La nouvelle présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, est très favorable à l’avortement et aux LGBT
Claudia Scheinbaum.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bastón de mando/Flickr
4 juin 2024 (LifeSiteNews) — Au Mexique, Claudia Sheinbaum, qui s’est présentée pour succéder au président sortant de gauche, Andres Manuel Lopez Obrador, est la nouvelle présidente après une victoire écrasante le 2 juin qui l’a vu obtenir 58,8 % des voix avec 82 % des bulletins de vote comptés. Ancien maire de Mexico, Mme Sheinbaum a vanté ses compétences de « scientifique du climat » et elle est célébrée par des dirigeants progressistes tels que le président Joe Biden et le premier ministre Justin Trudeau comme la première femme présidente du Mexique — et comme une âme sœur.
Qui est la nouvelle présidente du Mexique ?
L’année dernière, la Cour suprême du Mexique a décriminalisé l’avortement dans une décision activiste woke visant à annuler les lois sur l’avortement en vigueur dans la quasi-totalité des 32 États du pays (la décision faisait référence aux « personnes ayant la capacité de gestation ») et a déclaré que « le service fédéral de santé publique et toute institution fédérale de santé » devaient offrir l’avortement à « toute personne qui en fait la demande ». Malgré cela, 19 États doivent encore légaliser l’avortement dans leur code pénal, et l’avortement n’a pas encore été ajouté en tant que « droit » à la constitution mexicaine, ce que les groupes de défense de l’avortement réclament avec insistance.
Mme Sheinbaum s’est gardée de parler trop ouvertement de l’avortement, car de nombreuses régions du Mexique sont peuplées d’une majorité de personnes pro-vie. Elle a déclaré que la Cour suprême avait « résolu » la question (ce qui est manifestement faux). Parmi les 100 engagements qu’elle mettrait en œuvre si elle était élue, l’un d’entre eux consistait à garantir « l’accès à la santé pour les femmes tout au long de leur cycle de vie, en particulier en ce qui concerne la santé sexuelle et génésique ». La « santé reproductive » n’est bien sûr qu’un code pour « l’avortement ».
Lire la suiteManifestation au Mexique contre l’idéologie du genre et l’avortement
Par Joaquim De Alburquerque (Médias-Presse-Info)
Mexique – Des milliers de personnes ont manifesté devant le Congrès pour exiger des parlementaires que les lois défendent véritablement les enfants mexicains contre l’idéologie du genre et interdisent les traitements chimiques et chirurgicaux de changement de sexe sur mineurs.
Il y a une semaine, des organisations LGBT et transgenres attaquaient le Congrès à Mexico parce qu’avait été déposé un projet de loi visant à interdire ces pratiques de changement de sexe sur des mineurs. Cette fois, ce sont les défenseurs de la Famille et des enfants qui ont manifesté, et en grand nombre.
La marche, qui s’est tenue à Mexico, a été convoquée par les plateformes de l’Initiative citoyenne et du Front national pour la famille (FNF).
Selon un communiqué, Rosa Mary Morales, porte-parole du FNF, a dénoncé lors de cette grande manifestation comment le lobby LGBT cherche à « imposer ses idées et à semer la peur chez les législateurs, le peuple et même les médias ».
Rosa Mary Morales a déclaré que les plateformes de défense de la famille « s’opposent à ce que l’on fasse du mal aux enfants avec des bloqueurs de croissance, des hormones croisées et des amputations de membres sains qui causent des dommages irréversibles aux enfants ».
Lire la suiteLe dernier État mexicain à protéger l’institution conjugale légalise le « mariage » homosexuel
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Syda Productions/Adobe Stock
28 octobre 2022 (LifeSiteNews) — Le « mariage » homosexuel est maintenant légal dans tout le Mexique, le dernier État du pays l’ayant approuvé.
L’État de Tamaulipas a voté en faveur de la légalisation des « mariages » homosexuels plus tôt cette semaine et est le dernier et 32e État à les légaliser. Le vote inscrit cette pratique dans le Code civil de l’État, en modifiant la législation précédente, par 23 voix pour et 12 contre la décision.
Fox News a rapporté que « la session s’est déroulée alors que des groupes pour et contre la mesure scandaient et criaient depuis le balcon, et que les législateurs se sont finalement déplacés dans une autre salle pour terminer leur débat et leur vote ».
Arturo Zaldivar, président de la Cour suprême mexicaine de justice, est favorable à la mesure, affirmant que désormais « tout le pays brille d’un immense arc-en-ciel ».
Dans un autre message sur Twitter, Zaldivar a écrit : « Nous continuerons à nous battre pour l’inclusion. Jusqu’à ce que l’égalité et la dignité deviennent monnaie courante. »
La légalisation du « mariage » homosexuel dans tout le Mexique se produit des années après que la Cour suprême du pays ait annoncé en 2015 que les constitutions des États définissant le mariage comme une union entre un homme et une femme étaient inconstitutionnelles, une décision qui a suscité une énorme opposition de la part du public.
Quelques mois après cette déclaration, plus d’un million de citoyens ont défilé à travers le pays pour soutenir le mariage et la famille naturelle. En outre, une énorme marche a été organisée à Mexico pour protester contre le « mariage » homosexuel et l’idéologie du genre.
Des personnes d’autres pays, y compris les États-Unis, ont également exprimé des objections au projet du président Enrique Peña Nieto de modifier la constitution du pays pour y ajouter le « mariage » homosexuel.
Bien que l’amendement ait été rejeté en 2016, chaque État a, depuis, modifié son code civil pour y inclure les relations homosexuelles dans les « mariages » valides.
Les États-Unis sont également plongés dans un débat sur la reconnaissance à l’échelle nationale des « mariages » homosexuels avec la loi dite « Respect for Marriage Act ». Cette proposition s’est heurtée à l’opposition de dirigeants politiques et religieux de tout le pays.
Au Mexique, plus d’un million de personnes marchent pour la Vie
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter
11 octobre, 2022 (LifeSiteNews) — Une marche nationale pour la défense des femmes et de la vie a été organisée le 9 octobre dans tout le Mexique, avec plus d’un million de participants.
L’organisation à la tête de l’événement, A favor de la mujer y de la vida, a promu des marches dans tout le pays pour envoyer « un message d’espoir face à la culture du rejet et de la mort ».
« Nous devons tous nous unir et trouver la force de refaire confiance aux autres, de faire à nouveau preuve de solidarité et de toujours apprécier et défendre la vie, avec une sensibilité particulière pour les femmes et les enfants qu’elles portent dans leur ventre », indique le site internet dans une promotion de la marche. « Il est nécessaire d’agir en faveur des femmes et de la vie ».
Bien que de nombreuses marches aient eu lieu dans différentes régions du pays, environ 200 000 personnes ont participé à celle de Mexico, selon l’agence de presse catholique (CNA). La marche s’est terminée à l’Ange de l’Indépendance, une statue dressée dans cette ville animée pour symboliser l’indépendance nationale. L’événement comprenait la lecture d’un manifeste décrivant quatre lignes d’action à entreprendre pour soutenir les femmes et les enfants à naître.
Les participants ont demandé des lois qui aideraient les femmes enceintes confrontées à des situations difficiles et des politiques visant à promouvoir « la paix et l’unité pour tous, en particulier au sein de la famille ». CNA rapporte également que le besoin de « confiance mutuelle » a été souligné « afin que nous puissions vivre ensemble dans la paix et l’harmonie, sans violence ». Une autre demande concernait la protection des enfants à naître et des enfants, indépendamment de leur « degré de développement » ou de leur « état de santé ».
Lire la suiteLes chiffres sur les décès dus à l’avortement illégal au Mexique ont été « gonflés », reconnaît une meneuse pro-avortement
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une meneuse du mouvement féministe mexicain a été filmée en train d’admettre que les partisans de l’avortement ont déformé les chiffres des décès par avortement, dans leurs efforts visant à dépénaliser l’avortement au Mexique.
« Nous avons gonflé les chiffres », a admis Marta Lamas, l’une des fondatrices du Groupe d’information sur la reproduction élective (GIRE) et enseignante à l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM) : « À l’époque, je me souviens, nous, les femmes, nous disions “100 000 femmes meurent d’avortements clandestins”. Il s’avère que 100 000 personnes sont mortes dans tout le pays, hommes et femmes, de toutes les maladies. Nous avons gonflé les chiffres ».
Lamas s’exprimait lors d’une table ronde intitulée « Conversation sur le mouvement féministe ». Lorsqu’elle a annoncé qu’ils avaient menti, le public a ri.
Bien que la vidéo ait été filmée en 2016, elle est devenue virale tout récemment, car elle démontre les efforts que les défenseurs de l’avortement étaient prêts à déployer pour faire avancer leur programme. Le gonflement des chiffres concernant les décès liés à l’avortement n’est pas nouveau ; c’est une tactique fréquemment utilisée, même aujourd’hui aux États-Unis. Lorsque les gens craignent les dangers et la mort qui accompagnent les avortements clandestins, ils pensent que la légalisation de la procédure est le seul moyen de protéger les femmes. Malheureusement, des femmes meurent aussi à la suite d’avortements légaux — bien que leur décès soit rarement rapporté par les médias.
Frida Espinosa, de la plateforme Jeunesse et Vie, a déclaré à ACI Prensa que les groupes de défense de l’avortement dans le pays gonflent les chiffres depuis des années et « utilisent la mort par avortement clandestin comme argument, en fournissant des centaines de chiffres qui ne peuvent être vérifiés nulle part ».
« La vérité cachée derrière ces données est la manipulation et la tromperie », a-t-elle déclaré. « Et bien que ce soit quelque chose que nous sussions déjà, Marta Lamas, une militante qui a passé des années à essayer de légaliser le meurtre d’êtres humains, l’accepte. »
Bien que le Mexique soit historiquement un pays pro-vie, sa Cour suprême a dépénalisé l’avortement en septembre 2021. Il est désormais légal dans huit des États du pays, bien que des groupes comme GIRE s’efforcent de promouvoir l’avortement dans tout le pays.
Marcial Padilla, directeur de la plateforme pro-vie mexicaine ConParticipación, a déclaré que la vidéo rappelle que le travail pro-vie est loin d’être terminé, notant qu’« il est très triste de voir que dans une chose aussi grave que l’avortement, on croit à des mensonges et on utilise la santé des femmes et leur vie, précisément pour avorter et la laisser affronter seule sa grossesse ».
« Nous, les groupes pro-vie, devons continuer à agir clairement, fermement, pour défendre, et avec amour, la mère et la vie de l’enfant », a-t-elle déclaré.
Un nouveau film soutient que l’OMS s’est livrée à une « expérience de contrôle de la population » sous couvert d’un programme de vaccination
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie
8 juin 2022, Austin, Texas (LifeSiteNews) — Children’s Health Defense (CHD) a collaboré avec le cinéaste et activiste britannique Dr Andy Wakefield et Robert F. Kennedy Jr. pour produire un nouveau film qui vise à prouver que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est engagée dans une « expérience de contrôle de la population » « menée sous le couvert d’un programme de vaccination » et qui a abouti « à la stérilisation de femmes africaines à leur insu et sans leur consentement ».
Selon un communiqué de presse publié par CHD, le film de 30 minutes intitulé « Infertility : A Diabolical Agenda » sera diffusé en avant-première le vendredi 10 juin à 14 heures sur CHD.TV, suivi d’une table ronde spéciale avec Dr Wakefield, Dr Christiane Northrup, Dr Jim Thorp, Dr Brian Hooker et Dr Liz Mumper.
Les invités sont censés « discuter de l’augmentation spectaculaire des problèmes d’infertilité dans le monde entier ».
« C’est avec une ironie opportune que l’Organisation mondiale de la santé révèle ses vraies couleurs alors qu’elle tente désespérément de prendre le contrôle de la santé mondiale », a déclaré Wakefield, le réalisateur du film, dans le communiqué de presse partagé avec LifeSiteNews.
« Cette histoire est un vrai “WHO” dunnit », a-t-il plaisanté [« Qui l’a fait » « L’OMS l’a fait », double jeu de mots avec WHO (qui) = OMS].
Selon CHD, le nouveau film « révélera la vérité derrière la collaboration infâme de l’OMS avec le gouvernement kényan, dans le cadre de laquelle un vaccin expérimental contre le tétanos, qui s’est avéré par la suite contenir l’hormone de grossesse βhCG, a été administré à des millions de femmes africaines en âge de procréer sans qu’elles le sachent ».
Les groupes pro-vie et les dirigeants catholiques s’inquiètent depuis longtemps du fait que les programmes de vaccination antitétanique parrainés par l’OMS, en particulier ceux qui ciblent spécifiquement les femmes en âge de procréer, pourraient être utilisés comme un moyen de stérilisation.
Au début des années 1990, les soupçons concernant les programmes mondiaux de vaccination contre le tétanos avaient conduit l’organisation pro-vie américaine Human Life International à demander une enquête du Congrès sur le programme de vaccination contre le tétanos en cours au Mexique, disant que ces médicaments pouvaient rendre les femmes vaccinées infertiles.
Lire la suiteAu Mexique, un diocèse refusera la communion aux politiciens qui ont voté pour l’avortement
Cathédrale de Culiacán dans l'État de Sinaloa au Mexique.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Orland77/Wikimedia Commons
Le diocèse catholique de Culiacán a averti les politiciens qui ont voté ce mois-ci pour la légalisation de l'avortement à Sinaloa, au Mexique, qu’ils ne peuvent pas recevoir la communion.
« Un député ou toute personne qui professe être catholique, tout en coopérant ou en légiférant ouvertement contre la vie, peut-il recevoir la Sainte Communion ? Non. Vous ne pouvez pas vous approcher de la communion sacramentelle », a déclaré aux législateurs le père Miguel Ángel Soto Gaxiola, représentant du diocèse, selon Catholic News Agency.
La semaine dernière, Sinaloa est devenu le septième État du Mexique à légaliser le meurtre de bébés à naître par l’avortement, jusqu’à 13 semaines de grossesse. La plupart des États protègent encore les bébés à naître de l’avortement, mais l’année dernière, un arrêt de la Cour suprême nationale a dépénalisé l’avortement, ce qui enhardit les militants de l’avortement à faire pression pour obtenir des lois pro-avortement dans tout le pays.
Soto Gaxiola a déclaré que les législateurs catholiques qui ont voté pour la légalisation de l’avortement ne peuvent pas recevoir la communion ou devenir parrains dans le diocèse, selon CNA. En votant pour autoriser le meurtre de bébés à naître, ces législateurs se sont placés dans un « état indigne de recevoir le Corps du Christ », a-t-il dit.
« Aujourd’hui, de nombreuses personnes sont scandalisées par la trahison publique de l’enseignement de l’Église sur la foi et la morale par ces législateurs qui se disent “catholiques” », a poursuivi M. Soto Gaxiola. « En effet, l’interrogation des fidèles est logique : comment un catholique qui promeut ouvertement et est en faveur de politiques contraires à la vie peut-il venir à la messe et s’approcher pour prendre la communion ? »
Lire la suiteDes cardinaux mexicains condamnés pour avoir mis en garde les citoyens contre les candidats pro-avortement et pro-LGBT
Le cardinal Carlos Aguiar Retes de Mexico.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Capture d'écran d'une Vidéo de CNS
La Chambre spécialisée du Tribunal électoral du pouvoir judiciaire de la Fédération (TEPJF) du Mexique a condamné le 18 novembre dernier deux cardinaux, un évêque et deux prêtres pour avoir encourager leurs concitoyens à considérer avec soins leur vote, à prier Dieu afin qu’Il les éclaire et à ne pas voter pour les partisans de l’avortement et de l’idéologie LGBT, la veille des élections de 2018 qui ont mené López Obrador à la présidence.
La constitution mexicaine interdisant aux ministres du Culte le prosélytisme pour ou contre tout candidat, parti ou formation politique, le tribunal a repris une poursuite, d’abord intentée par les députés du parti Morena du président Andrés Manuel López Obrador puis abandonnée par les plaignants, sous prétexte que ces prélats auraient transgressé les principes constitutionnels de la séparation entre l’Église et l’État.
Les ecclésiastiques incriminés risquent jusqu’à 150 000 dollars américains d’amende ! rapporte The Catholic World Report :
Leur cas a maintenant été transmis au Secrétariat de la gouvernance pour déterminer la sanction qui sera appliquée. Le Secrétariat a la possibilité d’appliquer un simple avertissement ou une amende pouvant atteindre l’équivalent de 150 000 dollars américains.
Lors du jugement, poussant le laïcisme à son paroxysme, le juge Gabriela Villafuerte Coello a même reproché à l’un des défendeurs le seul fait d’avoir appelé à « prier et demander à Dieu de les éclairer au moment de voter », selon FSSPX News :
Lire la suite« Cela ne devrait pas être autorisé », a-t-elle déclaré. « Les votes ne sont pas des choses célestes ou spirituelles, il s’agit de voter avec des informations, en se basant sur la pondération d’autres choses, et c’est exactement ce qu’il faut respecter, parce que l’inspiration céleste ne va pas nous amener à avoir les meilleures personnes dans les bureaux élus, c’est logique », a-t-elle ajouté.
La Cour suprême du Mexique dépénalise l’avortement
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : hin255/AdobeStock
La Cour suprême du Mexique a voté pour la dépénalisation de l’avortement, malgré l’histoire pro-vie du pays. L’avortement est déjà légal jusqu’à 12 semaines à Mexico, ainsi que dans les États d’Oaxaca, Hidalgo et Veracruz, mais il était interdit ailleurs.
La Cour suprême de justice de la nation (CSJN) a été invitée à se prononcer sur une loi de l’État de Coahuila, qui prévoit qu’une femme peut être envoyée en prison pendant trois ans si elle se fait avorter. La CSJN a jugé que cette loi violait la Constitution et que la contestation pouvait donc être appliquée à l’ensemble du pays si huit des onze juges votaient en faveur de celle-ci, ce qui est le cas.
Beaucoup s’attendent à ce que cet arrêt conduise à la légalisation pure et simple de l’avortement dans un avenir proche. Dans l’intervalle, les femmes qui ont été emprisonnées pour avoir avorté seront libérées.
« Aujourd’hui est un jour historique pour les droits de toutes les femmes mexicaines », a proclamé le président de la Cour suprême, Arturo Zaldivar, dans une déclaration après le jugement. « C’est un tournant dans l’histoire des droits de toutes les femmes, en particulier les plus vulnérables. »
Comme les femmes ne sont pas les êtres humains tués dans les avortements, elles ne sont évidemment pas les « plus vulnérables ».
Des groupes pro-vie avaient manifesté et prié devant la Cour suprême, exhortant les juges à choisir la vie, et non la mort. « Nous demandons instamment aux juges de la Cour suprême de rejeter ces recours (contre les efforts des États pour limiter les avortements). Nous sommes convaincus que ces juges vont défendre la vie », a déclaré Leticia Gonzalez-Luna, présidente du groupe pro-vie Voz Publica A.C., à La Prensa Latina.
Les défenseurs de l’avortement, qui ont souvent manifesté violemment au Mexique, se réjouissent de cette décision et continuent d’exhorter les législateurs d’Amérique latine et du Sud d’abandonner leurs électeurs pro-vie. « Cette décision n’aura pas seulement un impact au Mexique ; elle fixera l’ordre du jour pour toute l’Amérique latine », a affirmé au Washington Post Melissa Ayala, coordinatrice des litiges pour l’organisation féministe mexicaine GIRE, ajoutant que le jugement est « un moment historique pour les féministes et les militants ».
Avant la décision de la CSJN, la législation visant à légaliser complètement l’avortement a été abandonnée plus tôt cette année, le président mexicain Andrés Manuel López Obrador refusant que la législation pro-avortement fasse l’objet d’un vote complet au sein de l’Assemblée législative.
« Lorsqu’il y a des questions, des points de vue très controversés et conflictuels, la meilleure chose à faire est de consulter les citoyens », avait-il déclaré à l’époque, ajoutant qu’il recommandait aux législateurs mexicains de « consulter les citoyens sur les questions controversées, lorsqu’il y a des différences de fond. Il faut une consultation et que le peuple décide, il faut laisser le peuple décider ».
Une députée pro-famille de l’État de Querétaro au Mexique a été acquittée d’accusations d’« homophobie »
Elsa Adané Méndez Álvarez, député au Parlement de Querétaro.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (côtés flous rajoutés) : Facebook
La députée au Parlement de Querétaro au Mexique, Elsa Méndez, a été acquittée le 11 août d’accusations d’« homophobie » portées contre elle par des militants LGBT, qui se sont plaints d’avoir été traumatisés par ses déclarations politiques — visiblement un manœuvre pour la bloquer dans son activité pro-vie et pro-famille, selon la FSSPX.News :
Elsa Méndez, députée de l’État de Querétaro, au Mexique, a été acquittée de tout délit d’« homophobie », le juge n’ayant pas admis la plainte des militants LGBT qui l’ont dénoncée, et qui voulaient lui faire payer des thérapies psychologiques pour les homosexuels « traumatisés » par son activité politique.
Depuis quelque temps, certains militants de LGBT la harcelaient sur les réseaux sociaux et la menaçaient, essayant d’empêcher Elsa de poursuivre son discours pro-vie ou de continuer son travail législatif au parlement de Querétaro. Ils sont même allés jusqu’à la dénoncer à la justice, et le procureur de la République a admis la plainte il y a quelques semaines.
Cette tentative des lobbyistes LGBT, caractéristique de la gauche féministe et radicale, a tourné court aujourd’hui, le juge ayant décidé que Mme Méndez était exonérée de toute accusation.