Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
L’Ère de l’après-guerre a pris fin
En lançant la grande réinitialisation (Great Reset) le cartel mondialiste a révélé toute l’étendue de son emprise sur nos institutions nationales et internationales. Ce que nous percevions, hier, comme un monde diversifié composé d’états souverains, de médias indépendants, de multinationales en compétition, de tribunaux autonomes, de religions immuables et d’universitaires sans contraintes, s’avère être une façade.
Nous faisons face à un pouvoir immense, cohésif et tentaculaire dont l’objectif, ouvertement documenté, est la prise de contrôle totalitaire de nos sociétés pour imposer, en accéléré et à l’échelle de la planète, un agenda social radical : le Great Reset. Ce pouvoir agissait dans les coulisses jusqu’en mars 2020. En accélérant la cadence pour abattre la présidence de Donald Trump, il s’est révélé.
Ce cartel et ceux qui le soutiennent semblent sur le point de réussir. Cependant, en révélant toute l’étendue de leur pouvoir, ils ont discrédité du même coup les institutions qui les protégeaient et les enrichissaient ainsi que ceux qui les dirigent. En effet, ce Nouvel Ordre Mondial qu’on tente d’imposer entraîne la destruction de l’ancien. C’est tout l’ordre mondial de l’après-guerre que le Great Reset démolit ainsi que ses institutions et les valeurs sur lesquelles il se fonde.
Je ne pense pas que les mondialistes perçoivent eux-mêmes toute l’étendue de la destruction qui accompagne l’Agenda 2030*. Par exemple, ils manipulent des institutions juridiques pour obtenir des lois qui les protègent comme si ces institutions allaient elles-mêmes survivre aux chambardements du Great Reset. Pareillement, ils prennent la peine de corrompre les chefs d’État tout en sapant la légitimité même de l’État-nation.
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Tout en introduisant leur quatrième révolution, les mondialistes voudront pourtant nous faire croire que rien n’a changé et que tout est comme avant. En effet, leur système de contrôle repose sur la corruption généralisée des élites. Or, ce type de contrôle n’est efficace que dans la mesure où les institutions corrompues demeurent crédibles. C’est un système qui fonctionne en jumelant le cynisme des uns avec la crédulité des autres.
Mais, l’illusion a été éventrée. Avec le putsch planétaire, l’ordre mondial de l’après-guerre s’est effondré ; ce qui reste n’est qu’une façade. Ce que nous nommions jusqu’à récemment « le monde libre » a cessé d’exister. Nous ne sommes plus les citoyens libres de nations démocratiques. Nous devenons les sujets d’un empire mondialiste de plus en plus totalitaire.
Cet empire est une abomination, une démence collective. Nous devrons donc rebâtir une nouvelle civilisation qui est distincte de celui-ci mais dans les entrailles mêmes d’une entité hostile et maléfique. Mais, avant d’entreprendre cette reconstruction, il faut d’abord prendre la mesure de tout ce qui a été détruit. Les paragraphes suivants indiquent l’étendue de la destruction causée par le putsch planétaire qui a débuté en mars 2020 et se poursuit toujours.
États-Unis. En 2020 le cartel de Davos, les activistes américains et le parti démocrate ont conjugué leurs efforts pour saboter le processus électoral américain. Cet événement immense a mis fin, le 21 janvier 2020, à la première république américaine après plus de deux cents ans d’existence. Les États-Unis sont maintenant gouvernés par un régime mis en place par un coup d’État. La présidence Biden n’a aucune légitimité démocratique. C’est un régime fasciste à saveur socialiste dont l’existence repose sur la propagande de masse et le pouvoir policier. La légitimité territoriale et légale des États-Unis a disparu. Si une nouvelle République remplace ce régime, elle pourra être définie sur un territoire différent et à partir de bases nouvelles.
Royaume-Uni. La Maison des Windsor est finie. Sa légitimité monarchique n’existe plus. En se rangeant avec les forces impies du « Great Reset », le prince Charles (héritier de la couronne) a coupé les liens qui liaient la couronne britannique à la Doctrine chrétienne, fondement réel de sa légitimité. Les Windsor ne sont que des ploutocrates au service de l’empire de Davos, maintenant. Par conséquent, avec le décès d’Elizabeth II, Le Royaume-Uni et tous les pays (du Commonwealth) qui dérivent leur légitimité de la couronne britannique deviendront des entités sans fondements légaux. Il s’agira de territoires gérés par des mondialistes et maintenus grâce au pouvoir policier et militaire.
Canada. Au Canada, en particulier, le régime fasciste et socialiste de Justin Trudeau semble bénéficier du soutien majoritaire d’une population docile. Ainsi, notre pays semble en voie de devenir une simple province, et parmi les plus soumises, de l’empire mondial. Avec la chute des Windsor, la légitimité territoriale et légale du Canada aura disparu. Un jour, qui sait, des portions de cette entité canadienne se joindront à des états américains pour former une nouvelle République de citoyens libres en Amérique du Nord.
Russie. Pour ceux qui sont épris de valeurs traditionnelles, la Russie devient une référence. En effet, ce régime autoritaire « à l’ancienne » sera moins nocif pour la liberté que la tyrannie électrochimique que le Nouvel Ordre Mondial est en train de répandre en Occident. La Russie, longtemps une entité menaçante, devient maintenant une puissance amie et son influence, un contrepoids essentiel.
OTAN. Les conditions de la guerre froide sont inversées. Le rôle de l’OTAN sera, lui aussi, inversé. Cette organisation aurait dû cesser d’exister après la chute de l’empire soviétique, ayant perdu sa raison d’être. Avec le putsch mondialiste, ce rôle reprendra mais inversé. Il s’agira de maintenir un état de tension militaire avec la Russie pour contenir son influence culturelle et économique dans l’Europe de l’Agenda 2030. Les manœuvres dans ce sens ont d’ailleurs déjà débuté avec des croisières militaires au large de la Crimée.
ONU. Dans l’ordre mondial de l’après-guerre, l’ONU chapeautait le « concert de nations ». Cette façade passive et bienveillante est devenue une tromperie. Il ne s’agit plus d’une assemblée paisible de nations souveraines mais d’une entité fasciste, radicalement corrompue et au service d’agendas mondialistes totalitaires. L’ONU et ses composantes, OMS, UNESCO et autres, sont des organisations venimeuses, leurs discours des mensonges et leur patronage une honte. Aujourd’hui, l’ONU, c’est la face officielle du totalitarisme mondial.
La Science. Cette crise sanitaire a révélé toute l’étendue de l’influence des multinationales sur les discours scientifiques, une influence qui s’étend jusqu’aux journaux les plus prestigieux comme je l’ai mentionné dans un autre article. Les discours scientifiques qui ont une incidence directe ou indirecte sur des intérêts financiers importants n’ont plus de crédibilité intrinsèque. Ils doivent être évalués comme des textes politiques, dans leur contexte et en relation avec des sources diverses.
En général, dans ce monde tordu par le cartel mondialiste, plus la source d’une information est prestigieuse, plus celle-ci a été corrompue et donc moins ses discours sont fiables. Plus ça vient de haut, plus c’est faux !
La Papauté. Ce pape et, à sa suite, la hiérarchie catholique, cautionne et soutient l’agenda mondialiste. Il promeut vigoureusement la vaccination universelle, l’utilisation des certificats sanitaires, les objectifs sociaux du grand capital, l’acceptation grandissante de l’homosexualité et le relativisme religieux. L’Église catholique fait partie des organismes de soutien aux Objectifs de Développement Durable et elle parraine le « Conseil des Capitalistes inclusifs » un groupe dérivé du Forum Économique Mondial. L’Église, à travers sa hiérarchie, fait maintenant partie des organismes mondialistes qui soutiennent l’Agenda 2030, ses principes et ses doctrines. Cette mutation radicale et rapide d’une institution en apparence quasi immuable révèle, s’il en est, l’immensité presqu’impensable des événements qui se sont déroulés au cours de quelques mois pendant que, là-haut dans le ciel, Jupiter s’alignait avec Saturne. Pour le croyant qui rejette les objectifs du putsch mondialiste, cela signifie qu’il faut maintenant distinguer entre le magistère intemporel de l’Église, qui précède la papauté de François et les agissements de la hiérarchie cléricale actuelle. J’en discuterai dans un autre article.
Ces quelques paragraphes esquissent de façon très superficielle une transformation dont la profondeur et l’étendue feront l’objet, dans l’avenir, de nombreuses analyses.
La croûte pourrie
Puisque les élites de toutes les institutions nationales, internationales, financières, religieuses, scientifiques se rangent derrière l’Agenda 2030, on pourrait croire que le monde entier est devenu mondialiste et que toute résistance est futile. Ce serait incorrect. Le cartel mafieux qui anime ce putsch planétaire dispose de ressources immenses mais elles sont quand même limitées. Leurs ressources ont permis de cibler et de systématiquement corrompre ceux qui détiennent les plus hautes positions de pouvoir ou qui sont en mesure d’exercer la plus grande influence dans tous les domaines d’importance, à tous les niveaux et partout sur la planète. Mais ça ne va pas plus loin que ça. Ils ont pourri la croûte élitiste mais le reste demeure sain.
Quand je pars en croisière sur mon voilier, j’amène un morceau de parmesan pour gratiner mes pâtes. Cependant, je n’ai pas de réfrigération à bord. Par conséquent, je garde le fromage à l’air libre dans un filet. Au bout de quelques jours, une couche de moisissure verdâtre se forme à sa surface. À le regarder, on croirait que tout le fromage est pourri. Mais non ! Il suffit de gratter délicatement la mince couche de pourriture qui envenime la surface pour retrouver, sous cette cochonnerie, un bon fromage encore sain et délicieux.
Il en va de même avec la situation présente. Ce monde que nous percevons à travers les narratifs des médias, les déclarations officielles et les sources institutionnelles est la projection trompeuse d’un gratin systématiquement corrompu. En grattant un peu on trouve, sous les élites pourries, une société encore saine et des gens toujours droits.
Nous sommes une minorité qui s’oppose présentement aux manipulations de nos élites malfaisantes et aux discours mensongers des médias. Cependant nous représentons un très grand nombre de personnes qui demeurent silencieuses pour l’instant mais n’ont rien à voir avec les agendas tordus qu’on veut leur imposer et se doutent de plus en plus qu’on les manipule. Il faudra s’en souvenir quand viendra le temps de rebâtir une nouvelle civilisation au cœur de l’empire mondialiste.
* L’Agenda 2030 des Nations Unies (explicitement documenté) vise la transformation radicale de nos sociétés en dix ans via l’implantation de dix-sept Objectifs de Développement Durable. Il est soutenu par le Forum Économique Mondial et endossé par les chefs d’État et les élites de la planète. Seule l’administration Trump y faisait obstacle. — J. T.