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Le Canada manque de faucheurs pour répondre à la demande d’euthanasies

Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : otsphoto/Adobe Stock

27 octobre 2022 (LifeSiteNews) — Le National Post a publié un article soulignant le manque de médecins « volontaires » qui s’engageront dans le régime de suicide médical qui a pris le contrôle du système de santé canadien.

Au Canada, le terme euthanasie a été remplacé par un acronyme sacchariné. Au lieu de l’appeler par son nom — l’euthanasie, qui consiste à tuer des personnes malades — on l’appelle MAID (acronyme en anglais), qui signifie aide médicale à mourir (AMM, acronyme français).

« MAID » est un acronyme approprié, car les médecins qui tuent les malades et les personnes âgées sont littéralement des serviteurs de Satan (handmaids of Satan).

Il semble toutefois qu’il n’y ait pas assez de faucheurs pour répondre à la demande des Canadiens désireux de rejoindre leur destination éternelle comme des chiens dans une clinique vétérinaire.

L’article du Post fait référence à un rapport rédigé par divers professionnels de la santé sur l’état du suicide médical au Canada, et il y est écrit que les « risques moraux » sont l’une des principales raisons pour lesquelles il n’y a pas assez de médecins qui s’engagent dans cette tâche.

Les « risques moraux » sont en grande partie dus aux récents développements du cadre de l’Aide médicale à mourir (AMM) qui cherchent à englober une nouvelle catégorie de patients.

Selon l’ancien cadre, il n’y avait que ce qu’on appelle les patients de la « voie 1 », c’est-à-dire les personnes « en fin de vie » qui vont probablement mourir de maladie.

Cependant, l’adoption l’année dernière du projet de loi C-7 autorise les patients de la « voie 2 », ce qui signifie que les personnes malades qui ne font pas face à une « mort imminente » et « naturelle » peuvent choisir de mettre fin à leur vie avec l’aide d’un médecin.

Apparemment, cela va trop loin, même pour les médecins spécialisés dans le suicide assisté.

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C'est déprimant

Pour compliquer les choses, à partir de mars 2023, les personnes atteintes de maladies mentales pourront se suicider avec l’aide d’un médecin, aux frais des contribuables canadiens.

Laissez-vous convaincre de la folie de cette mesure : les personnes déprimées seront légalement aidées à se suicider parce qu’elles sont déprimées.

Quel genre de message cela envoie-t-il à nos enfants ?

En 2016, j’ai écrit un article qui a été publié sur un tout petit blogue, qui n’existe plus, dans lequel j’exprimais qu’éventuellement « nos enfants viendraient nous demander quand ce sera leur tour de mourir ». Et, malheureusement, il s’avère que j’avais raison.

L’article précise qu’« une commission parlementaire mixte étudie la possibilité d’élargir encore les critères de l’AMM, pour y inclure les mineurs matures et les demandes anticipées ».

Un « mineur mature » est légalement un enfant. Maintenant, je crois comme tout le monde que notre époque infantile de « jeunes adultes » immatures devrait s’assumer un peu et mettre de l’ordre dans ses affaires. Cependant, cela ne signifie pas que les adolescents devraient être autorisés à se suicider aux mains d’un médecin.

Je ne peux pas vous dire le nombre d’heures que j’ai passé dans des assemblées et des séances de formation en tant que professeur de lycée où nous avons appris les dangers de l’automutilation chez les adolescents, et du suicide chez les mineurs, et comment combattre de telles tragédies. Eh bien, que dirons-nous maintenant ? Comment pouvons-nous dire aux jeunes que c’est mal de se suicider quand on appelle cela « soins de santé » ?

Le suicide lié à la crise du logement

L’article se termine par un détail du rapport qui expose les raisons pour lesquelles les demandes de suicide crèvent le plafond : « Maintenant, on s’inquiète de plus en plus du fait que les déterminants sociaux de la santé -- logement et nourriture inadéquats, manque d’argent pour payer les médicaments qui permettent de rester confortable — sont à l’origine des demandes d’AMM. »

Les « déterminants sociaux de la santé » sont à l’origine du désir d’accéder au suicide médical. En termes simples, les mauvaises conditions de logement ou les mauvais régimes alimentaires sont apparemment les raisons qui poussent les gens à demander de l’aide pour se suicider.

Maintenant, pour être juste, j’imagine que les difficultés de logement mentionnées dans ce contexte sont probablement liées aux problèmes rencontrés par les personnes gravement malades ou âgées pour trouver un endroit où vivre avec des soins adéquats, ce qui est bien sûr une tragédie.

Mais le fait qu’il soit envisageable, même de loin, dans une société d’euthanasier ces pauvres âmes est le vrai problème.

Qu’est-il arrivé à la charité chrétienne ? Qu’est-il advenu de l’abnégation et de la main tendue ?

Les Canadiens vivent dans ce qui s’apparente à l’une des civilisations les plus avancées et les plus riches de l’histoire de l’humanité, mais notre meilleure chance d’aider les personnes âgées et les infirmes qui pourraient devenir des sans-abri est de leur donner une piqûre dans le bras comme à un meurtrier condamné à la peine de mort...

Pour ceux qui craignent qu’il n’y ait pas assez de tueurs pour combler ce vide de la dignité humaine, l’un des auteurs a déclaré que des « séminaires en ligne, des réseaux et des modules de formation » sont proposés pour aider les médecins à « se sentir à l’aise dans cet espace ».

Je me demande à quel cercle de l’Enfer de Dante cet « espace » fait référence.



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