Équateur : euthanasie approuvée pour le survivant d’une tentative d’assassinat

Carlos Renato Ortuño Cevallos.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo/Primicias/YouTube
L’avocat Carlos Renato Ortuño Cevallos est le survivant d’une tentative d’assassinat qui l’a laissé tétraplégique en 2023. Souffrant de séquelles diverses, il a obtenu le 8 septembre l’approbation de l’Institut équatorien de sécurité sociale (IESS) pour son euthanasie.
L’euthanasie a été dépénalisée en Équateur le 7 février 2024 par la Cour constitutionnelle, lors d’un procès dont la demanderesse, Paola Roldán, une femme atteinte de sclérose latérale amyotrophique, réclamait l’euthanasie — cette dernière est cependant décédée le 11 mars 2024 sans y avoir eu recours.
La première personne à avoir été euthanasiée en Équateur est une femme de 48 ans, souffrant d’un cancer métastasé, le mai 2025.
Pour en revenir à Carlos Renato Ortuño Cevallos, son cas illustre bien l’absurdité de l’euthanasie d’État : en approuvant la mise à mort de cette victime d’attentat, l’État achève le travail de l’assassin et s’en fait le complice.
Mgr Hector Aguer dénonce l’hiver démographique

Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : freepic.diller/Freepik
L’archevêque émérite de La Plata, Mgr Hector Aguer, connu pour ses idées traditionnelles, a publié une lettre ouverte intitulée « Plus de bébés » dans laquelle il dénonce la grave crise démographique en cours dans son pays, l’Argentine, ainsi que le manque de réaction des évêques catholiques face à un problème qui est aussi moral et religieux.
Nous vous présentons ci-dessous la traduction de larges extraits de cette lettre remarquable, notamment, par le fait qu’elle aurait pu être publiée quasiment à l’identique dans de nombreux pays du monde, puisque la dénatalité est un fléau qui frappe tous les pays occidentaux et la totalité du monde « développé », mais aussi des pays comme la Chine où même les injonctions du Parti communiste — directement responsable de la chute de la fécondité par sa mise en œuvre, jusqu’à une date récente, de la politique de l’enfant unique — ne parviennent pas à inverser la chute des naissances.
Mgr Hector Aguer dénonce la perte du sens moral comme cause de l’hiver démographique
Mais en Argentine la baisse est particulièrement spectaculaire, il faut bien le reconnaître : Mgr Aguer pointe la diminution du nombre des mariages et le recul de l’âge du mariage et des premières naissances — facteur que l’on retrouve en France par exemple où l’âge moyen de la première maternité a pour la première fois dépassé les 29 ans selon l’INSEE, aux termes de ses plus récents résultats portant sur 2023. C’est-à-dire à un âge où la fécondité moyenne des femmes commence à décliner.
Si des facteurs économiques et sociaux sont sans doute en cause — la difficulté de se loger, même avec deux salaires, la nécessité pour les femmes de mener à bien des études et de travailler au cours de leurs années les plus fertiles, alors qu’il faut le plus souvent travailler à deux pour qu’une famille puisse assurer ses besoins élémentaires — ce ne sont pas ceux-là que Mgr Aguer désigne.
Il note en priorité le déclin moral qui précède et accompagne l’« hiver démographique » : la perte du sens du mariage et de la famille, le concubinage, le recours à la contraception. L’environnement défavorable joue sans doute un rôle, les mêmes causes provoquant un peu partout les mêmes effets, mais il n’y a pas eu de large résistance à cet état de choses, et les autorités morales — à commencer par les évêques — n’ont pas rappelé à temps et à contre-temps les responsabilités, les devoirs et les joies liées à une vie familiale conforme au commandement divin. — J.S.
Lire la suiteLes militants de l’avortement utilisent l’ONU pour mener une attaque sur les lois du Guatemala

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Cancilleria Ecuador/Wikimedia Commons
20 juin 2025 (LifeSiteNews) — En septembre 2018, des militants de l’avortement au Guatemala ont fait pression en faveur d’un assouplissement des lois sur l’avortement. En effet l’avortement est illégal au Guatemala, sauf lorsque cela est nécessaire pour sauver la vie de la mère, ce qui fait de ce petit pays d’Amérique centrale une cible principale pour les militants de l’avortement étrangers et nationaux.
En réaction, plus de 20 000 personnes ont afflué dans la capitale et ont marché jusqu’à l’assemblée législative, vêtues de bleu (la couleur de la « vague bleue » du mouvement pro-vie en Amérique latine) et brandissant des pancartes, des photos de bébés dans le ventre de leur mère, des ballons bleus et des banderoles. Le gouvernement a fait marche arrière et a abandonné la proposition de loi.
L’engagement du Guatemala à protéger les enfants à naître a des dents. En 2017, un bateau d’avortement néerlandais de l’organisation « Women on Waves » est arrivé pour distribuer des pilules abortives illégales. L’armée guatémaltèque a déclaré que le navire ne serait pas autorisé à opérer et que l’armée adhérerait « à la Constitution concernant la préservation de la vie humaine et aux lois en vigueur dans notre pays. » Le navire a été placé sous la garde de l’armée et il est reparti peu après.
Lire la suiteAu Mexique, des femmes forment une barrière humaine, pour protéger une église catholique du vandalisme d’une foule féministe

Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo ActionForLife/X
13 mars 2025 (LifeSiteNews) — À Guadalajara, au Mexique, des femmes ont formé une barrière humaine pour protéger une église catholique du vandalisme des féministes samedi.
Les féministes de toute l’Amérique latine ont désormais pris l’habitude de déchaîner leur rage et leur haine contre les églises catholiques à l’occasion de la Journée internationale de la femme, en vandalisant leurs sanctuaires et, dans certains cas, en s’attaquant violemment à leurs infrastructures. Il y a quelques années, des policiers qui gardaient une église catholique à Salta, en Argentine, ont été battus par une foule féministe, et l’un d’entre eux a été transporté dans une clinique de soins urgents pour y être soigné, selon la station de Radio Cadena 3.
Des images vidéo émouvantes montrent que cette année, des femmes ont formé une chaîne humaine pour protéger une église catholique du vandalisme féministe à Guadalajara, comme l’a rapporté El Occidental. L’église Notre-Dame du Carmen et la cathédrale métropolitaine ont été protégées par des barrières humaines, rapporte le journal mexicain local.
Les manifestantes féministes qui ont défilé samedi portaient des pancartes proclamant « Mon corps, mon choix », mais El Occidental n’a signalé aucun acte de violence ou de vandalisme cette année.
L’affaire Beatriz : une victoire historique pour le mouvement pro-vie latino-américain

Par Carlos Polo (Population Research Institute) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : beeboy/Adobe Stock
La Cour interaméricaine des droits de l’homme vient de rejeter la tentative des groupes de pression pro-avortement d’établir un « droit à l’avortement » dans toute l’Amérique latine. Cette décision crée un précédent juridique qui aidera le Population Research Institute (PRI) et d’autres groupes pro-vie à défendre la vie innocente des enfants à naître dès la conception dans les 25 pays membres, y compris dans la région dans son ensemble.
Les groupes de pression en faveur de l’avortement espéraient que l’arrêt de la Cour dans l’affaire Beatriz irait dans l’autre sens, c’est-à-dire qu’il autoriserait l’avortement sur demande dans toute l’Amérique latine, de la même manière que l’arrêt de la Cour suprême des États-Unis dans l’affaire Roe v. Wade a ouvert la voie à l’avortement sans restriction.
Tout comme dans l’affaire Roe, les partisans de l’avortement ont fondé leur argumentation sur un mensonge.
Ils ont affirmé qu’un « avortement thérapeutique » aurait permis de sauver la vie d’une jeune femme salvadorienne, Beatriz, dont la grossesse était à haut risque. Ils ont affirmé que les lois du Salvador, qui reconnaissent le droit à la vie des enfants à naître et interdisent l’avortement, empêchaient les médecins de lui sauver la vie.
Lire la suiteLes militants de l’avortement veulent renverser les lois pro-vie du Honduras en empiétant sur sa souveraineté

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : vecstock/Freepik
29 avril 2024 (LifeSiteNews) — En 2021, le Congrès du Honduras a répondu à l’activisme de l’avortement qui se manifeste sur tout le continent en adoptant la loi « Bouclier contre l’avortement au Honduras », gravant son régime pro-vie dans la constitution hondurienne. La loi stipule qu’« il est considéré comme interdit et illégal par la mère ou un tiers de pratiquer toute forme d’interruption de vie à naître ».
Le projet de loi a été adopté par 88 voix contre 28 et est considéré comme un « verrou constitutionnel » qui rend incroyablement difficile la légalisation de l’avortement à l’avenir.
Cette décision a bien sûr placé le Honduras, pays très majoritairement chrétien, dans le collimateur des militants internationaux de l’avortement. Une tactique éprouvée des militants de l’avortement consiste à utiliser des institutions internationales favorables à l’avortement pour empiéter sur la souveraineté nationale et faire pression sur les hommes politiques depuis le haut de l’échelle. Ainsi, selon le Guardian, « le Honduras est traduit pour la première fois devant un organisme international de défense des droits de l’homme pour son interdiction totale de l’avortement, qui, selon des militants, enfreint les droits fondamentaux des femmes [c’est-à-dire le meurtre des enfants à naître] et les engagements internationaux du pays ».
Lire la suiteJavier Milei a donné son soutien à la Marche pour la Vie en Argentine

Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Marcha por la vida
Une forte mobilisation pour le droit de vivre des enfants à naître : la 9e édition de la Marche pour la Vie en Argentine, samedi, a été marquée par le soutien appuyé de la vice-présidente Victoria Villaruel auquel s’est joint le président Javier Milei, qui ont tous deux approuvé la demande des pro-vie d’abroger la loi légalisant l’avortement. Les images des manifestations qui se sont tenues dans de nombreuses grandes villes, la principale s’étant déroulée à Buenos Aires, montrent un public bigarré, de tous âges mais surtout avec de nombreux jeunes, brandissant des drapeaux argentins — mais aussi des bannières de procession — et proclamant ce message sans ambiguïté : « Abroger la loi tout de suite. »
Un échange de messages remarqué a témoigné de l’adhésion des plus hauts représentants du pouvoir en Argentine à cette demande. Samedi, sur X, Victoria Villaruel, qui est également présidente du Sénat, a mis en ligne ce message : « En finir avec la vie d’un être humain sans défense n’est pas un droit. L’Argentine doit toujours être une terre de Vie. #MarchaPorLaVida » Elle l’illustrait avec une affiche sobre avec ces mots : « A la date de janvier 2024, 245 000 avortements enregistrés », et à côté d’une croix de celles qu’on utilise pour indiquer la mort d’une personne : « Cela équivaut à + de la totalité des habitants de la province de la Terre de Feu (190 641). Ce n’est pas le bon chemin. Victoria Villaruel, Vice-présidente de la nation. »
Lire la suiteLe Pérou protège l’être humain dès la conception

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : bristekjegor/Freepik
Plus tôt ce mois-ci, le 9 novembre, le Pérou a adopté un amendement à sa constitution, y inscrivant la reconnaissance de l’enfant à naître dès sa conception, par 72 voix pour, 26 contre et 6 abstentions.
La nouvelle loi remplace la déclaration selon laquelle tout être humain est sujet à la loi au Pérou depuis la naissance par une autre selon laquelle tout être humain est sujet à la loi depuis la conception.
Désormais, la loi reconnaîtra l’« identité génétique distincte » de l’enfant à naître dès sa conception, assurant et protégeant « le droit à la vie, à la santé, à l’intégrité morale, mentale et physique, à l’identité, au libre développement, au bien-être et les autres droits dont bénéficie l’être humain à naître », rapporte Aleteia.
Le Pérou, par cet amendement, solidifie ses lois actuelles sur l’avortement et rejoint le groupe de nations qui reconnaît l’humanité de l’enfant à naître dès sa conception, comme le Chili, la République dominicaine, l’Équateur, le Salvador, le Guatemala, la Hongrie, le Honduras, Madagascar, les Philippines et la Slovaquie.
Malheureusement, comme souvent, il demeure une exception quand la vie de la mère et de l’enfant est en danger, auquel cas l’avortement est permis — ce qui n’est en fait jamais « nécessaire » (dans le sens machiavélique du terme où la fin justifie les moyens) selon de nombreux médecins pro-vie.
Javier Milei, opposé à l’avortement, élu président d’Argentine

Javier Milei, président nouvellement élu d'Argentine.
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/YouTube
20 novembre 2023, Buenos Aires (LifeSiteNews) — Le candidat libertarien Javier Milei, qui condamne l’avortement en tant que meurtre, a remporté l’élection présidentielle en Argentine.
Milei, disposant d’un soutien énorme parmi les Argentins qui en ont marre de l’établissement politique, du déclin économique et de l’inflation, a obtenu environ 56 % des voix et a battu de manière convaincante son adversaire, Sergio Massa, lors du second tour des élections le 19 novembre.
« Aujourd’hui commence la reconstruction de l’Argentine. Aujourd’hui commence la fin du déclin de l’Argentine », a proclamé Milei à ses partisans dans un discours de victoire à Buenos Aires. « Le modèle de décadence est arrivé à sa fin. Il n’y a pas de retour possible. »
Lire la suiteLe Chili pourrait redresser une injustice en adoptant une constitution pro-vie

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : yanadjan/Adobe Stock
26 septembre 2023 (LifeSiteNews) — En 2022, 62 % des électeurs chiliens ont rejeté massivement un projet de constitution pro-avortement soutenu par le jeune chef de gauche du pays, le président Gabriel Boric, un ancien chef de la contestation étudiante. Le projet de constitution, destiné à remplacer la constitution mise en place par le dictateur Augusto Pinochet, vieille de 41 ans, avait été rédigé par une assemblée constituante composée de partisans de M. Boric. Les 388 articles de la proposition rejetée auraient inscrit de manière permanente dans la loi de nombreux points progressistes, de la parité hommes-femmes au sein du gouvernement à la légalisation de l’avortement en tant que droit fondamental des femmes.
M. Boric a reconnu sa défaite et le Conseil constitutionnel a repris ses travaux. Cette fois-ci, les électeurs chiliens seront confrontés à un choix très différent, le 17 décembre, date à laquelle une nouvelle proposition de constitution sera soumise à référendum. Le Conseil constitutionnel, une assemblée de 50 membres élue le 7 mai, a commencé à voter sur les articles constitutionnels le 15 septembre et doit soumettre le projet final à M. Boric avant le 7 novembre. Le mercredi 20 septembre, le Conseil constitutionnel, qui travaille sur le nouveau projet, a formellement adopté un article en faveur de la vie : « La loi protège la vie de l’enfant à naître ». L’article a été adopté à une large majorité de 33 voix contre 17.
Lire la suite