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Le gouvernement néo-zélandais va retirer l’endoctrinement LGBT des écoles

Par David James — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pressfoto/Freepik

15 décembre 2023, Wellington (LifeSiteNews) — Le nouveau gouvernement de la Nouvelle-Zélande, une coalition entre le Parti national de centre droit, le parti libertaire ACT New Zealand, et le parti populiste Nouvelle-Zélande d’abord, a signalé qu’il supprimerait les lignes directrices portant sur le genre, la sexualité et les relations des écoles.

Cette annonce fait partie de « guerre au wokisme » du nouveau gouvernement. Les lignes directrices visant à replacer les autres restent à définir mais, selon le premier dirigeant néo-zélandais Winston Peters, l’intention est de les rendre plus transparentes. Il a dit que les parents ont le droit de savoir ce que leur enfant apprend « avant et non après l’événement ».

Selon l’organisme de bienfaisance néo-zélandais Family First, le programme précédent visait à « injecter l’éducation sexuelle dans le reste du programme », mettant ainsi « les écoles à risque de devenir des espaces d’idéologies et d’endoctrinement ». Les enfants d’âge primaire devaient « être traités par leur nom et leurs pronoms préférés ». L’accès aux toilettes devait « correspondre à leur identité de genre ». Les étudiants trans n’étaient pas tenus d’utiliser des toilettes neutres, mais pouvaient choisir les toilettes pour hommes ou femmes au choix. L’ancien programme s’étendait même à l’enseignement des sciences, les élèves étant invités à examiner comment le sexe biologique est « construit ».

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La question la plus controversée dans les lignes directrices précédentes était la distinction entre « genre » et « sexe ». L’article de Family First note que les deux sont considérés comme différents, ce qui conduit à des contradictions : « le genre est fluide (et donc subjectif et changeant), tandis que dans le même souffle (il est suggéré) que le sexe est attribué à la naissance. Cette affirmation est tout simplement incohérente. »

En raison de l’incidence croissante des opérations de changement de sexe et des initiatives médicales comme l’administration de bloqueurs de puberté, l’affaire est devenue beaucoup plus qu’un simple débat sur la sémantique ; il s’agit d’influencer la prise de décisions quant aux changements potentiellement permanents dans le corps des élèves.

Comment ce débat est-il apparu ? Il semble évident que le genre, qui selon cette définition est performatif et transitoire — on prétend qu’il y en a des dizaines — ne doit jamais être confondu avec les caractéristiques physiques permanentes des enfants et des adolescents.

La raison en est l’antipathie parmi de nombreux universitaires, en particulier dans les sciences humaines et sociales, pour des normes indépendantes et objectives. Avec n’importe quelle distinction binaire, comme mâle et femelle, il n’est pas possible d’encourager n’importe quel changement sans défaire la proposition originale. Si, par exemple, les hommes sont définis comme des patriarches oppressifs et les femmes comme des victimes — il n’y a que deux possibilités — alors toute action politique visant à améliorer la situation signifie que les femmes doivent finir par devenir des patriarches, contredisant par cela même la prémisse.

En d’autres termes, s’il n’y a que deux types de personnes, celles avec les yeux bruns et celles avec les yeux bleus, aussi, changer la couleur des yeux des personnes aux yeux bruns signifie qu’elles peuvent seulement obtenir que des yeux bleus. Alors, ont-ils les yeux bruns ou bleus ?

Normalement, l’option la plus saine consiste à poser une norme externe, un troisième élément. Dans le cas des relations homme-femme, par exemple, il s’agirait de principes de comportement humain éthique à l’aune desquels les deux sexes pourraient être jugés. Mais, rejetant les normes morales objectives comme étant, en elles-mêmes, une forme de répression, de nombreux universitaires en sciences humaines et sociales ont préféré brouiller les pistes en avançant l’idée qu’il existe plusieurs genres. Ainsi, après avoir brouillé la distinction entre le genre et le sexe, ils peuvent détourner l’attention du problème logique sous-jacent à tout système binaire.

Il s’agit d’une forme de sophisme : quelque chose qui semble complexe et judicieux, mais qui n’est au fond qu’une supercherie linguistique. Et, bien sûr, elle est communiquée avec toute l’arrogance habituelle des sophistes.

Il convient de se poser les questions suivantes « quel est l’objectif pédagogique de ce type d’initiative scolaire axée sur le sexe ? » et « les éducateurs tentent-ils de s’auto-évaluer et, dans l’affirmative, sur la base de quels critères ? » En règle générale, l’objectif semble être d’influencer les comportements plutôt que d’améliorer l’éducation.

L’utilisation d’expressions telles que « le respect de l’égalité des sexes ou des personnes ayant une identité sexuelle différente » indique un effort pour façonner le comportement, et non pour créer des résultats pédagogiques. Aucun élève ne dira qu’il a obtenu un A+ pour le « respect ».

Pire encore, cet élan de respect tend à aller dans une seule direction. Ce qui était autrefois considéré comme une valeur civique importante — le respect de l’intimité de la famille ou de la vie sexuelle (privée) d’un individu — ne reçoit pas la même attention, c’est le moins que l’on puisse dire.

Le gouvernement néo-zélandais affirme vouloir revenir aux « fondamentaux » et se concentrer sur la lecture, l’écriture et les mathématiques, des activités dont la valeur éducative est évidente et dont les résultats sont spécifiques et mesurables. Sur cette base, il serait peut-être préférable d’abandonner complètement l’éducation sexuelle et d’essayer plutôt de faire en sorte que les élèves se comportent décemment et avec considération les uns envers les autres — en particulier envers ceux qui sont différents d’eux.

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