Des milliers de pro-vie défilent à Paris alors que le Parlement français examine une loi en faveur de l’avortement
Marche pour la Vie à Paris, 22 janvier 2023.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : KTO News/YouTube
26 janvier 2023, Paris (LifeSiteNews) — Vingt mille pro-vie ont défilé pour la vie le 22 janvier à Paris, alors qu’en 2023 la France fait face à deux batailles législatives majeures qui menacent d’ajouter « l’égalité d’accès au droit à l’avortement » à la Constitution et de rendre l’euthanasie pleinement légale.
Compte tenu de l’importance des enjeux, il est dommage que la participation de dimanche n’ait pas été plus élevée que les années précédentes, même si le nombre écrasant d’adolescents et de très jeunes adultes présents à la Marche pour la vie de cette année est certainement un signe que la génération montante ne tient pas la culture de la mort pour acquise.
« La vie vaut la peine d’être vécue » était l’un des slogans de la Marche. L’événement, sous une forme quelque peu différente, a eu lieu [pour la première fois] le 17 janvier 1988, à l’occasion du 13e anniversaire de l’entrée en vigueur de la tristement célèbre « Loi Veil ». C’est le nom donné en France à la loi sur l’avortement promue au Parlement par la ministre de la Santé Simone Veil en 1974. Cette loi levait les sanctions pénales pour les avortements pratiqués dans des circonstances bien définies et était assortie d’un certain nombre de « garanties », telles qu’une limite de temps [de gestation] de dix semaines, une période de réflexion d’une semaine et un conseil obligatoire pour aider les femmes à obtenir une aide sociale afin de poursuivre leur grossesse. Simone Veil a fait valoir que l’objectif principal de « sa » loi était de « dissuader » les femmes d’avorter, mais de nombreuses dispositions de la loi, telles que la création de centres d’aide aux femmes enceintes financés par des fonds publics, n’ont jamais été mises en œuvre.
Dès l’adoption de la loi, les chiffres officiels annuels de l’avortement en France ont explosé pour atteindre plus de 200 000 par an. Après un fléchissement temporaire et, au fil du temps, la levée ou l’assouplissement de toutes les conditions d’accès à l’avortement volontaire, les chiffres annuels de l’avortement ont atteint plus de 220 000 par an. La plupart (plus de 70 %) sont des avortements chimiques. Au cours des dernières années, il est devenu de plus en plus facile d’obtenir un avortement chimique. Les fermetures de COVID-19 ont servi de prétexte pour autoriser temporairement la prescription de pilules abortives chimiques par le biais de consultations médicales en ligne jusqu’à sept semaines de gestation au lieu de cinq ; ces mesures sont depuis devenues permanentes. Cent pour cent des frais médicaux liés aux avortements sont pris en charge par la sécurité sociale française depuis 2016. Il n’en va pas de même pour les frais médicaux liés à la grossesse, et l’une des demandes régulièrement formulées par la Marche pour la vie est que la grossesse soit traitée financièrement au moins au même niveau que l’avortement.
Lire la suiteLa Manif Pour Tous dénonce la GPA
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wavebreak3/Adobe Stock
La veille de la journée internationale des droits des femmes, La Manif Pour Tous a manifesté devant la Tour Eiffel contre l’inhumanité de la GPA.
La Présidente de La Manif Pour Tous Ludovine de La Rochère a affirmé que « Le symbole est évident : la France doit sauver ces femmes mises en danger par des Français et s’engager pour l’abolition universelle de la GPA. C’est le seul moyen de sauver la dignité des femmes et des enfants. À l’heure de la Journée internationale des droits des femmes, il y a urgence ».
« Les candidats doivent s’engager clairement à dénoncer toutes formes de GPA. Quelle que soit sa forme, c’est une aliénation intolérable de la femme à travers le monde. La dignité des femmes n’a pas de frontière ».
La GPA industrialise le don de la vie et ainsi tente d’effacer la dignité inhérente qu’elle possède. Il s’ensuit que les femmes et leurs enfants ne reçoivent plus le respect qui leur est dû.
Suite à la favorisation de la GPA par le gouvernement canadien, Maria de Koninck, Professeure émérite au département de médecine sociale et préventive de l’Université Laval avait déclaré, « L’enfant devient, dans cette pratique, un objet d’échange, ce qui est contraire aux droits de la personne fondamentaux. »
La vente ou l’achat des personnes par GPA réduit et définit leur valeur, alors que la vie humaine n’a pas de prix.
La Manif Pour Tous a également partagé sa version modifiée de la lettre du Président français pour condamner toutes les attaques portées contre elle, dont la GPA :
Les catholiques français descendent dans la rue alors que le reconfinement interdit à nouveau les messes publiques
Manifestation devant la cathédrale de Versailles, le 8 novembre 2020.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie
Analyse
France, 9 novembre 2020 (LifeSiteNews) — Alors que les libertés publiques ont été une fois de plus supprimées en France par un second confinement censé « briser » une nouvelle vague de COVID-19, les messes publiques sont interdites depuis le 3 novembre et l’assistance aux messes de requiem et aux mariages sévèrement restreinte. Le recours d’urgence porté devant le plus haut tribunal administratif, le Conseil d’Etat, n’obtint pas de succès dans sa contestation du classement gouvernemental des cultes publics dans la catégorie « non essentiel ». Mais le dimanche, des manifestations devant les cathédrales de Nantes, de Versailles et de Lyon ont rassemblé des centaines de personnes. Dimanche prochain, d’autres villes comme Paris, Orléans, Bordeaux sur la côte atlantique, Rennes et Vannes en Bretagne, et probablement beaucoup d’autres seront également le théâtre de manifestations en plein air « pour la messe ».
Manifestation pour la messe devant la cathédrale de Nantes, le 8 novembre 2020.
Pour la première fois, cinq évêques et le représentant de la Conférence des évêques de France ont décidé de se joindre au recours juridique contre l’interdiction de la messe, avançant qu’aucun « groupe » de COVID-19 n’a été retracé jusqu’aux assemblées des églises. Il est intéressant de noter que le « Conseil scientifique » français officiel, qui est à l’origine de nombreuses mesures liberticides mises en œuvre en France, n’était pas favorable à l’interdiction du culte public.
Le nombre croissant d’hospitalisations attribuées au COVID-19 incita le président français Emmanuel Macron à annoncer un deuxième confinement qui a été mis en place le 29 octobre, afin, disait-il, d’éviter de « saturer » les lits de réanimation — dont le nombre d’environ 5 000 dans tout le pays n’a pas bougé depuis le premier confinement, qui s’est étendu du 17 mars au 11 mai, malgré des mois de répit en été pendant lesquels la contamination a progressé sans augmentation du nombre de personnes réellement malades. L’Allemagne voisine compte cinq fois plus de lits occupés et un nombre de décès beaucoup plus faible qu’en France.
Le nouveau confinement sera catastrophique pour les commerces locaux dans les centres-villes et devrait porter le coup de grâce à de nombreux restaurants, bars et entreprises liés au tourisme, théâtres et organisateurs d’événements spéciaux qui ont déjà tant perdu lors du premier confinement. Tous les supermarchés et les hypermarchés, les magasins d’alimentation, les commerces de vins, les bureaux de tabac et autres magasins dits « essentiels » pourront continuer à recevoir le public ; les écoles jusqu’au collège et au lycée sont ouvertes ; et les banques, les services publics et les transports continuent à fonctionner. Tout cela, parfois, avec des résultats déconcertants : certaines lignes de métro à Paris sont pleines à craquer, tandis que les travaux de construction et les entreprises qui ne reçoivent pas le public sont encouragées à continuer à fonctionner, mais en travaillant à distance chaque fois que cela est possible.
Lire la suiteParler de la masturbation à la maternelle ? « Mais enfin, c’est dans les programmes ! »
Par Olivier Bault (Présent) ― Photo : Freepik
Entendue sur France Info lundi matin, dans le bloc de 7 h 30 — 8 h, une enseignante de maternelle à Paris présente à la manifestation de solidarité avec le professeur de collège décapité par un réfugié tchétchène :
Le problème, c’est qu’on met parfois les enseignants à l’honneur en disant « voilà, ils font un métier extrêmement difficile, ils doivent apprendre des choses à des jeunes dans des endroits très difficiles », mais en même temps on met pas les moyens et à d’autres moments quand on manifeste pour qu’on soit plus valorisés on nous entend pas. Et ça c’est grave, parce que si aussi les parents d’élèves voyaient qu’on était plus valorisés et mieux considérés on nous considérerait mieux aussi dans le corps des parents d’élèves. […] Mais enfin, quand des parents viennent vous dire : « Mais pourquoi vous avez parlé de deux hommes ou de deux femmes qui s’aimaient dans un album. » Quand on vous dit : « Pourquoi vous parlez en SVT* du corps de la femme, de la masturbation ? » Mais parce que ça fait partie du programme, Monsieur. Parce que ça fait partie du programme, Madame. C’est incroyable qu’on doive se justifier du programme ! C’est parce qu’on parle de ces choses-là en toute transparence qu’on va faire des êtres éclairés pour faire une belle démocratie.
Pour en savoir plus sur le contenu des programmes en maternelle et pour la suite de la scolarité de vos enfants, voir l’explication sous-titrée en français de Me Jerzy Kwaśniewski, avocat et président de l’association polonaise d’avocats et juristes pro-famille et pro-vie, à propos des standards de l’éducation sexuelle voulus par l’OMS pour nos enfants. Des standards discrètement mis en œuvre dans plusieurs pays européens, dont la France…
*Sciences de la vie et de la terre
Macron considère qu’une femme peut être un père…
Pascale Morinière (à gauche), présidente des Associations familiales catholiques et Emmanuel Macron, président de la république française.
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info) — Photo : AFC
Qu’Emmanuel Macron soit déconnecté du réel, voilà qui n’étonnera pas grand monde. Mais voici un exemple qui permet de mesurer l’ampleur de cette négation du réel.
Dimanche dernier [2 février], l’Elysée organisait une petite sauterie pour célébrer les trente ans de la ratification de la Convention des droits de l’enfant. Brigitte et Emmanuel accueillaient pour l’occasion de nombreux enfants mais aussi des représentants du monde professionnel et associatif lié à l’enfance.
Parmi les invités au cocktail qui clôturait cette journée figurait Pascale Morinière, présidente des Associations familiales catholiques (AFC). Cette dernière, croisant le président de la république, lui adressa quelques mots pour tenter de lui faire comprendre la nocivité de la PMA.
La réponse de Macron : « Votre problème, c’est que vous croyez qu’un père est forcément un mâle ».
Que celui qui gouverne la France puisse penser qu’un père peut être une femme, voilà qui laisse pantois.
Mais c’est l’aboutissement de l’idéologie du genre qui repose entièrement sur la négation du réel.
[…]
Paris : Plus de 40 000 personnes ont participé à la manifestation contre la PMA sans père
Marche contre le projet de loi Bioéthique, 19 janvier 2020 à Paris.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : KTOTV/YouTube
La « procréation médicalement assistée » (je ne vois pas en quoi cette technique serait « médicale » puisque cette manipulation contourne les processus physiologiques normaux aux détriments de l'être conçu), ou PMA, plus précisément sans père dans le cas présent, c'est-à-dire que l'homme est absent est absent de la « famille » où l'enfant naîtra, est en train d'être légalisée en France sous la forme d’un projet de loi appelé Bioéthique, n’ayant plus besoin que de l’aval du Sénat pour devenir loi. Ce projet de loi contient d'autre éléments néfastes.
Des dizaines de milliers de Français sont descendus dans les rues de Paris afin de montrer leur opposition à l’adoption de ce projet de loi. Comme l’explique KTOTV sur sa chaîne de vidéos YouTube :
« Ils étaient plus de 40 000 manifestants en ce dimanche 19 janvier 2020 à manifester dans #Paris contre le projet de Loi #Bioéthique. Jeunes ou plus âgés, de partout en France et même d’ailleurs, ils nous expliquent pourquoi ils se sont mobilisés. »
La suspicion des censeurs pro-avortement
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Image (montage) : Alliance Vita
L’organisme Alliance Vita avait fait poser quelque 300 affiches dans les réseaux de transports de Paris, comme il est légalement loisible à tout citoyen contre rémunération des services de la compagnie opérant les réseaux. Les affiches étaient banales et visaient plutôt la PMA, la GPA et défendaient la paternité et la maternité. Anne Hidalgo, maire de Paris, elle, y a entre autres vu une attaque contre l’avortement chose que les censeurs de la république répriment. Mme Hidalgo obtint donc de la compagnie de faire retirer les offensantes images. D’après Liberté politique :
Au commencement était une campagne d’affichage somme toute assez banale. Du noir et blanc, une photo et une mise en page sobre et dépouillée, une célébration du progrès et de la différence. Pas de quoi fouetter un chat. Une campagne qu’on pourrait presque trouver consensuelle… si elle n’avait pas utilisé les mots désormais idéologiquement piégés de « paternité » et de « maternité », et si le commanditaire de la campagne n’avait pas été Alliance Vita. Une association qui promeut la dignité de la personne humaine et la défense des personnes fragiles, ce qui est interprété par le système comme « pro-vie », donc dangereux. Qu’une telle association s’exprime, dans la France, dans le Paris de 2020, ce n’est tout simplement pas envisageable.
Nous vivons dans un monde parallèle, où les mots ne signifient plus ce qu’ils devraient signifier, ou signifient ce qu’ils ne signifient pas, où les présupposés attachés à tel ou tel vocable sont si lourds que des termes autrefois anodins sont désormais passibles de déportation symbolique ou médiatique.
Afficher sur le mur d’une station de métro parisien que « la société progressera à condition de respecter la maternité », c’est se rendre coupable de « délit d’entrave à l’IVG », comme autrefois, emballer le poisson du marché dans un journal à l’effigie de Staline vous faisait soupçonner de manquer de respect au marxisme-léninisme. L’écart qu’il y a entre les termes inoffensifs de « respecter la maternité » et le concept de « délit d’entrave à l’IVG » est plus que patent. La campagne ne parle pas de l’IVG. C’est un fait. Respecter la maternité, cela peut signifier 1001 choses…
Rajoutons enfin qu’Alliance Vita s’étant fait donner raison devant le tribunal des référés, Mme Hidalgo a dit vouloir faire appel de la décision de la Cour, dénotant par là son fanatisme, si ce n’est pro-avortement, sinon LGBT.
Paris : mise en place d’une police LGBT !
Par Antoine Béllion (Avenir de la Culture)
La Préfecture de police de Paris a été frappée le 3 octobre 2019 par un attentat islamiste commis par l’un de ses membres. Plutôt que de tout mettre en œuvre pour qu’un tel événement ne se reproduise plus, le ministère regarde ailleurs et vient de créer un nouveau poste : celui d’officier de liaison LGBT ! Il faut dire que l’idée était promue depuis un petit temps déjà par l’inénarrable Marlène Schiappa.
Le fonctionnaire sera chargé de prendre soin des victimes des « actes homophobes. » Pourquoi ce privilège pour les homosexuels ? « Les victimes d’actes homophobes peuvent avoir peur d’être mal reçues dans un commissariat et de faire face à des commentaires, des quolibets de la part des policiers », prétend le policier « spécial » à BFMTV, qui n’hésite pas à calomnier ses collègues pour justifier ses nouvelles fonctions.
« Cette appréhension n’est parfois pas justifiée mais reste nourrie par des préjugés », ajoute-t-il. L’officier de liaison va également suivre les procédures « pour s’assurer que le caractère aggravant d’homophobie ou de transphobie apparaisse bien dans les plaintes, car cela arrivait qu’il ne soit pas retenu ». Tous les dossiers liés à des actes homophobes lui seront d’ailleurs automatiquement transmis rapporte Valeurs Actuelles.
Mais le fonctionnaire ne souhaite pas s’arrêter là, et veut aussi « assurer le lien entre le tissu associatif LGBT et la préfecture de police de Paris ». Le but est de « faire remonter les éventuelles difficultés que rencontreraient les associations LGBT sur l’accueil des victimes au sein de l’institution policière ».
On ignore encore si cet individu aura aussi pour mission d’espionner – et de dénoncer – les opposants au mouvement homosexuel, mais c’est incontestablement le début d’une police politique qui est en train de se mettre en place. Déjà un poste similaire a été créé à Marseille et d’autres pourraient bientôt voir le jour dans toutes les grandes villes de notre pays. Comment s’en étonner ? Chaque dictature dispose de sa police et c’est peu dire que le lobby LGBT en exerce une en France.
Un demi-million de personnes marchent en France contre la loi permettant aux lesbiennes de procréer artificiellement
Manif pour tous du six octobre 2019 à Paris.
Par Jeanne Smits, correspondante de paris — traduit par Campagne Québec-Vie
8 octobre 2019 (LifeSiteNews) — Quelque 600 000 personnes, selon les organisateurs — mais seulement 74 500, selon l’agence « indépendante » « Occurrence », qui ne fait aucun mystère de sa proximité idéologique avec le gouvernement du président français Emmanuel Macron — ont marché dimanche à Paris contre la légalisation de la procréation artificielle pour femmes seules et les couples lesbiens.
Ceci est dernière édition de la « Manif pour tous », qui a vu le jour en 2012 avec les premières manifestations françaises contre le « mariage » homosexuel.
La police, qui devait avoir la tête ailleurs, n’a compté que 40 000 manifestants. La vérité, c’est que personne ne s’attendait à un niveau de participation aussi élevé à une protestation contre un changement aussi marginal des lois de bioéthique (par rapport à l’ensemble du corpus de la législation « progressiste » régissant l’avortement et la procréation en France). Vague par vague, les personnes ont défilé dans les rues étroites entourant les Jardins du Luxembourg et les boulevards qui convergent vers le point de rencontre fixé par la police près de la gare Montparnasse.
Personne ne s’attendait à une telle participation : ni la préfecture de police, ni, semble-t-il, les organisateurs eux-mêmes — une vingtaine d’associations réunies autour de la « Manif pour tous », toujours en activité. Le point de départ, Place Edmond-Rostand près des Jardins du Luxembourg, a vite été surpeuplé, dès le début de la marche à 13 heures. Les manifestants continuaient d’y affluer jusqu’à 15 heures, considérant à juste titre que le parcours relativement court leur permettrait de ne pas manquer l’essentiel. Il s’est avéré que les derniers manifestants n’ont quitté le point de départ qu’après 16 h 30.
Dans de nombreux endroits, la foule était telle qu’il était impossible de se déplacer. La préfecture a donc été contrainte d’ouvrir une voie secondaire pour accueillir un bon tiers des participants tandis que d’autres ont atteint l’objectif de la marche par leurs propres moyens. À côté des vieux drapeaux bleus et roses de la « Manif pour tous » apportés par des manifestants aguerris, une mer de nouvelles bannières vertes et rouges portant les mots « Liberté, égalité, paternité » ondulait dans l’air frais automnal.
C’était une promenade tranquille. Il y avait relativement peu de camions (un soulagement !) et à un moment donné les organisateurs ont demandé une minute de silence pour les victimes de la nouvelle folie reproductive : les pères qui seront réduits au rôle de « donneurs de sperme » pour les femmes seules et les couples lesbiens qui fabriqueront des enfants « orphelins » qui ne connaîtront jamais leur père.
Lire la suiteLettre à l’Archevêque de Paris au sujet des obsèques de Jacques Chirac, promoteur de l’avortement
Obsèques de Jacques Chirac, ancien président et Premier ministre de la République (française), en l'Église Saint-Sulpice.
Par Pierre Alain Depauw (Medias-Presse.info)
« Non ! CQV parle encore d’un évêque ! Qu’est-ce que CQV a donc à faire avec l’Église catholique ? Ce n’est pas de ses oignons ! » crois-je entendre déjà… Eh bien, pour commencer, puisque nous nous opposons à l’avortement et qu’il est question d’avortement, il est normal que nous portions à votre attention des faits qui concernent ce sujet. Ensuite, notre mission comprend aussi les points suivants :
- Promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun ;
- Promouvoir la reconnaissance du fait que la foi chrétienne est raisonnable, et que la raison soutient la foi et la morale chrétiennes.
Comme nous défendons le christianisme contre les diverses déformations qui l’assaillent et que les funérailles catholiques d’un promoteur de l’avortement, non publiquement repenti, vont à l’encontre du Droit canon et causent scandale par une sorte d’approbation de ses gestes passés (donc de l’avortement), il faut bien que nous en parlions. Il arrive trop souvent que des évêques donnent les sacrements à des hommes politique indignes, ou qu'ils autorisent des cérémonies catholiques pour des hommes politiques indignes... — A. H.
Voici une lettre adressée par le Professeur Franck Bouscau à Mgr l’Archevêque de Paris pour lui reprocher d’avoir enterré Jacques Chirac, promoteur de la loi sur l’avortement, avec les honneurs de l’Eglise.
Franck BOUSCAU
Professeur Agrégé à la Faculté de Droit.
Avocat honoraire à la Cour de Paris — Spécialiste en Droit Public
Maître en Droit Canonique.
12, rue Coypel
75013 Paris
Tél : 06 88 50 85 64
Paris, le 1er octobre 2019.
Monseigneur Aupetit.
Archevêque de Paris.
Monseigneur.
Simple fidèle catholique, et un peu canoniste, je viens, comme cela est loisible à tout laïc, vous faire part de mon désaccord relatif au traitement qui a été réservé par l’Eglise au président Chirac lors de ses obsèques, lequel me paraît constituer un scandale.
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