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Conférence sur les dérapages de l'euthanasie en Belgique par un médecin du pays


Par quelle autorité le Père Thomas Rosica louange-t-il un promoteur du "mariage gai" sur les ondes de Sel + Lumière ?

J'ai été très déçu d'une récente interview du père Thomas Rosica, présentée sur le poste Sel et Lumière au début du mois d'octobre, qui a soulevé une polémique - et pour cause.

Lors de l'entretien, Thomas Rosica, prêtre Basilien fondateur de la chaîne catholique Sel+Lumière, a louangé sans réserves Gregory Baum, un théologien qui, selon le canoniste torontois Mgr. Vincent Foy, a fait plus que quiconque pour nuire à l'Église catholique au Canada et à sa mission de promouvoir une culture de Vie. 

Gregory Baum fait partie de cette catégorie de théologiens qui considèrent leur propre contenu crânien comme infaillible. Réputé l’un des principaux instigateurs au Canada de l’opposition à l’encyclique Humanae Vitae (sur l'interdiction de la contraception artificielle), Baum ne semble jamais avoir perçu le prophétisme de ce texte.
Parmi les autres chevaux de bataille de Baum, il faut mentionner le mariage des prêtres, l’ordination des femmes et la tentative risible d’expliquer les textes condamnant l’homosexualité dans la Bible par des raisons farfelues que seuls les idéologues gagnés d'avance à la cause du "mariage gai" sont capables d’écouter sans sourciller… 
C’est sur ce Père Baum (prêtre ayant quitté l’exercice sacerdotal sans avoir été laïcisé) que le Père Thomas Rosica, lors de son entrevue, pose un regard d’admiration et de respect. Avouant que les deux hommes se connaissent «depuis longtemps », néanmoins Rosica affirme :« J'ai certainement beaucoup admiré votre théologie, vos écrits mais aussi votre amour de l'Église, votre amour du Christ, et vous avez oeuvré non seulement à conserver l'esprit du Concile Vatican II mais aussi son enseignement authentique ... vous demeurez un catholique fidèle et profondément dévoué, vous aimez Jésus, l'Église et l'eucharistie. » 
Et c’est ici que nous sommes devant un grand point d’interrogation. Comment le Père Rosica peut-il présenter comme un modèle, à ce qui est considéré comme la chaîne de télévision catholique canadienne, un homme reconnu pour son refus de la loi naturelle et pour ses amusantes facéties interprétatives de l’institution catholique, à l’école de Hans Kung?
Plusieurs téléspectateurs, n’ayant jamais lu ou entendu Baum, vont penser, à l’écoute de cette interview, que Baum a déjà apporté quelques éléments crédibles à la pensée catholique canadienne. Comme tant d’autres, la théologie de Baum ne semble être qu’une théologie de réaction et d’opposition quasi-systématique au magistère de l’Église. Comment peut-on tromper de cette façon les catholiques canadiens qui mettent leur confiance dans la chaîne de télévision Sel et Lumière ?
Et, surtout, par quelle autorité le Père Rosica tient-il le mandat de partager un ministère parallèle à l’enseignement de l’Église, tout en le présentant comme un élément valable de l’identité catholique?
Par quelle autorité ? Voilà la question. Comment le Père Rosica peut-il avoir trompé les téléspectateurs de Sel et Lumière sans qu’une autorité compétente ne vienne le rappeler à l’ordre ? Nous nous interrogeons sur cette forme d’enseignement parallèle qui vient semer la confusion parmi les catholiques et les personnes de bonne volonté. À moins que l’enseignement ne soit changé et que le « mariage » gai soit maintenant acceptable dans l’Église catholique basé sur une nouvelle compréhension des textes bibliques, s’appuyant sur une nouvelle imagination créatrice et autoproclamée inspirée ?
Nous en appelons aux autorités légitimes de l’Église pour qu’elles se penchent sur le problème d’une télévision qui se dit catholique, afin de savoir jusqu’à quel point elle peut continuer de proposer comme modèle n’importe qui et son contraire, ce qui a pour effet de jeter les fidèles dans une confusion déjà trop répandue.
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Précisions sur la découverte d'une communication possible avec Scott Routley, malgré son état neurovégétatif

Sur le site de Zenit.org du 15 novembre 2012:

 

(Le neuroscientifique britannique Adrian Owen)

 

 

 

ROME, jeudi 15 novembre 2012 (Zenit.org) – «Non» : ont répondu les ondes cérébrales de Scott Routley, un Canadien de 39 ans, dont le cerveau a été pourtant gravement endommagé lors d’un accident de la route, il y a 13 ans.
 
(...)
 
L’expérience a été menée au Canada, à l'université de Western Ontario par un neuroscientifique britannique : Adrian Owen. Sa découverte bouleverse la médecine.
L’équipe a utilisé une machine à imagerie par « résonance magnétique fonctionnelle », qui permet par exemple d’obtenir des réponses simples et silencieuses d’une personne éveillée, en mettant en évidence les zones du cerveau activées par sa pensée.
Les médecins ont demandé à Scott Routley de s’imaginer en train de jouer au tennis, s’il voulait dire « oui », et pour dire « non », de s’imaginer en train de se promener dans sa maison. Ils ont noté les zones du cerveau qui s’activaient.
Puis ils ont paramétré la machine à partir des questions/réponses qu’ils connaissaient comme «le nom de jeune-fille de votre mère est-il Dupont ?»
Puis ils ont posé une question dont ils ne savaient pas la réponse : «Est-ce que vous souffrez ? » (« Are you in pain?»). La zone du cerveau « non » s’est activée.
 
Pour Adrian Owen, ce progrès décisif devrait permettre d'aider les patients en ajustant les soins.
Jusqu’ici au contraire, pour les médecins, « l’état végétatif » succédant au « coma », semblait être caractérisé par l’absence de « conscience de soi », de l’entourage et par l’impossibilité de communiquer.

 

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Michael D. O,Brien écrivain canadien réputé mondialement, amoureux de la civilisation de l'amour

Un article paru sur le site du journal Le Figaro du 15 novembre 2012:

 

(Michael D. O'Brien)

 

 

Michael D. O'Brien fait partie de ces écrivains devenus rares qui, dans leurs romans, embrassent le tout de la condition humaine, en la situant dans le feu de la grande histoire, mais aussi dans la perspective des fins éternelles. Si cet homme d'une soixantaine d'années, qui vit dans un coin reculé du Canada, une région de lacs et de forêts au sud-est de l'Ontario, n'a pas encore la large notoriété qu'il mérite, c'est sans doute parce qu'il est un écrivain catholique. On aimerait ne pas le dire parce qu'il déborde les étiquettes, comme ses maîtres, Dostoïevski, Soljenitsyne, Tolkien, G.K. Chesterton, Léon Bloy. Mais il ne peut ni ne veut cacher la foi qui l'anime. Cela ne lui a pas facilité la vie dans son pays ultra-sécularisé. C'est en tout cas la raison pour laquelle il n'a jamais été publié au Canada, alors que son premier roman, Père Elijah, s'est vendu à 250.000 exemplaires aux États-Unis et qu'il est traduit en dix langues.

Lorsqu'il était jeune, il était agnostique, voire athée, et fier de l'être. Convaincu d'être devenu un homme libre en se débarrassant de la religion, il lisait Sartre et Camus. C'était la fin des années 1960. Sa conversion, à l'âge de 21 ans, le prit par surprise. Il retourna à l'église, recommença à prier. «Avec Dieu, je découvrais une lumière, la liberté, le vrai amour.»

(...)

En le lisant et en l'écoutant parler du monde contemporain, on se demande parfois s'il n'est pas doté d'un sixième sens. Sa liberté d'esprit et son insoumission à la pensée dominante frisent l'anarchie, un anarchisme à la façon des Évangiles, absolument non violent donc. À propos de Tolkien, il explique: «Dans la grande guerre entre le bien et le mal, le combat ne peut être seulement politique ou social, si on ne le voit que comme cela, on le perdra. C'est une guerre spirituelle qui se déroule, dans l'invisible. La politique ne peut pas nous sauver.»

En fait, O'Brien n'avait jamais imaginé qu'il deviendrait écrivain. L'inspiration lui vint suite à une expérience mystique: en 1994, âgé de 46 ans, complètement découragé par les problèmes matériels et par l'état de désolation de la société canadienne, il tomba à genoux devant le tabernacle et se mit à pleurer. «J'avais l'impression d'être fini. Je me plaignais à Dieu». Aussitôt, se souvient-il, il sentit une Présence et entendit ces mots: «Dans ce lieu de désolation, je donnerai des fruits.» O'Brien se secoua, persuadé que cette voix venait de son inconscient. Mais non, la voix insista. Toute l'histoire de Père Elijahdéfila alors dans son esprit pendant une heure…

Père Elijahest un thriller religieux qui se déroule au Vatican. Mais rien à voir avec Dan Brown . C'est un roman apocalyptique au sens propre du terme, captivant, d'une subtilité spirituelle et psychologique exceptionnelle, qui jette une lumière saisissante de vérité sur le totalitarisme insidieux qui gagne l'Occident. Son deuxième roman, La Maison de Sophie, met en scène le combat intérieur d'un bibliothécaire homosexuel attiré par un enfant juif qu'il a recueilli pendant la guerre.

Une culture époustouflante
L'an passé est paru Une île au cœur du monde, magnifique histoire qui court sur 800 pages et traverse le XXe siècle. Theophilos, son dernier roman publié en France, est l'histoire du père de l'évangéliste Luc: ce médecin grec, homme de bien et de raison, s'inquiétant de voir son fils embrigadé dans cette nouvelle secte juive, part enquêter en Galilée et en Judée sur Jeshua et ses disciples. Tous ces romans sont nourris d'une culture époustouflante venant d'un homme qui n'a fréquenté aucune université.

Michael D. O'Brien n'a pas hésité à prendre à maintes reprises, la défense des enfants à naître...

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Autre tentative de manipulation des médias : une mort causée par un refus d'avortement en Irlande?

Sur le blog de Jeanne Smits du 15 novembre 2012, cette correction d'une désinformation que les médias s'empressent de publiciser (dont la Presse du 16 novembre 2012):

(Savita Halappanava)

Les grands médias de tous les pays reprennent en chœur la substance de ce titre : « Une femme meurt après s'être vu refuser l'avortement. » En chœur, d'Inde aux Etats-Unis et des Pays-Bas aux pays hispanophones, c'est la même « info » qui circule : Savita Halappanava, en pleine fausse couche, n'a pas obtenu qu'on « termine » son « fœtus » et elle en est morte.
 

Mais elle est morte de septicémie, pas d'avoir été enceinte… Et nul ne peut dire aujourd'hui que l'avortement aurait en effet sauvé sa vie.
 

Bien entendu, l'ensemble de la presse qui vit d'abord de la publicité et du soutien de la finance ose le soutenir au moins par l'insinuation, et en profite pour rappeler que l'avortement est interdit en Irlande parce que l'Irlande est catholique, et qu'il est grand temps que cela cesse. (...)

Voici ce que l'on sait, si l'on peut considérer les récits de la presse comme fiables.
 

La jeune femme, Savita Halappanavar, et son mari Praveen viennent de familles aisées en Inde. Elle est dentiste. Ils s'installent en Irlande, dans le comté de Galway, en 2008. Et décident d'y mettre en route leur premier enfant parce qu'ils ont entendu le plus grand bien des soins offerts aux femmes enceintes et aux parturientes dans ce pays.
 

Le samedi 21 octobre, ils reçoivent de nombreux amis à dîner pour leur annoncer la bonne nouvelle de la grossesse de Savita, qui en est à 17 semaines. Le lendemain, prise d'importantes douleurs dans le bas du dos, la jeune femme se rend aux urgences. Elle apprendra bientôt (le même jour ? lundi ? les récits divergent) qu'elle est en train de faire une fausse couche. Souffrant beaucoup, elle réclame que l'on mette fin à sa grossesse ; selon Praveen, on lui répond que c'est impossible tant que l'on perçoit battre le cœur de l'enfant. « Nous sommes dans un pays catholique ici », lui répondent les médecins, selon ce que rapporte Praveen.
 

Le cœur de l'enfant ayant cessé de battre le mercredi 24 octobre, on pratique un curetage mais Savita souffre d'une infection importante qui ne sera pas jugulée. C'est seulement le mardi 23, selon certaines sources, qu'on a commencé à lui administrer des antibiotiques. Le 28 octobre, sans qu'elle ait repris conscience, la vie la quitte. Praveen ramène sa dépouille en Inde où elle a été incinérée le 3 novembre.
 

Les questions qui se posent sont multiples. De quand date l'infection ? A quel moment s'est installée la septicémie ? Etait-elle liée à la fausse couche ? Aurait-elle été évitée par l'avortement ? Aurait-elle été jugulée par l'avortement ? A cette dernière question, on peut en  tout cas répondre sans hésiter « non », car l'avortement n'est en aucun cas un soin, un médicament ou un moyen de rendre la santé.

Praveen Halappanavar a donné son avis à l'Irish Times, rapportant les réactions scandalisées de sa belle-famille en Inde qui compte de nombreux médecins. Certains se sont même moqués de lui. Comment, au XXIe siècle, on refuse un avortement à une femme qui va mourir ? Comment peut-on laisser durer deux jours le déroulement d'une fausse couche, alors que le fait d'avoir l'utérus ouvert favorise l'infection ? 

Je ne suis certes pas compétente pour évaluer le bien-fondé de cette dernière affirmation, mais il me semble que si c'est le cas, la cause de la mort n'est ni la fausse couche, ni le refus d'avortement, mais le fait que l'infection n'a pas été prise à temps. Que des antibiotiques n'ont pas été administrés : préventivement peut-être ? Quoi qu'il en soit, l'important groupe pro-vie irlandais, Youth Defence, relève le possible retard d'administration d'antibiotiques et souligne que cela se révèlera peut-être comme cause de la mort.
 

SPUC, la plus ancienne et la plus importante organisation pro-vie du Royaume-Uni, souligne de son côté que si la mise à mort directe d'un enfant est dans tous les cas un délit en Irlande, la loi irlandaise oblige les médecins à traiter les mères lorsque la sauvegarde de leur vie l'exige et qu'ils peuvent le faire en prenant le risque de provoquer indirectement la mort de l'enfant. L'organisation rappelle également que des avortements « sûrs » pratiqués dans les conditions prévues par la loi à travers le monde sont suivis d'infections, de septicémies et parfois de la mort de la mère…
 

A l'inverse, selon une dépêche citée par un média indien, NDTV, l'OMS considère l'Irlande comme le pays « inhabituellement sûr » pour les femmes enceintes. Le taux de mortalité maternelle y est de 3 pour  100.000, contre une moyenne de 14 en Europe et en Amérique du Nord (environ 8 en France), 190 en Asie et 590 en Afrique. Autrement dit, c'est dans un des seuls pays « développés » où l'avortement est totalement proscrit que la santé maternelle est la mieux protégée.
 

Cela n'empêche pas le lobby de l'avortement de rendre aujourd'hui directement responsable « l'éthique catholique » de la mort de Savita.(...)

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Une réponse à l'ONU : une organisation pour les soins de santé maternelle au Congo organise un souper bénéfice à Montréal

L'ONU aimerait favoriser l'aide médicale à l'avortement et fournir des contraceptifs aux pays en voie de développement. C'est sa conception de la "santé maternelle".  On peut constater tout le scandale de la position Onusienne dans cet article de la presse du 14 novembre 2012, en la comparant avec cette initiative qui aidera vraiment les femmes en difficultés, au Congo:

(photo: lincco.org)

Description du projet:

■La R.D.C. affiche un des plus hauts taux de mortalité et de morbidité maternelle et infantile au monde. Le manque de personnel qualifié est une des principales causes de ce problème. Notre projet aidera à satisfaire le besoin en professionnels de la santé compétents dans deux zones de santé de Kinshasa. Quelque 20 000 mères et enfants vont en bénéficier.
 
Quand
 ■De septembre 2012 à août 2015.
 

 ■Dans les zones de santé du Mont-Ngafula et de la Gombe situées dans la province de Kinshasa et dans un hôpital rural du secteur de Kilembé.
 
Comment
 ■Renforcer les compétences professionnelles des infirmières de soins généraux, des sages-femmes et des médecins, spécialement les pédiatres et les obstétriciens afin qu'ils soient en mesure de fournir des soins de santé accessibles, réguliers et de grande qualité.
 
Les objectifs
 1.Créer une maîtrise en administration des soins de santé qui offrira une formation spécialisée aux formateurs en sciences infirmières et aux chefs de clinique. Ce programme de trois ans, adapté aux besoins de la R.D.C., sera développé en collaboration avec l'Université de Montréal, l'Institut Supérieur en Sciences Infirmières et les Ministères de l'Éducation et de la Santé de la R.D.C.
 2.Former, grâce à ce programme de maîtrise, 60 infirmières et sages-femmes qui auront les compétences pour développer et exécuter des programmes de formation en soins infirmiers et sage-femme.
 3.Offrir une formation continue spécialisée aux équipes de soins de santé aux mères et aux nourrissons afin d'améliorer leurs habiletés cliniques en formant :
 ■160 médecins, infirmières et sages-femmes de l'hôpital Monkole, d'autres hôpitaux et de centres médicaux situés dans les zones du Mont-Ngafula et de la Gombe, en soins obstétricaux, en néonatalogie et en pédiatrie.
 ■20 instructeurs qui assureront la formation continue des professionnels de la santé.
 
Les partenaires
 
En République démocratique du Congo : Le Centre Congolais de Culture, de Formation et Développement (CECFOR) qui existe depuis 1986 a créé:
 ■le Centre Hospitalier Monkole en 1990;
 ■l'Institut Supérieur en Sciences Infirmières (1551) en 1997;
 ■le Centre de formation et d'appui sanitaire (CEFA) en 2001; la mission du CEFA est d'offrir la formation continue aux professionnels de la santé.
 
www.monkole.cd
 
Au Canada :
 ■L'Université de Montréal
 ■L'Institut pour la Culture et la Coopération (LINCCO) LINCCO apporte son expertise en coopération internationale et en financement de projets avec plus de 25 ans d'expérience en aide financière et humanitaire dans les pays en développement. Depuis 2006, LINCCO joue également un rôle actif en R.D.C. où il envoie en mission des infirmières canadiennes gui viennent en aide à l'ISSI.
 

Cette organisation organise un souper-bénéfice à Montréal: 

Le souper- bénéfice aura lieu à :

Buffet Il Gabbiano
1550, rue Lapierre, LaSalle (QC) H8N 2R2
Samedi 17 novembre 2012 à 18 h 00
100

Les profits seront versés au projet de LINCCO en R.D.C., projet qui a pour but de réduire la mortalité maternelle et infantile par le renforcement des compétences des personnels infirmier et médical. Pour plus d’information, visitez notre site internet au www.lincco.org.

 

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"Est-ce que c'est acceptable de maintenir cette personne dans ces conditions-là?"

Cette question, c'est le docteur Jean-François Lizé, de l'hôpital Notre-Dame de Montréal qui la pose face au patient Scott Roudley de London, « neurovégétatif » qui communique, de son cerveau, avec ses médecins grâce à l'imagerie par résonance magnétique.

(Scott Routley)

 

« Ce que je vous dirais, la question que malgré tout il faut se poser, c’est que malgré tout, ce jeune homme de 38 ans est depuis 12 ans, je crois, dans un lit d’hôpital ou de soins de longue durée, complètement dépendant pour tout, tout, tout. Il faut le tourner pour qu’il n’ait pas de plaie de siège, il a une trachéostomie à ce qu’on m’a dit, pour respirer, il a un tube de gavage, il ne peut pas manger, il faut le gaver, il a besoin de soins d’hygiène complets, il a besoin de plusieurs soins, on ne sait pas s’il a fait des infections ou autres et tout. Ce patient-là est en perte d’autonomie totale.
Là, ce qu’il faut se poser comme question, c’est ce qui est acceptable, et là, plusieurs personnes ont fait des testaments, ont exprimé leurs souhaits, plusieurs ne l’ont pas fait, alors faut voir, est-ce que c’est acceptable, pour le bien de la personne et de la famille de maintenir cette personne dans ces conditions-là, advenant un accident comme cela, je pense que c’est plus cela qu’il faut se poser. »
À noter, dans cette entrevue, on mentionne la découverte de la communication possible avec ce patient qui a affirmé qu’il ne souffrait pas.
Et malgré cela, le médecin Lizé pose la question à savoir s’il est acceptable de ne pas l’avoir euthanasié.
Nous avons une question pour le Dr Lizé. Est-il acceptable qu’un médecin, devant un patient qui communique à ses médecins qu’il ne souffre pas, est-il acceptable qu’un médecin devant la situation de ce patient, se pose comme première question s’il ne valait pas mieux l’euthanasier? De quel droit? Mais quelle logique de meurtrier a-t-il pour regarder un patient et conclure qu’il vaut mieux le tuer? Il ne lui est jamais venu à l’esprit que par la recherche scientifique et le travail médical, il devrait être possible d’améliorer sa situation et de faire des progrès? D’autant plus que ce patient, encore une fois, vient de communiquer qu’il ne souffre pas!
Je connais une personne qui est nourrie également par gavage, a une trachéotomie, à de plus en plus de difficulté à se déplacer et à respirer. Doit-elle commencer à s’inquiéter devant des médecins qui pensent que sa perte d’autonomie fait qu’elle serait mieux d’être euthanasiée?
Le Dr Patrick Vinay dans une interview donnée pour le magazine Notre-Dame du Cap de novembre 2012, répondait à la question suivante « Comment cela se fait-il que nous posions aujourd’hui de manière si aiguë la question de l’euthanasie ».
Voici sa réponse :
Notre société a fait de l’autonomie une valeur plus haute que toutes les autres valeurs. L’autonomie est une valeur qui pousse sur l’arbre de la dépendance. Si vous et moi n’avions pas été dépendants de nos parents, si nous n’avions pas appris de nos frères et sœurs, de nos professeurs et de nos amis, nous ne serions pas ce que nous sommes aujourd’hui. Je dois mon autonomie à l’influence de toutes ces personnes. Cette autonomie est constamment à renouveler grâce aux contacts que j’entretiens avec mon entourage. Il n’y a pas de gestes que je pose qui n’aient de conséquences que pour moi.
Il y a des bien portants qui n’ont jamais découvert la place des autres dans l’autonomie, alors ils se disent : « Lorsque je ne pourrai plus jouer dans mon parc, vous me donnerez une piqûre et je m'en irai parce que pour moi, la dignité c’est l’autonomie. » C’est une vision de bien-portant. Elle est très différente de celle des malades. Beaucoup de gens qui réclament l’euthanasie lorsqu’ils sont bien portants ne le font pas lorsqu’ils sont malades. Au fond, le débat sur l’euthanasie c’est un débat fermé sur son nombril : me, myself and I. C’est comme nier le fait que la mort d’une personne ait un impact sur les gens de l’entourage. 
Effectivement dans le cas de Scott Roudley, l’idée d’une euthanasie vient d’un médecin bien portant…
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"L’état-nasiste" québécois

Le rapport de la commission Mourir dans la Dignité encourageait le développement des soins palliatifs partout au Québec et l’ouverture à l’euthanasie. Avant même qu’un réseau complet de soins palliatifs soit offert partout sur le territoire, le Parti Québécois veut rapidement aller de l’avant dans l’exercice de l’euthanasie. Les priorités sont claires...
(Le titre de l'un des médiocres romans de Boris Vian pourrait s'appliquer à la philosophie utilitariste développée actuellement par certains de nos professeurs de philosophie.)
 
Ce gouvernement vient de couper 50 millions de dollars dans le service d’opération chirurgicale et affirme que cela ne viendra pas modifier le service à la clientèle, qui est déjà dans une situation inacceptable…
Probablement que le Parti Québécois a trouvé sa solution, et c’est la raison pour laquelle elle doit être mise rapidement en application. La pente glissante, toujours à l’œuvre lorsque l’euthanasie est implantée avec des « restrictions rigoureuses », permettra d’imiter la Hollande et d’euthanasier des patients sans leur consentement, d’où les économies espérées dans cette politique inhumaine et financièrement à courte vue. C’est le Parti Québécois qui, le premier, a mis au rancart et à la retraite prématurée, une grande partie du personnel hospitalier nécessaire au bon fonctionnement des services de soins de santé. Il n’a pas terminé son travail. Dans une pure logique utilitariste, les biens portants sont en train de devenir les décideurs pour les autres personnes, dont les droits seront proportionnels à leur utilité publique… Déjà des professeurs de philosophie québécois enseignent aux étudiants qu’un enfant de moins de deux ans n’est pas une personne et que certains animaux dont l’intelligence est un peu plus développée que ces enfants devraient être mieux considérés et avoir plus de droits que ces derniers.
Les riches, les biens portants, c.-à-d. les personnes à part entière pourront juger de l’euthanasie des autres, des handicapés, des trisomiques qui n’auraient pas dû naître, des enfants de moins de 2 ans, des comateux, des malades mentaux, des personnes souffrant d’Alzheimer, de parkinson, etc., et tout cela pour le plus grand bien des êtres humains dépossédés de leur titre de personne, comme c’est le cas actuellement des enfants à naître que l’on juge en danger de souffrir après leur naissance : il vaut mieux les tuer…
Comment faire pour combattre ces politiques inhumaines. Bien sûr par la prise de parole « à temps et à contretemps », partout. Et aussi par une implication politique qui ne permettra pas de prendre le pouvoir, mais sera une autre opportunité de parler et de faire avancer la construction d’un état respectant la dignité humaine, quel que soit le handicap de la personne en question.
La Caq s’est également prononcée pour la mise en œuvre du rapport de la commission Mourir dans la dignité et c’est le parti libéral qui a créé cette immense mascarade que fut cette commission. Il faudra regarder attentivement ce que peuvent proposer les petits partis.

L'histoire se répète. L'abolition des orphelinats et le financement de l'avortement, plutôt que d'aider les femmes enceintes en difficultés; le compte-goutte pour les soins palliatifs et la marche rapide vers l'euthanasie. Au fait, quels seront les emm... sans conscience sociale qui tiendront à être une charge pour leurs concitoyens en exigeant des soins palliatifs coûteux, plutôt que de partir quelques semaines, ou quelques mois auparavant, par une piqûre tout ce qu'il y a de plus économique pour les contribuables? À voir le peu d'empressement à développer un réseau de soins palliatifs pour tous, on peut déjà mettre cette question dans la bouche de nos dirigeants politiques...

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L'adoption "homoparentale"? Non, ce n'est pas pareil...

Sur le site du Salon Beige du 14 novembre 2012 , ce texte important de l'Institut de politique familiale:

 

 

 

 

"Au sujet de la procédure Parlementaire en cours sur le Projet de Loi visant à donner aux couples de même sexe l’accès à l’adoption, certains médias ont prétendu, avec un manque total de rigueur, que toutes les études scientifiques indiquent qu’il n’ya aucun motif de refuser l’adoption aux couples de même sexe. Les conclusions du rapport « Ce n’est pas pareil » [pdf 36 pages], étude effectuée par l’association espagnole ‘Hazte Oir’ en collaboration avec l’Institut de Politique Familiale qui présente une vue synthétique de l’état de la recherche scientifique sur la question, diffèrent de manière substantielle des opinions que certains ont répandu avec beaucoup de légèreté. En effet, d’après les études les plus fiables, les enfants élevés par des couples homosexuels se développent très différemment, et selon des aspects préjudiciables pour eux, des enfants qui grandissent dans des familles naturelles. Les auteurs du rapport fournissent une information et une documentation remarquables sur les risques supplémentaires encourus par les enfants élevés par des couples homosexuels.

Faut-il rappeler ici que les enfants sont les titulaires uniques et exclusifs du droit d’adoption dans l’ordre juridique international ? On oublie fréquemment que ce sont les adoptés et non les adoptants qui ont le droit d’adoption. L’adoption doit aller en faveur de l’adopté et en étant spécialement soucieux de son bien-être, indépendamment des aspirations des adoptants. La Convention des Droits de l'Enfant dit que "les États Parties qui reconnaissent ou permettent le système d'adoption veilleront à ce que l'intérêt supérieur de l'enfant soit la considération primordiale" et la Déclaration des Droits de l'Enfant elle-même dit que "l'intérêt supérieur de l'enfant doit être le principe directeur de ceux qui ont la responsabilité de son éducation". Dans tous les cas, selon toutes les interprétations aussi bien légales, éthiques que scientifiques, on doit préserver le bien du mineur. Une fois ce principe posé, il convient de se demander s’il existe ou non une évidence scientifique sur l'aptitude des couples de même sexe pour adopter des enfants.

Il devient choquant d’affirmer qu'il y a un consensus parmi les chercheurs sur l'innocuité de l'adoption par des couples homosexuels, quand plusieurs des plus éminents ne sont pas d’accord avec cette affirmation. Ainsi l'a manifesté le Président de l'Association Mondiale de Psychiatrie qui a déclaré qu’ "un noyau familial avec deux pères ou deux mères est clairement préjudiciable pour le développement harmonieux de la personnalité et l'adaptation sociale de l'enfant". Même l'American College of Pediatricians dans son rapport "Parenting Issue : Homosexual Parenting : Is It Time For Change ?" se montre clairement contre. C’est pourquoi notre Institut de Politique Familiale soutient les manifestations publiques organisées par un grand nombre d’associations diverses pour que ne soient pas bafoués les droits des enfants à bénéficier de l’amour d’un père et d’une mère."

Un combat pour les enfants qui n'a jamais été fait au Québec...

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40 Jours pour la Vie : 789 bébés sauvés!

Sur le site de Riposte Catholique du 13 novembre 2012:

 

 

 

 Le dernier nombre rendu public le 9 novembre était de 675. Une brève visite ce matin au site des 40 Days for Life montre qu’un grand nombre de cas d’enfants sauvés de l’avortement pendant la campagne, a été signalé à la coordination puisqu’il a désormais atteint le magnifique résultat de 789 ! Et il ne s’agit là que du nombre officiellement connu. Beaucoup de mamans qui inclinaient à avorter mais qui ont été bouleversées par les vigiles ou par des échanges avec les « conseillers de trottoir », n’ont pas nécessairement signalé leur décision de garder l’enfant qu’elles portaient…

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