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Depuis 1981, Campagne Québec-Vie critique la "Charte des droits et libertés" canadienne

Dès 1981, Campagne Québec-Vie a dénoncé la Charte des Droits et Libertés, pour trois raisons :
 
La première est qu’elle exclut le droit à la vie des enfants à naître. Avec 100 000 avortements annuellement au Canada, la Charte ne peut prétendre à la neutralité. Si les Inuits ou un groupe ou une classe de la population étaient exclus de la charte, tous les chrétiens et gens de bonne volonté auraient le devoir de s’y opposer. Ils ne diraient pas qu’elle contient tellement de points positifs qu’on ne peut s’y opposer pour des raisons morales ou religieuses. Les enfants à naître sont des membres de la famille humaine. Si la charte les exclut, cela est injuste.
 
La deuxième raison est que la Charte permet à la Cour Suprême de faire tomber toute législation qui protège les enfants à naître. L’interprétation de la charte est du ressort de la Cour suprême. Quelle que soit la décision d’un gouvernement, la Cour suprême a le dernier mot.
 
La troisième raison est que la charte attaque l’autorité parentale en éliminant les « discriminations » selon l’âge. Les procédures sur l’avortement qui demandaient le consentement des parents lorsque la personne demanderesse était d’âge mineur, sont effectivement tombées.
 
Pour ces raisons, dès la mise en place de cette « Charte des droits et libertés », Campagne Québec-Vie a dénoncé avec vigueur l’injustice intrinsèque de cette charte reniant les personnes les plus vulnérables de la population qu’elle est censée protéger!

L'immense injustice que contient cette charte en fait un texte des plus discutables. Trop de gens ont oublié qu'elle n'est qu'un texte humain, répondant à des objectifs politiques précis.

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Une pétition pour arrêter l'eugénisme en Europe

Sur le site de Zenit.org du 20 avril 2012, on trouve cette information:

 

Europe : arrêter l'eugénisme, maintenant
L'enjeu de l'affaire Kruzmane contre Lettonie

ROME, jeudi 19 avril 2012 (ZENIT.org) – C’est la première fois que des organisations en faveur de la trisomie 21 agissent ensemble au niveau européen pour une telle affaire : comment l’eugénisme pourrait-il être considéré comme un « droit humain » ?

La Fondation Jérôme Lejeune se mobilise aux côtés d’autres associations et familles européennes de personnes porteuses de trisomie 21 pour dénoncer une possiblereconnaissance de l’eugénisme des enfants à naître, handicapés ou malades, comme un droit fondamental en Europe par la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH). Tel est l’enjeu de l’affaire Kruzmane contre Lettonie en cours de jugement à Strasbourg.

Les associations européennes d’ores et déjà co-signataires de la déclaration en ligne sur le site www.stopeugenicsnow.org font part de leur action commune de mobilisation et sensibilisation sur ce grave sujet à travers ce communiqué en ligne.

Outre les citoyens européens appelés à signer individuellement la déclaration, d’autres associations et organisations européennes prolongeront la liste des organisations signataires pour apporter leur soutien à cette mobilisation dans les jours à venir.

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Une journée de défense des enfants à naître institués par les évêques orthodoxes du Canada

Sur le site de Radio Ville-Marie du 20 avril 2012, on retrouve cette excellente nouvelle:

 

 

 

[Canada] Les évêques orthodoxes du Canada instaurent une journée de défense des enfants à naître

Les évêques orthodoxes canadiens se sont entendus pour que le premier dimanche du mois d’octobre soit désormais la Journée de défense des enfants à naître. Cette décision fut prise dans le cadre de la réunion annuelle de la Conférence des évêques orthodoxes du Canada s’est déroulée à Toronto le 29 mars 2012.

Treize des quinze hiérarques des différentes Églises orthodoxes locales représentées au Canada, présidés par le métropolite Sotirios de Toronto (Patriarcat de Constantinople), ont participé aux travaux de la Conférence.

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La charte de Trudeau: 30 ans déjà...

Les 30 ans de la Charte de Trudeau
 
On l’a pompeusement appelé charte des droits et libertés, et depuis 30 ans, elle brime les droits et libertés des citoyens Canadiens et Québécois.
 
La charte, fruit du cerveau de celui qui a permis le début du massacre légal des enfants à naître, ne reconnaît aucun droit à ces personnes dans le sein de leur mère. La charte exclut, discrimine, permet le meurtre de ceux qui ne peuvent parler pour se défendre.
 
En enlevant le pouvoir des gouvernants pour le remettre aux juges et avocats, elle permet à ces derniers de combattre toute mesure désirant protéger les enfants à naître.
 
Nous ne fêtons pas les 30 ans de la charte de Trudeau. Ce sont déjà 30 années de trop. L’héritage de cet homme qui a tant fait pour la disparition de son peuple devra disparaître un jour à son tour. Il est temps que l’aéroport montréalais retrouve un nom qui ne fasse plus honte à tous ses usagers…
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Pro-Life Triduum: May 8, 9, and 10, 2012!

The Triduum is three days of prayer, reflection and action for the cause of Life and Family, en route to the May 10 March for Life in Ottawa. JOIN US FOR A WONDERFUL CELEBRATION OF LIFE! “Building a Culture of Life and Family in Canada"

Join the event on Facebook ­­­­­­»»

Tuesday, May 8, 2012

•6:30 to 7:30p.m.: Rosary & Adoration at the chapel of the Franciscan Missionary Sisters of Mary (80 Laurier Avenue East, Montréal, QC, H2T 1E8).

•7:30p.m.: Mass at the chapel of the Franciscan Missionary Sisters of Mary (80 Laurier Avenue East, Montréal, QC, H2T 1E8).

•8:30p.m.: Eucharistic Procession (led by Father Couturier & Father Boquet, president of Human Life International) around Park Lahaie (1 Saint Joseph Boulevard East, Montréal, QC, H2T 1H2).

 

Wednesday, May 9, 2012

•11:30 –1:30p.m.: Lunch for priests of Montreal with presentations by Father Boquet , Raymond de Souza, & Brigitte Bédard (Buffet Vichy, 7205 Newman Boulevard, Montréal, QC, H8N 2K3 – parking included). Buffet menu.

•4p.m.: Adoration at St. Patrick’s Basilica (454 René Lévesque Boulevard West, Montréal, QC, H2Z 1A7).

•5:15p.m.: Mass at St. Patrick’s Basilica (454 René Lévesque Boulevard West, Montréal, QC, H2Z 1A7).

•6p.m.: Pizzeria Dinner with presentations by Father Boquet , Raymond de Souza, & Brigitte Bédard (Restaurant Il Focolaio, 1223 rue du Square-Phillips, Montreal, QC, H3B 3E9). À la carte menu.

 

Thursday, May 10, 2012

•7a.m.: departure by bus for Ottawa* (point of departure: Central Station, 895, de la Gauchetière West, Montréal, QC, H3B 4G1).

•7:30a.m.: second point of departure at Fairview Shopping Centre (6815 TransCanada Highway, Pointe-Claire, QC, H9R 1C4).

•10 a.m.: bilingual mass at Notre-Dame Cathedral (385 Sussex Drive, Ottawa, ON, K1N 1J9).

•12:00p.m. : gathering on Parliament Hill

•1:30p.m.: March for Life

•4:30p.m.: return trip to Montreal *To purchase bus tickets to Ottawa, please contact 514-344-2686. The cost for the round-trip ticket is $30.

 

MEET THE SPEAKERS!

Brigitte Bédard:

Brigitte Bédard is an independent journalist, researcher, and speaker. How can modern feminism be liberated of its erroneous conception of women? Interest in the history of feminism brings us face to face with the problems of modern feminism – an ideology which imprisons women by imposing its values, conception and customs on women first and then on the entire society.

Father Shenan Boquet:

Father Shenan Boquet is president of Human Life International, the largest international pro-life organization in the world. Father Boquet has given numerous presentations and conferences on the dignity of the human being, the nature of marriage, social justice, and moral theology. He has led retreats and educational seminars on the Theology of the Body, the Bible, and other theological subjects. Father Boquet has appeared on EWTN and Ave Maria Radio. 

Raymond de Souza:

Raymond de Souza is the founder and director of Saint Gabriel Communications, Australia's first international outreach to promote Catholic apologetics. He is the program director for Portuguese speaking countries for Human Life International - HLI - and of the Sacred Heart Legion in the United States. As an internationally renowned speaker, Raymond has given more than 2,000 talks over twenty-five years in defence of Catholic social teaching and apologetics. Raymond and his wife Theresa have been blessed with eight children.

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Le diagnostic pré-implantatoire est risqué et pourrait devenir obligatoire dans les cas de FIV

Sur le site de Genethique.org du 17 avril 2012, nous trouvons cette information:

 

 

 

Un article paru le 6 avril 2012 dans le Journal of Medical Ethics précise que les informations données aux couples concernant l'utilisation et les conséquences du diagnostic préimplantatoire (DPI) seraient insuffisantes. Les parents n'auraient donc pas la possibilité de donner un consentement éclairé à la réalisation de ce diagnostic.

D'après le journal, une récente étude a souhaité montrer comment l'innocuité du DPI est présentée aux futurs parents par des centres américains spécialisés dans la fertilité. L'étude, qui a étudié les sites internet de 262 centres, révèle que 86,6 % des centres assurent que le DPI est un diagnostic sans danger. Pourtant, précise t-elle, il ne serait pas prouvé qu'il n'aurait aucun effet sur la santé des bébés à long-terme. En effet, la procédure d'utilisation du diagnostic pourrait entraîner des problèmes neurologiques pour ces derniers.

Les cliniques ont essentiellement adopté la technologie du DPI pour "éliminer les embryons défectueux" sans apprécier les risques encourus. En effet, pour le Dr Labonte, biologiste au Wellesley College, "à force d'éliminer les risques par l'utilisation du DPI, nous créons de nouveaux risques peut être même plus important que ceux que nous essayons d'éviter". Elle précise que la même démarche a été suivie pour l'amniocentèse lorsque celle-ci a été rendue possible, car pendant des années, cette technique a été présentée comme sûre jusqu'à ce que des études démontrent le risque de fausse-couches.
Par conséquent, le Dr Labonte considère que les cliniques spécialisées dans les techniques de fécondation in vitro doivent davantage informer leurs patients sur le fait que le DPI n'est pas une technologie sans danger

C'est cette même technologie que l'on voudrait imposer dans les cas de fécondation in vitro, dans le but de ne laisser naître que les enfants parfaits, la "race parfaite" disait-on autrefois... Sur le site de Jeanne Smits du 19 avril 2012, on retrouve cette information:

(Judith F. Daar)

Obliger les parents à utiliser le diagnostic pré-implantatoire ?

C'est l'idée avancée par deux bioéthiciennes américaines qui verraient bien les parents qui choisissent la fécondation in vitro contraints par la loi de recourir au « DPI » pour assurer le bien-être de leur progéniture, augmenter son autonomie et réduire les inégalités.

Janet Malek de la East Carolina University et Judith F. Daar, de la Whittier Law School de Californie en font une obligation morale qui pourrait se traduire en une obligation légale, en tout cas lorsque des parents qui se savent porteurs d'une maladie génétique rare et transmissible décident « de manière indépendante d'avoir recours à la fécondation in vitro ». A défaut de le faire, ils devraient encourir une responsabilité légale s'ils n'ont pas recours au DPI « en vue d'éviter de donner le jour à un enfant souffrant de sérieux dommages du fait de l'affection héréditaire », assurent les deux bioéthiciennes.

A partir du moment où la fécondation hors utero et le DPI sont possibles, et les destructions embryonnaires qui vont avec, on ne voit pas trop, en effet, comment empêcher de tels raisonnements. Celui-ci a été considéré assez logique, assez solide, pour être publié par l'American Journal of Bioethics, revue scientifique tout ce qu'il y a de plus convenable et sérieuse, à défaut d'avoir une idée très précise des exigences du respect de la personne humaine.

Comme l'observe Michael Cook sur BioEdge, cette réflexion pour l'heure hypothétique n'est pas sans lien avec celle, récente, des deux bioéthiciens italiano-australiens qui plaidaient pour l'avortement post-naissance, au motif – exact – qu'il n'y a pas de différence de nature entre l'enfant juste avant sa naissance et juste après. Les deux bioéthiciens, Francesca Minerva et Alberto Giubilini ont reçu des centaines de messages de menaces et leur point de vue a même été répercuté par la presse institutionnelle (j'en avais parlé ici dès le 25 février) qui a poussé des hauts cris. Pourtant ils avaient raison. Ils mettaient le doigt, volontairement ou non, sur l'absurdité de la loi qui fait dépendre le droit de respecter la vie d'un critère sans objectivité aucune, la naissance. Je crois que c'est cela qui ne leur a pas été pardonné.

Plus subtil et apparemment plus acceptable – un embryon dans une éprouvette, ça « parle » moins à la sensibilité qu'un enfant qui vient de naître –, l'argument de Malek et Daar s'appuie sur de semblables fondements utilitaristes. Michael Cook cite Julian Savulescu, Guy Kahane et John Harris, bioéthiciens travaillant au Royaume-Uni, qui ont développé l'idée de la « bénéficience procréatrive » par laquelle on impose aux parents le devoir de s'assurer que leur bébé vienne au monde avec les meilleures qualités possibles. Toujours au nom d'une amélioration de la santé, de l'intelligence, de la force des bébés (on ne dit surtout pas : « de la race 7 !) comme de l'équité et de l'autonomie…

A terme, si l'idée de Malek et Daar finissait par s'imposer dans les textes, on peut prévoir que les gouvernements inscriront au cahier des charges de l'assurance-maladie le remboursement du DPI pour assurer aux utilisateurs de la FIV la possibilité d'éviter d'avoir des bébés défectueux – qui pèseraient sur les ressources de la l'assurance-maladie. C'est en tout cas ce que les deux auteurs avancent, mettant l'accent sur les économies que permettraient le dépistage préalable.

Allant plus loin, on se demande pourquoi les lois et les systèmes d'assurance-maladie n'imposeraient pas carrément la fécondation in vitro (FIV) aux parents risquant de transmettre un défaut génétique.

Dans le numéro de l'American Journal of Bioethics, l'article de Malek et Daar a suscité des critiques de la part de leurs pairs : d'aucuns pensaient qu'elles étaient allées trop loin, laissant entrevoir une « police de la reproduction ». Mais d'autres les ont jugées trop timides : ainsi Rosalind Ladd, de Wheaton College et Edwin Forman, de Mt. Sinai Medical School, font le pas pour réclamer l'obligation d'avoir recours à la FIV.
 

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Pour la directrice du Centre de santé des femmes de Montréal toutes les raisons sont bonnes pour avorter

Pour Anne-Marie Messier, directrice du Centre de santé des femmes de Montréal, l'avortement est toujours un choix acceptable, quelque soit la raison, ou l'absence de raison qui pousse à commettre ce crime. On retrouve ces propos sur l'avortement sélectif sur le site de Médium Large de Radio-Canada du 10 avril 2012:

« Il s'agit d'une très légère augmentation du nombre de naissances de garçons par rapport au nombre de naissances de filles. Pourquoi pointer cette minorité de cette façon? », demande Anne-Marie Messier, directrice générale du Centre de santé des femmes de Montréal.  
 
« Cette histoire révèle une chose : on est prompts à se demander pourquoi les femmes ont accès à l'avortement. On est tenus de respecter ce choix-là. Y a-t-il de mauvaises raisons de faire appel à l'avortement? Non. Il faut laisser le choix aux femmes », ajoute Anne-Marie Messier.

 

Comment peut-on affirmer une telle atrocité? Nous vivons avec des barbares dignes de l'époque romaine. On a simplement modernisé le procédé consistant à jeter aux vautours les enfants non désirés, et dans ce cas-ci, les filles non désirées...

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Critique de Nathalie Elgrably-Levy de l'étude de trois économistes sur le système de garderie

Le Journal de Montréal du 19 avril 2012 publiecette critique de l'étude de Pierre Fortin et de ses collègues sur le système de garderie québécois:

 

 

D’après l’étude des économistes Pierre Fortin, Luc Godbout et Suzie St-Cerny sur l’impact des services de garde subventionnés (SGS), le programme serait un succès phénoménal. Il aurait permis à 70 000 femmes de travailler, ce qui aurait entraîné une hausse du PIB de 5,1 milliards de dollars et procuré à Québec un retour fiscal de 104 $ pour chaque tranche de 100 $ de subvention.

Toutefois, ne sablons pas le champagne trop rapidement. Le programme n’est peut-être pas la poule aux œufs d’or qu’on imagine.

Premièrement, l’étude omet un calcul essentiel. De 1998 à 2011, le nombre de places à contribution réduite a augmenté de 122 %. Or, le coût annuel des subventions gouvernementales (ajusté pour tenir compte de l’inflation) a grimpé de 463 %. À cela, il faut ajouter les coûts de gestion ainsi que ceux liés à la création et au fonctionnement de la nouvelle liste d’attente centralisée.

Statistiques sélective

Deuxièmement, les statistiques sont habilement sélectionnées. Les auteurs constatent une hausse notable du taux d’activité des Québécoises âgées entre 15 et 64 ans, et l’attribuent aux SGS. S’il est vrai que le taux d’activité de ce groupe a augmenté de 11 points de pourcentage de 1996 à 2011, il faut toutefois se méfier des conclusions hâtives. Selon Statistique Canada, le taux d’activité des Québécoises de plus de 55 ans, qui sont certainement très peu nombreuses à bénéficier du programme, a augmenté de 13 points de pourcentage au cours de la même période. En Alberta, qui ne possède pas de système similaire, le taux d’activité des femmes de 15 à 64 ans est supérieur à celui enregistré au Québec. Quant aux Terre-Neuviennes du même groupe, qui n’ont pas non plus recours à un système étatique, leur taux d’activité a bondi de 14 points de pourcentage!

Demi-vérité

Troisièmement, les auteurs avancent une demi-vérité. Ils affirment que le PIB a augmenté de 5,1 milliards de dollars grâce aux SGS, mais oublient que pour financer ce programme, l’État doit prélever des impôts et des taxes. Or, il est prouvé que l’impôt sur le revenu décourage le travail, et que celui sur les profits décourage l’entrepreneuriat et la création d’emplois, tandis que les taxes de vente réduisent la consommation. Donc, si l’on tient compte de l’ensemble de la manœuvre, le programme de ne crée rien du tout. Au mieux, l’État injecte autant qu’il a prélevé et déplace l’activité économique.

Finalement, l’étude pose une hypothèse sans fondement. Elle suppose qu’en l’absence de SGS, les femmes seraient restées à la maison. Or, rien n’est moins sûr vu qu’il existe une multitude de solutions de rechange au système étatique (garderies privées, gardiennes à domicile, famille, etc.).

On pourrait adresser bien d’autres reproches à cette étude qui n’est en fait qu’une piètre tentative pour défendre un système coûteux et inéquitable pour beaucoup de parents. C’est dommage! Dans un contexte où les succès de l’étatisme sont rarissimes, la preuve de l’efficacité des garderies subventionnées aurait aidé à changer la donne. Ce sera peut-être pour une autre fois…

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Une loi hongroise vise à protéger la famille et les enfants depuis le moment de leur conception

Le site Zenit.org du 18 avril nous apporte la nouvelle de cette excellente initiative du gouvernement hongrois, confirmée par le Centre européen pour le droit et la justice:

(Grégor Puppinck)

 

ROME, mercredi 18 avril 2012 (ZENIT.org) – La nouvelle loi hongroise pour la famille est une « réponse légitime » à la crise actuelle, déclare Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice.

Le Centre européen pour le droit et la justice (European Centre for Law and Justice, ECLJ) vient de publier un mémorandum pour la Commission de Venise, sur la loi hongroise pour la protection des familles, qui est actuellement à l’étude.

Le 23 décembre 2011, le Parlement hongrois a ratifié la loi Act CCXI de 2011 sur la protection des familles, avec l’objectif de remédier à la crise démographique actuelle : avec 1,33 enfant par femme, la Hongrie détient en effet le 3etaux de fécondité le plus bas des pays membres de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE).

Cependant, cette loi a été fortement critiquée, en particulier pour sa définition de la famille « fondée sur le mariage d’un homme et d’une femme » et pour sa protection de la vie humaine « depuis sa conception ». Suite à ces critiques la Commission européenne pour la démocratie par le droit (Commission de Venise) a reçu la mission d’étudier la loi. Elle publiera un avis lors de sa prochaine session plénière, en juin 1012.

Pour l’ECLJ, cette loi « respecte l’esprit et la lettre des traités internationaux sur la famille » et suit l’« objectif légitime » du « rétablissement » du pays à travers la protection de la vie et la famille.

Il est question en effet de la « survie » de la nation, ce qui est de la « responsabilité » de l’Etat, souligne le ECLJ, ajoutant que « le soutien des familles, la réconciliation entre travail et famille et la promotion de la parentalité » sont nécessaires pour garantir des conditions satisfaisantes pour la mise au monde et l’éducation des enfants.

Par conséquent, « les critiques à propos de cette loi sont injustifiées et fondées seulement sur des préjugés idéologiques concernant l’avortement et l’homosexualité ».

La loi hongroise en question précise par ailleurs que « la famille est une communauté autonome établie dans l’histoire humaine avant la naissance de la loi et de l’Etat, qui repose sur des raisons morales » et elle considère la famille comme « la plus importante ressource nationale de la Hongrie ».

Le ECLJ constate que cette loi « que ce soit dans ses fondements philosophiques et ses mesures concrètes, est en accord avec la loi internationale et Européenne », en particulier avec la Charte sociale européenne et la Convention des Droits de l’Enfant de 1989 qui établit que « la famille, unité fondamentale de la société et milieu naturel pour la croissance et le bien-être de tous ses membres, et en particulier des enfants, doit recevoir la protection et l'assistance dont elle a besoin pour pouvoir jouer pleinement son rôle dans la communauté ».

La Commission de Venise avait déjà reconnu, dans un avis de 2011 sur la nouvelle Constitution de la Hongrie, que le pays respecte la loi européenne et internationale en définissant le mariage comme union entre un homme et une femme et en protégeant la vie humaine depuis la conception.

Ces derniers mois, rappelle Grégor Puppinck, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a adopté plusieurs résolutions soulignant l’importance des « familles stables » en temps de crise : « l’évolution démographique, la faible natalité, le vieillissement de la population et le taux croissant des femmes dans la vie active sont quelques-uns des facteurs qui incitent les sociétés à investir dans le capital humain en adoptant des politiques familiales dynamiques ».

Le Centre européen pour le droit et la justice est une ONG internationale, dédiée à la promotion et la protection des droits de l’homme en Europe et dans le monde. L'ECLJ est titulaire du statut consultatif spécial auprès des Nations-Unies/ECOSOC depuis 2007.

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Des sénateurs et députés italiens s'opposent à la vente de la pilule du lendemain

Le site Zenit.org du 18 avril 2012 nous rapporte cette initiative courageuse des parlementaires italiens:

 

 

ROME, mercredi 18 avril 2012 (ZENIT.org) – La pilule contraceptive d’urgence « EllaOne », aussi appelé « pilule du lendemain », est « potentiellement abortive et doit être donc retirée du commerce », demande l’association parlementaire italienne « Intergroupe pour la valeur de la vie ».

Après la mise sur le marché italien de la pilule contraceptive, le 2 avril dernier, 85 députés et sénateurs des divers groupes politiques italiens ont décidé de déclencher une action visant à « bloquer » sa vente , estimant que celle-ci « est incompatible » avec la législation du pays.

Lors d’une récente conférence de presse au Palais Madame – siège du sénat - , à Rome, le sénateur Stefano de Lillo, a annoncé, au nom du Comité interparlementaire pour la vie, qu’une interpellation de leur part a été présentée au ministre de la santé, Renato Balduzzi, et qu’une procédure antitrust a été lancée pour demander la suspension de la commercialisation du médicament.

Selon le groupe interparlementaire la « pilule en question, banalement définie comme ‘contraceptif d’urgence’, va contre la loi 194 qui protège la maternité et contre la loi 405 de 1975 sur les consultations, dans la mesure où elle est présentée comme anticonceptionnelle alors que son mécanisme est surtout abortif, puisqu’il empêche l’embryon de se loger dans l’utérus et donc de survivre ».

Les députés et sénateurs parlementaires demandent au ministre de fournir « à toutes les femmes une information correcte sur le mécanisme d’action de ce produit », pour éviter que celles-ci « aillent à l’encontre de procédures abortives qu’elles ne souhaiteraient pas ».

Le sénateur de Lillo a fait remarqué que les indications jointes à l’EllaOne, ne donnent aucun détail sur les caractéristiques du médicament : « Une omission incorrecte » qui, a-t-il commenté, « met en péril la santé des jeunes femmes dont la prise fréquente des comprimés pourrait causer de graves dommages ».

Les effets abortifs de la pilule du lendemain, sont expliqués par le prof. Bruno Mozzanega, gynécologue à l’université de Padoue, auteur, avec Erich Cosmi, du département de sciences gynécologiques et de la reproduction humaine, d’un article publié sur la revue officielle de la société italienne de Gynécologie et Obstétrique, l’Italian Journal of Gynecology & Obstetrics, intitulé: « Considérations sur l’EllaOne (Ulipristal Acétate) ».

« D’un point de vue moléculaire, a-t-il précisé, l’EllaOne a des caractéristiques similaires à celles de la RU486. Les indications jointes au produit sont totalement inexactes et guère exhaustives. La pilule est présentée comme un anti-ovulaire, alors qu’en réalité, à n’importe quel moment de son ingestion lors du cycle menstruel, celle-ci compromet irréparablement l’endomètre, enlevant toute possibilité à l’embryon de s’implanter ».

« Donc, a-t-il ajouté, la femme généralement ovule et peut concevoir, mais l’enfant ne trouve pas de terrain fertile pour se fixer ».

Pour faire comprendre aux non-experts, le prof. Mozzanega a précisé : « Si nous imaginons un rapport sexuel non protégé ayant lieu un jour avant l’ovulation, et donc la conception dans les 24 heures suivantes (donc 48 heures après le rapport), il paraît tout a fait infondé de parler d’une action anti-ovulaire et anticonceptionnelle pour un médicament pris jusqu’à 5 jours après le rapport et donc 3 jours après la conception : son action ne visera en effet qu’à empêcher toute possibilité de nidation ».

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