Un juge espagnol déclare qu’une enfant de 8 ans a la « maturité suffisante » pour changer de « genre » sur son certificat de naissance
Par Joseph Summers — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
30 juin, 2022, Orense, Espagne (LifeSiteNews) — Un juge espagnol a statué qu’une fillette de huit ans pouvait changer le genre sur son certificat de naissance, affirmant qu’elle présentait une « maturité suffisante » et une « situation stable de transsexualité ».
Le juge Dario Carpio Estevez Perez, le juge responsable du registre civil d’Orense, a rendu sa décision le 10 juin. La décision n’a été rendue publique que lundi. L’enfant est maintenant identifiée comme « Antonio ».
L’année dernière, les parents de l’enfant ont tenté de changer son sexe, mais un juge du registre civil a rejeté cette tentative en septembre, estimant qu’elle n’avait pas la maturité suffisante. Conseillés par Euforia Familia Trans-Aliadas, un groupe espagnol pro-« transgenre », les parents ont affirmé que le juge chargé de superviser le changement de sexe n’avait pas interrogé l’enfant.
Selon Euroweekly, Perez a interrogé l’enfant en mars. Il a estimé qu’elle faisait preuve d’une « maturité suffisante » pour prendre la décision de « passer » de fille à garçon et qu’elle présentait une « situation stable de transsexualité ». Perez a également déclaré que « l’absence de légitimité pour les mineurs de rectifier leur sexe dans le registre civil revient à leur dénier leur droit à l’identité sexuelle ».
La décision a été rendue le jour même où le Conseil des ministres espagnol a approuvé un « projet de loi trans » qui permettrait aux personnes âgées de 16 ans et plus de changer leur sexe sur les documents gouvernementaux sans témoin. Selon la loi, les personnes demandant le changement doivent le confirmer après trois mois. La loi permet également aux enfants dès l’âge de 12 ans de demander le changement avec l’autorisation de leurs parents ou avec l’autorisation d’un juge si les parents ne donnent pas leur consentement. La loi a été introduite en juillet dernier et devrait être soumise à l’approbation du Congrès espagnol.
Les sondages montrent que l’idéologie « transgenre » est de plus en plus discréditée aux États-Unis : le pourcentage d’Américains qui pensent que le sexe biologique détermine le genre a augmenté depuis 2017. Selon un récent sondage, 60 % des Américains pensent que le sexe biologique indique le genre d’une personne. Ce pourcentage est en hausse par rapport à 56 % en 2021 et 54 % depuis 2017.
Des sondages récents indiquent également que la confusion des genres augmente chez les adolescents américains. Une étude menée par l’Institut Williams de la faculté de droit de l’UCLA a révélé que si 0,5 % des adultes s’identifient comme « transgenres », 1,3 % des adolescents de 13 à 17 ans s’identifient comme « transgenres », ainsi que 1,4 % des jeunes adultes de 18 à 24 ans. En revanche, une étude menée en 2017 a révélé que parmi les deux groupes, le pourcentage correspondait à celui des adultes, avec 0,7 % des adolescents s’identifiant comme « transgenres », selon Breitbart.
Annulation d’une conférence internationale LGBT en Angleterre
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : zinkevych/Adobe Stock
Selon BBC News « Le Royaume-Uni a annulé sa toute première conférence internationale LGBT + après un boycottage de plus de 100 organisations... L’événement n’aura pas lieu après que les organisations caritatives LGBT + et d’autres groupes se soient retirés de la position du gouvernement sur la thérapie de conversion. »
En effet, l’interdiction des thérapies de conversion du gouvernement britannique ne porterait pas sur les « thérapies de conversions » pour transgenres, ce qui a fait enrager plusieurs groupes LGBT qui voudraient qu’il ne fût pas possible de prétendre que l’on peut changer d’« identité du genre », ou qu’un homme se retrouvât dans son identité d’homme.
L’événement « “Sûr d’être moi” devait avoir lieu à Londres en juin pour promouvoir les droits des LGBT au Royaume-Uni et dans le monde », rapporte BBC. Mais voilà que le désaccord total d’un si grand nombre de pro-transgenre avec « l’exclusion des transgenres » a fait reculer le gouvernement et a renversé le projet.
I'm told that the Prime Minister was shifted by the strength of reaction from Conservative MPs and ministers when they saw the story break.
— Paul Brand (@PaulBrandITV) March 31, 2022
But he has removed trans conversion therapy from the equation and is insisting any bill must not have 'unintended consequences'.
Boris Johnson, le premier ministre du Royaume-Uni, explique les raisons pour lesquelles il a décidé d’exclure les transgenres de l’interdiction.
« Je ne pense pas qu’il soit raisonnable pour les enfants d’être considérés comme soi-disant compétent Gillick pour prendre des décisions concernant leur sexe ou les traitements irréversibles qu’ils pourraient avoir... »
(« Gillick competant », du nom d’un jugement ayant instauré un critère de « compétence » ou de « maturité » selon lequel un mineur pourrait ou non suivre un traitement sans le consentement de ses parents.)
"We will have a ban on gay conversion therapy, which to me is utterly abhorrent. But there are complexities."
— Channel 4 News (@Channel4News) April 6, 2022
Boris Johnson speaks about government plans to ban so-called conversion therapy after campaigners criticised the exclusion of transgender people. pic.twitter.com/j5cP9XqfGg
Le gouvernement et les organisations pro-LGBT, des alliés dans un même combat contre les lois naturelles, s’affrontent eux-mêmes et se font la guerre. Est-ce surprenant alors que la division est la stratégie par excellence « du père de tous les vices » ?
Nouvelle case X sur les passeports américains
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Bits and Splits/Adobe Stock
La moralité, le respect de la loi naturelle, et la rectitude se dégradent-ils vraiment à une vitesse effrayante ?
Le 31 mars, lors de la journée internationale de la visibilité transgenre le département d’État a annoncé qu’à partir du 11 avril, toute personne demandant un passeport aux États-Unis pourra cocher la case « X », et non plus seulement choisir entre « homme » et « femme ».
Dès lors, « la définition du marqueur de genre X sur les formulaires publics du Département d’État sera “Non spécifié ou une autre identité de genre” ».
Mais cette case X ne représente-t-elle pas beaucoup plus qu’un genre flou et « non spécifié » ? Ne représente-t-elle pas le rejet inconditionnel de toute frontière morale ? Cette case X n’est-elle pas tout simplement le sceau de l’engagement de la société à propager le mensonge transgenre et à le proclamer haut et fort ?
Le secrétaire d’État a déclaré dans son communiqué de presse : « Nous réaffirmons notre engagement à promouvoir et à protéger la liberté, la dignité et l’égalité de toutes les personnes — y compris les personnes transgenres, non binaires et non conformes au genre dans le monde. »
L’engagement propose et promet plutôt de nier la réalité, de nier la réalité scientifique, de nier la loi morale, de nier le respect dû à la personne humaine.
Dans un communiqué, la Maison-Blanche affirme que « Les personnes transgenres sont parmi les plus courageuses de notre pays... » Les transgenres : voilà les personnes qu’on baptise les héros d’aujourd’hui. La faiblesse immorale : voilà la « vertu » qu’on nomme le courage d’aujourd’hui.
Canada : les nouveaux amendements empirent le projet de loi C-6 contre la « thérapie de conversion »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : yanalya/Freepik
Le Comité permanent de la justice et des droits de la personne ayant terminé le 11 décembre dernier sa révision du projet de loi C-6, prohibant ce qu’il appelle les « thérapies de conversion », y a rajouté cinq amendements rendant encore plus mauvais le projet de loi en question. Le Comité a ignoré les dizaines d’avis qui lui ont été délivrés, dont un document de la Conférence des évêques catholiques du Canada, une pétition de 16 000 signatures, un avis légal de Campaign Life Coalition (CLC).
Le terme « thérapies de conversion », dans le projet de loi avant les amendements, désigne toute tentative de réduire ou d’éliminer les attirances pour les personnes de même sexe, ou la confusion par rapport à son propre sexe. Le projet de loi les prohibe pour les mineurs, en interdit la publicité et toute rémunération pour ces services.
Pourtant, il existe des thérapies plutôt inoffensives, basées sur la parole. S’il en existait vraiment de dangereuses, que le gouvernement les interdise, mais qu’il ne mette pas dans le même sac les bonnes et les mauvaises !
Le rajout du terme « expression du genre », et autres calembredaines, selon CLC, rapporte LifeSiteNews :
Lire la suiteLe terme nébuleux « expression de genre » a été ajouté au projet de loi C-6, élargissant la définition de « thérapie de conversion » pour y inclure la répression ou la réduction de l’« expression de genre non cisgenre » (par exemple la critique du travestissement et des pronoms trans).
En d’autres termes, non seulement ce sera un crime pour les parents d’essayer d’empêcher leurs enfants de suivre une « transition » médicalement au sexe opposé, mais ce sera aussi un crime pour les parents de contrôler la façon dont leurs enfants souhaitent s’habiller, le maquillage qu’ils veulent utiliser, ou la façon dont ils pourraient choisir d’exprimer leur « identité ».
Une cour du Wisconsin: l'école ne peut refuser de révéler aux parents l’identité de genre attribuée à leur enfant
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : jcomp/Freepik
Selon l’association d’avocats Alliance Defending Freedom, représentant plusieurs familles indignées par les lignes directrices du District scolaire de Madison, lesdites lignes directrices enjoignaient au personnel des écoles de ne pas révéler aux parents le nom ou l’identité de genre employé à l'égard de leurs enfants, si tel est le cas, à l’école. La Cour d’appel du Comté de Dane au Wisconsin a déclaré dans une injonction temporaire que le District scolaire de Madison ne pouvait appliquer de telles règles. Selon Catholic News Agency :
Une injonction temporaire empêche le District scolaire de Madison de suivre des lignes directrices sur l’identité du genre qui, selon les critiques, faisaient que l’on cachait aux parents si les enseignants et le personnel confirmaient les élèves dans le transgenrisme.
Le juge Frank Remington de la Cour d’appel du Comté de Dane a émis une ordonnance le 28 septembre interdisant au district « d’appliquer ou de faire respecter toute politique, directive ou pratique exprimée ou recommandée dans son document intitulé Guidance & Policies to Support Transgender, Non-binary & Gender-Expansive Students de quelque manière qui permît ou exigeât que le personnel du district dissimulât des informations aux parents au sujet de leur enfant, ou répondît faussement à toute question que les parents posent sur leur enfant à l’école, y compris en ce qui concerne le nom et les pronoms employés pour s’adresser à leur enfant à l’école ».
Les avocats de l’Institute for Law and Liberty du Wisconsin, à Milwaukee, et du groupe national de juristes Alliance Defending Freedom ont initialement représenté quatorze parents de huit familles dans leur contestation des orientations et de la politique du district scolaire.
Seulement, soulignent les avocats, l’ordonnance de la cour n’exige pas des écoles qu’elles informent les parents si ceux-ci ne demandent rien, ou ne requiert pas que les écoles n’encouragent pas les enfants dans le transgenrisme sans le consentement des parents.
La Ville de Mexico interdit le traitement pour les attractions LGBT non désirées
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : yanalya/Freepik
La Ville de Mexico vote à son tour l’interdiction des thérapies réparatives, rapporte LifeSiteNews :
Les traitements destinés à aider à surmonter les tendances homosexuelles non désirées seront bientôt illégaux à Mexico en vertu d’une nouvelle loi promulguée vendredi par l’Assemblée législative de la ville.
Selon cette loi, qui a été introduite il y a deux ans, les professionnels de la santé pourraient être passibles de cinq ans en prison s’ils menaient des « pratiques consistant en des séances, méthodes ou traitements psychologiques et psychiatriques visant à annuler, entraver, modifier ou réduire l’expression de l’identité de genre, ainsi que l’orientation sexuelle des personnes », rapporte Mexico News. Ces traitements sont communément appelés thérapie réparatrice ou « de conversion ».
L’auteur du projet de loi est Temístocles Villanueva, député du parti Morena.
Claudia Sheinbaum, maire de Mexico, semble pour sa part croire qu’il a fait grandir la liberté de ses citoyens, « il me semble que ces mesures appartiennent à l’époque de l’Inquisition » lance-t-elle, « elles ne correspondent pas aux systèmes de santé du XXIe siècle, elles ne correspondent pas à la liberté de cette ville, car c’est une ville de droits ». C’est étrange mais il me semble que ce que l’Assemblée de cette ville a fait c’est interdire aux personnes, désirant se débarrasser d’attirances pour les personnes de même sexe, de recourir à de l’aide ; empêcher les gens confus au sujet de leur sexe de se sentir fortifiés dans leur identité corporelle. Fini la liberté, plus de droits.
« Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage », dit-on, aussi associe-t-on des méthodes d’aide psychologique inoffensive à de vieux traitements aux électrochocs, voulant par là faire passer aux yeux aveugles du monde toutes les thérapies réparatives comme des pratiques atroces devant être abolies.
Cour suprême des États-Unis : l’opinion du juge Alito face au jugement sur la discrimination basée sur le « sexe »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) : PxHere
Pas plus tard que lundi dernier, le quinze du mois de juin en l’an de grâce 2020, la Cour suprême des États-Unis a fait preuve du plus bel activisme judiciaire, en rendant le jugement Bostock v. Clayton County, Georgia, par une majorité de six juges contre trois.
Le morceau principal de cette décision est d’avoir assimiler la discrimination basée sur le sexe (dans le cadre du Title VII de la Civil Rights Act de 1964, au sujet de l’emploi) à de la discrimination sur ce qui a rapport avec le sexe, ou que l’on y associe, faisant en sorte que renvoyer un employer en raison de son homosexualité reviendrait à le mettre à la porte, non pour son comportement, mais « en raison du... sexe ».
Inutile de dire que ce jugement aura des conséquences catastrophiques sur toute la juridiction américaine, tant dans l’emploi que dans l’éducation, en passant par les prisons, le sport et les organismes religieux…
L’un des juges dissidents de la décision majoritaire, le juge Samuel Anthony Alito, Jr., a rédigé une opinion dénonçant les écarts et les dérives de ses confrères de la Cour suprême (voici le texte intégral, l’opinion dissidente suit le jugement) :
Il n’y a qu’un seul mot pour décrire ce que la Cour a fait aujourd’hui : légiférer. C’est sous la forme trompeuse d’interprétation juridique d’une loi que la Cour publie son document.
Le Title VII de la Civil Rights Act de 1964 interdit la discrimination en matière d’emploi pour l’un des cinq motifs spécifiés suivants : « race, couleur, religion, sexe [et] origine nationale. » 42 U. S. C. §2000e-2(a)(1). Ni l’« orientation sexuelle » ni l’« identité de genre » ne figurent sur cette liste. Au cours des 45 dernières années, des projets de loi ont été présentés au Congrès pour ajouter l’« orientation sexuelle » à cette liste, et ces dernières années, des projets de loi ont également incluant l’« identité de genre ». Mais à ce jour, aucun d’eux n’a été approuvé par les deux Chambres.
[…]
Étant donné qu’aucune modification de ce type au Title VII n’a été adoptée conformément aux exigences de la Constitution (adoption par deux Chambres et présentation au Président, art. I, §7, cl. 2), l’interdiction de la discrimination fondée sur le « sexe » prévue au Title VII signifie toujours ce qu’elle a toujours signifié. Mais la Cour ne s’est pas laissée décourager par ces subtilités constitutionnelles. Usurpant l’autorité constitutionnelle des autres instances, la Cour a essentiellement reformé la disposition du H. R. 5 sur la discrimination en matière d’emploi et l’a publiée sous le couvert d’une interprétation juridique. Il est difficile de se souvenir d’un abus plus effronté de notre pouvoir sur l’interprétation des lois.
Il pourrait regarder du côté du jugement Roe contre Wade… je pense qu’il y verrait un bel exemple tout indiqué en matière de magouille judiciaire.
La Cour suprême confond le concept de « sexe » avec ceux (absurdes) d’« orientation sexuelle » et d’« identité du genre ». Le juge Alito continue :
Lire la suiteLa Cour tente de convaincre les lecteurs qu’elle ne fait qu’appliquer les termes de la loi, mais c’est absurde. Même telle qu’elle est comprise aujourd’hui, la notion de discrimination fondée sur le « sexe » est différente de celle de discrimination fondée sur « l’orientation sexuelle » ou « l’identité de genre ». Dans tous les cas, notre devoir est d’interpréter les termes des lois selon le « sens qu’ils signifiaient aux yeux des personnes raisonnables au moment où ils ont été rédigés ». A. Scalia & B. Garner, Reading Law: The Interpretation of Legal Texts 16 (2012) […] Si chaque Américain vivant avait été interrogé en 1964, il aurait été difficile de trouver quelqu’un qui pensât que la discrimination fondée sur le sexe signifiait discrimination fondée sur l’orientation sexuelle — sans parler de l’identité sexuelle, un concept qui était essentiellement inconnu à l’époque.
La Cour tente de faire passer sa décision comme le produit inévitable de l’école textualiste d’interprétation des lois, défendue par notre défunt collègue le juge Scalia, mais personne ne doit être dupe. Le jugement de la Cour se comporte comme un bateau pirate. Elle navigue sous pavillon textualiste, mais ce qu’elle avance en réalité est une théorie d’interprétation des lois que le juge Scalia a honnie : la théorie selon laquelle les tribunaux devraient « mettre à jour » les anciennes lois afin qu’elles reflètent mieux les valeurs actuelles de la société. Voir A. Scalia, A Matter of Interpretation 22 (1997). Si la Cour estime qu’il est approprié d’adopter cette théorie, elle devrait avouer ce qu’elle est en train de faire.
[...] la question dans ces cas n’est pas de savoir si la discrimination en raison de l’orientation ou de l’identité sexuelle doit être interdite. La question est de savoir si le Congrès l'a fait en 1964.
Il est incontestable que ce n’est pas le cas.
Le gouvernement Trudeau modifie la clause d’admission à une subvention pour temps de coronavirus
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pete Baklinski/LifeSiteNews
Le gouvernement des libéraux au Canada a amendé la clause « non-discrimination » de la subvention du Compte d’urgence pour les entreprises du Canada (CUEC), y rajoutant une mention qui permettra peut-être aux organismes catholiques (par exemple) de soumettre leur candidature. Auparavant le CUEC demandait aux postulants de confirmer qu’ils n’encourageaient pas la « discrimination fondée sur… l’orientation sexuelle », entre autres, ce qui pouvait bien vouloir dire qu’un organisme catholique ne pouvait pas rejeter la candidature d’un professeur « homosexuel » (et tenant à son penchant) pour le motif de son « orientation » et recevoir la subvention. Selon LifeSiteNews :
LifeSite rapportait fin avril que les libéraux du Canada forçaient les entreprises et les organismes à but non lucratif, ou de bienfaisance, qui demandaient la subvention du Compte d’urgence pour les entreprises du Canada (CUEC) à attester qu’ils n’encouragent pas la discrimination fondée sur le « sexe », « l’orientation sexuelle » et la « religion », entre autres, pour recevoir cette aide financière.
Les postulants qui ne confirment pas la clause de « non-discrimination » ne sont pas admis au prêt du CUEC, un prêt sans intérêt d’un montant maximum de 40 000 dollars qui fait partie du plan d’aide économique des libéraux pour les Canadiens qui souffrent des difficultés causées par le confinement de la pandémie de coronavirus.
Le CUEC demandait au appliquant de confirmer qu’« il n’encourage pas la violence, n’incite pas la haine et ne pratique pas de discrimination fondée sur le sexe, l’identité ou l’expression de genre, l’orientation sexuelle, la couleur, la race, l’origine nationale ou ethnique, la religion, l’âge ou les handicaps, qu’il s’agisse de handicaps physiques ou mentaux, de manière contraire aux lois applicables ».
LifeSite a alors lancé une pétition demandant au gouvernement Trudeau d’ajouter la mention « contraire aux lois applicables » à la clause, sur la base d’une analyse de Marty Moore, avocat du Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCCF) de Calgary.
Des droits existants :
« Une organisation religieuse a le droit légal d’engager ceux qui s’alignent sur ses croyances pour réaliser ses objectifs religieux », souligna-t-il, « la loi le permet ».
Cette mention a du moins l’avantage d’empêcher le gouvernement d’agir au-delà les lois déjà existantes :
Mais sans cette reconnaissance explicite, « une organisation religieuse qui embauche conformément à ses croyances religieuses peut être empêchée d’accepter cette attestation », déclara-t-il.
Un lecteur averti a informé LifeSite dans un courriel jeudi que les libéraux avaient tenu compte de la demande et avaient ajouté la mention cruciale.
Le CUEC demande maintenant au candidat de confirmer qu’« il n’encourage pas la violence, n’incite pas la haine et ne pratique pas de discrimination fondée sur le sexe, l’identité ou l’expression de genre, l’orientation sexuelle, la couleur, la race, l’origine nationale ou ethnique, la religion, l’âge ou les handicaps, qu’il s’agisse de handicaps physiques ou mentaux, de manière contraire aux lois applicables ».
L’OMS prône la masturbation pour les enfants entre 0 et 4 ans…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pickpik
Un document du Bureau régional de l’OMS pour l’Europe recommande d’enseigner la masturbation aux enfants âgés de zéro et quatre ans, selon Breitbart :
Le document du Bureau régional de l’OMS pour l’Europe et du Centre fédéral d’éducation pour la santé (BZgA), intitulé « Standards pour l’éducation à la sexualité en Europe », contient une « grille d’éducation à la sexualité » qui recommande, entre autres, que les enfants de 0 à 4 ans reçoivent des informations sur « le plaisir et la jouissance de toucher son propre corps, la masturbation dans la petite enfance » et « le droit d’explorer les identités de genres ».
Le document recommande en outre que les enfants âgés de 4 à 6 ans reçoivent des informations sur les « relations homosexuelles » et les « aptitudes » pour « consolider leur identité sexuelle » ; que les enfants âgés de 6 à 9 ans reçoivent des informations sur « l’influence positive de la sexualité sur la santé et le bien-être » ; et que les enfants âgés de 9 à 12 ans reçoivent des informations sur la « première expérience sexuelle » et l’« orientation de genre » ainsi que les « aptitudes » pour « permettre aux enfants de... prendre une décision consciente d’entrer ou non dans des expériences sexuelles ».
Mais comment donc renseignera-t-on un enfant de deux ans sur le « le plaisir et la jouissance de toucher son propre corps », et qui en sera chargé ? La maternelle je gage. Et pourquoi donc enseigner une chose pareille à des enfants qui n’en auront autrement pas l’idée ? Sans compter l’aspect immoral de la chose. Songez aussi qu'un tel programme, s'il est appliqué, sera enseigné dans les écoles publiques, et où il sera souvent obligatoire.
Les « relations homosexuelles » à quatre ou six ans (comment concevront-ils sainement l’amitié après çà ?) ! On détruit la notion de sexualité avant même que les enfants aient pu s'en faire une de l'amitié. Quant à « l’influence positive de la sexualité sur la santé et le bien-être », cela laisse entendre que l’abstinence pourrait être préjudiciable, et je doute que la « sexualité » proposée soit très saine, comme les « relations homosexuelles ». En outre, je doute que les enfants puissent « prendre une décision consciente d’entrer ou non dans des expériences sexuelles » alors qu’ils sont immatures, que cela n’est visiblement pas pertinent pour des enfants de neuf à douze ans et qu’on leur farcit la tête avec des théories pseudo-scientifiques d’« orientation de genre ». Tout cela se moque éperdument de la période de latence et représente tout au plus une « éducation » à la perversité. Évidemment, si l’on apprend à des enfants dès le plus jeune âge les plaisirs de la chair, comment voulez-vous qu’ils comprennent lucidement les dangers de se livrer à celui qui les sollicite si on leur a donné l’habitude de la sensualité ? Pour finir, ce putride enseignement rejette implicitement le but objectif de la sexualité, ou la procréation, et tout ce qu’elle entraîne : innocence, pudeur, abstinence et mariage.
Le gouvernement hongrois dépose un projet de loi qui éliminerait le « genre » des documents officiels
Viktor Orbán, premier ministre de Hongrie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le gouvernement de Viktor Orbán se décide enfin à déposer un projet de loi visant à définir le sexe indiqué sur les documents officiels uniquement d’après le sexe (je ne dirais pas « biologique »* ce serait redondant) de la personne, et non éventuellement selon un certain « genre ». LifeSiteNews rapporte :
Le gouvernement hongrois a déposé un projet de loi qui définirait le genre uniquement comme « sexe biologique* basé sur les caractéristiques sexuelles primaires et les chromosomes ».
Cette mesure proposée par le parti au pouvoir Fidesz limiterait l’identification des personnes sur les documents officiels à leur sexe enregistré à la naissance — une classification qui serait alors légalement impossible à changer.
Ce projet de loi substituerait le « mot hongrois « nem », qui peut signifier à la fois "sexe" et "genre", par "szuletesi nem", qui signifie "sexe de naissance" », selon LifeSiteNews.
*Remarquez que puisqu’un homme l’est du fait de sa biologie, de sa génétique même, il ne peut donc pas devenir femme, d’où il est absurde de parler d’« homme biologique » quand on veut mentionner un vrai homme, car en fait d’homme, il n’y a que des hommes biologiques. La même chose est vraie pour les « femmes biologiques ». — A. H.