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La quête d’euthanasie d’un Canadien « transgenre »

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (côtés flous rajoutés) : Facebook

3 mars 2023 (LifeSiteNews) — En janvier, j’ai écrit une colonne expliquant pourquoi je crois que le désespoir, le suicide assisté et le mouvement transgenre sont destinés à se rencontrer. Alors que les détransitionnés dévastés se débattent avec les retombées de leurs opérations et des hormones qu’ils ont prises, et réalisent qu’ils ont été rendus infertiles et incapables de fonction sexuelle avant d’être en âge de voter, de boire ou de conduire, je soupçonne que certains deviendront, tragiquement, suicidaires. En fait, j’ai noté que nous avons déjà vu cela se produire. Une femme belge a opté pour l’euthanasie après des opérations de changement de sexe bâclées ; un Néerlandais a récemment demandé un suicide assisté pour les mêmes raisons. On nous dit que des médicaments et des interventions chirurgicales irréversibles sont nécessaires pour prévenir les suicides. Sommes-nous sur le point de voir combien de suicides sont causés par ces « traitements » ?

Cela, selon Ryan Robert Skillen — qui s’identifie désormais comme une femme et se fait appeler Savannah Meadows — n’est pas son histoire. Après une enfance difficile et une vie de maladie mentale grave, il veut avoir accès au suicide assisté. Le National Post a publié un long article sur M. Meadows, qui condamne la décision du gouvernement de retarder l’autorisation du suicide assisté pour les personnes atteintes de maladie mentale parce qu’il veut utiliser ce « service ». Le Post, comme on pouvait s’y attendre, utilise les pronoms « elle » tout au long de l’article, qui ressemble à un article de propagande en faveur du suicide pour les personnes dépressives. Meadows a un long casier judiciaire et est clairement une personne très perturbée :

Meadows a un médecin de famille mais n’est pas actuellement suivie par un thérapeute. Les psychiatres avec lesquels le National Post s’est entretenu n’ont pas pu faire de commentaires sur un cas particulier, mais ont déclaré qu’une personne se débattant seule dans ces circonstances serait en soi tragique … Elle a essayé des médicaments, de l’antipsychotique Abilify au Zoloft, un antidépresseur. Elle a suivi des consultations avec des psychiatres, des psychologues et des travailleurs sociaux, mais elle admet que ses antécédents de traitement ont été « irréguliers ». Elle n’a pas toujours pris ses médicaments dans le passé, à cause des effets secondaires. « Je suis anti-autorité et j’ai des traits narcissiques. C’est ce qui rend le traitement beaucoup plus difficile pour moi. » Elle a été hospitalisée, involontairement, au moins 10 fois pour des pensées suicidaires. Et si elle avait espéré que l’opération d’affirmation du genre serait la seule chose qui changerait les choses — « Je suis une femme maintenant, ce type appartient au passé, je peux l’effacer et aller de l’avant », se souvient-elle — son espoir que l’augmentation mammaire et la vaginoplastie seraient comme une baguette magique était une pensée fantaisiste, dit-elle, elle s’en rend compte maintenant. « Elles m’ont peut-être donné quelques bouffées d’air, mais ma tête est toujours sous la surface. »

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Les opérations de changement de sexe, selon Meadows, n’ont pas donné les résultats escomptés, mais il ne les regrette pas et pense toujours que ces opérations étaient la bonne chose à faire pour lui. Mais tout au long de l’essai, le message est clair comme de l’eau de roche : Meadows veut mourir, et il veut que le gouvernement approuve et facilite sa décision, quels que soient les dangers que cela pourrait représenter pour des millions de Canadiens mentalement vulnérables. Son cas est présenté non pas comme l’exemple d’une personne qui a désespérément besoin de tout le soutien mental que la société peut lui offrir, mais comme une étude de cas expliquant pourquoi le suicide assisté pour les malades mentaux pourrait être important.

Pourquoi, je me le demande, le National Post et les autres journaux canadiens ne présentent-ils pas régulièrement les histoires de ceux qui ont souffert horriblement de la maladie mentale, mais qui s’en sortent maintenant ou se sont rétablis ? Des histoires comme celle-ci pourraient être remplies de citations d’amis et de membres de la famille reconnaissants qui tenteraient de transmettre leur indescriptible gratitude du fait que l’être aimé est toujours avec eux, que les idées suicidaires ont disparu, que la tentative de suicide a échoué. Quel est l’objectif d’une histoire comme celle-ci, qui dépeint essentiellement le tableau misérable des tourments d’une personne perturbée afin de confirmer ses idées suicidaires ?

Je tiens à souligner ici qu’un organisme non moins prestigieux que l’Association canadienne pour la prévention du suicide — parmi beaucoup d’autres — a condamné l’inclusion de la maladie mentale comme condition d’admissibilité au suicide assisté. Jusqu’à présent, le gouvernement n’en tient pas compte.

Je pense que cet essai est une propagande dangereuse et que les personnes qui s’identifient comme transgenres seront victimes du régime de suicide du Canada dans les années à venir.

Dans votre charité, veuillez prier pour Meadows.



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