« Je n’abandonnerai pas » : un député finlandais poursuivi pour avoir défendu le vrai mariage promet de se battre en appel
Par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : wolfhound911/Adobe Stock
25 janvier 2023 — Dans l’épisode de cette semaine du Van Maren Show, Jonathon s’entretient avec Päivi Räsänen, une députée finlandaise qui a été ciblée pendant des années par un procureur pro-LGBT en raison de ses convictions chrétiennes franches sur l’homosexualité et le mariage.
Pour la petite histoire : Räsänen a publié un tweet en 2019 dans lequel elle dénonce le soutien de l’Église évangélique luthérienne à l’événement « LGBT Pride » d’Helsinki. Räsänen est connue depuis longtemps pour sa défense du mariage et de la sexualité bibliques, ce qui a fait d’elle une cible parmi les gauchistes radicaux pro-LGBT qui veulent la punir pour ses croyances chrétiennes.
Bien que Mme Räsänen ait été déclarée non coupable de trois accusations d’« incitation contre un groupe minoritaire » l’année dernière, le procureur pro-LGBT à l’origine de l’affaire, Raija Toiviainen, a fait appel de la décision, ce qui signifie que l’affaire est toujours en cours.
Mme Räsänen déclare à Jonathon que toute cette situation est « choquante », car la Finlande a une longue tradition de défense de la liberté d’expression et de religion.
« Je n’aurais jamais imaginé que mes convictions et mes opinions sur le christianisme et la Bible conduiraient à ce genre de processus », dit-elle, ajoutant que la police l’a interrogée sur la signification du « péché » et l’enseignement de saint Paul sur l’homosexualité.
« Je n’ai parlé que de ce que la Bible enseigne et de ce que Dieu représente, du mariage, c’est-à-dire entre un homme et une femme, et aussi de ce qu’elle enseigne sur l’homosexualité. »
Räsänen note également que Toiviainen n’est pas seulement militante pro-LGBT, son objectif principal déclaré est « le ciblage, la lutte et les discours de haine ».
Heureusement, Räsänen a reçu une avalanche de soutien de la part des organisations et des chefs religieux finlandais, y compris de ceux de divers pays du monde. Malgré l’épreuve ardue et les difficultés de sa situation, Räsänen voit quelques bons côtés.
« L’Association finlandaise pour la liberté d’expression et de religion a été fondée dès le début pour soutenir cette affaire et éventuellement d’autres similaires à l’avenir », dit-elle. « Et je dois dire que je suis particulièrement heureuse pour les personnes homosexuelles qui m’ont dit avoir trouvé Jésus dans leur vie grâce à cette affaire ».
Le Père Ripperger souligne l’importance de la maternité et met en garde contre l’« attaque en règle » contre la vie familiale
Le Père Chad Ripperger.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie
11 janvier 2023, Pine Bluff, Wisconsin (LifeSiteNews) — Le Père Chad Ripperger, prêtre catholique, théologien, philosophe et exorciste bien connu, a marqué la fête de la Sainte Famille en prononçant un avertissement sévère lors de son sermon sur l’état précaire de la famille moderne et de la vie conjugale, qui, selon lui, sont « attaquées de plein fouet ». Il a déclaré qu’il est important de reconnaître la noblesse de la maternité et la structure de droit naturel du mariage et de la vie familiale afin de restaurer la culture.
Le père Ripperger a fait ces commentaires dans un sermon prononcé lors de la messe traditionnelle en latin de 7 h 30 à l’église St. Mary of Pine Bluff, au Wisconsin. Il a commencé par citer des statistiques suggérant que les gens d’aujourd’hui sont moins susceptibles de valoriser la loyauté dans le mariage, puis il a dénoncé les effets corrosifs du divorce sans faute.
« Il n’y a pas un seul aspect de la vie conjugale ou familiale qui ne soit attaqué de plein fouet par notre culture », a-t-il déclaré.
Né à Casper, dans le Wyoming, le père Ripperger est un prêtre catholique traditionnel qui détient deux licences distinctes en théologie et en philosophie de l’Université de San Francisco. Il détient également deux maîtrises (également en philosophie et en théologie) du Centre d’études thomistes de l’Université de St. Thomas au Texas et du Holy Apostles College and Seminary dans le Connecticut, ainsi qu’un doctorat en philosophie de l’Université de la Sainte-Croix à Rome.
Dans son sermon de dimanche, le théologien de 58 ans a rappelé que le mariage est défini comme « un contrat solennel entre un homme et une femme dans le but d’avoir des enfants. La finalité première du mariage est d’avoir des enfants. C’est vers cela qu’il est ordonné ».
« C’est une chose qui, malheureusement, n’est pas comprise aujourd’hui », a-t-il poursuivi, ajoutant que beaucoup de gens aujourd’hui ne reconnaissent même plus que le mariage ne peut être qu’entre un homme et une femme.
Observant que les unions homosexuelles ne répondent pas à la définition d’un véritable mariage, le père Ripperger a déclaré que le fait de traiter les relations homosexuelles comme un « mariage » invite le jugement de Dieu sur la culture.
Lire la suiteÉtats-Unis : le Sénat adopte le projet de loi sur le « mariage » homosexuel des démocrates avec 12 votes républicains
Par Léo Kersauzie (Médias-Presse-Info) — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
Douze sénateurs républicains ont voté en faveur de l’adoption de la « loi sur le respect du mariage », même après le rejet par le Sénat de trois amendements visant à protéger la liberté religieuse de s’exprimer sur le sujet.
Le Sénat américain a adopté le projet de loi des démocrates visant à codifier le « mariage » homosexuel lors d’un vote de 61 voix contre 36 mardi, portant un coup dur aux conservateurs.
Douze républicains se sont joints à tous les sénateurs démocrates pour donner leur approbation finale au « Respect for Marriage Act » (RMA)
La RMA fait de la redéfinition du mariage la loi du pays, y compris dans le cas où la Cour suprême renverserait sa décision Obergefell c. Hodges de 2015 qui rend obligatoire la reconnaissance légale du « mariage » homosexuel dans tout le pays.
Le projet de loi abroge la loi sur la défense du mariage de 1996, qui reconnaissait au niveau fédéral le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme et garantissait le droit des États de maintenir le mariage traditionnel, et exige à la place que le gouvernement fédéral et les 50 États reconnaissent les « mariages » homosexuels et autres mariages civils célébrés légalement dans n’importe quel État, y compris potentiellement les mariages incestueux et avec mineurs.
Il constitue également une grave menace pour la liberté religieuse, comme l’ont mis en garde de nombreuses organisations conservatrices.
Les 12 sénateurs républicains qui ont voté pour le projet de loi sont : Susan Collins du Maine, Rob Portman de l’Ohio, Thom Tillis de la Caroline du Nord, Lisa Murkowski de l’Alaska, Mitt Romney de l’Utah, Roy Blunt du Missouri, Richard Burr de la Caroline du Nord, Shelley Moore Capito de Virginie-Occidentale, Joni Ernst de l’Iowa, Cynthia Lummis du Wyoming, Dan Sullivan de l’Alaska et Todd Young de l’Indiana.
Lire la suiteMère Miriam dénonce les républicains qui soutiennent le « mariage » homosexuel : « Vous avez trahi votre peuple »
Mère Miriam.
Par Raymond Wolfe (LifeSiteNews) — Traduit par Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info)
Aux Etats-Unis, Mère Miriam est une apologiste très populaire parmi le monde catholique en raison d’émissions qu’elle anime. Les républicains aidant les démocrates à codifier le « mariage » homosexuel dans la loi fédérale se sont « tournés contre Dieu », a-t-elle accusé.
Dans l’épisode de mercredi de l’émission Mother Miriam Live !, la fougueuse religieuse bénédictine a mis en garde les auditeurs contre la soi-disant « loi sur le respect du mariage » (RFMA), qui consacrerait le « mariage » homosexuel dans la loi fédérale et rendrait pratiquement impossible d’annuler la redéfinition désastreuse du mariage par la Cour suprême.
Mère Miriam a qualifié le projet de loi de « si mauvais » et de « trompeur » et a noté qu’il ne codifierait pas seulement le « mariage » homosexuel, mais obligerait également le gouvernement fédéral à accorder une reconnaissance légale aux mariages polygames si un État les reconnaissait.
« Qui ne voudrait pas du respect pour le mariage ? Mais ils y ont jeté tout ce qui n’est pas le mariage et qui est absolument un péché », a-t-elle déclaré. « Ce n’est pas le respect des mariages, c’est le meurtre du mariage. C’est la destruction du mariage. »
« Nous devons dire aux sénateurs républicains de s’opposer au projet de loi radical des démocrates sur le “mariage” homosexuel », a souligné Mère Miriam, appelant les auditeurs à signer la pétition de LifeSite exhortant les républicains à vaincre la RFMA lorsqu’elle sera présentée au Sénat.
Le projet de loi sur le respect du mariage a été adopté à la Chambre cet été avec 47 votes républicains inattendus, et les démocrates espèrent maintenant que le projet de loi obtiendra suffisamment de soutien républicain pour passer au Sénat et donner à Joe Biden sa première grande victoire législative sur les questions LGBT. Les démocrates ont besoin de 10 défections du GOP pour surmonter l’obstruction du Sénat.
Jusqu’à présent, quatre sénateurs républicains ont signalé leur soutien probable au projet de loi, et plusieurs autres seraient indécis. Le sénateur républicain du Wisconsin, Ron Johnson, a d’abord déclaré qu’il ne voyait « aucune raison de s’y opposer », mais a depuis fait marche arrière sur son approbation apparente en raison de l’opposition populaire.
Les républicains pro-LGBT commettent « une trahison totale »
Mère Miriam a eu des mots durs pour les républicains aidant les démocrates à adopter la loi sur le respect du mariage : « Ils se sont retournés contre la famille. Ils se sont retournés contre Dieu. Ils se sont retournés contre leur propre Constitution », a-t-elle déclaré, qualifiant leur soutien au projet de loi de « trahison totale ».
« Je vous le dis, vous tous républicains, vous tous qui vous êtes alliés à un parti qui croit en Dieu et en la Constitution, vous avez trahi votre peuple et vous vous êtes détourné de Dieu, et votre éternité est en jeu », a-t-elle poursuivi. « L’enfer sera rempli de gens qui ont voté pour la Loi sur le respect du mariage et qui vivent ses libertés, pour ainsi dire. »
Lire la suiteLe premier ministre hongrois Viktor Orbán est ovationné aux États-Unis pour sa défense des valeurs familiales
Le premier ministre de Hongrie s'exprimant lors de la CPAC, le 4 août 2022 à Dallas au Texas.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : The Independent/YouTube
4 août 2022, Dallas (LifeSiteNews) — Lors d’un discours à la Conservative Political Action Conference (CPAC) qui se déroule cette semaine, le premier ministre hongrois Viktor Orbán a été applaudi à tout rompre pour sa défense sans faille du mariage, de la cellule familiale traditionnelle, et son opposition ouverte à l’idéologie radicale du genre.
« La Hongrie protégera l’institution du mariage comme l’union d’un homme et d’une femme ! », a déclaré Orbán à la foule enthousiaste de CPAC Dallas jeudi dans un discours intitulé « Comment nous combattons ».
« Les liens familiaux doivent être fondés sur le mariage ou la relation entre les parents et les enfants. Pour résumer, la mère est une femme. Le père est un homme. Et laissez nos enfants tranquilles. Point final. Fin de la discussion », a ajouté le chef conservateur. La caméra montre alors des membres de la foule en train d’ovationner l’homme politique hongrois.
M. Orbán, qui a remporté quatre élections consécutives en Hongrie, a également expliqué que lorsqu’il s’agit de s’attaquer aux problèmes actuels de la société, « la politique, mon ami, ne suffit pas. Cette guerre est une guerre culturelle. Nous devons revitaliser nos églises, nos familles, nos universités et nos institutions communautaires. »
Décrivant comment il a obtenu le succès politique, Orbán a déclaré que l’un des principaux facteurs est la dévotion de son gouvernement « à la loi et à l’ordre sans compromis », ajoutant avec humour que son gouvernement « a décidé que nous n’avions pas besoin de plus de genres, mais de plus de rangers ».
« Moins de drag queens et plus de Chuck Norris », a souligné le Hongrois, alors que la foule répondait par des rires.
Immédiatement après le discours, les partisans de la gauche politique se sont emparés des médias sociaux pour accuser le premier ministre démocratiquement élu d’être un « autoritaire » et un « dictateur », insistant sur le fait que les Américains qui le soutiennent méritent également d’être étiquetés de la sorte.
Lire la suiteLa Pologne et la Hongrie sanctionnées pour leurs politiques pro-vie — même si elles accueillent des Ukrainiens…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Sara Kurfess/Usnplash
L’Union européenne ne semble pas faire de ses priorités l’aide aux Ukrainiens réfugiés de la guerre qui se déroule dans leur pays. En effets, la Pologne et la Hongrie, qui accueillent à elles seules deux millions et cinq cents milles réfugiés, continuent à faire l’objet de sanctions de l’UE qui retient la coquette somme de 45 milliards d’euros du fonds de relance économique. Quel est donc le crime effroyable qui devrait ainsi faire passer en seconde place le secours des Ukrainiens ? Rien moins que le « rejet des valeurs fondamentales de l’Union européenne » ; plus précisément, la Pologne a interdit l’avortement eugénique, une centaine de municipalités polonaises ont voté une résolution définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme, la Hongrie a interdit la propagande LGBT à l’école, et autres questions moins importantes qui ne relèvent du reste pas de la compétence de l’UE.
FSSPX.News dresse un bref portrait de la mesquinerie européenne :
La Commission européenne a décidé de retenir les fonds d’aide alloués à la Pologne et à la Hongrie l’année dernière : une enveloppe de 2000 milliards — sous forme de dette commune — avait été votée pour relancer les économies.
La raison invoquée pour justifier cette retenue est que la Pologne et la Hongrie ont rejeté les « valeurs fondamentales de l’Union européenne » en matière d’Etat de droit et de non-discrimination. Concrètement, c’est une sanction de leur gestion de l’avortement, des questions LGBT et de certaines réformes juridiques.
L’année dernière, la Hongrie a adopté une loi interdisant la diffusion de la propagande transgenre et homosexuelle aux enfants. Ces dernières années, près de 100 municipalités en Pologne ont adopté des résolutions définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme. En outre, la Cour suprême polonaise a interdit l’avortement pour des raisons eugéniques.
Il faut rappeler que la somme dont il s’agit n’est pas une bagatelle : le total se monte à 45 milliards d’euros.
La culture de mort n’admet aucune exception, aucun compromis, aucun « recul » et révèle par l’attitude intransigeante des gouvernements européens, le peu de cas que l’Union fait de l’Ukraine.
Le Guatemala renforce sa loi sur l’avortement
Chambre du Parlement du Guatemala.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gobierno de Guatemala/Wikimedia Commons
Le parlement unicaméral du Guatemala a adopté un projet loi alourdissant les peines encourues pour le crime d’avortement, il n’y manque plus que la signature du président Alejandro Gianmattei, pro-vie déclaré.
Ce petit État d’Amérique centrale, peuplé de 16 millions d’habitants, punissait déjà l’avortement de trois ans de prison — maintenant ce sera de dix. Selon FSSPX.News :
En ce mardi 8 mars 2022 que le Congrès du Guatemala — qui n’est constitué que d’une seule chambre — a voté l’approbation de la « Loi pour la protection de la vie et de la famille ». Ce texte renforce la défense de la vie de l’enfant à naître en augmentant les peines liées à l’avortement.
Cette loi, qui doit encore être signée par le président Alejandro Giammattei, punit désormais jusqu’à dix ans de prison, contre trois actuellement, toute femme qui « a réalisé son propre avortement ou consenti à ce qu’une autre personne l’effectue ».
Le texte punit également quiconque effectue « un avortement ou des manœuvres abortives sans le consentement de la femme » et qui provoque son décès, d’une peine pouvant aller jusqu’à 50 ans de prison.
En plus de renforcer la lutte contre l’avortement, cette nouvelle loi interdit également le « mariage » entre personnes de même sexe, ainsi que l’idéologie transgenre à l’école, selon Gènéthique :
La « loi pour la protection de la vie et de la famille » introduit également une réforme du Code civil. Il y est désormais stipulé que « le mariage entre personnes du même sexe est expressément prohibé ». Par ailleurs, le texte interdit « aux entités éducatives publiques et privées de promouvoir auprès des enfants et adolescents des politiques ou des programmes qui tendent à dévier de leur identité sexuelle de naissance ».
De Nazareth à Cana
Les Noces de Cana par Julius Schnorr von Carolsfeld.
Par l’Abbé J.-Réal Bleau — Photo : Wikimedia Commons
Jésus, qui demeure avec nous dans la très sainte Eucharistie, veut poursuivre aujourd’hui le mystère de sa vie à Nazareth, à travers les foyers chrétiens.
Après un bref séjour en Égypte, Jésus a passé à Nazareth presque trente ans de sa vie terrestre, et n’en a consacré qu’à peine trois à sa vie publique. Trente ans de vie cachée. Trente ans d’obéissance. Trente ans de silence. Trente ans de prière continuelle. Trente ans de vie familiale, qui se sont écoulés dans une charité sans borne et la plus grande simplicité. De longues années de travail obscur comme charpentier, au service des citoyens de la plus pauvre des villes de Galilée. Temps extrêmement précieux, où le Verbe de Dieu incarné enseignait, par son très humble esprit de service et l’exemple de toutes les vertus, à toutes les familles de tous les temps, quelles sont les valeurs indispensables sur lesquelles doit s’appuyer toute civilisation ayant pour but d’assurer le bonheur et la paix des nations. Accorder à Dieu la première place. Dieu premier servi. Les lois divines mises dans une éclatante lumière.
Il n’y a pas de doute que Jésus a commencé sa mission de rédemption du monde à Nazareth par la restauration de la famille. La Sainte Famille de Nazareth est en effet le modèle de la structure divine et des vertus de l’institution familiale telle que conçue par Dieu.
L’institution familiale, telle que voulue de Dieu dès l’origine, comme en témoigne le premier chapitre de la Genèse (1 27-28), ne pouvait reposer que sur l’union stable d’un homme et d’une femme, unis pour la vie par les liens sacrés d’un mariage indissoluble. La Vierge Marie et le très chaste Joseph sont dans cette condition matrimoniale les meilleurs des époux que la terre ait pu porter. Qu’ils soient des époux vierges et demeurant vierges, cela est exceptionnel en raison de leur mission unique mais n’empêche nullement la réalité de leur mariage. Leur mariage a été voulu de Dieu pour constituer avec Jésus, Fils de Dieu et véritable Enfant de la Vierge Marie selon la chair, la plus sainte des familles de la terre.
Cherchant de tout temps à détruire la famille et tout l’ordre social qui en dépend, le Père du mensonge a toujours eu comme tactique de s’attaquer à son fondement : le mariage. Il a déployé et déploie toujours les ressources de son intelligence diabolique pour souiller la beauté du mariage tel que conçu par Dieu, et en renier l’unité et l’indissolubilité. Il le fait aujourd’hui en propageant toutes les formes possibles d’unions libres et le mariage civil, particulièrement ouvert aux divorcés de tous genres et aux absurdes unions homosexuelles.
La restauration du caractère sacré du mariage et de la famille est en réalité la première grande œuvre accomplie par Notre-Seigneur Jésus-Christ. Cette œuvre, Il l’a accomplie principalement à Nazareth par l’exemple, et Il l’a scellée ensuite de son autorité à Cana. Par sa présence physique et celle de sa très sainte Mère aux noces qui s’y sont déroulées au début de son ministère public — noces qu’il a consacrées par le premier de ses miracles —, Il a béni surabondamment l’union d’un jeune époux et d’une jeune épouse, représentant sa propre union indissoluble avec l’Église qu’Il venait fonder. À l’occasion de la bénédiction de ces noces, Jésus a élevé le mariage à la dignité d’un sacrement, source de la charité conjugale et d’innombrables grâces actuelles spéciales pour les époux. En faisant ainsi du mariage un sacrement, Jésus a voulu rehausser le caractère sacré qu’il avait à l’origine, et marquer d’une façon solennelle son indissolubilité. « Que l’homme, dira-t-il, ne sépare pas ce que Dieu a uni » (Mt. 19.6). Par ce sacrement, que saint Paul appelle « grand », parce qu’il figure l’union du Christ avec son Église (Eph.5. 32), Jésus entendait lier intimement le mariage chrétien, le seul voulu de Dieu, au mystère de la croissance de la vie divine dans le monde ; ce qui est la fin même que poursuit son Église.
En tout ce qu’il a fait, le divin Rédempteur a donné au monde l’exemple de ce qu’il faut faire non seulement pour obtenir le bonheur du ciel, mais aussi celui de la terre. La grande charte du bonheur terrestre des nations, Jésus l’a écrite à Nazareth et à Cana.
Cette charte, Il la confie, spécialement aujourd’hui, où le mariage et la famille sont complètement désacralisés et défigurés, aux époux chrétiens, qui ont la mission de la faire revivre et triompher, pour que le règne de Dieu sur la terre prépare sa plénitude de gloire dans les cieux.
J.-R.B.
Décès de la philosophe catholique Alice von Hildebrand
Alice von Hildebrand, née le 11 mars 1923, décédée le 14 janvier 2022.
Par Dorothy Cummings McLean — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Hildebrand Project
14 janvier 2022, New Rochelle, New York (LifeSiteNews) — Alice von Hildebrand, philosophe catholique, théologienne et championne de la messe traditionnelle en latin, est décédée ce matin à son domicile après une brève maladie.
Elle avait 98 ans.
Von Hildebrand, née Alice Jourdain le 11 mars 1923 à Bruxelles, en Belgique, était la veuve de l’influent philosophe catholique Dietrich von Hildebrand.
Alice von Hildebrand, connue sous le nom de « Lily » par ses amis, s’est installée aux États-Unis en tant que réfugiée en 1940. En 1947, elle entame une longue carrière d’enseignante au Hunter College de New York. Elle y a été nommée professeur de philosophie et a pris sa retraite en 1984.
Dans les années 1940, Alice Jourdain poursuit des études supérieures à l’université Fordham de New York et suit 18 cours avec Dietrich von Hildebrand, un autre réfugié. Alice était à la fois la secrétaire et la collaboratrice de Dietrich, et ils se sont mariés en 1959, deux ans après la mort de sa première femme, Margarete. Dietrich lui-même est décédé en 1977 et a fait l’objet d’une remarquable biographie rédigée par Alice, The Soul of a Lion : Dietrich von Hildebrand, publiée en 2000 par Ignatius Press.
Alice von Hildebrand a écrit plusieurs autres livres, dont The Privilege of Being a Woman, Man & Woman : A Divine Intervention, By Love Refined : Letters to a Young Bride ; Memoirs of a Happy Failure [son autobiographie] ; et une traduction anglaise de conférences radiophoniques données par son mari dans l’Allemagne des années 30, The Art of Living. Ses travaux ont également été publiés dans des revues telles que la New Oxford Review, Homiletic and Pastoral Review, Crisis et The Wanderer. Alice von Hildebrand a également écrit pour Catholic News Agency et a fait au moins 80 apparitions sur EWTN.
En tant qu’enseignante et conférencière, Von Hildebrand est restée très demandée jusqu’à la fin de sa vie. Elle a enseigné à la Franciscan University of Steubenville dans l’Ohio, à l’Ave Maria College dans le Michigan et à Notre Dame Graduate School du Christendom College en Virginie.
Lire la suite6 décembre — Saint Nicolas
Saint Nicolas de Myre, faisant charité à un père et ses trois filles.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
Une petite histoire pour le mouvement pro-vie...
C’est à la fin du troisième siècle. La tragédie vient frapper à la porte d’une famille dans ce qui est maintenant la Turquie. Accablé par la pauvreté qui menace sa famille et au bord du désespoir, un père de famille décide de livrer ses trois jeunes filles à une vie immorale.
Mais voici qu’un sauveur inattendu donne discrètement aux trois filles le moyen de s’établir honnêtement et les délivre d’une future vie déshonorable. Ce sauveur n’est autre que le futur archevêque de Myre, saint Nicolas.
Une autre fois, ce grand homme fut emprisonné pour sa profession de la foi catholique sous le règne de Dioclétien.
Invoquons ce saint pour avoir la force de défendre la vie, l’honneur de la famille et la foi catholique, coûte que coûte, pour la plus grande gloire de Dieu.
Imitons aussi sa soumission à la volonté de Dieu qui rayonne à travers ces derniers mots, « En vos mains, je remets mon âme (psaume 30). »