Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik
2 octobre 2023 — De nouvelles données troublantes de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) montrent que des centaines de filles mineures au Canada ont subi une ablation des seins au cours des cinq dernières années sous prétexte de traitement de la confusion de genre.
Selon une analyse des données par le National Post, publiée la semaine dernière, les doubles mastectomies pratiquées sur des femmes souffrant de confusion de genre sont passées de 536 au cours de l’exercice 2018-19 à 985 au cours de l’exercice 2022-23. Depuis 2018, un nombre impressionnant de 4 071 « mastectomies ou réductions mammaires visant à affirmer le genre » ont été pratiquées sur des Canadiennes, 602 de ces interventions mutilantes ayant été effectuées sur des filles de moins de 18 ans.
303 de ces 602 mutilations mammaires ont été pratiquées sur des filles de 17 ans ou moins, la plus jeune ayant 14 ans.
Bien que ces chiffres puissent en choquer certains, le National Post affirme que les données ne représentent qu’une partie de l’histoire, car « les données de l’ICIS excluent les hôpitaux du Québec ainsi que les chirurgies effectuées dans des cliniques privées comme la McLean Clinic de Mississauga, qui décrit ses chirurgiens comme des “pionniers de l’industrie" pour la chirurgie de pointe — mastectomies et réductions mammaires chez les personnes assignées à un sexe féminin à la naissance, et augmentation mammaire chez les personnes de sexe masculin en transition vers le sexe féminin ».
|
|
Selon un spécialiste de la santé « transgenre » anonyme qui a parlé au National Post, la clinique McLean en Ontario reçoit « 50 à 70 % » de toutes les références du Régime d’assurance maladie de l’Ontario (RAMO) pour les doubles mastectomies chez les femmes de la province qui ont des problèmes de genre.
« Le fait que l’on ne puisse pas obtenir les chiffres des cliniques privées... est une véritable dissimulation », a déclaré le médecin, selon le National Post. « Elles continuent de facturer l’Assurance maladie de l’Ontario. C’est l’argent des contribuables. Ces informations devraient être accessibles au public. Nous devons voir ces chiffres et poser des questions ».
Un autre spécialiste médical « transgenre » a également parlé au National Post et exprimé des préoccupations similaires, affirmant que l’industrie est consciente que « le regret est présent » chez certaines des personnes mutilées.
« Si nous savons que les gens peuvent se rendre compte que ce n’était peut-être pas la meilleure décision pour eux — cela peut se produire après cinq ou dix ans — nous n’avons pas toutes les informations nécessaires pour permettre aux patients de prendre une décision éclairée », a déclaré le spécialiste, dont le National Post a expliqué qu’il avait parlé sous le couvert de l’anonymat par crainte d’être étiqueté « transphobe ».
Comme LifeSiteNews l’a rapporté, malgré l’approbation, par les autorités médicales, des chirurgies mutilantes et des hormones comme moyen de « traiter » la confusion de genre chez les enfants, les études montrent que plus de 80 % des enfants souffrant de dysphorie de genre la surmontent d’eux-mêmes à la fin de l’adolescence, et que même la chirurgie de « réassignation » complète ne parvient souvent pas à résoudre la tendance accrue des personnes souffrant de confusion de genre à s’automutiler et à se suicider — et peut même l’exacerber, notamment en renforçant leur confusion et en négligeant les causes profondes de leurs troubles mentaux.
De nombreux « détransitionneurs », souvent ignorés, qui ont tenté de vivre sous une « identité de genre » différente avant d’embrasser leur sexe, témoignent des dommages physiques et mentaux causés par le renforcement de la confusion de genre, ainsi que de la partialité et de la négligence du corps médical à ce sujet.
L’une de ces personnes, Michelle Zacchigna, 34 ans, d’Orillia (Ontario), qui a subi un traitement hormonal et des interventions chirurgicales il y a plus de dix ans afin d’apparaître comme un homme, a intenté une action en justice contre les huit médecins et « experts en santé mentale » qui l’ont suivie tout au long du processus de mutilation.
« Prendre conscience que je ne pourrai jamais porter mes propres enfants a été dévastateur. Certains jours, la douleur de ce que je me suis fait est écrasante. Je pleure sans pouvoir m’arrêter. D’autres jours, je suis en colère, car, avant qu’on me prescrive des hormones, je n’ai pas été dépistée pour les diagnostics que j’ai reçus plus tard », déplore Mme Zacchigna.
« L’ablation de mon utérus complètement sain est mon plus grand regret ».