Le Guatemala renforce sa loi sur l’avortement
Chambre du Parlement du Guatemala.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gobierno de Guatemala/Wikimedia Commons
Le parlement unicaméral du Guatemala a adopté un projet loi alourdissant les peines encourues pour le crime d’avortement, il n’y manque plus que la signature du président Alejandro Gianmattei, pro-vie déclaré.
Ce petit État d’Amérique centrale, peuplé de 16 millions d’habitants, punissait déjà l’avortement de trois ans de prison — maintenant ce sera de dix. Selon FSSPX.News :
En ce mardi 8 mars 2022 que le Congrès du Guatemala — qui n’est constitué que d’une seule chambre — a voté l’approbation de la « Loi pour la protection de la vie et de la famille ». Ce texte renforce la défense de la vie de l’enfant à naître en augmentant les peines liées à l’avortement.
Cette loi, qui doit encore être signée par le président Alejandro Giammattei, punit désormais jusqu’à dix ans de prison, contre trois actuellement, toute femme qui « a réalisé son propre avortement ou consenti à ce qu’une autre personne l’effectue ».
Le texte punit également quiconque effectue « un avortement ou des manœuvres abortives sans le consentement de la femme » et qui provoque son décès, d’une peine pouvant aller jusqu’à 50 ans de prison.
En plus de renforcer la lutte contre l’avortement, cette nouvelle loi interdit également le « mariage » entre personnes de même sexe, ainsi que l’idéologie transgenre à l’école, selon Gènéthique :
La « loi pour la protection de la vie et de la famille » introduit également une réforme du Code civil. Il y est désormais stipulé que « le mariage entre personnes du même sexe est expressément prohibé ». Par ailleurs, le texte interdit « aux entités éducatives publiques et privées de promouvoir auprès des enfants et adolescents des politiques ou des programmes qui tendent à dévier de leur identité sexuelle de naissance ».
Le Guatemala deviendra la capitale pro-vie de l’Amérique latine
Alejandro Giammattei, président du Guatemala.
Par Francesca de Villasmundo (Medias Presse Info) — Photo : Gobierno de Guatemala/Flickr
Comme lors des grandes invasions et de la nuit barbare qui s’abattit sur l’Empire romain finissant, dans les ténèbres covidiennes, autre facette de la culture de mort et de la révolution arc-en-ciel, certains, pour reprendre les mots du père Calmel, « ont gardé leur lampe allumée — la lampe de l’oraison et des bonnes œuvres, spirituelles et temporelles ». Ils « ont maintenu contre la barbarie des bastions de prière, d’honneur, de culture… »
Le président du Guatemala, Alejandro Giammattei, a déclaré que son pays deviendrait la capitale pro-vie de l’Amérique latine à partir du début de l’année prochaine 2022, tandis que Biden nomme des avorteurs à des postes clés dans son administration et à l’Unicef. Les deux se disent hommes politiques catholiques, l’un l’est réellement, l’autre n’est qu’une illusion.
La nouvelle a fait le tour du monde : le président Alejandro Giammattei a annoncé son intention de faire du Guatemala la capitale de la vie en Amérique latine lors d’un discours prononcé à l’hôtel Willard à Washington DC, le 6 décembre dernier. Giammattei a prononcé son discours en tant qu’invité d’honneur lors d’une conférence organisée par l’Institute for Women’s Heath, une organisation pro-vie fondée par une ancienne cadre du ministère de la Santé et des Services sociaux de l’administration Trump, Valerie Huber, et par l’International Human Rights Group (un autre institut américain). Comme indiqué dans une déclaration de l’Institute for Women’s Health, Giammattei n’a pas été invité au Sommet de la démocratie organisé par le président Joe Biden, où plusieurs dirigeants des démocraties du monde, dont des petits tyrans en herbe, se sont réunis.
Le Guatemala n’a pas été invité à assister au sommet, peut-être que les différences dans le droit à la vie étaient la raison fondamentale de l’omission du pays. Dans son discours lors de la conférence, Giammattei a largement présenté son soutien convaincu pour les initiatives et les défis auxquels les défenseurs de la vie sont confrontés et a annoncé que le Guatemala deviendra la capitale de la vie de l’Amérique latine le 9 mars 2022 :
Lire la suite« Chaque personne mérite que sa vie soit protégée, de la conception à la mort naturelle […] Il est totalement faux que l’avortement soit un droit humain. Tout effort pour tenter d’imposer l’avortement dans un pays est une ingérence indue dans les affaires internationales. »
L’ONU adopte une résolution comprenant un langage pro-avortement
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo (rognée, couleurs modifiées) : cookie studio/Freepik
L’Assemblée générale des Nations Unies vient d’adopter [assez récemment*] une résolution longtemps attendue sur le coronavirus, après sept mois de négociations.
Cependant, elle fait toujours polémique, notamment à cause de certains termes plus qu’ambigus, qui démontrent clairement la volonté affichée des responsables onusiens de profiter de la pandémie [du confinement, en fait*] pour renforcer leur politique antifamille.
« Nous n’acceptons pas les références à la santé sexuelle et reproductive », ont déclaré fermement les Etats-Unis. « Il n’y a pas de droit international à l’avortement, ni d’obligation de la part des États de financer ou de faciliter l’avortement », a expliqué leur représentant.
Dans le camp opposé, la majorité des pays européens soutient le texte.
Le Royaume-Uni, par exemple, a osé qualifier la santé sexuelle et génésique de « vitale » en ce qui concerne la réponse des Nations Unies au coronavirus !
Lire la suiteLe président du Guatemala, Alejandro Giammattei, interdit à Planned Parenthood de s’installer dans le pays
Le Dr Alejandro Giammattei, président du Guatemala.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gobierno de Guatemala/Flickr
Voilà un président qui se tient debout dans ses bottes, selon LifeNews :
La chaîne d’avortement Planned Parenthood ne pourra pas s’installer au Guatemala, annonçait lundi le président de ce pays d’Amérique centrale.
Le Guatemala protège les enfants à naître en interdisant l’avortement, et le président Alejandro Giammattei a insisté sur le fait qu’il continuerait ainsi, rapporte l’AFP. Lundi, Giammattei déclara qu’il avait abrogé un accord gouvernemental avec Planned Parenthood qui aurait permis à ce dernier d’ouvrir un établissement dans le pays.
« Je suis un défenseur loyal de la vie et j’insiste pour dire que dans mon gouvernement je ne cautionnerai pas la création, l’enregistrement ou le lancement d’une organisation qui va à l’encontre de la vie », écrivait-il sur Twitter.
Au début de la semaine, le gouvernement avait publié l’accord passé avec la chaîne d’avortement afin d’« établir une branche », appelée Planned Parenthood Global Guatemala LLC, dans le pays, selon l"article.
L’annonce eut rapidement suscité l’indignation du public à laquelle Giammattei répondit par l’annulation de l’accord, quelques heures plus tard, selon l’article.
« Je reconnais la vie dès sa conception, et par conséquent, dans mon gouvernement, je ne tolérerai aucun mouvement qui violerait ce qui est statué dans notre constitution », affirma-t-il.
Olé !
Le Guatemala suit l'exemple pro-vie de l'Argentine et fait échouer un projet de loi sur l'avortement
Drapeau du Guatemala.
Par LifeSitenews — traduit par Campagne Québec-Vie
6 septembre 2018, (Society for the Protection of Unborn Children) [Société pour la protection des enfants à naître)] — Le mois dernier, le Sénat argentin a rejeté un projet de loi visant à [... étendre] l'avortement. Tandis qu'au Guatemala, la majorité pro-vie n'a même eu à attendre les résultats d'un vote, car la pression qu'elle a exercée a obligé les groupes soutenant la clause, qui auraient légalisé l'avortement dans certaines circonstances, à l'abandonner.
Un projet de loi parrainé par le parti d'opposition de gauche Convergencia contenait une disposition qui permettrait aux mineures victimes d'abus sexuels d'avorter au cours des 12 premières semaines de grossesse.
Défendre la vie humaine
Le Guatemala n'autorise l'avortement que lorsque la vie de la mère est en danger et il s'est fermement opposé à toute tentative visant à imposer une généralisation de l'avortement. L'année dernière, l'armée a bloqué un navire néerlandais qui distribuait des pilules abortives illégales, affirmant qu'elle défendrait «la vie humaine et les lois de notre pays».
Lire la suiteLa Cour suprême de ce pays interdit la distribution d’un manuel de « santé reproductive » de l’ONU favorable à l’avortement
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
Inédit ? Inouï en tout cas, la Cour suprême de justice du Guatemala vient de suspendre la distribution d’un manuel de « santé reproductive » promu et financé par le fonds de l’ONU pour la population (FNUAP) destiné aux fillettes et aux adolescentes en raison de son contenu favorable à l’avortement. Sous le titre « droit humain, droits sexuels et reproductifs et prise en charge des fillettes et des adolescentes », la plaquette est désormais interdite, après avoir été distribuée dans le pays depuis 2015 à l’initiative du Procureur des droits humains, Jorge De Leon Duque. L’interdiction couronne les efforts d’une association pro-famille, « La familia importa » qui a porté plainte en juin dernier. La Cour suprême a rédigé à cette occasion une longue décision véritablement remarquable.
En ce qui concerne les poursuites, l’arrêt de la Cour suprême ne se borne pas à mettre fin à la propagande diffusée par le document onusien : plus largement, elle ordonne à l’institution officielle de défense des droits de l’homme du Guatemala de « s’abstenir de toute activité qui comprend le soutien et la promotion de l’avortement ou des pratiques abortives, sa présentation comme un droit, la promotion de sa légalisation ou de la transgression du droit à la vie humaine dès l’instant de la conception ».
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