Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
Des milliers de manifestants [50 000] ont marché hier après-midi, dimanche 20 janvier, à Paris contre l’avortement et pour la Vie.
Cette 13e édition de la Marche pour la Vie a vu de nombreux jeunes et moins jeunes, mobilisés cette année également contre la PMA et la GPA, défiler dans les rues parisiennes, de Porte-Dauphine au Trocadéro. Le thème de la Marche était la défense de la clause de conscience des médecins qui refusent pratiquer des avortements.
« Ce sera sans doute la première alerte sur la mobilisation des anti-PMA » et « une manière de se compter, alors que la phase législative de la révision de la loi de bioéthique approche », a expliqué un des organisateurs de cette marche, Olivier Ruisseau, chargé de communication de la Fondation Jérôme Lejeune au Figaro.
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« Nous sommes cette année la Marche des exclus du grand débat, les sujets bioéthiques et sociétaux ayant été sciemment exclus du grand débat national organisé par le gouvernement ! » ont précisé les organisateurs. Des Gilets jaunes ont en effet été aperçus dans le cortège. « Macron, Macron, touche pas aux embryons », scandaient notamment les manifestants, derrière une banderole de tête affirmant : « La vie n’offre aucune garantie, l’avortement ne laisse aucune chance ».
Nicolas Sévillia, délégué général de la Marche, a expliqué qu’« au-delà de la détresse sociale », c’est « aussi une souffrance immatérielle » qui s’exprime. La marche d’aujourd’hui est « l’acte premier de la mobilisation citoyenne contre la révision de la loi bioéthique », a-t-il ajouté. Un combat adopté par « la droite conservatrice catholique », elle aussi bien présente ce dimanche.