Le premier ministre du Japon estime qu’il est urgent de relancer la natalité pour la survie de son pays
Par Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info) — Photo : ic36006/Adobe Stock
Fumio Kishida, premier ministre du Japon, a fait de l’augmentation du taux de natalité une priorité pour son gouvernement. Si cela n’est pas réalisé, le pays sera voué à un vieillissement radical qui menacera sa survie même.
Lors de la nouvelle session du parlement japonais, qui a commencé aujourd’hui, le premier ministre Kishida a prononcé un discours liminaire décrivant les priorités du gouvernement pour la nouvelle année. Le problème majeur signalé dans son discours est le déclin démographique qui sévit dans le pays depuis des décennies et qui, selon les mots de Kishida, pousse le Japon « au bord de ne plus pouvoir continuer à remplir ses fonctions sociales ». La hausse de la natalité sera donc au centre de l’action du Gouvernement en 2023.
La crise de la natalité est un phénomène bien connu au Japon, issu d’un modèle socio-économique dépassé. Cependant, la gravité de la situation s’est aggravée au fil des années, et la chute de la natalité l’an dernier a été un signal d’alarme : pour la première fois, le nombre de nouveau-nés est passé sous la barre psychologique des 800 000 enfants. C’est un seuil qui selon les estimations n’aurait pas dû être franchi avant 2030, ce qui signifie que le pays vieillit beaucoup plus vite qu’on ne l’imaginait.
De plus, en décembre dernier, un comité d’experts créé par le gouvernement avait publié un rapport très inquiétant, dans lequel il était prévenu que la natalité concernait « la survie même de la nation ».
Par conséquent, Kishida, s’exprimant devant le parlement, a exhorté les législateurs à faire plus, même en utilisant un langage fort. Les politiques visant à faciliter l’éducation des enfants sont « l’investissement le plus efficace pour l’avenir ». Pour inverser la baisse du taux de natalité, Kishida s’est engagé à « créer une économie et une société où les enfants passent avant tout ».
Après avoir créé la tant attendue Agence de l’enfance et de la famille en avril, Kishida a nommé Masanobu Ogura au poste de ministre responsable de la mise en œuvre de ces politiques afin de lancer un plan d’action.
Lors de la conférence de début d’année, le premier ministre japonais a annoncé trois domaines sur lesquels les interventions seront concentrées. Le premier concerne le soutien économique direct aux familles avec enfants à charge ; le second vise à renforcer les services de garde d’enfants ; le troisième fait référence à la réforme des habitudes de travail pour permettre aux parents qui travaillent d’avoir un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle.
Les propositions à élaborer par le groupe de travail doivent être soumises avant le mois de mars afin d’être intégrées dans le document de politique économique et budgétaire publié chaque année en juin.
Les pro-vie accueillent « Bébé 8 milliards » dans le monde : « Il n’est pas une malédiction, mais une bénédiction »
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : poplasen/Adobe Stock
16 novembre 2022 (LifeSiteNews) — Des chefs de file pro-vie célèbrent la naissance de la 8 milliardième personne vivante dans le monde avec un message visant à contrer la rhétorique pro-avortement qui domine les médias grand public. Pour célébrer, plutôt que pleurer, la naissance d’un autre être humain, l’écrivain catholique Austin Ruse du Center for Family and Human Rights (C-Fam), ainsi que le président du Population Research Institute Steven Mosher et la fondatrice du Ruth Institute, Jennifer Roback Morse, ont lancé aujourd’hui un billet dans le Washington Times qui s’oppose au discours populaire en faveur de l’avortement.
« Bébé 8 milliards, bienvenue », disent-ils. « Bébé 8 milliards, garçon ou fille, brun ou jaune, noir ou blanc, n’est pas un handicap, mais un atout. Pas une malédiction, mais une bénédiction. Pour nous tous. » « En novembre prochain, un bébé sortira du ventre de sa mère, poussera son premier souffle et annoncera son arrivée dans le monde par un tout petit cri... Ce jour-là — le jour où notre planète deviendra le foyer de huit milliards d’êtres humains — marque une étape importante. Mais s’agit-il, sur le chemin ascendant de l’humanité que nous devrions célébrer, d’un jalon ou d’un avertissement de catastrophe imminente qui devrait nous désespérer ? »
L’annonce décrit les différentes réponses à cette question, en fonction de la personne à qui on la pose. Au cours des dix dernières années, « les contrôleurs démographiques du FNUAP [Fonds des Nations unies pour la population] et de Planned Parenthood n’ont pas changé de discours. Leur réponse est claire : ils auraient préféré que Bébé huit milliards ne naisse jamais. »
« Nous, en revanche, nous célébrons la naissance de Bébé 8 milliards », ont écrit les pro-vie. « Il est le signe de notre avenir, de notre espoir et de notre prospérité ».
Le message est signé « sincèrement » par Ruse, Mosher et Morse, entre autres.
Bien que les médias grand public encouragent le public à craindre l’arrivée d’un plus grand nombre de personnes dans le monde, le message pro-vie défend la dignité de chaque vie humaine et le fait qu’il y a suffisamment d’espace et de ressources pour chaque ajout à la famille humaine.
Lire la suiteItalie : le pro-vie Lorenzo Fontana élu président de la Chambre des députés
Lorenzo Fontana, président de la Chambre des députés d'Italie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Bonne nouvelle, suite aux élections italiennes du 25 septembre, le député de La Lega, Lorenzo Fontana, a été élu à la majorité absolue (c’est-à-dire, avec plus de la moitié des voix de la Chambre) président de la Chambre des députés d’Italie, ouvrant ainsi la possibilité au prochain gouvernement de se former avec probablement Giorgia Meloni de Fratelli d’Italia comme premier ministre. Selon Le Salon Beige :
La Chambre des députés italienne a élu vendredi Lorenzo Fontana, membre de la Ligue de Matteo Salvini à sa présidence, ouvrant la voie à la formation d’un nouveau gouvernement en Italie après les élections législatives du 25 septembre. Âgé de 42 ans, Lorenzo Fontana, est un catholique bien connu de nos lecteurs. Pro-famille et eurosceptique, il a été élu à la majorité absolue par la Chambre des députés, recueillant 222 voix sur les 400 élus de cette chambre.
Lorenzo Fontana est catholique traditionnel et se déclare pro-vie, il n’hésite pas à « se dire fier de “ne pas avoir peur” de se dire “chrétien” et “d’être pour la vie” », et de se faire le défenseur de la famille naturelle, rapportions-nous d'après Le blog d'Yves Daoudal :
Lorenzo Fontana était jusqu’ici ministre de la Famille. Militant pour la vie, catholique pratiquant qui va à la messe de saint Pie V (il avait dit à propos du motu proprio Summorum Pontificum : « C’est un événement d’importance historique, qui marque un retour à la tradition »), il avait déclaré dès sa nomination : « Les familles arc-en-ciel n’existent pas dans la loi italienne. » « Les familles sont celles qui sont naturelles, où un enfant doit avoir un père et une mère », et « la famille naturelle est attaquée » par les militants LGBT qui « veulent nous dominer et effacer notre peuple ». Et aussi ceci qui est fort à propos ces jours-ci : « L’avortement est la première cause de féminicide au monde ».
Lorenzo Fontana, alors ministre de la Famille en 2018, battant pavillon de La Lega, avait affirmé que la seule et vraie famille était celle de fondement naturel :
« Nous avons affirmé des choses que nous pensions normales, presque évidentes : qu’un pays pour croître a besoin d’enfants, que la maman s’appelle maman (et non parent 1), que le papa s’appelle papa (et non parent 2). »
En poste au ministère de la Famille, Lorenzo Fontana était résolu à faire respecter l’interdiction de la reconnaissance des enfants conçus à l’étranger par le biais de la GPA :
Lire la suite« Nous ne pouvons pas reconnaître les enfants des couples de même sexe nés à l’étranger grâce à des pratiques interdites en Italie comme la GPA. Il faut respecter l’interdiction, en évitant que le recours à ces pratiques à l’étranger se traduise par un contournement de l’interdiction en Italie. »
Que penser d’Éric Duhaime et du Parti conservateur du Québec ?
Éric Duhaime, chef du parti conservateur du Québec.
Par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie — Photo : Le Soleil/YouTube
À l’approche de l’élection provinciale qui aura lieu cet automne, je voulais vous faire part de ma réflexion, qui se prolongera au cours des semaines à venir, sur le parti Conservateur du Québec (PCQ) et son chef, Éric Duhaime.
Ce dernier, talentueux et charismatique, est une personnalité médiatique bien connue des auditeurs de CHOI Radio X à Québec. On peut le catégoriser comme « libertarien », c’est-à-dire qu’il prône les libertés et responsabilités individuelles, ce qui fait de lui un « conservateur » dans le contexte québécois et canadien. Monsieur Duhaime a longtemps côtoyé les milieux politiques conservateurs. De 2001 à 2004, il appuya la campagne au Québec de l’évangélique et conservateur social (pro-vie, pro-famille) Stockwell Day, alors chef du parti fédéral l’Alliance canadienne, successeur du Parti réformiste de Preston Manning. Il est à noter que rares étaient les Québécois à l’époque qui osaient s’associer à un « conservateur social » et chrétien tel Monsieur Day… Duhaime a ensuite brigué une élection en tant qu’adéquiste et a fini 3e, en 2003. Il a cheminé avec ce parti jusqu’en 2008.
Finalement, après sa victoire écrasante à la course à la chefferie du PCQ l’année dernière, il a su faire croître ce petit parti d’environ 500 membres à plus de 57 000 membres, rivalisant avec la CAQ. En ce moment, les sondages le placent en 2e place*, derrière la CAQ et en avance sur le Parti libéral, Québec solidaire et le Parti Québécois. Ce simple fait illustre le talent de communicateur et la popularité de Duhaime.
Malheureusement, celui-ci est également un homosexuel avéré. De plus, il a l’habitude de brandir son « statut minoritaire » tel un talisman pour neutraliser les critiques des gauchistes et progressistes à son égard. C’est comme s’il disait : « ne me critiquez pas indument, chers amis du Plateau Mont-Royal, car vous savez que je ne suis pas un de ces conservateurs “arriérés”, je suis un homosexuel ! »
Lire la suiteViktor Orbán insiste sur la nécessité de « protéger et renforcer » la famille après sa rencontre avec le pape François
Viktor Orbán, premier ministre de Hongrie.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie
21 avril 2021, Cité du Vatican (LifeSiteNews) — Lors d’une audience officielle avec le pape François au Vatican aujourd’hui, le premier ministre hongrois Viktor Orbán a souligné l’importance de la famille.
« Nous pensons tous, ici à Rome, au Vatican et à Budapest », a déclaré Orbán après l’audience, « que la famille est la communauté la plus importante de notre temps. La famille est le dernier refuge et le port le plus sûr pour l’homme en ce monde moderne. C’est pourquoi nous devons mobiliser tous nos efforts pour protéger et renforcer la communauté humaine la plus importante de notre époque moderne, et nous pouvons compter sur le Saint-Père dans cette entreprise. »
Le pape François a reçu le premier ministre aujourd’hui pour une audience de 40 minutes dans la Bibliothèque apostolique. Outre les efforts déployés pour soutenir la famille, Orbán a confié avoir parlé de la lutte pour la paix et de la situation critique des réfugiés ukrainiens fuyant vers la Hongrie.
Selon l’agence de presse hongroise Hungary today, après l’audience, Orbán a parlé aux journalistes de l’opération de secours menée par son pays en faveur des 640 000 réfugiés fuyant l’Ukraine. Il a déclaré : « Nous menons la plus grande opération humanitaire de tous les temps, pour laquelle nous sommes reconnus et respectés dans le monde entier ». Le pape François « nous a encouragés à ne pas abandonner cette bonne habitude qui est la nôtre », a-t-il mentionné.
Lire la suiteLettre à Viktor Orbán pour le féliciter de sa réélection
Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie.
Viktor Orbán, Premier ministre de la Hongrie pour son 4e mandat, a été élu à nouveau avec une écrasante majorité le 3 avril 2022 à la tête de la nation magyare. Le gouvernement d’Orbán, avec ses politiques d’inspirations chrétiennes, représente l’un des plus grands défenseurs de la famille parmi les autorités de ce monde. La Hongrie, aussi populeuse que le Québec, est un exemple de la réussite de politiques pro-famille et pro-Dieu, bien qu’il soit encore loin de l’idéal du règne social de Jésus-Christ. Nous félicitons donc Viktor Orbán, dans la lettre qui suit, pour sa réussite prometteuse en bienfaits pour sa nation, et pour l’exemple qu’il donne au monde entier. — A.H.
Une lettre de félicitations adressée au Premier ministre hongrois Viktor Orbán à l’occasion de
sa récente victoire électorale, par quelques représentants du mouvement pro-vie au Canada
Montréal, le 11 avril 2022, +JMJ+.
Cher Premier ministre Orbán,
Dans votre discours postélectoral du 3 avril, vous avez déclaré que la victoire écrasante de votre parti aux récentes élections parlementaires hongroises était si importante qu’on pouvait la voir depuis la lune, et certainement depuis Bruxelles. En tant que leaders pro-vie représentant des dizaines de milliers de Canadiens qui chérissent la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle, nous souhaitons vous informer que votre victoire était suffisamment importante pour être vue même du Canada ! Et qu’elle a non seulement été vue, mais célébrée.
Monsieur Orbán, depuis plusieurs années, nos organisations ont tiré de votre travail beaucoup d’espoir, d’encouragement et d’inspiration. Nous ne nous sommes pas contentés de nous réjouir de votre succès, mais nous avons fait tout notre possible pour que nos lecteurs et nos téléspectateurs sachent qu’un meilleur type de politique existe et prospère en Hongrie, un type qui n’implique pas la destruction de la famille et la dissolution des liens sociaux, des traditions et de la foi.
Un vrai Premier ministre défend sa nation comme un père défend sa famille. En tant qu’époux de votre femme depuis 36 ans et père de cinq enfants, vous connaissez la beauté et les défis de la vie familiale, ce qui vous permet de devenir un meilleur père pour votre nation. Il y a plus de dix ans, vous avez participé à la rédaction de la constitution hongroise de 2011, qui reconnaît l’importance des 1000 ans de tradition chrétienne de la Hongrie, l’importance de la Sainte Couronne de la nation et le rôle que joue le christianisme pour cimenter les liens de fraternité au sein de la nation. Votre constitution reconnaît également que la Hongrie a besoin d’un renouveau spirituel et moral, un besoin urgent que tout pays occidental devrait reconnaître. En ce qui concerne la famille, que votre constitution définit comme le fondement de la nation, votre constitution a — prophétiquement — déclaré que le mariage n’existe qu’entre un homme et une femme. Enfin, le pays que vous dirigez s’est engagé, à travers ce précieux document, à défendre la vie des enfants à naître dès le moment de leur conception.
Tout au long de votre mandat de Premier ministre depuis 2010, vous n’avez pas seulement assuré une direction stable et habile, mais au service du peuple hongrois et du monde entier, vous avez constamment expliqué et promu les principes et les idées qui guident votre action. Vos fascinantes conférences annuelles de l’Université libre d’été Bálványos, vos nombreuses et riches interventions, ou encore vos entretiens radiophoniques, témoignent d’un esprit et d’une vision qui dépassent largement ceux de vos contemporains, qui se contentent trop souvent de répéter des points de discussion idéologiques. Vous avez courageusement contesté les dogmes progressistes qui gangrènent l’Europe et le monde, et vous avez proposé la démocratie chrétienne comme alternative au mondialisme libéral et à son nihilisme athée inhérent. Mais surtout, vous avez montré que vous êtes un chrétien philosophe sincère qui se soucie profondément de son peuple et des riches bénédictions que notre Dieu accorde à toute nation qui a confiance en Lui.
Lire la suiteVérone, en Italie, propose une « Journée nationale de la vie à naître » pour encourager la société à valoriser les enfants
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pressmaster/Adobe Stock
Le maire de Vérone, en Italie, veut créer une Journée nationale de la vie à naître en mars pour aider la société à reconnaître que « les enfants sont une richesse ».
Gript rapporte que le maire Federico Sboarina a proposé l’idée lors d’une réunion du conseil municipal le 2 février, alors que les dirigeants italiens débattent de la façon de combattre un taux de natalité en déclin rapide et d’encourager davantage de jeunes couples à avoir des enfants.
« La Journée de la vie à naître est le premier pas concret vers un changement culturel radical, pour donner à la parentalité et à la famille un rôle central dans la société », a déclaré M. Sboarina. « Les enfants sont une richesse, tout d’abord pour les parents qui ont la chance de pouvoir ressentir un amour sans pareil, mais aussi pour l’ensemble de la société ».
Il a demandé au Parlement italien de reconnaître le 25 mars comme Journée nationale de la vie à naître dans une lettre adressée aux présidents des deux chambres, selon l’article.
« L’Italie n’a plus d’enfants. C’est un problème national que nous devons affronter de toute urgence et avec la plus grande unité, car les répercussions de la baisse de la natalité nous concernent immédiatement mais surtout dans le futur, avec de graves conséquences pour les nouvelles générations », a déclaré le maire.
De nouvelles statistiques sanitaires montrent que le taux de natalité en Italie n’a jamais été aussi bas depuis plus d’un siècle. De nombreux autres pays européens et asiatiques s’inquiètent également de leur faible taux de natalité.
Si la tendance se poursuit, les experts estiment que la population de l’Italie diminuera d’environ un tiers (environ 20 millions de personnes) d’ici 2050, poursuit l’article.
Lors de la réunion du conseil municipal, plusieurs membres du conseil de Vérone ont pris la parole pour soutenir la mesure pro-vie et pro-enfants, notamment Paola Bressan, rapporte le média italien Verona Sera.
« Une société ne peut pas être fondée sur l’individualisme mais sur nous, sur la famille et sur la parentalité », a déclaré Mme Bressan. « Il faut donc valoriser la maternité pour arrêter l’hiver démographique ».
Lire la suiteLe taux de natalité de la Hongrie est à son plus haut niveau depuis 30 ans grâce aux politiques pro-famille de Viktor Orbán
Par Pierre Boralevi — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Andriy Medvediuk/Adobe Stock
4 janvier 2022 (LifeSiteNews) — La Hongrie a enregistré fin 2021 son taux de natalité le plus élevé depuis 27 ans, grâce à l’engagement du pays en faveur des valeurs familiales.
Selon le bureau central des statistiques hongrois (KSH), la Hongrie a connu un taux de natalité de 1,59 enfant par femme entre janvier et novembre de l’année dernière, ce qui représente une augmentation de 78 % depuis 2010, année où le taux de natalité était de 1,25.
Il s’agit également du taux de natalité le plus élevé du pays depuis l’année 1995, époque où le taux de natalité était de 1,57 enfant par femme.
Toutefois, ce taux de natalité reste bien en deçà de la barre des 2,1 nécessaires pour qu’une population se renouvelle. Actuellement, aucun pays d’Europe n’est sur le point d’atteindre ce seuil important, mais le premier ministre Viktor Orbán a déclaré qu’il espérait que la Hongrie l’atteigne d’ici 2030.
Le ministère hongrois des Ressources humaines a déclaré que le taux de natalité était revenu aux niveaux d’avant 1995.
Grâce aux politiques pro-famille d’Orbán, il est passé du niveau historiquement bas de 1,2 pendant le gouvernement socialiste en 2008, à 1,59.
Cette tendance inversée est unique dans le monde occidental.
— Visegrad 24 🇨🇿🇭🇺🇵🇱🇸🇰 (@visegrad24) January 3, 2022
La hausse du taux de natalité a été considérée comme un signe du succès de la Hongrie dans son engagement décennal en faveur des politiques pro-famille sous la direction du premier ministre Viktor Orbán.
Lire la suiteNouvelle proposition du parti conservateur du Québec... un espoir pour la Famille ?
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Kostia/Adobe Stock
Selon les principes du Parti conservateur d’Éric Duhaime, « Il revient au citoyen de subvenir à ses propres besoins, à ceux de sa famille et à ceux des personnes dont il a la charge. »
Bien que le parti souligne cette responsabilité de chaque individu, il fait maintenant part de sa motivation d’aider les familles québécoises en leur offrant un support financier.
« On pense que c’est une bonne chose que les Québécois aient plus d’enfants. Oui on est un parti qui est favorable à l’augmentation de la natalité », a annoncé Éric Duhaime, en entrevue.
Selon le Journal de Québec, « offrir 2000 $ aux parents qui ont un deuxième enfant et 5000 $ pour un troisième, voici une des propositions du nouveau programme qui sera discuté cette fin de semaine lors d’un congrès virtuel du parti, le premier depuis l’élection de son nouveau chef en avril dernier. »
Encourager les citoyens à élever de plus grandes familles représente un rayon d’espoir pour le Québec, qui dans le passé, puisait sa force dans ses familles nombreuses.
Ainsi, cet appel à un Québec peuplé de plus de familles est un appel à un Québec plus fort, puisque, « La force et la stabilité d’une nation dépendent de la force et de la stabilité de son unité de base : la famille ». (Traduction d’une lettre de la FSSPX.)
La Pologne instaure une nouvelle aide aux parents à partir du deuxième enfant
Par le Visegrád Post — Photo : Gajus/AdobeStock
Pologne – Le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a annoncé ce mardi 17 août la mise en place d’une nouvelle prestation sociale en faveur des familles, une sorte de « capital-naissance pour les familles » (Rodzinny Kapitał Opiekuńczy) dans le cadre plus général du programme Ordre polonais (Polski Ład) qui est un New deal à la polonaise lancé récemment par le PiS.
12 000 zlotys par enfant à partir du deuxième enfant
Il s’agit d’une allocation de 12 000 zlotys par enfant (environ 2600 euros) qui sera versée aux familles à partir du deuxième enfant — soit 1000 zlotys par mois (220 euros) pendant un an, soit 500 zlotys par mois (110 euros) pendant deux ans. Elle pourra être utilisée par exemple pour payer une place dans une crèche, rémunérer une nourrice ou rétribuer la garde de l’enfant par un de ses parents. Cette prestation — qui devrait bénéficier à environ 410 000 enfants polonais dès la première année — sera indépendante des revenus des parents et vient se rajouter au programme « 500+ » déjà existant. Enfin, les familles ayant déjà un deuxième enfant (ou plus) de moins de 36 mois au moment de l’entrée en vigueur de cette prestation, pourront aussi en bénéficier jusqu’à ce que l’enfant concerné atteigne l’âge de trois ans. Cela concernera environ 110 000 enfants supplémentaires.
Les familles sont l’avenir de la nation
« Un État moderne, un État-providence, un État fondé sur le souci de la dignité humaine, doit avant tout prendre soin des familles », a déclaré Mateusz Morawiecki à cette occasion en rappelant que l’opposition libérale ou de gauche « considère très souvent les familles, en particulier celles avec plusieurs enfants, comme quelque chose d’inhabituel… voire de pathologique [or] ce sont les familles qui apportent la plus grande contribution à notre société, créant l’avenir de notre nation ».
Pour le ministre polonais de la Famille, Marlena Maląg, « Ce sera une incitation à avoir plus d’enfants et cela créera de meilleures conditions pour leur éducation », tandis que la Pologne est actuellement « confrontée à de sérieux défis liés à des tendances démographiques défavorables ».