Manifestation au Mexique contre l’idéologie du genre et l’avortement
Par Joaquim De Alburquerque (Médias-Presse-Info)
Mexique – Des milliers de personnes ont manifesté devant le Congrès pour exiger des parlementaires que les lois défendent véritablement les enfants mexicains contre l’idéologie du genre et interdisent les traitements chimiques et chirurgicaux de changement de sexe sur mineurs.
Il y a une semaine, des organisations LGBT et transgenres attaquaient le Congrès à Mexico parce qu’avait été déposé un projet de loi visant à interdire ces pratiques de changement de sexe sur des mineurs. Cette fois, ce sont les défenseurs de la Famille et des enfants qui ont manifesté, et en grand nombre.
La marche, qui s’est tenue à Mexico, a été convoquée par les plateformes de l’Initiative citoyenne et du Front national pour la famille (FNF).
Selon un communiqué, Rosa Mary Morales, porte-parole du FNF, a dénoncé lors de cette grande manifestation comment le lobby LGBT cherche à « imposer ses idées et à semer la peur chez les législateurs, le peuple et même les médias ».
Rosa Mary Morales a déclaré que les plateformes de défense de la famille « s’opposent à ce que l’on fasse du mal aux enfants avec des bloqueurs de croissance, des hormones croisées et des amputations de membres sains qui causent des dommages irréversibles aux enfants ».
Lire la suiteAu Mexique, plus d’un million de personnes marchent pour la Vie
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter
11 octobre, 2022 (LifeSiteNews) — Une marche nationale pour la défense des femmes et de la vie a été organisée le 9 octobre dans tout le Mexique, avec plus d’un million de participants.
L’organisation à la tête de l’événement, A favor de la mujer y de la vida, a promu des marches dans tout le pays pour envoyer « un message d’espoir face à la culture du rejet et de la mort ».
« Nous devons tous nous unir et trouver la force de refaire confiance aux autres, de faire à nouveau preuve de solidarité et de toujours apprécier et défendre la vie, avec une sensibilité particulière pour les femmes et les enfants qu’elles portent dans leur ventre », indique le site internet dans une promotion de la marche. « Il est nécessaire d’agir en faveur des femmes et de la vie ».
Bien que de nombreuses marches aient eu lieu dans différentes régions du pays, environ 200 000 personnes ont participé à celle de Mexico, selon l’agence de presse catholique (CNA). La marche s’est terminée à l’Ange de l’Indépendance, une statue dressée dans cette ville animée pour symboliser l’indépendance nationale. L’événement comprenait la lecture d’un manifeste décrivant quatre lignes d’action à entreprendre pour soutenir les femmes et les enfants à naître.
Les participants ont demandé des lois qui aideraient les femmes enceintes confrontées à des situations difficiles et des politiques visant à promouvoir « la paix et l’unité pour tous, en particulier au sein de la famille ». CNA rapporte également que le besoin de « confiance mutuelle » a été souligné « afin que nous puissions vivre ensemble dans la paix et l’harmonie, sans violence ». Une autre demande concernait la protection des enfants à naître et des enfants, indépendamment de leur « degré de développement » ou de leur « état de santé ».
Lire la suiteLa Ville de Mexico interdit le traitement pour les attractions LGBT non désirées
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : yanalya/Freepik
La Ville de Mexico vote à son tour l’interdiction des thérapies réparatives, rapporte LifeSiteNews :
Les traitements destinés à aider à surmonter les tendances homosexuelles non désirées seront bientôt illégaux à Mexico en vertu d’une nouvelle loi promulguée vendredi par l’Assemblée législative de la ville.
Selon cette loi, qui a été introduite il y a deux ans, les professionnels de la santé pourraient être passibles de cinq ans en prison s’ils menaient des « pratiques consistant en des séances, méthodes ou traitements psychologiques et psychiatriques visant à annuler, entraver, modifier ou réduire l’expression de l’identité de genre, ainsi que l’orientation sexuelle des personnes », rapporte Mexico News. Ces traitements sont communément appelés thérapie réparatrice ou « de conversion ».
L’auteur du projet de loi est Temístocles Villanueva, député du parti Morena.
Claudia Sheinbaum, maire de Mexico, semble pour sa part croire qu’il a fait grandir la liberté de ses citoyens, « il me semble que ces mesures appartiennent à l’époque de l’Inquisition » lance-t-elle, « elles ne correspondent pas aux systèmes de santé du XXIe siècle, elles ne correspondent pas à la liberté de cette ville, car c’est une ville de droits ». C’est étrange mais il me semble que ce que l’Assemblée de cette ville a fait c’est interdire aux personnes, désirant se débarrasser d’attirances pour les personnes de même sexe, de recourir à de l’aide ; empêcher les gens confus au sujet de leur sexe de se sentir fortifiés dans leur identité corporelle. Fini la liberté, plus de droits.
« Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage », dit-on, aussi associe-t-on des méthodes d’aide psychologique inoffensive à de vieux traitements aux électrochocs, voulant par là faire passer aux yeux aveugles du monde toutes les thérapies réparatives comme des pratiques atroces devant être abolies.
Le prêtre qui a brûlé les Pachamama parle : elles « parodient » Notre Dame de Guadalupe
Par Bree A. Dail (LifeSiteNews) — Traduit par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Notre-Dame de Guadalupe est la patronne des pro-vie, aussi ne saurions-nous rester indifférents aux actes d’idolâtrie rendus aux statuettes de Pachamama, parodies de N.-D. de Guadalupe selon un exorciste mexicain, actes qui, outre leur sens idolâtre, blasphèment contre la Sainte Vierge par le culte qu’ils rendent à une caricature diabolique de l’Auguste Mère de Dieu.
Si nous parlons de cette affaire, c’est également parce que l’un des buts de notre organisme est de promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun. Et un autre, de promouvoir la reconnaissance du fait que la foi chrétienne est raisonnable, et que la raison soutient la foi et la morale chrétiennes.
Pour promouvoir la foi chrétienne il faut donc la défendre de toutes atteintes qui lui sont portées. — A. H.
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Les « Pachamama » vénérées de manière idolâtre au Vatican et dans la ville de Rome au moment du synode sur l’Amazonie étaient une « parodie » de la Vierge de Guadalupe, selon un exorciste mexicain cité par le prêtre qui a brûlé des effigies de la statuette il y a quelques jours au cours d’un rite de réparation que l’on peut voir ici sur le blog d’Yves Daoudal.
Ce prêtre catholique de l’archidiocèse de Mexico, le P. Hugo Valdemar Romero, a expliqué dans un entretien avec LifeSiteNews pourquoi il a décidé de brûler des statues païennes de la « Pachamama ». Son geste, visant à expier le péché public d’idolâtrie au synode sur l’Amazonie, se justifiait par la « loi de Dieu », a-t-il déclaré.
La vidéo de la cérémonie qui a eu lieu en fin de semaine dernière est vite devenue virale sur les réseaux sociaux.
Le P. Hugo Valdemar Romero, ancien porte-parole de l’Archidiocèse de Mexico, actuellement grand pénitencier, a déclaré à LifeSiteNews qu’il avait invité les fidèles à participer à cette cérémonie en raison du « scandale et de la douleur causés par les graves actes d’idolâtrie, réalisés au Vatican avec les idoles amazoniennes pendant le synode sur l’Amazonie ».
Voici ma traduction intégrale de l’interview du P. Hugo Valdemar Romero avec Bree A. Dail de LifeSiteNews.
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Qu’est-ce qui a inspiré votre geste, c’est-à-dire la décision de prendre la tête des fidèles pour prononcer des prières de réparation, puis brûler les effigies de la Pachamama ?
Ce sont le scandale et la douleur causés par les graves actes d’idolâtrie, perpétrés au Vatican avec des idoles amazoniennes pendant le synode sur l’Amazonie. De nombreux fidèles, très blessés et en colère, se sont tournés vers moi ; ils nous demandaient (au clergé) de faire quelque chose pour montrer que nous rejetions l’idolâtrie et pour demander pardon à Dieu pour tant de sacrilèges et de profanations. J’ai donc décidé de faire ces actes de réparation.
Avez-vous parlé à des exorcistes d’Amérique latine et croyez-vous que ces rituels relevaient d’une influence démoniaque ?
Oui, j’ai parlé à un exorciste de Mexico qui m’a affirmé que la figure de la Pachamama était une parodie de la Vierge de Guadalupe. La Sainte Vierge, Notre Dame de Guadalupe apparaît dans sa sainte image comme une femme enceinte. Elle est venue pour donner naissance à Jésus, Lumière du Monde et seul Vrai Dieu, le seul but de notre vie. Elle est venue comme la Femme de l’Apocalypse, revêtue de soleil, et la lune à ses pieds. Cette Pachamama, en revanche, est sur le point de donner naissance à une créature rouge, de couleur démoniaque, et cette créature n’est rien de moins qu’une « nouvelle église ». Cette « église » est née du synode qui vient de s’achever — cette soi-disant « église à visage amazonien » qui prétend célébrer des rites orthodoxes, mais qui promeut (la notion de) diacres féminins et de prêtres mariés, l’exact contraire de la doctrine catholique et de la tradition de l’Église (romaine).
Dans votre vidéo, nous vous voyons parler de Notre-Dame de Guadalupe. A S. Maria in Traspontina, l’image de Notre-Dame de Guadalupe pouvait se voir, poussée sur le côté d’un des autels latéraux — où les Pachamamas ont été placées. Estimez-vous que c’est important ?
Bien sûr, c’est la grande imposture de la déesse satanique Pachamama. Elle cherche à usurper la place de Notre Dame de Guadalupe, à ôter de la foi catholique Celle qui est la Mère du Vrai Dieu, et à mettre à la place de Notre Dame la Terre-Mère, qui en réalité est idolâtrie, panthéisme et superstition.
Lire la suiteAu Mexique, des Évêques exorcisent la nation entière pour la délivrer des démons de l'avortement
Par Sofia Vazquez-Mellado de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
MEXICO, le 30 juin 2015 — Un événement sans précédent a eu lieu dans la ville de San Luis Potosi, au Mexique : un groupe d'évêques a effectué un exorcisme sur l'ensemble du pays.
« Le Mexique a ouvert la porte au diable quand l'avortement a été légalisé », a déclaré le cardinal Juan Sandoval, évêque émérite de Gualajara, qui a dirigé l'exorcisme. « Cela constitue la légalisation de l'homicide », a-t-il déclaré au journal El Universal.
Le premier exorcisme jamais effectué sur un pays tout entier a eu lieu le mois dernier à huis clos à l'intérieur de la cathédrale de San Luis Potosí. Cet évènement a été rendu public après que le pape François en ait été informé. Roberto O'Farril est le seul journaliste qui a pu y assister.
34 % d'avortements évités au Mexique grâce à l'adoption et le soutien aux femmes enceintes en difficultés
Des mesures qui devraient couvrir le territoire québécois, à la place de l'offre d'avortement généralisée. Sur le site de Jeanne Smits du 28 juin 2012:
Des statistiques officielles faisant le bilan de cinq ans d’avortement légal à la demande, rendues publiques par le secrétaire à la Santé de la ville de Mexico, révèlent que sur 125.000 demandes d’avortement auprès d’établissements publics, seules 82.000 ont été effectivement suivies de l’intervention. 34 % des femmes changent d’avis en prenant connaissance des aides qui leur sont proposées par le gouvernement de Mexico pour poursuivre leur grossesse.Les soins de santé proposés pendant la grossesse, puis pour l’enfant après la naissance, ainsi que l’option de pouvoir faire adopter l’enfant sont les aides déterminantes pour ce bon tiers de « repentirs » : cela fait tout de même 43.000 vies sauvées en 2012. (...)