Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : yanalya/Freepik
La Ville de Mexico vote à son tour l’interdiction des thérapies réparatives, rapporte LifeSiteNews :
Les traitements destinés à aider à surmonter les tendances homosexuelles non désirées seront bientôt illégaux à Mexico en vertu d’une nouvelle loi promulguée vendredi par l’Assemblée législative de la ville.
Selon cette loi, qui a été introduite il y a deux ans, les professionnels de la santé pourraient être passibles de cinq ans en prison s’ils menaient des « pratiques consistant en des séances, méthodes ou traitements psychologiques et psychiatriques visant à annuler, entraver, modifier ou réduire l’expression de l’identité de genre, ainsi que l’orientation sexuelle des personnes », rapporte Mexico News. Ces traitements sont communément appelés thérapie réparatrice ou « de conversion ».
L’auteur du projet de loi est Temístocles Villanueva, député du parti Morena.
Claudia Sheinbaum, maire de Mexico, semble pour sa part croire qu’il a fait grandir la liberté de ses citoyens, « il me semble que ces mesures appartiennent à l’époque de l’Inquisition » lance-t-elle, « elles ne correspondent pas aux systèmes de santé du XXIe siècle, elles ne correspondent pas à la liberté de cette ville, car c’est une ville de droits ». C’est étrange mais il me semble que ce que l’Assemblée de cette ville a fait c’est interdire aux personnes, désirant se débarrasser d’attirances pour les personnes de même sexe, de recourir à de l’aide ; empêcher les gens confus au sujet de leur sexe de se sentir fortifiés dans leur identité corporelle. Fini la liberté, plus de droits.
« Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage », dit-on, aussi associe-t-on des méthodes d’aide psychologique inoffensive à de vieux traitements aux électrochocs, voulant par là faire passer aux yeux aveugles du monde toutes les thérapies réparatives comme des pratiques atroces devant être abolies.
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