Par Paul-André Deschesnes
En décembre 2017, le Québec aurait fait un «très grand pas en avant», selon les féministes et tout le gratin de la gauche québécoise qui carbure aux idéologies de la «pensée unique».
Le gouvernement québécois a donné le feu vert à la diabolique pilule abortive pour les femmes qui veulent se débarrasser rapidement de leur bébé sans être obligées de passer par une clinique d’avortement.
Cette pilule «miracle» (300 dollars), prescrite par un médecin et obtenue gratuitement dans toutes les pharmacies du Québec peut être utilisée à la maison jusqu’à la neuvième semaine de grossesse. La femme prend ce «médicament» le soir au coucher et dès le lendemain matin, elle expulse son bébé assise sur le siège de la toilette ; elle tire la chasse d’eau et envoie cet enfant à naître aux égouts municipaux.
En Occident, cette façon d’avorter est de plus en plus populaire. Plusieurs pays dits très postmodernes ont déjà légalisé cette cochonnerie satanique. Les autres vont très bientôt le faire car il y a une très forte demande pour ce «bonbon» empoisonné.
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Devant cette horreur, ni au Canada, ni au Québec, aucun débat sur cette pilule n’a pu avoir lieu. Ceux et celles qui ont osé en parler négativement ont été apostrophés et cloués au pilori en ces termes : gens moyenâgeux, individus qui refusent d’évoluer, personnages incapables de s’adapter au monde moderne, catholiques de droite pro-vie et arriérés, etc.
Notre société décadente est rendue là. L’enfant à naître est considéré comme un vulgaire déchet à jeter aux poubelles ! Les rares organismes et les militants pro-vie qui le défendent sont massacrés, méprisés, harcelés, dénoncés, menacés et ridiculisés sur la place publique et ils risquent à tous les jours de se ramasser devant les tribunaux (amendes, prison, etc.). On répète sur toutes les tribunes médiatiques que le débat est clos.
Il faut bien se rappeler ici que Sainte Mère Teresa répétait continuellement lors de ses nombreux discours que «le pire fléau qui menace l’humanité, c’est le fléau de l’avortement».
Dans nos pays occidentaux décadents, les populaires sociétés protectrices des animaux défendent avec succès tous les animaux contre d’éventuelles souffrances. La Suisse vient même de décréter (janvier 2018) que les crustacés peuvent terriblement souffrir. Dans ce pays, c’est maintenant interdit de plonger le homard dans l’eau bouillante !
Mais l’enfant à naître dans le ventre de sa mère, a-t-il des droits ? NON, AUCUN ! On peut le piquer, le démembrer, le sortir par morceaux, le tuer et le jeter. Tout ce massacre est légal. Même si c’est prouvé scientifiquement que le fœtus se tort de douleurs lors de ces brutales agressions, il ne faut surtout pas parler de cela, car avorter est un droit «sacré».
Le climat est rendu tellement toxique sur cette question, que même une majorité de prêtres et l’autorité ecclésiastique ferment les yeux et gardent silence pour ne pas faire de vagues. On refuse de dénoncer haut et fort ce carnage et ces meurtres en série (30,000 au Québec, 100,000 au Canada et 220,000 en France à chaque année).
Devant cette boucherie, il faut faire preuve de grand courage et ramer à contre-courant pour défendre la vie.
Il faut prier très fort et demander l’aide du ciel pour mettre fin à ce massacre généralisé.