ce monument pour la vie comme un événement de l’histoire » du pays. Ce n’est pas la première fois que le président du Guatemala démontre son attachement aux questions de la vie, ainsi que de la famille naturelle. Il avait signé pour son pays, le 12 octobre dernier, la Déclaration de Genève, promue par Trump et reniée par Biden, dans laquelle il est déclaré qu’« il n’y a pas de droit international à l’avortement. »

La reconnaissance imminente du Guatemala comme capitale pro-vie de l’Amérique latine est un autre aboutissement d’une bonne gouvernance attentive à la vie, à l’éducation des enfants, à la protection de la femme et de la famille dans ce pays qui a approuvé durant l’été un plan sur vingt ans (2021-2032) de politique publique interministérielle de protection de la vie et de la famille.



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