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Le conseil municipal de Toronto veut cacher la réalité de l’avortement

Par Jeff Gunnarson (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : SciePro/Adobe Stock

Aujourd’hui, 15 juin, ou peut-être demain, une motion dangereuse pourrait être votée ; elle a été présentée par le conseiller municipal de Toronto Mike Layton, et appuyée par la conseillère Robin Buxton Potts.

Cette motion vise à censurer la réalité tragique de l’avortement à Toronto et à entraver les efforts de communication du message pro-vie aux Torontois.

En vertu de la motion MM45.22, si elle est adoptée, le conseil municipal chargera le conseiller juridique de la ville et d’autres membres du personnel de rédiger des « options » de règlement pour rendre illégale la distribution ou l’exposition publique de toute image d’un bébé à naître avorté, et même potentiellement d’images beaucoup plus douces que cela.

La motion fait référence au désir des conseillers d’interdire « les images graphiques dérangeantes dans les dépliants... distribués aux résidences et affichés dans le domaine public ».

Elle mentionne spécifiquement la campagne de distribution de cartes postales du Canadian Centre for Bioethical Reform [Centre canadien pour la réforme bioéthique], qui consiste à distribuer dans les boîtes aux lettres des dépliants montrant des photos de victimes d’avortement, ainsi que les campagnes d’affichage public.

La motion présente le règlement de la ville de London (Ontario) comme un modèle à étudier par le personnel municipal. Le règlement de London exige que les photographies de victimes d’avortement « soient placées dans une enveloppe contenant une étiquette de mise en garde », et impose des amendes pouvant aller jusqu’à 5 000 dollars en cas de non-respect. La ville de Toronto cherche manifestement à aller encore plus loin, en interdisant l’affichage temporaire de panneaux et de pancartes n’importe où sur la place publique.

Les images de la vie humaine à naître seront traitées comme quelque chose d’indécent ou de toxique en vertu de cette motion Layton/Buxton Potts.

On peut soutenir que les images qui révèlent l’humanité des enfants à naître seront traitées avec plus de mépris que la distribution de matériel pornographique !

Ce projet de règlement ne limitera pas seulement l’utilisation de photographies de victimes d’avortement, qui exposent l’horreur de l’holocauste de l’avortement, mais le terme « imagerie graphique dérangeante » utilisé dans la motion est si large qu’il pourrait potentiellement restreindre l’affichage ou la distribution de toute image d’enfants à naître dans l’utérus.

À l’avenir, selon l’interprétation qui en sera faite, ce règlement pourrait rendre difficile pour les militants pro-vie l’affichage de photos d’échographies de bébés sur la place publique !

Il est tout à fait clair qu’avec une définition aussi large, ces conseillers municipaux espèrent intimider l’ensemble du mouvement pro-vie et paralyser notre travail pour obtenir justice pour les enfants à naître.

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N’est-il pas étrange qu’il y ait littéralement une motion qui pointe du doigt les images de fœtus, alors qu’il n’y a aucun projet de loi ou loi actuelle qui restreint l’avortement de quelque façon que ce soit !

Il est absurde d’être bouleversé par des images d’êtres humains déchiquetés avant la naissance, mais de ne pas être bouleversé par le fait qu’ils soient déchiquetés.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il était absolument vital pour le monde de voir ce qui s’était passé aux mains du régime nazi dans l’Allemagne d’Hitler. En particulier, les images des véritables victimes de l’Holocauste ─ qu’il s’agisse de personnes gazées dans des chambres d’extermination, incinérées dans des fours humains ou abattues ─ se sont avérées indispensables pour établir la culpabilité des nazis et ouvrir les yeux du public sur l’ampleur de leurs crimes contre l’humanité.

De même, l’utilisation de la photographie de victimes d’avortement joue un rôle essentiel, aujourd’hui, pour ouvrir les yeux de nombreuses personnes sur le mal qui se déroule dans notre pays sous la bannière des soi-disant « droits reproductifs » ou « droits des femmes ». Il s’agit d’un crime contre l’humanité qui doit être dénoncé !

Mais ce crime restera caché si on nous refuse la liberté de montrer la réalité de l’avortement ─ ou l’humanité des enfants à naître !

C’est pourquoi cette motion doit être fermement rejetée ─ et c’est pourquoi je vous demande de contacter vos conseillers municipaux et le maire pour leur demander de l’arrêter.

La motion MM45.22 est non seulement une attaque sans précédent contre le discours pro-vie, mais aussi contre le droit à la liberté d’expression de tous les Torontois. Elle aura pour conséquence de réduire la liberté de chaque citoyen et d’accroître le contrôle du gouvernement sur ce que nous pouvons dire et ne pas dire.

Notre droit à la liberté d’expression est inscrit dans la Constitution canadienne comme une « liberté fondamentale » (article 2 [b]). Et si nous pouvons convenir que certaines expressions sont offensantes ou déplaisantes pour certaines personnes, il est vital que ce droit soit maintenu pour la cause de ces Canadiens vulnérables et sans voix qui sont massacrés. Plus de 100 000 bébés à naître sont assassinés par avortement chaque année au Canada.

Veuillez prendre un moment pour envoyer un courriel d’alerte à l’action à votre conseiller municipal local en utilisant l’un des messages que nous avons préparés. Il sera également envoyé au maire John Tory. Cela ne prendra qu’une minute ou deux, mais cela fera une grande différence.

Le règlement MM45.22 ne doit absolument pas être adopté. Nous devons maintenir notre liberté d’expression pro-vie à Toronto et dans toute la province d’Ontario. Nous devons continuer à montrer l’humanité de tous les enfants à naître.

Merci beaucoup pour votre aide et que Dieu vous bénisse.

Jeff Gunnarson

Président national

Campaign Life Coalition



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