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Bulletin juin 2010


Bulletin septembre 2010

Le Grand Inquisiteur -- dans une production récente de Peter Brook

« Le message de vérité n’est pas toujours le bienvenu; c’est une souffrance pour celui qui écoute et parfois pour le ministre qui l’exprime. »

Cette phrase a été prononcée par le cardinal Ouellet lors de son allocution d’adieu au sanctuaire de Sainte-Anne de Beaupré le 15 août dernier. Le cardinal parlait certainement (entre autres) des paroles qu’il a prononcées lors du congrès de Campagne Québec-Vie le 15 mai (voir le bulletin du mois de juin--pdf), condamnant l’avortement, même en cas de viol. Oui, la vérité peut blesser notre chair, car c’est tellement plus agréable et facile de dire ce que les gens veulent que nous disions, et non ce qu’ils ont besoin d’entendre.

Un pauvre prêtre qui passe souvent à la télévision a réagi à ce propos en répondant, sur son blog, que « le message de vérité ne peut être souffrant ni pour celui qui l’écoute et encore moins pour celui qui l’exprime, à moins, bien sûr, qu’il ne soit pas libérateur ou encore qu’il ne soit pas fidèle à l’enseignement du Christ. »

Ce prêtre est malheureusement représentatif d’un bon nombre de nos concitoyens, car il est hédoniste : seul ce qui plaît est bon, et ce qui fait souffrir doit toujours être évité, même si cette souffrance nous libère d’un mensonge. On comprend pourquoi ce même prêtre s’est demandé, dans une récente homélie, « par quelle déviation, [sommes-nous arrivés], dans l’Église, à célébrer l’Eucharistie comme un sacrifice ». Si la douleur de Jésus le scandalise, c’est que pour lui (et pour bien d’autres) elle n’a aucun rôle à jouer dans notre sanctification.

Aussi, nous observons que ceux qui nient le besoin de participer aux afflictions du Christ (cf. Colossiens 1 :24) nient aussi le péché, car il est douloureux pour tout homme de renoncer au péché et de le combattre. Éviter le péché peut faire mal. Si l’hédonisme a raison et que tout ce qui fait mal est mauvais, alors le péché ne doit pas être évité. Il en a même qui, pour apaiser leur conscience, vont jusqu’à nier l’existence même du péché.

Les hommes qui, en raisonnant ainsi, croient se « libérer » du péché ne sont pas des hommes vraiment libres, mais des hommes qui ne savent pas qu’ils ont été écrasés par la pesanteur de leur croix et broyés par la terre. Ils se croient affranchis, mais ils se sont enfoncés dans la boue de leurs péchés.

Qu’ils se relèvent et prennent leur croix et qu’ils suivent le Christ, et là ils vivront l’expérience de la douleur dont parle le Cardinal. Oui, il est douloureux d’affirmer la Vérité, cette Vérité qui nous humilie dans notre chair et blesse notre orgueil. Tant que nous sommes pécheurs, tant que le « vieil homme » (cf. Ep 4 :22) subsiste en nous, la Vérité nous brûlera.

La vraie liberté, c’est de connaître le bien et le mal tels que Dieu les connait et de choisir le bien. Nier le péché, c’est rendre impossible la liberté – c’est un esclavage. Campagne Québec-Vie est une œuvre de liberté, car tout en proclamant la voie du salut, nous refusons de mentir au Québécois en leur faisant croire (par un silence complice ou par une parole mensongère, cela revient au même) que l’avortement est un bien, que l’euthanasie est un bien, que la fornication, l’adultère, la sodomie, le « mariage » gai et tout le reste sont légitimes.

Dostoïevski, dans le célèbre Légende Grand Inquisiteur, évoque une Église devenue une effroyable et immonde bête, une structure qui flatte l’orgueil, endort les hommes, vole leur libertés et les confirme dans leur indigence, et tout ça en échange d’une « paix intérieure » factice. Les prêtres de la « religion du monde » (les médias, les politiciens, etc.) ressemblent au Grand Inquisiteur : ils ont rendu leurs brebis ignorantes de ce qu’elles font, prétendument pour leur propre bien. C’est comme si ces faux pasteurs se disaient : « Pourquoi Dieu punirait-il ces ignorants ? Qui châtierait des vers de terre pour qui le péché est nourriture et demeure ? Pourquoi Dieu nous condamnerait-il d’avoir permis à nos brebis d’ignorer le péché ? Dieu nous condamnera-t-il, nous qui avons préservé des âmes, redevenues innocentes grâce à leur ignorance et à leur irresponsabilité ? »

Que reste-il à faire à ceux qui veulent vraiment être libres et aider le Québec à se relever ? Ce que nous voulons faire à Campagne Québec-Vie, c’est simplement vivre notre vie chrétienne de façon intégrale, ce qui veut aussi dire combattre le péché (ses propres péchés comme ceux des autres), jusqu’à l’acceptation des conséquences douloureuses de ce combat. Pour conclure, je cède la parole à un évêque du diocèse de Denver, au Colorado, Charles Chaput : « Vivre dans la vérité […], cela veut dire vivre chaque journée et chaque moment à partir d’une conviction inébranlable que Dieu vit, et que son amour est la force qui propulse l’histoire humaine et toute vie humaine authentique. Cela veut dire croire que les vérités du Credo valent d’être défendues, et ce jusqu’à la souffrance et la mort. » Croyons-nous profondément cela; accepterions nous vraiment la souffrance du martyre pour être dignes de la liberté qui nous a été donnée ? Prions pour que nous puissions répondre sans mensonge OUI.

Bon mois de septembre, et merci de vos dons et de vos prières !

P.S. Comme le dit le bulletin, les 40 jours pour la vie sont de retour à Montréal cet automne. Merci de votre participation et de vos dons supplémentaires pour cette œuvre de charité dans le cœur de la ville Montréal !

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Euthanasie et suicide assisté : Les retraités réclament de meilleurs soins en fin de vie

Excellente nouvelle: La présidente de l'Association québécoise des retraité(e)s des secteurs publics et parapublics (AQRP) déclare que "le débat sur la disponibilité de soins appropriés en fin de vie devrait avoir priorité sur celui de la décriminalisation de l'euthanasie et du suicide assisté." Et les chiffres lui donnent raison: Bien qu'au Québec plus de 35 000 personnes décèdent de « maladies chroniques susceptibles de bénéficier de soins palliatifs », le Québec ne compte que 600 (!) lits en soins palliatifs. Il me semble qu'on devrait remédier à cette lacune criante avant de parler d'euthanasie. Voici le texte intégral du communiqué de presse de l'AQRP envoyé ce matin:

EUTHANASIE ET SUICIDE ASSISTÉ : LES RETRAITÉS RÉCLAMENT DE MEILLEURS SOINS EN FIN DE VIE

QUÉBEC, le 31 août /CNW Telbec/ - À l'approche des auditions publiques de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité, l'Association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic (AQRP) dévoile des données obtenues grâce à la Loi sur l'accès à l'information concernant le nombre de lits en soins palliatifs dans les régions du Québec. Selon les données obtenues, le Québec compte à peine plus de 600 lits en soins palliatifs. Pourtant, en moyenne, plus de 35 000 personnes décèdent de « maladies chroniques susceptibles de bénéficier de soins palliatifs » à chaque année au Québec.

« Bien qu'il soit très difficile de déterminer avec précision l'ampleur des besoins actuels et futurs en soins palliatifs, la plupart des experts affirment que la demande augmentera de façon marquée au cours des prochaines années. Or, il a été démontré que les personnes atteintes de maladies chroniques qui obtiennent des soins appropriés sont moins portées à vouloir que l'on mette fin à leurs jours. Il nous semble donc que le débat sur la disponibilité de soins appropriés en fin de vie devrait avoir priorité sur celui de la décriminalisation de l'euthanasie et du suicide assisté », a déclaré madame Madelaine Michaud, présidente de l'AQRP.

Voici le nombre de lits en soins palliatifs, par région sociosanitaire :

  • Abitibi-Témiscamingue : 12
  • Bas-Saint-Laurent : 28
  • Capitale-Nationale : 84
  • Chaudière-Appalaches : 36
  • Côte-Nord : 31
  • Estrie : 12
  • Gaspésie - Îles-de-la-Madeleine : donnée non disponible
  • Lanaudière : 25
  • Laurentides : 41
  • Laval : 24
  • Mauricie et Centre-du-Québec : 42
  • Montérégie : 82
  • Montréal : 151
  • Outaouais : 25
  • Saguenay - Lac-Saint-Jean : 21

Voici les recommandations transmises par l'AQRP à la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité :

  • Enrichir la documentation actuellement disponible sur les soins palliatifs avec un état de situation, à jour, des soins en fin de vie à travers toutes les régions du Québec;
  • Augmenter l'offre de services publics en soins palliatifs, notamment les services psychosociaux, et augmenter les ressources financières disponibles pour aider le développement des maisons en soins palliatifs;
  • Soutenir la recherche scientifique sur les soins en fin de vie et garantir la formation et la compétence des intervenants, tant sur le suivi médical que psychosocial;
  • S'assurer de la coordination entre les différents paliers du système de santé et assurer la continuité des services dans le domaine des soins palliatifs;
  • Sensibiliser davantage la population aux différentes possibilités qui s'offrent déjà aux personnes en situation de fin de vie, comme l'arrêt de traitement et le mandat en cas d'inaptitude.

L'AQRP est la principale association indépendante de tout lien syndical représentant l'ensemble des retraités de l'État au Québec. L'AQRP se distingue également par son implication citoyenne soutenue en faveur des enjeux qui touchent toutes les personnes aînées du Québec. En 2007, l'AQRP a choisi la prévention du suicide comme cause sociale en faveur de laquelle elle s'implique.

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Qu'est-ce que l'euthanasie? Qu'est-ce que l'acharnement thérapeutique?

Deux docteurs, participant à une tribune de médecins contre l'euthanasie, répondent à la question: l'euthanasie, c'est quoi exactement, et en quoi cela diffère-t-il du refus de l'acharnement thérapeutique?

À gauche, le Dr Bruno Gagnon, médecin en soins palliatifs au Centre de santé de l'Université McGill, et à droite, le Dr Patrick Vinay, chef du service de soins palliatifs à l'hôpital Notre-Dame du CHUM.

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Tu n'es pas seule

Grossesse imprévue et difficile à assumer? Tu n'es pas seule.

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Activités pour le respect de la vie – communautés chrétiennes

Vous et votre communauté chrétienne pouvez vous engager avec Campagne Québec-Vie pour bâtir une culture de vie au Québec :

  1. En formulant des intentions de prière durant vos célébrations qui portent sur le respect de la vie humaine de la conception à la mort naturelle, ou bien de parler du respect de la vie lors de vos homélies ou de vos sermons. Nous avons à Campagne Québec-Vie des ressources pour vous aider à formuler des sermons et des intentions de prière pour le respect de la vie.
  2. En rendant disponible à la congrégation nos bulletins mensuels, et en invitants vos fidèles à en prendre. Nous serons heureux de vous fournir à chaque mois de nouveaux bulletins sans aucun frais.
  3. En participant à nos témoignages publics en faveur de la vie :
    1. La vigile 40 jours pour la vie est un événement d’envergure internationale qui se déroule 2 fois par année, et qui, depuis ses débuts en 2007, a électrisé le mouvement pour le respect de la vie (voir dépliant ci-inclus). Cette activité encourage une chrétienté conséquente et publique, qui aidera vos fidèles à croître dans leur foi.
    2. La Marche annuelle pour la vie, qui se tient normalement la fin de semaine de la 2e semaine du mois de mai, est un événement festif, positif, avec plusieurs milliers de participants, qui permettra à vos fidèles de constater qu’ils ne sont pas seuls à respecter la vie.
    3. La Chaîne de la vie est un événement annuel qui se tient une fois par année dans quelques 1450 villes d’Amérique du nord. Dans un ou plusieurs endroits dans chaque ville se forment les maillons d’une « chaîne » de la vie, c’est-à-dire des groupes de personnes qui, pour 90 minutes, prient pacifiquement dans un lieu public pour la fin de l’avortement. Cette activité simple et efficace est facile à organiser.
  4. En invitant un représentant de Campagne Québec-Vie pour faire une présentation sur un sujet portant sur le respect de la vie. Ces présentations peuvent se faire après le service, samedi en après midi ou un soir de semaine. Souvent les croyants ont de bonnes valeurs mais ils ont de la difficulté à les expliquer et à les justifier aux autres. Ces présentations outilleront votre congrégation et la rendra plus apte à défendre ses valeurs sur la place publique.
  5. En faisant l’adoption d’un centre d’avortement. Chaque ville au Québec compte plusieurs centres d’avortement. Montréal, par exemple, en compte 21. Les chances sont donc bonnes qu’il y en ait un près de votre église (nous avons une carte indiquant l’emplacement de tous les centres d’avortements du Québec). En faisant l’adoption d’un centre d’avortement, vous vous engagez à prier devant ce centre le plus souvent possible (une fois par mois, une fois par semaine ou tous les jours) Nous avons le matériel requis : prières, citations de la Bible, pancartes si vous en voulez, coordonnées des centres de grossesse fiables, etc. Cette activité évangélique sauve des bébés, des parents et des avorteurs en leur apportant, sur la place publique, la compassion et la guérison de Jésus.
  6. En consacrant une fin de semaine pour le respect de la vie – nous vous proposons la fin de semaine la plus rapprochée du 25 mars, qui tombe à 9 mois du 25 décembre—mais toute autre date serait possible. Nous vous fournissons le matériel et les étapes à suivre pour organiser une fin de semaine sur le thème du respect de la vie pour sensibiliser vos fidèles. Cette activité peut très bien servir comme première activité « pour la vie » pour votre congrégation, et peut inclure une ou plusieurs des autres activités et suggestions ci mentionneés.
  7. En participant à nos campagnes de levée de fonds :
    1. Monnaie pour la vie : Nous venons chez vous une ou deux fois par année distribuer aux fidèles des contenants en plastique qu’ils ramèneront chez eux et dans lesquels ils déposeront les pièces de monnaie qu’ils auront dans leur poche à la fin de chaque journée. Ils ramènent ensuite leurs contenants pleins à l’église, et nous viendront les chercher dès qu’il en aura un certain nombre. Cette campagne est facile à mener et constitue un moyen simple de rappeler quotidiennement aux fidèles la question du respect de la vie.
    2. Immobilier pour la vie : En faisant connaître, par l’intermédiaire du semainier ou par un autre moyen, ce bon moyen d’appuyer financièrement le mouvement Campagne Québec-Vie sans que cela ne coûte un sou au donateur (voir fichette ci-incluse), vous démontrerez à vos fidèles que nous avançons le Royaume par tous nos gestes, non seulement ceux que nous faisons à l’église.
    3. Souper spaghetti / épluchette de blé d’Inde / Concert bénéfice / déjeuner aux crêpes, … tous sont des moyens efficaces d’aborder la question du respect de la vie dans un atmosphère convivial.
    4. Une quête spéciale : Une ou deux fois par année (disons, le dimanche près du 25 mars (soit 9 mois avant Noël) et le dimanche de la fête des pères), une deuxième quête peut être faite pour appuyer Campagne Québec-Vie et /ou d’autres organismes locaux pour la défense des enfants à naître.
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Message aux églises -- ensemble, renouvelons le Québec !

En tant que président de la Campagne Québec-Vie, je vous écris aujourd’hui pour inviter votre communauté chrétienne à nous accompagner dans notre projet de renouvellement du Québec.

Campagne Québec-Vie est un organisme sans but lucratif qui regroupe plus d’un millier de Québécois convaincus de la nécessité de défendre la vie des plus vulnérables de notre société, en particulier celle des enfants à naître et des personnes âgées, handicapées, ou malades.

Notre rêve à Campagne Québec-Vie est de renouveler le Québec pour que chaque personne qui y habite soit accueillie et protégée, y compris les enfants à naître, les handicapés, les malades et les vieillards.

Malheureusement, dans le Québec d’aujourd’hui nous traversons des moments difficiles, voir périlleux pour notre avenir :

  • Aujourd’hui au Québec, presque 100 enfants à naître meurent à chaque jour par avortement—un total de 30,000 annuellement (l’équivalent en population à la ville de Val d’Or, à tous les ans). De plus, aucune loi n’encadre cet acte : on peut au Canada avorter de la conception à la veille de la naissance, sans justification et le tout payé par l’argent des contribuables.
  • Présentement au Québec, la menace de l’euthanasie et du suicide assisté sur demande refait surface, et nous risquons dans un futur proche de permettre aux médecins de tuer les patients malades et vulnérables qui « réclament » la mort. Étant donné l’état lamentable de notre système de santé et de son manque de ressources, nous pouvons imaginer ce que ce genre de permission apportera.

Mais il restera toujours de l’espoir, tout et aussi longtemps qu’il restera des communautés chrétiennes pour prendre la parole et pour défendre et promouvoir le respect de la vie dans leur église et dans leur milieux de vie.

Ma question pour votre communauté est la suivante : Seriez-vous prêts à être l’une de ces communautés « porteuses d’espoir », l’une de ces communautés qui font ce qu’elles peuvent pour bâtir un Québec qui accueille la vie au lieu de la détruire, un Québec véritablement prospère, juste et paisible ?

Votre communauté peut spécialement nous aider à bâtir une culture de vie au Québec en vous engageant avec nous d’une ou plusieurs des façons décrites sur la page "Activités pour le respect de la vie -- communautés chrétiennes", qui décrit en détail les moyens que nous pouvons œuvrer ensemble pour renouveler le Québec. . SVP jeter un coup d’œil.

Merci de votre temps—nous espérons entendre de vos nouvelles !

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Session d'information -- Euthanasie et suicide assisté

Aujourd'hui j'ai présenté dans une résidence pour personnes âgés nos principaux arguments (PDF) contre l'euthanasie et le suicide assisté dans le contexte de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité, qui va prochainement débuter la phase "itinérante" de sa consultation. Onze villes seront visitées partout au Québec; l'horaire reste à préciser.

Aussi, un rappel: bien que la date butoire pour soumettre un mémoire ou une demande de comparution devant la commission est révolue (le 25 mai), on peut quand même faire part de nos commentaires à la commission en remplissant le questionnaire en ligne.

Finalement, si vous voulez que nous venions présenter sur ce sujet à votre groupe, n'hésitez pas à nous contacter!

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40 jours pour la vie -- de retour à Montréal ce septembre!

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Suite à notre réunion exploratoire, ce fût décidé que nous allions de l'avant avec la 4e édition des 40 jours pour la vie à Montréal! La cérémonie de lancement aura lieu au Parc Lahaie le mercredi 21 septembre à 19h00.

Y'a-t-il des gens des autres villes du Québec qui pensent vouloir mener une campagne 40 jours dans leur ville? Je l'espère de tout mon coeur, car nous avons tout le nécessaire pour faciliter votre tâche, si jamais vous vouliez plonger dans cette aventure salvatrice et inoubliable. 

Pour l'instant, voici le matériel à distribuer pour promouvoir la vigile. Pour connaître les dernières nouvelles sur les 40 jours à Montréal, vous n'avez qu'à consulter la page officielle.

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Le freak show

L’été 2010 aura permis au Québec d’être déclaré champion mondial quant au nombre de ses spectacles et festivals toutes catégories, tous subventionnés par nos impôts. Au temps des romains, on réclamait haut et fort du pain et des jeux; balayés par les Barbares, ils ont disparu. Aujourd’hui nos gouvernements doivent nourrir le bon peuple décadent de pain, de jeux et de spectacles, y incluant les incontournables festivals souvent ridicules et insignifiants. Tout ce déplacement d’air a pour nom «la culture» québécoise.

De nos jours, on a le culot de nommer événements culturels les spectacles indécents de Lady Gaga et de Madona, les grossièretés écœurantes de plusieurs humoristes, les festivals de la carotte, de la truite et du cochon graisseux, etc. La «culture» québécoise se vautre dans n’importe quoi! En été, du plus petit village jusqu’aux grandes villes, le Québec vit pendant quatre mois à l’heure de l’amusement systématique tous azimuts. Il faut s’éclater dans un feu d’artifice (un autre festival dit culturel) continuel où le bruit étourdissant, la vulgarité à la mode et la sensualité toujours plus osée seront souvent au rendez-vous.

Le bon peuple en redemande toujours plus! Même quand ce n’est pas drôle, il applaudit! Même quand c’est laid et ridicule, on dit que c’est bien beau!

Je n’ai pas l’intention de passer en revue les 228 spectacles et festivals qui ont amusé le Québec de juin à septembre. Cependant, je ne peux oublier le défilé de la fierté gaie, qui revient depuis des décennies nous hanter avec sa parade redondante qui ne dit plus rien à personne. Usé à la corde cet événement donne aujourd’hui une image néfaste de la communauté homosexuelle, ce qui lui nuit de plus en plus.

Pourquoi y a-t-il encore des milliers de voyeurs qui continuent de s’agglutiner le long du parcours à Montréal pour regarder ce happening dit «culturel»? On espère toujours en voir plus: cuirasses, paillettes, nudité, excentricité, des hommes/femmes, des femmes/hommes, de la publicité homosexuelle, etc. Cette parade, loin d’enrayer l’homophobie, attise plutôt les différences et les préjugés, en incitant la population au harcèlement et à la moquerie.

Les organisateurs continuent pourtant à se mettre la tête dans le sable en jurant que ce défilé ridicule fait avancer leur cause pendant que la grande majorité des personnes homosexuelles refusent de s’associer à ce freak show.

La parade gaie donne une lamentable image de l’homosexualité et contribue à entretenir le sentiment d’homophobie qu’on retrouve dans la société. L’idéal homosexuel, est-ce cela?

Le défilé de la fierté gaie a mis en vedette cette année le comédien Jasmin Roy dans un char allégorique bien spécial; accompagné de plusieurs directeurs d’écoles et de la présidente de la fédération des directions d’écoles du Québec, Mme Chantal Longpré, il a voulu lancer un message aux établissements scolaires: «vos élèves doivent sortir du placard et ne plus avoir peur d’afficher ouvertement leur identité sexuelle différente».

À l’émission de TVA, Paradis en direct, du 16 août 2010 à 12h30, Chantal Longpré a défendu énergiquement la présence des directions d’écoles à ce défilé: «Il y a énormément (sic) d’élèves qui voudraient faire leur coming out dans nos écoles» a-t-elle déclaré le plus sérieusement du monde!

Questionné par l’animateur, Jasmin Roy a défendu le côté exhibitionniste et excentrique de cet événement en déclarant que les gais et lesbiennes ont le droit d’être à la mode et de s’éclater comme tout le monde. Enfin, on a appris que le MEQ va intensifier sa lutte contre l’homophobie dans les écoles du Québec en invitant plus souvent les homosexuels à venir entretenir les élèves sur cette question.

Pendant qu’aux nouvelles de Radio-Canada (15 août 2010) je voyais dans le défilé des extraterrestres gais, j’entendais le journaliste nous informer que cette année, il y avait le long du parcours 200000 spectateurs et une majorité de familles avec de très nombreux enfants. Rappelons que la semaine de la fierté gaie est subventionnée par notre gouvernement provincial.

L’an prochain, poursuivant dans la démesure, nous aurons peut-être droit à un char allégorique d’élèves de la maternelle qui auront eu le courage de faire leur coming out! Nos politiciens, toujours présents, affirment que cet événement fait maintenant partie de la culture du Québec.

Devant cette démesure, il faut bien admettre que le mot culture a été pitoyablement prostitué par nos médias depuis plusieurs années. La noblesse culturelle n’a rien à voir avec les festivals heavy-métal, ni avec le festival de la poutine.

Les politiciens de tout acabit peuvent bien continuer à parader avec les gais et lesbiennes, je m’en fous; le ridicule ne tue pas. Mais qu’on arrête de parler de culture! C’est du divertissement très ordinaire qui vole bien bas.

Quand on regarde «l’évolution» de notre société qui n’arrête pas de s’émoustiller, on fait le constat suivant: pour remplacer les processions, défilés et événements à saveur religieuse qui étaient très populaires, il y a 40 et 50 ans au Québec, on a dû déployer un véritable tsunami de spectacles et de festivals subventionnés pour répondre au vide existentiel d’une pauvre population toujours en quête de sens.

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