Par Jack Fonseca (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
« Mais là où la faute a abondé, la grâce a surabondé. » — Romains 5:20
Comme vous le savez, le système éducatif canadien est devenu un cloaque de propagande sexuelle et d’idéologie destructrice de l’âme et du corps.
Pire encore, une majorité de conseillers scolaires élus dans la plupart des districts soutiennent le programme de perversion sexuelle de la prochaine génération.
Mais alors que la situation n’a jamais été aussi sombre, Dieu apporte un rayon de lumière et d’espoir. Laissez-moi vous raconter une histoire...
À la fin du mois de mai, une mère catholique du sud-ouest de l’Ontario a téléphoné à Campaign Life Coalition et nous a demandé si nous pourrions recruter quelques parents dans sa région pour participer avec sa famille à ce qu’elle décrivait comme « une marche de protestation » le 1er juin, pour protester contre la levée du drapeau de la « fierté » LGBT.
Cette « maman ours » en avait assez de la propagande LGBT qui visait ses jeunes enfants à l’école. Elle voulait protéger ses « oursons » du drapeau sexualisé de la « Fierté », symbole du pouvoir politique des LGBT, qui serait bientôt à nouveau suspendu au-dessus de la tête de ses enfants dans leur école primaire catholique.
Nous avons tellement aimé son idée que nous lui avons dit : « Oubliez votre unique ville. CNV va reprendre votre idée à son compte et l’étendre à l’ensemble du Canada ! Essayons de protéger tous les enfants ! »
C’est ainsi qu’est née la toute première Journée nationale de protestation contre le drapeau de la fierté.
Nous avons préparé une simple affiche et une page internet pour promouvoir le geste de protestation, et nous avons commencé à passer le mot aux familles des écoles publiques et catholiques.
Elle a eu lieu le jeudi 1er juin, date à laquelle la plupart des écoles hissent le drapeau de la « fierté » gay pour donner le coup d’envoi d’un mois complet d’endoctrinement LGBT en classe visant à séparer les enfants des croyances religieuses de leur famille et à en faire des adeptes enthousiastes de la dernière révolution sexuelle : la fluidité des genres.
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Des résultats étonnants
Nous aurions été heureux si les écoles avaient un taux d’absence de 10 %, mais lorsque les chiffres ont commencé à arriver, nous avons été stupéfaits, car le taux de participation dépassait de loin tout ce dont nous eussions pu rêver.
Selon les régions, les taux d’absence allaient de 30 % à 75 % !
À la Northwood Public School de Windsor, en Ontario, 600 élèves sur 800 sont restés à la maison le 1er juin. Cela représente un taux d’absentéisme incroyable de 75 %. Ce qui est vraiment formidable, c’est que le mouvement n’a pas été isolé à une seule école.
Le président local de l’Elementary Teachers Federation of Ontario a admis à la CBC que plusieurs écoles de la région de Windsor avaient un taux d’absentéisme supérieur à 50 %.
À Ottawa, deux écoles ont enregistré un taux d’absence supérieur à 60 %, et plus de 40 % des bureaux étaient vides dans neuf autres écoles le premier jour du soi-disant « mois de la fierté » LGBT.
À Oakville, jusqu’à 30 % des élèves de certaines écoles sont restés chez eux pour protester contre le drapeau de la « fierté » transgenre et homosexuelle.
À London, les autorités scolaires ont gardé le silence sur le nombre d’absences, mais ont admis au London Free Press qu’il y avait eu d’importantes « absences dans certaines écoles ».
À Toronto, les autorités scolaires sont également restées discrètes sur les chiffres, mais ont admis aux médias que les absences dans certaines écoles étaient « plus élevées que la normale ».
Nous n’avons pas encore reçu de rapports d’autres provinces ou villes, mais nous nous attendons à ce que le message sur les droits parentaux ait été envoyé haut et fort aux responsables des conseils scolaires. Ce message est le suivant — les écoles doivent cesser d’endoctriner les enfants :
« Les écoles doivent cesser d’endoctriner nos enfants avec de la propagande LGBT ! Commencez à respecter les droits parentaux. »
Entretenir la flamme de la révolte
Nous ne devons pas abandonner cette dynamique.
Tant que la flamme brûle encore, nous devons l’attiser encore plus, afin de développer la rébellion des parents contre l’idéologie transgenre et les messages sexuels du drapeau de la « fierté » LGBT.
Comment y parvenir ?
Certains parents qui ont participé à la Journée nationale de protestation contre le drapeau de la « fierté » le 1er juin nous ont dit qu’ils allaient continuer à envoyer le message aux autorités scolaires en juin en gardant leurs enfants à la maison pendant une autre semaine, ou même pendant le reste du mois.
Nous pensons que c’est une excellente idée, et CNV veut encourager les parents de tout le Canada à faire de même !
Faites savoir aux éducateurs et aux commissaires d’école que vous rejetez le drapeau de conquête de la clique LGBT suspendu au-dessus de la tête de vos enfants, tout comme cette maman ours catholique qui nous a contactés.
S’il vous plaît, gardez vos enfants et petits-enfants à la maison pendant une semaine supplémentaire ou, si vous le pouvez, pendant le reste du mois.
Par ce pupitre vide, montrez-leur que vous refusez d’accepter la revendication de la clique LGBT sur le cœur, l’esprit et l’âme de votre fils, de votre fille ou de votre petit-enfant !
9 juin à Ottawa — « Rassemblement pour l’éducation plutôt que l’endoctrinement »
Nous aimerions promouvoir auprès de ceux qui vivent dans la région d’Ottawa un événement organisé par Josh Alexander et Billboard Chris (Christ Elston).
Josh, un adolescent qui a été suspendu de son école secondaire catholique après avoir déclaré qu’il croyait que Dieu n’avait créé que des hommes et des femmes, puis arrêté pour intrusion lorsqu’il a tenté de retourner en classe, parcourt le Canada pour rallier les jeunes contre l’idéologie transgenre.
Chris parcourt également le pays, arborant dans les rues les plus fréquentées une affiche mettant en garde contre les effets néfastes des bloqueurs de puberté, des hormones transsexuelles et des opérations de changement de sexe sur les enfants.
Ces deux grands militants ont fait équipe pour ce rassemblement à Ottawa le 9 juin, et encouragent les parents à ne pas envoyer leurs enfants à l’école ce jour-là et à venir plutôt au rassemblement.
C’est un excellent moyen pour ceux qui vivent à proximité d’Ottawa d’envoyer un message fort. N’hésitez pas à vous joindre à nous.
Voici une autre suggestion...
Si vous ne pouvez pas garder vos enfants à la maison pour une autre semaine ou pour le reste du mois de juin, pourquoi ne pas le faire au moins une journée de plus, le 9 juin, en solidarité avec le « Rassemblement pour l’éducation plutôt que l’endoctrinement » de Chris et Josh ?
L’événement aura lieu du Broadview Ave au Carling Ave à Ottawa, à partir de 11 h, et ils défileront. (Voir la carte)
Pétition contre le drapeau de la « fierté » LGBT prend de l'ampleur
NV a lancé il y a quelque temps une pétition qui doit être remise aux conseils d’administration des écoles du Canada. Cette pétition exige qu’ils cessent d’arborer le drapeau controversé de la « fierté » transgenre et homosexuelle et qu’ils adoptent une nouvelle politique autorisant uniquement le drapeau canadien à flotter sur les propriétés des conseils d’administration des écoles.
Depuis le 1er juin, date du début du mois de la « fierté » homosexuelle, cette pétition a vraiment pris de l’ampleur, recueillant plus de 6 000 nouvelles signatures pour atteindre un total, à l’heure où nous écrivons ces lignes, de près de 17 000 signatures.
Cet intérêt soudain pour notre pétition « Pas de drapeau de la fierté dans les écoles » est un autre signe que les Canadiens en ont assez de la propagande homosexuelle et transgenre qui leur est assénée à longueur de journée.
En conclusion, je tiens à remercier les milliers de parents et de grands-parents qui se sont mobilisés pour que leurs enfants restent à la maison lors de notre première journée nationale de protestation contre le drapeau de la « fierté » ! Je remercie tout particulièrement les familles musulmanes qui ont participé en très grand nombre, car leur participation a eu un impact considérable.
Vous, les parents, êtes les grandes vedettes qui ont marqué l’histoire le 1er juin 2023. Je pense que les historiens du futur parleront de cette journée comme d’un tournant dans les guerres culturelles. Continuons sur notre lancée !
Dans les prochains jours, ma collègue Josie Luetke, directrice de l’éducation et de la défense des droits de CNV, vous parlera de la couverture médiatique qui en a résulté et des manifestations de prière réussies que CNV a également organisées aux bureaux des évêques catholiques et de certains conseils scolaires. Restez à l’écoute...