Au Mexique, des femmes forment une barrière humaine, pour protéger une église catholique du vandalisme d’une foule féministe
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo ActionForLife/X
13 mars 2025 (LifeSiteNews) — À Guadalajara, au Mexique, des femmes ont formé une barrière humaine pour protéger une église catholique du vandalisme des féministes samedi.
Les féministes de toute l’Amérique latine ont désormais pris l’habitude de déchaîner leur rage et leur haine contre les églises catholiques à l’occasion de la Journée internationale de la femme, en vandalisant leurs sanctuaires et, dans certains cas, en s’attaquant violemment à leurs infrastructures. Il y a quelques années, des policiers qui gardaient une église catholique à Salta, en Argentine, ont été battus par une foule féministe, et l’un d’entre eux a été transporté dans une clinique de soins urgents pour y être soigné, selon la station de Radio Cadena 3.
Des images vidéo émouvantes montrent que cette année, des femmes ont formé une chaîne humaine pour protéger une église catholique du vandalisme féministe à Guadalajara, comme l’a rapporté El Occidental. L’église Notre-Dame du Carmen et la cathédrale métropolitaine ont été protégées par des barrières humaines, rapporte le journal mexicain local.
Les manifestantes féministes qui ont défilé samedi portaient des pancartes proclamant « Mon corps, mon choix », mais El Occidental n’a signalé aucun acte de violence ou de vandalisme cette année.
L’affaire Beatriz : une victoire historique pour le mouvement pro-vie latino-américain
Par Carlos Polo (Population Research Institute) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : beeboy/Adobe Stock
La Cour interaméricaine des droits de l’homme vient de rejeter la tentative des groupes de pression pro-avortement d’établir un « droit à l’avortement » dans toute l’Amérique latine. Cette décision crée un précédent juridique qui aidera le Population Research Institute (PRI) et d’autres groupes pro-vie à défendre la vie innocente des enfants à naître dès la conception dans les 25 pays membres, y compris dans la région dans son ensemble.
Les groupes de pression en faveur de l’avortement espéraient que l’arrêt de la Cour dans l’affaire Beatriz irait dans l’autre sens, c’est-à-dire qu’il autoriserait l’avortement sur demande dans toute l’Amérique latine, de la même manière que l’arrêt de la Cour suprême des États-Unis dans l’affaire Roe v. Wade a ouvert la voie à l’avortement sans restriction.
Tout comme dans l’affaire Roe, les partisans de l’avortement ont fondé leur argumentation sur un mensonge.
Ils ont affirmé qu’un « avortement thérapeutique » aurait permis de sauver la vie d’une jeune femme salvadorienne, Beatriz, dont la grossesse était à haut risque. Ils ont affirmé que les lois du Salvador, qui reconnaissent le droit à la vie des enfants à naître et interdisent l’avortement, empêchaient les médecins de lui sauver la vie.
Lire la suiteLes militants de l’avortement veulent renverser les lois pro-vie du Honduras en empiétant sur sa souveraineté
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : vecstock/Freepik
29 avril 2024 (LifeSiteNews) — En 2021, le Congrès du Honduras a répondu à l’activisme de l’avortement qui se manifeste sur tout le continent en adoptant la loi « Bouclier contre l’avortement au Honduras », gravant son régime pro-vie dans la constitution hondurienne. La loi stipule qu’« il est considéré comme interdit et illégal par la mère ou un tiers de pratiquer toute forme d’interruption de vie à naître ».
Le projet de loi a été adopté par 88 voix contre 28 et est considéré comme un « verrou constitutionnel » qui rend incroyablement difficile la légalisation de l’avortement à l’avenir.
Cette décision a bien sûr placé le Honduras, pays très majoritairement chrétien, dans le collimateur des militants internationaux de l’avortement. Une tactique éprouvée des militants de l’avortement consiste à utiliser des institutions internationales favorables à l’avortement pour empiéter sur la souveraineté nationale et faire pression sur les hommes politiques depuis le haut de l’échelle. Ainsi, selon le Guardian, « le Honduras est traduit pour la première fois devant un organisme international de défense des droits de l’homme pour son interdiction totale de l’avortement, qui, selon des militants, enfreint les droits fondamentaux des femmes [c’est-à-dire le meurtre des enfants à naître] et les engagements internationaux du pays ».
Lire la suiteJavier Milei a donné son soutien à la Marche pour la Vie en Argentine
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Marcha por la vida
Une forte mobilisation pour le droit de vivre des enfants à naître : la 9e édition de la Marche pour la Vie en Argentine, samedi, a été marquée par le soutien appuyé de la vice-présidente Victoria Villaruel auquel s’est joint le président Javier Milei, qui ont tous deux approuvé la demande des pro-vie d’abroger la loi légalisant l’avortement. Les images des manifestations qui se sont tenues dans de nombreuses grandes villes, la principale s’étant déroulée à Buenos Aires, montrent un public bigarré, de tous âges mais surtout avec de nombreux jeunes, brandissant des drapeaux argentins — mais aussi des bannières de procession — et proclamant ce message sans ambiguïté : « Abroger la loi tout de suite. »
Un échange de messages remarqué a témoigné de l’adhésion des plus hauts représentants du pouvoir en Argentine à cette demande. Samedi, sur X, Victoria Villaruel, qui est également présidente du Sénat, a mis en ligne ce message : « En finir avec la vie d’un être humain sans défense n’est pas un droit. L’Argentine doit toujours être une terre de Vie. #MarchaPorLaVida » Elle l’illustrait avec une affiche sobre avec ces mots : « A la date de janvier 2024, 245 000 avortements enregistrés », et à côté d’une croix de celles qu’on utilise pour indiquer la mort d’une personne : « Cela équivaut à + de la totalité des habitants de la province de la Terre de Feu (190 641). Ce n’est pas le bon chemin. Victoria Villaruel, Vice-présidente de la nation. »
Lire la suiteLe Pérou protège l’être humain dès la conception
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : bristekjegor/Freepik
Plus tôt ce mois-ci, le 9 novembre, le Pérou a adopté un amendement à sa constitution, y inscrivant la reconnaissance de l’enfant à naître dès sa conception, par 72 voix pour, 26 contre et 6 abstentions.
La nouvelle loi remplace la déclaration selon laquelle tout être humain est sujet à la loi au Pérou depuis la naissance par une autre selon laquelle tout être humain est sujet à la loi depuis la conception.
Désormais, la loi reconnaîtra l’« identité génétique distincte » de l’enfant à naître dès sa conception, assurant et protégeant « le droit à la vie, à la santé, à l’intégrité morale, mentale et physique, à l’identité, au libre développement, au bien-être et les autres droits dont bénéficie l’être humain à naître », rapporte Aleteia.
Le Pérou, par cet amendement, solidifie ses lois actuelles sur l’avortement et rejoint le groupe de nations qui reconnaît l’humanité de l’enfant à naître dès sa conception, comme le Chili, la République dominicaine, l’Équateur, le Salvador, le Guatemala, la Hongrie, le Honduras, Madagascar, les Philippines et la Slovaquie.
Malheureusement, comme souvent, il demeure une exception quand la vie de la mère et de l’enfant est en danger, auquel cas l’avortement est permis — ce qui n’est en fait jamais « nécessaire » (dans le sens machiavélique du terme où la fin justifie les moyens) selon de nombreux médecins pro-vie.
Javier Milei, opposé à l’avortement, élu président d’Argentine
Javier Milei, président nouvellement élu d'Argentine.
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie
20 novembre 2023, Buenos Aires (LifeSiteNews) — Le candidat libertarien Javier Milei, qui condamne l’avortement en tant que meurtre, a remporté l’élection présidentielle en Argentine.
Milei, disposant d’un soutien énorme parmi les Argentins qui en ont marre de l’établissement politique, du déclin économique et de l’inflation, a obtenu environ 56 % des voix et a battu de manière convaincante son adversaire, Sergio Massa, lors du second tour des élections le 19 novembre.
« Aujourd’hui commence la reconstruction de l’Argentine. Aujourd’hui commence la fin du déclin de l’Argentine », a proclamé Milei à ses partisans dans un discours de victoire à Buenos Aires. « Le modèle de décadence est arrivé à sa fin. Il n’y a pas de retour possible. »
Lire la suiteLe Chili pourrait redresser une injustice en adoptant une constitution pro-vie
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : yanadjan/Adobe Stock
26 septembre 2023 (LifeSiteNews) — En 2022, 62 % des électeurs chiliens ont rejeté massivement un projet de constitution pro-avortement soutenu par le jeune chef de gauche du pays, le président Gabriel Boric, un ancien chef de la contestation étudiante. Le projet de constitution, destiné à remplacer la constitution mise en place par le dictateur Augusto Pinochet, vieille de 41 ans, avait été rédigé par une assemblée constituante composée de partisans de M. Boric. Les 388 articles de la proposition rejetée auraient inscrit de manière permanente dans la loi de nombreux points progressistes, de la parité hommes-femmes au sein du gouvernement à la légalisation de l’avortement en tant que droit fondamental des femmes.
M. Boric a reconnu sa défaite et le Conseil constitutionnel a repris ses travaux. Cette fois-ci, les électeurs chiliens seront confrontés à un choix très différent, le 17 décembre, date à laquelle une nouvelle proposition de constitution sera soumise à référendum. Le Conseil constitutionnel, une assemblée de 50 membres élue le 7 mai, a commencé à voter sur les articles constitutionnels le 15 septembre et doit soumettre le projet final à M. Boric avant le 7 novembre. Le mercredi 20 septembre, le Conseil constitutionnel, qui travaille sur le nouveau projet, a formellement adopté un article en faveur de la vie : « La loi protège la vie de l’enfant à naître ». L’article a été adopté à une large majorité de 33 voix contre 17.
Lire la suitePérou : une grossesse adolescente instrumentalisée pour promouvoir l’avortement
Par Jeanne Smith (reinformation.tv)
Le scénario a un goût de déjà-vu : au Pérou, une petite jeune fille, « Mila » (le prénom a été modifié), 11 ans, est tombée enceinte des œuvres de son beau-père et a servi de détonateur à une polémique politico-médiatique en faveur de l’avortement « thérapeutique » auquel le lobby de la mort estime qu’elle a droit. En Argentine, au Brésil et ailleurs en Amérique latine, où l’avortement demeure illégal dans la plupart des situations dans de nombreux pays, c’est de tels faits que se saisissent les militants, souvent actifs dans des associations internationales, pour faire évoluer la législation et faire apparaître la mise à mort d’un enfant à naître comme un bien et un droit. Quand ce n’est pas le viol de mineure, c’est la santé de la mère qui est invoquée. Et la presse locale et mondiale relaie les faits de manière univoque, où le vrai bien des victimes n’est guère mis en avant.
Dans un premier temps, l’équipe médicale qui a examiné l’enfant a jugé que les conditions n’étaient pas réunies pour pratiquer l’avortement « thérapeutique » que la loi péruvienne autorise dans des circonstances très restrictives. Cela a provoqué une levée de boucliers de la part des féministes péruviennes et notamment de l’ONG Promsex qui assure la promotion de la « santé reproductive » chère aux Objectifs du Développement durable de l’ONU à travers la lutte pour l’accès à la contraception et pour la légalisation de l’avortement.
Mila, petite adolescente, soumise à un avortement à 18 semaines
La directrice de cette association féministe, Susana Chávez, a dirigé la campagne visant à réclamer l’avortement pour Mila, tout en assurant défendre simultanément la mère de la petite, une femme très pauvre et analphabète qui selon Promsex a eu elle-même à souffrir des violences de son concubin, tout comme deux petits frères de Mila âgés de 7 et 3 ans. L’ONG dénonce l’absence de réaction des autorités locales d’Iquitos qui a décidé de placer les trois enfants, ainsi que leur petit frère nouveau-né de 3 mois, en dehors de leur famille. Leur mère a été déclarée « incompétente ». C’est elle qui, avec Promsex, a exigé qu’un avortement fût pratiqué — sous quelles pressions ?
Lire la suiteDes pays d’Amérique du Sud célèbrent la Journée de l’enfant à naître par des marches pro-vie le jour de la fête de l’Annonciation
Marche pour la Vie au Pérou.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie
30 mars 2023 (LifeSiteNews) — Des pays d’Amérique du Sud, l’Argentine, l’Équateur et le Pérou, ont célébré la fête de l’Annonciation le 25 mars comme la Journée de l’enfant à naître avec de grandes marches pro-vie.
Samedi, 20 000 personnes ont participé à la Marche pour la vie à Buenos Aires, en Argentine, où la Journée de l’enfant à naître a été célébrée pour la première fois en 1999 à la suite d’une déclaration présidentielle du président argentin Carlos Menem. Son décret indiquait que « selon notre constitution et notre législation civile, la vie commence au moment de la conception », une position dont la législature argentine s’est tragiquement écartée depuis.
À l’époque de son institution, la Journée de l’enfant à naître a reçu le soutien du pape Jean-Paul II, qui a écrit dans une lettre : « J’espère que chacun profitera de la Journée internationale de l’enfant à naître pour sensibiliser davantage à la dignité de la vie humaine, pour prier afin que cessent les crimes violents contre la vie naissante, pour la guérison de ceux qui ont provoqué un avortement, qui l’ont encouragé ou qui y ont participé, pour que chaque vie, sans exception, soit chérie et aimée, pour tous ceux qui travaillent inlassablement à défendre et à servir la vie, et pour que notre nation devienne une véritable culture de la vie. »
En 2020, le législateur argentin a légalisé l’avortement sur demande dans tout le pays jusqu’à 14 semaines de grossesse. Parlant de l’espoir d’abroger la loi sur l’avortement, la dirigeante pro-vie argentine Ana Belén Marmora a déclaré à propos des marches organisées dans tout le pays : « Cela est important, car si nous voulons vraiment abroger la loi désastreuse sur l’avortement, plus que jamais, nous devons montrer clairement que ce n’est pas fini et que personne ici n’abandonne ».
D’autres marches ont eu lieu samedi en Argentine dans les villes de Salta, Tucumán, Bahía Blanca, Corrientes, Mar de Plata, Córdoba et Santiago del Estero.
De même, des milliers de pro-vie ont défilé dans les villes équatoriennes de Quito, Guayaquil et Cuenca. La Journée de l’enfant à naître a été instituée en Équateur par le président Alfredo Palacios González par un décret de 2006 qui reconnaît l’enfant conçu comme une personne. Ce décret garantit « le droit à la vie, en reconnaissant expressément le bébé comme un être humain vivant et une personne juridique qui ne peut faire l’objet d’aucune discrimination en raison de son état d’enfant à naître ».
Lire la suiteLa Colombie légalise l’euthanasie pour les patients qui ne sont pas en « fin de vie »
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Comstock/picspree
13 mai 2022, Bogota, Colombie (LifeSiteNews) — Après avoir légalisé l’avortement plus tôt cette année, la Colombie a fait un pas de plus dans son mouvement anti-vie en légalisant le suicide médicalement assisté pour les patients qui ne sont pas en fin de vie.
La Cour constitutionnelle colombienne a statué mercredi que les Colombiens souffrant de « maladies graves ou incurables » qui ne sont pas « terminales » seront désormais admissibles au suicide médicalement assisté. Alors que la Colombie autorise l’euthanasie pour les patients en phase terminale depuis 1997, la nouvelle décision permettant à ceux qui ne sont pas en danger de mort imminente de mettre fin à leurs jours est une première en Amérique latine.
Le procès a débuté par une action en justice intentée par le groupe pro-euthanasie DescLAB, qui a fait valoir que l’interdiction du suicide pour les personnes incurables violait leur « droit » à une « mort digne ».
Selon Reuters, la décision a été approuvée par six des neuf juges qui ont confirmé que tous les autres critères, tels que la « douleur physique ou mentale intense » et une maladie qui rend la vie « incompatible avec une vie digne » (« incompatible with living a dignified life »), s’appliqueront toujours à ceux qui cherchent à se qualifier pour la mort.
« C’est un nouveau mécanisme qui, avec l’euthanasie, nous permet d’accéder à une mort médicalement assistée gratuite, sûre et accompagnée », a déclaré Lucas Correa, directeur de recherche de DescLAB, dans une vidéo.
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