Marche pour la vie de Paris : le combat commence
Le Salon Beige — Communiqué de la Marche pour la vie, 22 janvier :
Hier, dimanche 21 janvier, près de 15 000 marcheurs ont défilé de la place Saint-Sulpice à la place Denfert-Rochereau pour l’édition 2024 de la Marche pour la vie. Comme chaque année, les jeunes étaient au RDV avec 500 bénévoles et une moyenne d’âge proche de 20 ans. Une Marche joyeuse malgré la gravité des sujets, car nous témoignons de la beauté de la vie humaine qui mérite d’être défendue !
« Avec toutes nos associations partenaires, notre objectif est de prendre soin des plus vulnérables, des enfants à naître, des femmes enceintes en difficulté, des personnes en fin de vie. Nous ne les abandonnerons pas ! » Discours de Nicolas Tardy-Joubert, président de la Marche pour la vie, pour lancer la manifestation.
Face au projet de constitutionnalisation de l’avortement, qui sera débattu en séance à l’Assemblée Nationale le mercredi 24 janvier, nous avons rappelé hier l’urgence de protéger la vie de l’enfant à naître, et de mettre en place des mesures de prévention et une vraie politique familiale. Notre slogan « IVG = cœurs brisés » inscrit sur les pancartes rappelait également que l’avortement est un acte qui fait souffrir les femmes qui le pratiquent, et que nous devons leur proposer d’autres solutions.
Lire la suiteJe vous écris de Budapest en Hongrie
Budapest.
Par Arpad Nagy (Campagne Québec-Vie) — 15 janvier 2024 — Traduit par CQV — Photo : Vašek Vinklát/Flickr CC BY 2.0 DEED
Je vous écris actuellement de Budapest, la capitale de la Hongrie. Dimanche prochain, j’aurai le privilège de me rendre à Paris pour représenter le mouvement pro-vie canadien à la Marche pour la Vie de Paris 2024. Comme lors de notre Marche nationale pour la Vie, des milliers de pro-vie se réuniront en un magnifique rassemblement public pour défendre la vie des enfants à naître ! J’aurai également le privilège d’inviter des francophones d’autres pays à notre toute première Marche pour la Vie québécoise, qui aura lieu à Québec le samedi 1er juin !
Lors de ma participation à la Marche pour la Vie de Paris, j’aurai l’occasion de renforcer nos liens avec les groupes pro-vie de nombreux pays francophones. En ces temps modernes, nos adversaires idéologiques ont très bien réussi à construire un réseau mondial qui promeut l’avortement, l’euthanasie, les LGBT et d’autres idées anti-famille et anti-religion. Nous devons créer notre propre réseau, mais pour le bien et non pour le mal.
Je passe également du temps en Hongrie. La Hongrie a récemment mis en place certaines des meilleures politiques au monde en matière de vie, de famille et de foi ! Je passerai plusieurs jours à tisser des liens avec des politiciens et des personnes pro-vie ici en Hongrie. Nous entendons beaucoup parler de la Hongrie, tant dans les médias pro-vie que dans les médias conventionnels, et j’aimerais découvrir ce qu’est réellement la vie sur le terrain. Les politiques familiales hongroises m’intéressent particulièrement. La Hongrie a été en mesure, grâce à une politique fiscale et sociale saine, de ralentir la chute du taux de nuptialité et de natalité qui touche la plupart des pays occidentaux.
Lire la suiteDes milliers de pro-vie défilent à Paris alors que le Parlement français examine une loi en faveur de l’avortement
Marche pour la Vie à Paris, 22 janvier 2023.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : KTO News/YouTube
26 janvier 2023, Paris (LifeSiteNews) — Vingt mille pro-vie ont défilé pour la vie le 22 janvier à Paris, alors qu’en 2023 la France fait face à deux batailles législatives majeures qui menacent d’ajouter « l’égalité d’accès au droit à l’avortement » à la Constitution et de rendre l’euthanasie pleinement légale.
Compte tenu de l’importance des enjeux, il est dommage que la participation de dimanche n’ait pas été plus élevée que les années précédentes, même si le nombre écrasant d’adolescents et de très jeunes adultes présents à la Marche pour la vie de cette année est certainement un signe que la génération montante ne tient pas la culture de la mort pour acquise.
« La vie vaut la peine d’être vécue » était l’un des slogans de la Marche. L’événement, sous une forme quelque peu différente, a eu lieu [pour la première fois] le 17 janvier 1988, à l’occasion du 13e anniversaire de l’entrée en vigueur de la tristement célèbre « Loi Veil ». C’est le nom donné en France à la loi sur l’avortement promue au Parlement par la ministre de la Santé Simone Veil en 1974. Cette loi levait les sanctions pénales pour les avortements pratiqués dans des circonstances bien définies et était assortie d’un certain nombre de « garanties », telles qu’une limite de temps [de gestation] de dix semaines, une période de réflexion d’une semaine et un conseil obligatoire pour aider les femmes à obtenir une aide sociale afin de poursuivre leur grossesse. Simone Veil a fait valoir que l’objectif principal de « sa » loi était de « dissuader » les femmes d’avorter, mais de nombreuses dispositions de la loi, telles que la création de centres d’aide aux femmes enceintes financés par des fonds publics, n’ont jamais été mises en œuvre.
Dès l’adoption de la loi, les chiffres officiels annuels de l’avortement en France ont explosé pour atteindre plus de 200 000 par an. Après un fléchissement temporaire et, au fil du temps, la levée ou l’assouplissement de toutes les conditions d’accès à l’avortement volontaire, les chiffres annuels de l’avortement ont atteint plus de 220 000 par an. La plupart (plus de 70 %) sont des avortements chimiques. Au cours des dernières années, il est devenu de plus en plus facile d’obtenir un avortement chimique. Les fermetures de COVID-19 ont servi de prétexte pour autoriser temporairement la prescription de pilules abortives chimiques par le biais de consultations médicales en ligne jusqu’à sept semaines de gestation au lieu de cinq ; ces mesures sont depuis devenues permanentes. Cent pour cent des frais médicaux liés aux avortements sont pris en charge par la sécurité sociale française depuis 2016. Il n’en va pas de même pour les frais médicaux liés à la grossesse, et l’une des demandes régulièrement formulées par la Marche pour la vie est que la grossesse soit traitée financièrement au moins au même niveau que l’avortement.
Lire la suite16 janvier : Marche pour la Vie à Paris
Marche pour la Vie à Paris en 2019.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Webmasterdelatradition/Wikimedia Commons
L’annuelle Marche pour la Vie à Paris aura à nouveau lieu le 16 janvier 2022, pour rassembler les Français autour de la défense de l’enfant à naître et du soutien aux femmes enceintes. L’un des sujets cruciaux de la marche portera sur la Loi Gaillot, adoptée le 30 novembre 2021 en seconde lecture à l’Assemblée nationale, qui étend notamment l’accès à l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse. La loi contient, selon le site de la Marche pour la Vie :
- L’allongement des délais légaux d’accès à l’avortement de douze à quatorze semaines,
- La suppression de la clause de conscience des professionnels de santé,
- L’allongement des délais légaux d’IVG à domicile de 5 à 7 semaines de grossesse,
- La pratique de l’IVG chirurgicale par les sages-femmes jusqu’à 10 semaines de grossesse,
- La suppression du dernier délai de réflexion de 48 heures entre les deux consultations d’IVG pour les mineures.
Les coordonnées de la marche sont les suivants, selon un courriel du vice-président de Choisir la Vie, Paul Ginoux Defermon :
Point de rendez-vous : Place de Catalogne, Paris 14ème, derrière la gare de Paris Montparnasse, station de métro Gaieté, Ligne 13 bleue
Heure du rendez-vous : 13 h 30
Discours du président de la Fondation Lejeune lors de la Marche pour la Vie à Paris
Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le problème de la procréation médicalement assistée (PMA) ne réside pas essentiellement dans la PMA sans père, elle réside en elle-même. L’horreur de l’avortement ne repose pas uniquement sur l’avortement tardif, elle tient à tout avortement. Ce qu’il faut, ce n’est pas tant empêcher l’élargissement de la PMA et l’avortement que de les interdire. C’est ainsi que se résume le discours de Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune, lors de la Marche pour la Vie à Paris de dimanche, selon Le Salon Beige :
« S’agissant de l’allongement des délais de l’avortement, on entend de plus en plus, de la part de ceux qui s’en indignent, qu’il faudrait revenir à l’esprit de la loi Veil, comme s’il y avait eu un âge d’or de l’avortement. Pour un peu, Mme Veil aurait été opposée à l’avortement ! Non, la loi Veil n’est pas la solution, elle est le problème. Et valoriser la loi Veil, c’est rendre inéluctables les évolutions qu’elle engendre. »
« Ma vie est belle même avec la trisomie 21 »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran de la vidéo de la Marche Pour la vie
Ce sont les paroles qu’un jeune Français porteur de la trisomie 21 prononça dans un discours donné lors de la Marche pour la Vie de Paris, le 20 janvier 2019.
Vidéo trouvée sur le Salon beige :
Il est temps que les «conservateurs» osent s’attaquer à l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Webmasterdelatradition/Wikimedia Commons
Comme chaque année, la Marche pour la Vie française a rassemblé des dizaines de milliers de personnes, 50 000 cette année le 20 janvier. Comme l’indique le titre, il est impératif que les personnalités politiques s’impliquent dans le combat contre l’avortement, aussi bien en France qu’au Canada où les politiciens courageux semblent être une espèce rare. Par contre, nous pouvons voir dans le monde occidental qu’un renouveau se forme, prend substance et se lève comme en Italie, aux États-Unis ou au Brésil. Extrait du Boulevard Voltaire :
Chaque année, à la Marche pour la vie, des dizaines de milliers de jeunes Français défilent dans les rues de Paris pour proclamer leur amour de la vie et leur foi en l’avenir. Si le pape et de nombreux évêques les soutiennent, il serait temps que davantage de responsables politiques franchissent enfin, eux aussi, ce Rubicon de la pensée unique. Dans la plupart des pays européens, comme aux États-Unis, les partis conservateurs n’ont pas peur de s’engager en faveur de la natalité et contre le recours massif à l’avortement.
En Europe, mais aussi en Amérique, les gouvernements conservateurs ont tous entrepris de soutenir les familles et la natalité et d’aider à éviter l’avortement. C’est le cas, à présent, de l’Italie qui s’inspire de la Hongrie, où le nombre d’avortements annuels est passé de 40 500, en 2010, à 28 500, en 2017. Sur la même période, le nombre de divorces annuels est passé de 24 000 à 18 600, tandis que celui des mariages est passé de 35 520 à 50 600. La Hongrie dépense, actuellement, 4,8 % de son PIB dans la politique familiale, contre 2,55 %, en moyenne, pour les pays de l’OCDE. La Pologne fait de même. Aux États-Unis, le nombre d’avortements n’a jamais été aussi bas […]
En France, contrairement aux voisins européens, le recours à l’avortement ne diminue pas ; il est même deux fois plus élevé qu’en Allemagne et en Italie, et nous continuons à le promouvoir comme une « grande liberté »…
Succès pour la Marche pour la Vie
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
Des milliers de manifestants [50 000] ont marché hier après-midi, dimanche 20 janvier, à Paris contre l’avortement et pour la Vie.
Cette 13e édition de la Marche pour la Vie a vu de nombreux jeunes et moins jeunes, mobilisés cette année également contre la PMA et la GPA, défiler dans les rues parisiennes, de Porte-Dauphine au Trocadéro. Le thème de la Marche était la défense de la clause de conscience des médecins qui refusent pratiquer des avortements.
« Ce sera sans doute la première alerte sur la mobilisation des anti-PMA » et « une manière de se compter, alors que la phase législative de la révision de la loi de bioéthique approche », a expliqué un des organisateurs de cette marche, Olivier Ruisseau, chargé de communication de la Fondation Jérôme Lejeune au Figaro.
Lire la suiteMarche pour la Vie 2019 de Paris
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (modifiée) : Michael Bar Haim/Unsplash — Citation : Marche pour la vie
Le vingt janvier prochain aura lieu la Marche pour la Vie 2019 de Paris, où se rendent maintenant annuellement des dizaines de milliers de Français pro-vie pour manifester leur soutien à la cause des enfants à naître.
Cette marche, organisée par le groupe Marche pour la vie, aura pour thème la défense de l’objection de conscience des praticiens face à l’avortement.
Cette objection de conscience est en jeu, actuellement menacée par un projet de loi déposé par Mme Laurence Rossignol devant le Sénat de France en réaction (apparemment) aux propos du courageux Dr de Rochambeau, président du SYNGOF (Syndicat National des Gynécologues et Obstétriciens de France), qui disait lors d’une entrevue ne pas vouloir exécuter d’avortement, précisant sa pensée en affirmant : « Nous ne sommes pas là pour retirer des vies ».
Communiqué d’Alain Escada, président de Civitas : « La Marche pour la Vie impose une réflexion stratégique »
Par Alain Escada, Président de Civitas
Le texte ci-dessous examine la Marche pour la Vie à la française (car différente de la façon dont se passent des marches du même nom dans d’autres pays) pour en tirer une réflexion stratégique à usage des catholiques.
J’ai voulu rédiger et publier cette réflexion après le déroulement de la Marche pour la Vie du 21 janvier 2018, afin qu’on ne puisse pas m’accuser d’avoir eu l’intention de saboter sa réussite.
Peut-on d’abord parler de réussite ? En termes de quantité de participants, malgré une météo pluvieuse, parler de réussite n’est pas usurpé. Mais le nombre n’est pas tout, loin s’en faut. Et si, depuis de nombreuses années, cette Marche pour la Vie attire de nombreux participants, elle n’a guère pu enrayer le processus mortifère, encore moins faire entamer au législateur machine arrière.
Il est donc légitime de s’interroger : pourquoi une telle mobilisation reste-t-elle infructueuse ? Et si la raison provenait d’une erreur stratégique ?
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