Appel aux Québécois le lendemain de l’élection fédérale
Statue du Sieur Paul de Chomedey de Maisonneuve, sur la Place d'Armes de Montréal.
Par Georges Buscemi (Campagne Québec-Vie) — Photo : Anniestm/Wikimedia Commons
Chers compatriotes,
Comme tant d’autres Québécois, j’ai écouté avec attention les justes doléances de commentateurs comme Benoît Dutrizac face au triomphe accablant du Parti libéral du Canada, porté au pouvoir par ceux-là mêmes qu’il maltraite depuis des décennies — les Québécois.
À Campagne Québec-Vie, nous comprenons cette colère. Nous comprenons ce sentiment d’impuissance devant une classe politique déconnectée, élitiste et méprisante. Nous comprenons ce découragement qui a fait dire à Dutrizac : « Je ne crois plus en Dieu ni en la justice », devant tant d’injustices répétées.
Cependant, il faut aller plus loin dans l’analyse.
Car vouloir protéger la culture québécoise, défendre la nation, affirmer la différence linguistique et culturelle — tout cela est vain si nous refusons de voir que la famille est la première courroie de transmission de cette culture, et que la famille québécoise est aujourd'hui minée de l'intérieur.
Lire la suiteLe Pape Jean-Paul II, vingt ans plus tard : un phare pour notre époque troublée
Le Pape Jean-Paul II.
Par Campagne Québec-Vie — Photo : Presidenza della Repubblica/Wikimedia Commons
Le 2 avril 2025 marque le vingtième anniversaire du décès de Jean-Paul II, un pape qui a profondément marqué l’histoire de l’Église et du monde. Pour nous à Campagne Québec-Vie, son enseignement clair et prophétique sur la vie humaine, et la famille demeure une inspiration.
L’éclipse de Dieu en Occident et ses conséquences
Jean-Paul II a souvent dénoncé la perte de Dieu dans les sociétés occidentales modernes, qu’il qualifiait d’« éclipse de Dieu », notamment dans son exhortation Ecclesia in Europa (2003). Selon lui, cette éclipse entraîne inévitablement une perte du sens de l’homme lui-même. Il écrivait : « À la racine de la perte de l’espérance se trouve la tentative de faire prévaloir une anthropologie sans Dieu et sans le Christ. » Jean-Paul II déplore cette société où « l’homme comblé... vit comme si Dieu n’existait pas ». Sans Dieu, l’Occident devient incapable de répondre aux questions fondamentales de l’existence — la souffrance, la mort, l’amour, la vérité —, sombrant dans le matérialisme, l’individualisme et le relativisme moral. Jean-Paul II a sans cesse appelé les chrétiens à ne pas avoir peur d’annoncer le Christ comme unique Sauveur, seul capable de réconcilier l’homme avec Dieu, son prochain, et lui-même.
Lire la suiteEn Corée du Sud, le taux de natalité augmente pour la première fois depuis dix ans de même que les mariages
By Amanda Vicinanzo (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PR Image Factory/Adobe Stock
Le taux de natalité en Corée du Sud a augmenté pour la première fois depuis 2015, avec 238 300 bébés nés en 2024 — un bond de 8 300 par rapport à l’année précédente. Cette augmentation a porté le taux de fécondité du pays à 0,75, alors qu’il avait atteint un fond record de 0,72 en 2023, selon les données de Statistics Korea. Bien qu’il reste le plus bas du monde, ce changement est un signe d’espoir dans le contexte de la crise démographique actuelle de la Corée du Sud.
« On peut dire qu’il s’agit d’un rebond considérable et significatif », a déclaré Choi Yoon Kyung, expert à l’Institut coréen de l’éducation et de la protection de l’enfance. « Nous devons encore attendre les chiffres des prochaines années pour savoir s’il s’agit d’un rebond temporaire ou s’il est dû à des changements structurels. »
Les experts soulignent que l’augmentation de 14,9 % du nombre de mariages en 2024, la plus forte depuis 1970, est un facteur clé de cette hausse. De nombreux couples qui avaient retardé leur mariage pendant la pandémie de COVID-19 fondent aujourd’hui une famille, tandis qu’un nombre croissant de trentenaires se marient et ont des enfants.
Lire la suiteL’Irlande vote en faveur de la protection de la maternité et de la famille lors d’un double référendum retentissant
Par Paul Bennett — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : v.ivash/Frepik
11 mars 2024, Dublin (LifeSiteNews) — La fin de semaine de la fête des mères en Irlande, le public a rejeté massivement les propositions d’amendement de la Constitution irlandaise visant à redéfinir la famille, le mariage et la maternité.
À l’issue de ce scrutin historique, les électeurs ont rejeté massivement, à 67,7 %, le référendum sur la famille qui proposait d’élargir la définition de la famille pour y inclure les relations extraconjugales « durables », et à 73,9 % le référendum sur les soins, qui proposait de réécrire une partie de la Constitution de la nation dans un langage neutre du point de vue du genre. Le résultat du référendum sur le rôle de la femme au foyer représente le pourcentage le plus élevé de « non » de tous les référendums organisés en Irlande. Le comté de Donegal a enregistré le plus grand nombre de votes négatifs dans tout le pays, plus de 80 % des électeurs rejetant les amendements du gouvernement. Le taux de participation au double référendum a été de 44 %.
Maria Steen, qui a joué un rôle central dans les débats sur le référendum, a réagi à l’énorme victoire en déclarant à Gript News que la victoire du référendum était le « meilleur cadeau de fête des mères qui soit ».
Le résultat sans appel du double référendum a mis en lumière l’énorme décalage entre le gouvernement irlandais et la population.
Sur X (Twitter), le sénateur Ronan Mullen a averti le gouvernement qu’il devait « cesser de jouer à des jeux idéologiques » et qu’il devait « appuyer sur le bouton pause de ses politiques de guerre culturelle ».
Le 8 mars, les électeurs irlandais ont été invités à modifier des articles clés de la Constitution irlandaise de 1937 sur les questions de la famille et des soins dans le cadre d’un double référendum.
Lire la suiteLes médecins ne sont pas honnêtes au sujet de la pilule
Autumn Mackenzie (24 ans) a échappé à la vie sous contraception et pense que vous devriez en faire autant.
Par Autumn Mackensie (Reactionary Feminist), d'abord paru sur Catholic Credo — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Andrey Popov/Adobe Stock
Les médecins mentent aux femmes à propos de la pilule
Je me souviens parfaitement de ce rendez-vous. Après avoir passé toute une séance de cours de ma dernière année de licence, le front en sueur sur le linoléum des toilettes du sous-sol du bâtiment de psychologie de Texas A&M, à me tordre de douleur en proie aux crampes, j’ai pris rendez-vous pour une consultation sur les contraceptifs. J’avais entendu dire que la pilule aidait à lutter contre l’acné et les crampes. J’avais aussi en tête l’avantage de ne pas avoir d’enfant.
Le médecin m’a expliqué que la pilule que je devais prendre, Lo Loestrin Fe, était une pilule combinée contenant 10 microgrammes d’estradiol, un œstrogène synthétique, et 1000 microgrammes d’acétate de noréthindrone, une progestérone synthétique. Elle m’a demandé si j’avais des migraines. J’ai répondu par la négative et elle m’a renvoyée chez moi, se contentant de me dire de revenir si j’avais des effets secondaires indésirables.
Lire la suiteFiducia supplicans et le défi pour 2024
Par Maria Madise (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : angel nt/Adobe Stock
Juste avant Noël, le 18 décembre 2023, le monde catholique a été secoué par Fiducia supplicans, une déclaration de haut rang magistériel, publiée par le Dicastère pour la Doctrine de la Foi (DDF). Le document a été signé par le cardinal Victor Manuel Fernández, nouveau préfet du DDF, et cosigné ex audentia par le pape François. Que ce document — qui permet au clergé catholique de bénir des couples vivant ensemble en dehors du mariage chrétien (y compris des couples homosexuels) dans certains contextes non liturgiques — ait été accueilli favorablement ou avec inquiétude, il a occupé une place importante dans l’actualité pendant la période de Noël. Des commentaires perspicaces ont déjà été rédigés (par exemple par Edward Feser et Roberto de Mattei) et il ne fait aucun doute qu’il y en aura d’autres dans les semaines et les mois à venir, au fur et à mesure que les implications du document seront mieux comprises. D’ores et déjà, de nouvelles et fortes voix de résistance à la révolution dans l’Église, dont des conférences épiscopales entières, se sont élevées contre de telles bénédictions — beaucoup provenant d’Afrique, suggérant que le pape des périphéries a mal calculé les périphéries, mais aussi des évêques de Pologne, de Hongrie, du Kazakhstan et d’ailleurs. Alors que les erreurs évidentes de Fiducia supplicans sont examinées, le défi qui se présente à nous est de revenir à la plénitude de la vérité concernant l’enseignement moral catholique sur le mariage et la famille.
Les dommages que le document causera inévitablement ont déjà été bien résumés par d’autres. Premièrement, il confirmera les personnes dans le péché et leur refusera l’attention véritablement pastorale qui leur offrirait l’opportunité de transformer leur vie. Il n’est ni charitable ni miséricordieux de cacher aux gens la vérité sur leur état spirituel lorsque cela les prive de la motivation nécessaire pour se détourner d’une vie de péché qui menace de les couper de Dieu pour l’éternité. Deuxièmement, cela affaiblit encore l’autorité de l’Église en créant le type de désunion que l’on observe dans les dénominations protestantes où l’application de la doctrine varie d’un ministre à l’autre. Il y aura un fossé de plus en plus profond entre les « gentils prêtres » qui bénissent les couples de même sexe et les « prêtres rigides » qui refusent de telles bénédictions. Aux nomades liturgiques à la recherche d’une messe plus respectueuse, s’ajouteront des nomades moraux à la recherche d’une paroisse où de telles occasions de scandale sont évitées, et d’autres encore à la recherche d’une paroisse où leur relation pécheresse sera cautionnée par une bénédiction ; en un mot, cela générera encore plus de fragmentation et de confusion. Troisièmement, l’appel à la conversion des non-catholiques sera sapé. Les luthériens ou les anglicans, par exemple, qui envisagent d’entrer dans l’Église catholique, pourraient raisonnablement se demander quel en serait l’intérêt, si l’on y trouve les mêmes « partis » et les mêmes contradictions que dans leurs propres communautés. L’Église catholique a toujours été le phare de la morale chrétienne, orientant toutes les personnes de bonne volonté — catholiques et non-catholiques — vers la défense des principes de la loi naturelle en tant que fondement de la société civilisée. Se détourner de la proclamation sans ambiguïté de l’enseignement de l’Église sur un sujet aussi important que les actes homosexuels est considéré comme un pas décisif vers l’abandon de l’enseignement pérenne sur le mariage et la famille, ouvrant l’Église à un déluge d’attaques internes bien connues des protestants dont les autorités ont pratiquement abandonné l’enseignement de ces principes.
Lire la suiteAnalyse de « Fiducia supplicans » par le Père Janvier Gbénou — première partie
Par le Père Janvier Gbénou — Photo : AungMyo/Adobe Stock
« Fiducia supplicans » est-elle une bénédiction pour l’Eglise Catholique ? (1)
Tout lecteur de ce texte est vivement encouragé à le montrer à son curé (ou à son évêque) et à demander son avis sur la véracité des lignes suivantes. Cette contribution est composée de deux parties. La première constitue une brève réflexion d’un prêtre et de plusieurs familles catholiques africaines sur la Déclaration « Fiducia supplicans » (FS). La seconde partie¹ montrera comment un prêtre catholique pourrait accueillir et bénir les personnes homosexuelles et les personnes divorcées remariées, tout en restant fidèle à Jésus-Christ et à la Tradition de l’Eglise Catholique.
1. Le positif et les négatifs de « Fiducia supplicans »
FS a le mérite de rappeler que les chrétiens doivent aimer tous leurs frères et sœurs homosexuelles (ou divorcés remariés), en suivant l’exemple de Jésus-Christ qui a aimé tous les pécheurs et est devenu « une bénédiction qui nous a tous sauvés » (1 FS). Cependant, cette déclaration contient plusieurs erreurs. Concentrons-nous sur trois erreurs importantes qui devraient emmener tout évêque fidèle à Jésus à demander que cette déclaration soit réécrite.
La première erreur c’est d’autoriser la bénédiction des couples homosexuels et des couples divorcés remariés, ce qui est différent de la bénédiction des individus : « il est possible de bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe » (31 FS). La seconde erreur c’est d’avoir oublié qu’il existe une obligation morale d’éviter le scandale (cf. Matthieu 18, 6-7 ; Marc 9, 42 ; Luc 17, 1-2 ; Familiaris Consortio 84 ; Lettre aux Evêques de l’Eglise Catholique, Congrégation pour la Doctrine de la Foi, 14 septembre 1994, 4), c’est-à-dire que le prêtre qui bénit des homosexuels (ou des divorcés remariés) doit éviter qu’aussi bien les personnes qui demandent la bénédiction que tout observateur extérieur soient emmenés à penser que le péché est accepté. La troisième erreur c’est l’absence de l’Evangile de la conversion avec l’omission remarquable de ce dernier mot dans tout ce document concernant des situations de péché grave (cf. Marc 1, 14-15 ; Jean 8, 10-11).
Lire la suiteDieu est la réponse à nos problèmes, pas le gouvernement ou la constitution
Par Bob Bird — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ALLPosters/Wikimedia Commons
1er décembre 2023 (LifeSiteNews) — Les Américains ont aimé leur pays et leur Constitution, mais nous ne devrions pas être surpris de découvrir qu’après avoir contourné les règles pendant plusieurs générations, nous nous trouvons dans un énorme pétrin. Ce que nous pensons que la Constitution dit et ce qu’elle dit réellement sont probablement deux choses différentes. Dans presque tous les cas, les libéraux et les conservateurs accusent leurs adversaires de la violer, alors qu’ils le font eux-mêmes.
Peu d’élus obéissent à l’interprétation stricte qu’exige le 10e amendement. L’opportunisme politique les a obligés à autoriser de nombreuses choses simplement parce qu’elles sont populaires. La sécurité sociale, les parcs nationaux, les monuments, les forêts, les refuges pour la faune et la flore, ainsi que de nombreux ministères, n’ont absolument aucune base constitutionnelle. Ils s’en sortent parce que cela nous plaît. Nous ne lisons pas la Constitution nous-mêmes, ou pire, nous ne nous donnons pas la peine de la comprendre. Nous aimons dire qu’elle nous appartient, à « nous le peuple », et détestons nos divers représentants politiques, mais lorsqu’un franc-tireur comme Ron Paul tente d’y obéir, il est considéré comme pittoresque, illuminé ou extrémiste.
Et ce qui est dit de Ron Paul doit être vrai, parce que les médias l’ont dit.
Le récent vote sur l’avortement dans l’Ohio montre que nous devons cesser de considérer le gouvernement comme la solution à nos problèmes. À presque tous les niveaux, les gouvernements sont soit complètement corrompus, soit anti-humains, soit méfiants à l’égard de leurs propres citoyens. Nous ne savons pas vraiment comment s’est déroulé le vote sur l’avortement dans l’Ohio, car il serait stupide de la part des pro-vie et des conservateurs de maintenir que les élections de 2020 ont été volées, ce qui est manifestement le cas, et de penser que les ennemis de la vie et de la liberté ne feraient cela qu’une seule fois.
Si vous attendez l’élection de 2024 pour renverser la situation, quelle naïveté !
Lire la suiteUn tribunal finlandais blanchit un député de tout crime d’« incitation à la haine » pour avoir partagé une opinion chrétienne sur le mariage
Päivi Räsänen.
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
14 novembre 2023, Helsinki (LifeSiteNews) — La Cour d’appel d’Helsinki a déclaré la députée parlementaire finlandaise Päivi Räsänen et l’évêque luthérien Juhana Pohjola non coupables de « discours de haine » pour avoir défendu le l'enseignement biblique sur le mariage et la sexualité.
« Je suis profondément soulagée. La Cour a pleinement approuvé et confirmé la décision du tribunal de district, qui reconnaissait le droit de chacun à la liberté d’expression », a déclaré Mme Räsänen après le verdict.
En 2021, Mme Räsänen avait été accusée d’« agitation contre un groupe minoritaire » pour avoir fait part de ses convictions bibliques sur le mariage et la sexualité. Dans un tweet datant de 2019, dans lequel figurait un verset de la lettre de Saint Paul aux Romains condamnant les actes homosexuels, l’ancien ministre finlandais de l’Intérieur a critiqué l’Église luthérienne de Finlande pour sa participation à un défilé de la « fierté » LGBT. Elle a également été inculpée pour avoir exprimé ses opinions lors d’un débat radiophonique en 2019 et dans une brochure de l’Église datant de 2004 et intitulée « Male & Female He Created Them » (« Homme et femme, Il les a créés »). L’évêque luthérien Juhana Pohjola a été inculpé pour avoir publié la brochure de 2004.
Lire la suiteChangement de gouvernement en Pologne et batailles en vue pour la vie et la famille
Mateusz Morawiecki, premier ministre sortant de Pologne.
Par Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info) d’après LifeSiteNews — Photo officielle du gouvernement polonais
Le parti polonais Droit et Justice, pro-vie et pro-famille, a perdu sa majorité gouvernementale. Au cours des huit dernières années, la Pologne a eu le gouvernement le plus conservateur d’Europe, dirigé par le parti Droit et Justice. Dimanche, des élections législatives ont eu lieu dans ce pays et, bien qu’il ait reçu plus de voix que tout autre parti, Droit et Justice ne dispose plus du nombre de sièges requis pour former une majorité parlementaire. Une coalition libérale rassemblant plusieurs partis forme le nouveau gouvernement qui tentera d’imposer une révolution au sein de ce pays catholique. Mais cette révolution pourrait être entravée par de multiples facteurs.
À l’automne 2015, le chômage en Pologne atteignait près de 10 %. Des millions de Polonais ont quitté le pays pour l’Ouest, tandis que le gouvernement sortant de l’époque, dirigé par le parti libéral Plateforme civique, était devenu largement impopulaire après une série de scandales de corruption embarrassants.
Huit ans plus tard, grâce au travail du parti Droit et Justice, le chômage en Pologne ne s’élève plus qu’à 5,5 %, le deuxième taux le plus bas de l’Union européenne, tandis que des centaines de milliers de migrants polonais sont revenus au pays.
Hélas, lorsqu’un parti est au pouvoir pendant huit ans, une grande partie de l’électorat devient inévitablement blasée et succombe aux promesses de changement, oubliant les péchés passés de ceux qui vont reprendre les commandes.
Lors des élections de dimanche, les Polonais ont maintenu Droit et Justice en première position avec le score très honorable de 35,38 %, soit 4,68 % de plus que le deuxième parti, la Coalition civique (Plateforme civique et une poignée de partis dont peu de gens connaissent les noms). Mais avec 194 sièges sur 460 à la chambre basse du Parlement, Droit et Justice n’était plus en mesure de gouverner, ni seule, ni dans le cadre d’une éventuelle coalition avec la Confédération Liberté et Indépendance, une coalition composée de libertaires, de monarchistes, de catholiques traditionalistes et de nationalistes qui ont obtenu 7,16 % des suffrages et 18 députés.
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