Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Webmasterdelatradition/Wikimedia Commons
Comme chaque année, la Marche pour la Vie française a rassemblé des dizaines de milliers de personnes, 50 000 cette année le 20 janvier. Comme l’indique le titre, il est impératif que les personnalités politiques s’impliquent dans le combat contre l’avortement, aussi bien en France qu’au Canada où les politiciens courageux semblent être une espèce rare. Par contre, nous pouvons voir dans le monde occidental qu’un renouveau se forme, prend substance et se lève comme en Italie, aux États-Unis ou au Brésil. Extrait du Boulevard Voltaire :
Chaque année, à la Marche pour la vie, des dizaines de milliers de jeunes Français défilent dans les rues de Paris pour proclamer leur amour de la vie et leur foi en l’avenir. Si le pape et de nombreux évêques les soutiennent, il serait temps que davantage de responsables politiques franchissent enfin, eux aussi, ce Rubicon de la pensée unique. Dans la plupart des pays européens, comme aux États-Unis, les partis conservateurs n’ont pas peur de s’engager en faveur de la natalité et contre le recours massif à l’avortement.
En Europe, mais aussi en Amérique, les gouvernements conservateurs ont tous entrepris de soutenir les familles et la natalité et d’aider à éviter l’avortement. C’est le cas, à présent, de l’Italie qui s’inspire de la Hongrie, où le nombre d’avortements annuels est passé de 40 500, en 2010, à 28 500, en 2017. Sur la même période, le nombre de divorces annuels est passé de 24 000 à 18 600, tandis que celui des mariages est passé de 35 520 à 50 600. La Hongrie dépense, actuellement, 4,8 % de son PIB dans la politique familiale, contre 2,55 %, en moyenne, pour les pays de l’OCDE. La Pologne fait de même. Aux États-Unis, le nombre d’avortements n’a jamais été aussi bas […]
En France, contrairement aux voisins européens, le recours à l’avortement ne diminue pas ; il est même deux fois plus élevé qu’en Allemagne et en Italie, et nous continuons à le promouvoir comme une « grande liberté »…
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