Le fils transgenre d’Elon Musk expose l’horreur de la FIV dans un message déchirant
Elon Musk.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/YouTube
12 mars 2025 (LifeSiteNews) — Elon Musk, le nataliste le plus riche et le plus puissant du monde, a été clair sur sa vision du monde : plus de bébés, à n’importe quel prix. « Je fais de mon mieux pour aider la crise de la sous-population », publiait-il sur X en 2022. « L’effondrement du taux de natalité est de loin le plus grand danger auquel la civilisation fait face. » Mais le prix qu’il est prêt à payer est élevé — et les récents commentaires de son propre fils, qui s’identifie désormais comme transgenre, sont un rappel brutal de ce que ces coûts impliquent.
Comme je l’ai noté récemment dans First Things, la montée en puissance du mouvement nataliste, petit mais puissant, a mis en évidence un clivage important avec le mouvement pro-vie. Le mouvement pro-vie s’oppose à l’avortement, à la fécondation in vitro et à tout autre processus qui détruit, ou réduit à une marchandise, la vie à naître. Les natalistes comme Musk ne s’intéressent pas particulièrement aux moyens de reproduction, mais seulement au résultat final. Musk lui-même, en avec quatre femmes, est le père de 14 enfants connus, dont au moins cinq ont été conçus par FIV (et probablement plus).
Si certains pro-vie sont natalistes, tous les natalistes ne sont pas pro-vie. Musk ne soutient pas, par exemple, la protection des enfants à naître dans l’utérus. Interrogé sur l’interdiction de l’avortement au Texas en 2022, il a répondu : « Je crois en la maximisation de la liberté individuelle, tant qu’elle ne nuit pas aux autres. Les positions extrêmes de chaque côté de ce débat passent à côté de l’essentiel ». L’avortement, bien sûr, est un acte de violence qui détruit un bébé à naître et qui, par conséquent, « nuit » aux autres. Musk ne semble pas le reconnaître.
Lire la suiteEn Corée du Sud, le taux de natalité augmente pour la première fois depuis dix ans de même que les mariages
By Amanda Vicinanzo (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PR Image Factory/Adobe Stock
Le taux de natalité en Corée du Sud a augmenté pour la première fois depuis 2015, avec 238 300 bébés nés en 2024 — un bond de 8 300 par rapport à l’année précédente. Cette augmentation a porté le taux de fécondité du pays à 0,75, alors qu’il avait atteint un fond record de 0,72 en 2023, selon les données de Statistics Korea. Bien qu’il reste le plus bas du monde, ce changement est un signe d’espoir dans le contexte de la crise démographique actuelle de la Corée du Sud.
« On peut dire qu’il s’agit d’un rebond considérable et significatif », a déclaré Choi Yoon Kyung, expert à l’Institut coréen de l’éducation et de la protection de l’enfance. « Nous devons encore attendre les chiffres des prochaines années pour savoir s’il s’agit d’un rebond temporaire ou s’il est dû à des changements structurels. »
Les experts soulignent que l’augmentation de 14,9 % du nombre de mariages en 2024, la plus forte depuis 1970, est un facteur clé de cette hausse. De nombreux couples qui avaient retardé leur mariage pendant la pandémie de COVID-19 fondent aujourd’hui une famille, tandis qu’un nombre croissant de trentenaires se marient et ont des enfants.
Lire la suiteLe président hongrois Orbán continue de mener la charge contre l’effondrement démographique à venir
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Zoran Zeremski/Adobe Stock
3 mars 2025 (LifeSiteNews) — Le 30 janvier, Louis March a publié un article courageux intitulé : « Vous ne pouvez pas ignorer la réalité : l’effondrement de la population a commencé ». Il cite une étude récente du McKinsey Global Institute intitulée « Dependency and depopulation ? Confronting the consequences of a new demographic reality » (Dépendance et dépopulation ? Affronter des conséquences d’une nouvelle réalité démographique), qui conclut :
La chute des taux de fécondité propulse les principales économies vers un effondrement de la population au cours de ce siècle. Les deux tiers de l’humanité vivent dans des pays où le taux de fécondité est inférieur au taux de remplacement de 2,1 enfants par famille. D’ici à 2100, les populations de certaines grandes économies chuteront de 20 à 50 %, selon les projections des Nations unies. Le monde a atteint son nombre maximum de naissances annuelles en 2012, avec 146 millions de bébés, et le nombre global de naissances continuera à décliner lentement.
Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que l’instabilité démographique que beaucoup prédisent depuis des décennies est à nos portes. Comme l’indique le rapport McKinsey :
Lire la suiteEn l’absence d’une action rapide et globale, les jeunes travailleurs d’aujourd’hui hériteront d’une économie mondiale plus faible, de systèmes de retraite publics mis à rude épreuve et de transferts de richesse érodés entre les générations. Pour être à même de rebondir face à cette transformation démographique, il est nécessaire de procéder à des changements sociétaux et économiques fondamentaux.
Le taux de natalité du Canada chute à 1,26 enfant par femme
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pxfuel
30 septembre 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le taux de natalité du Canada continue de chuter, atteignant encore un autre niveau historiquement bas.
Selon les dernières données de Statistique Canada sur les naissances et les mortinaissances publiées le 25 septembre, en 2023, 10 des 13 provinces et territoires ont enregistré un nouveau record de faible taux de natalité, la moyenne nationale se situant à seulement 1,26 enfant par femme.
Pour caractériser ces nouvelles données, Statistique Canada a annoncé que le pays avait « rejoint le groupe des pays où la fécondité est la plus basse, dont la Corée du Sud, l’Espagne, l’Italie et le Japon, avec 1,3 enfant par femme ou moins ».
À titre de comparaison, le taux de fécondité global des États-Unis était de 1,62 enfant par femme en 2023.
Lire la suiteLa démographie de l’Afrique connaît une baisse inédite et rapide
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Seyiram Kweku/Pexels
Voilà des décennies qu’on nous explique que l’Afrique connaît une démographie galopante qui provoquera — « changement climatique » aidant — une pression migratoire inédite sur les pays développés. Mais les prédictions des démographes sont démenties par les faits : la fertilité africaine connaît une baisse inédite et rapide — dans le sillage d’un mouvement mondial de contraction et de vieillissement des populations qui fait que dans la majorité des pays, les naissances ne sont déjà plus à même d’assurer le remplacement des générations.
Face à ce lent suicide, la vitalité africaine constituait une sorte de preuve que la fatalité n’existe pas. N’oublions pas, au passage, que l’une de ses grandes raisons aura été l’œuvre des colonisateurs occidentaux, qui ont apporté les infrastructures, les soins modernes — souvent grâce à l’Eglise catholique —, l’amélioration de l’hygiène, l’amélioration spectaculaire de la santé infantile…
Plus récemment, l’ONU et les grandes institutions internationales publiques et privées ont au contraire tout fait pour diffuser ce qu’elles appellent la « santé reproductive » : en clair, la contraception sous toutes ses formes et la pression pour légaliser l’avortement.
MercatorNet résume ainsi les statistiques à jour en 2021 publiées par la revue scientifique The Lancet : « L’Afrique subsaharienne est la seule région du monde dont l’indice synthétique de fécondité (ISF) est supérieur au taux de remplacement, actuellement estimé entre 4,3 et 4,6. Le taux de fécondité est passé de 8 % des naissances mondiales en 1950 à 30 % en 2021, pour atteindre 54 % à la fin du siècle. Bien que l’ISF de la région diminue rapidement, toute contraction de la population subsaharienne ne se produira pas avant au moins un siècle. »
Lire la suiteItalie : la GPA davantage criminalisée et plus de liberté pour les pro-vie
Giorgia Meloni, Présidente du Conseil des ministres d'Italie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : © Governo Italiano
Giorgia Meloni, Présidente du Conseil des ministres d’Italie, a exprimé lors d’une conférence sur la démographie sa ferme opposition à la pratique de la grossesse ou gestation pour autrui (GPA), annonçant qu’une nouvelle loi plus sévère serait bientôt présentée au parlement italien.
Mme Meloni critique l’esprit féministe qui sous-tend la GPA et infuse la société d’aujourd’hui. Elle fait remarquer avec justesse que le fait de parler de père et de mère peut parfois ressembler à un acte révolutionnaire. « Quand on fait cela », souligne-t-elle, « on a tendance à paraître assez rétro, à une époque où l’on va jusqu’à nier qu’il faut un homme et une femme pour mettre un enfant au monde », rapporte la FSSPX.News.
La nécessité d’un homme et d’une femme pour engendrer la vie est l’une des plus évidentes qui soient. Pourtant, les partisans de la GPA semblent passer outre cette notion et répandre la pratique le plus largement possible dans le monde en faisant la faisant passer pour un geste altruiste, un acte d’amour ou une liberté. Mme Meloni explique : « quand on se heurte à l’évidence, on pense résoudre la question peut-être en alimentant un marché transnational qui exploite le corps des femmes pauvres, qui fait des enfants une marchandise, en faisant passer cela pour un acte d’amour ou pour un geste de liberté ». Elle poursuit : « les choses déraisonnables ne deviennent pas raisonnables par répétition, et personne ne peut me convaincre que c’est un acte de liberté que de louer son utérus ; personne ne peut me convaincre que c’est un acte d’amour que de considérer les enfants comme un produit sur le comptoir d’un supermarché ».
Lire la suiteMalgré les incitations gouvernementales, les gens n’ont toujours pas plus d’enfants
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : BGStock/Adobe Stock
Partout dans le monde, les nations mettent en place des mesures incitatives pour encourager les citoyens à avoir plus d’enfants, mais leurs stratégies ne semblent pas fonctionner. Vox affirme : « On ne peut même pas payer les gens pour qu’ils aient plus d’enfants ». Mais les gens choisissent-ils de ne pas avoir d’enfants parce qu’ils n’en veulent pas ou parce qu’ils ne veulent pas ce qu’ils ont été conditionnés à croire que les enfants sont ?
Vox rapporte que Taïwan a dépensé plus de 3 milliards de dollars pour tenter de convaincre ses citoyens d’avoir plus d’enfants. Cette somme comprend l’ajout de six mois de congé parental rémunéré, remboursé à 80 % du salaire du parent, ainsi qu’une prestation en espèces et un allégement fiscal pour les parents de jeunes enfants.
En Hongrie, si une femme a quatre enfants ou plus, elle n’est plus tenue de payer l’impôt sur le revenu — pour le reste de sa vie. Le pays accorde également un prêt d’environ 30 000 dollars aux jeunes mariés. S’ils ont trois enfants ou plus, la dette est effacée. Le taux de natalité de la Hongrie en 2023 a augmenté d’environ 0,65 % par rapport à 2022.
Lire la suiteLa Hongrie ajuste son aide aux familles
Par le Videgrád Post — Photo : Hero Images/Adobe Stock
Hongrie — Le 1er janvier 2024 entrera en vigueur la nouvelle formule dite « CSOK Plus », comme annoncé par le ministre hongrois de la Culture et de l’Innovation, János Csák. Cette modification concerne la mesure phare du programme nataliste de Viktor Orbán, qui est une « allocation de création de logements familiaux » (családi otthonteremtési kedvezmény, CSOK). Ces aides sont destinées à encourager les familles hongroises de classe moyenne à avoir plus d’enfants.
Précédemment le csok était une subvention destinée aux familles ; la nouvelle formule est un prêt bonifié associé à un allègement de la dette à chaque nouvelle naissance. Les principales caractéristiques de cette mesure sont notamment :
- En fonction du nombre d’enfants (1, 2 ou 3 et plus), des prêts bonifiés seront disponibles pour les familles pour un montant de 15, 30 ou 50 millions de forints (soit 40 000, 80 000 ou 131 000 euros).
- Seuls les couples mariés peuvent en bénéficier.
- Le taux d’intérêt bonifié sera de 3 %, avec une échéance comprise entre 10 et 25 ans, le taux d’intérêt étant garanti jusqu’à l’échéance du prêt.
- Le prêt ne peut être utilisé que pour l’achat d’un logement et non pas d’un terrain.
- Pour qu’un couple puisse bénéficier du « csok plus », la femme devra être âgée de moins de 41 ans, tandis que certains aménagements seront mis en place pendant deux ans concernant les femmes plus âgées.
- 10 % de fonds propres suffiront en cas d’achat d’un premier logement ; concernant les rénovations ou l’achat d’un nouveau logement, une franchise de 20 % devra y être ajoutée.
- En cas d’achat d’un premier logement, l’investissement total devra être d’au moins 80 millions de forints (210 000 euros), et de 150 millions de forints (395 000 euros) en cas de rénovation ou d’achat d’un nouveau logement.
- Les remboursements de la première année ne seront imputés qu’au capital emprunté tandis que lors de la naissance d’un enfant, l’emprunteur pourra demander un moratoire d’un an sur le crédit.
- Enfin, le montant de capital à rembourser sera réduit de 10 millions de forints lors de la naissance du deuxième enfant et de chaque enfant suivant.
Dans le cadre d’un entretien paru le 6 novembre dans Portfolio.hu, le ministre de la Famille, Ágnes Hornung, a expliqué que la formule précédente du CSOK était « devenue à bien des égards obsolète au cours des derniers mois, les montants des subventions n’ayant plus de sens sur le marché du logement actuel, dans un environnement économique modifié par la guerre [en Ukraine] et les sanctions [économiques en résultant] ». Selon les indications de la ministre, « l’introduction de CSOK Plus coûtera 10 à 15 milliards de HUF en 2024. »
Cette mise à jour survient alors que l’inflation a atteint des records en Hongrie, mais aussi que les indicateurs démographiques, après une dizaine d’années d’amélioration, continuent de se dégrader depuis l’épisode covid. Les mesures de confinement et leurs nombreuses conséquences, ainsi que la campagne d’injection massive dont les effets secondaires délétères, notamment sur la fécondité, sont un facteur important de cette dégradation.
En août 2023, 7 % de naissances en moins sont enregistrées par rapport à l’année précédente, et le nombre de mariages s’est effondré, en diminuant de 29 % sur la période de janvier-août 2023 par rapport à la même période de l’année précédente. Le taux de fécondité, remonté de 1,25 en 2010 à 1,59 en 2021, est lui retombé à 1,52 en 2022 et tout semble indiquer qu’il décroisse encore en 2023.
Le taux de natalité canadien atteint le niveau le plus bas de notre histoire
Par REAL Women of Canada — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ekaterina Prokovsky/Adobe Stock
Statistique Canada a publié en octobre 2023 des chiffres indiquant que le taux de fécondité du Canada est tombé à 1,33 enfant par femme. Il s’agit du taux le plus bas jamais enregistré dans l’histoire du Canada. L’organisme a révélé que seuls 351 679 enfants sont nés au Canada en 2022. Bien que les taux de natalité aient baissé dans l’ensemble des pays développés, la chute a été si forte au Canada que Statistique Canada a averti que si cette tendance se poursuit, nous aurons bientôt le taux de natalité le plus bas de la planète.
Le Canada a rejoint les pays ayant le taux de fécondité le plus bas, une situation associée au vieillissement de la population et à une pression accrue sur le marché du travail, la santé publique et les pensions. Ces pays comprennent le Japon, l’Italie, la Corée du Sud et la Chine.
Lire la suiteAu Japon, Nagi, la ville pleine d’enfants
Par Clémentine Jallais (reinformation.tv)
De tout le pays, les touristes affluent pour voir l’inattendu, ce qu’on pensait ne plus pouvoir advenir de manière aussi flagrante : des enfants. Ce tableau fait d’ailleurs presque peur, tant l’on croit voir une scène de dystopie futuriste… Dans la ville de Nagi, petite bourgade de 6 000 âmes, près de la moitié des ménages ont trois enfants ou plus. Son taux de fécondité est plus de deux fois supérieur au taux national.
Quel est son secret, dans ce Japon qui sombre ? Il est le fruit d’un long travail : vingt ans ont été nécessaires pour contrer le sens du vent ou de l’histoire. Nagi est le témoignage que tout peut s’inverser, et non pas seulement à coups de financements mais aussi et surtout avec un réel changement d’état d’esprit, loin de tout wokisme.
Triste démographie du Japon
En 2022, le Japon a connu son taux de natalité le plus bas depuis 1899, avec un total de 800 000 naissances, soit seulement la moitié du nombre de décès enregistrés au cours de la même période. La même année, son taux de fécondité était de 1,26 enfant par femme, contre 1,8 en France (seul le taux minimal de 2,1 garantissant une population stable). La grande puissance industrielle a déjà vu diminuer sa population de 4 % depuis 2009 et tout laisse à penser que le rythme va inéluctablement s’accélérer.
Le Premier Ministre japonais lui-même a averti de cette épée de Damoclès. « C’est maintenant ou jamais pour les politiques relatives aux naissances et à l’éducation des enfants – c’est une question qui ne peut tout simplement pas attendre plus longtemps », a-t-il déclaré dans un discours politique en janvier. C’est toute la société, toute la nation qui pourrait disparaître, car la main-d’œuvre en diminution constante ne sera pas en mesure de subvenir aux besoins des personnes âgées, à mesure que leur nombre augmente.
Le mois suivant, il s’est déplacé lui-même dans cette petite ville qui montre aux Japonais que tout n’est pas perdu : Nagi.
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