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Pourquoi un tel totalitarisme féministe à l'égard de madame Rona Ambrose ?

À l'heure où notre conscience sociale sollicite une plus grande liberté féminine sur l'ensemble de notre planète, pourquoi madame Rona Ambrose, ministre de la Condition féminine dans le gouvernement Harper, aurait-elle dû taire la voix de sa conscience en rejetant une motion présentée en septembre 2012 à la Chambre des communes, qui proposait de mettre en question le statut juridique du fœtus? Pourquoi aurait-elle dû s'associer au mouvement féministe radical pour qui l'avortement est un symbole de liberté féminine et se dissocier ainsi des autres humains pour qui l'avortement est une profonde blessure et un grave échec pour les femmes, les couples et la société, à un coût démographique ahurissant pour notre monde qui, selon les chiffres de l'ONU, compte entre 50 à 60 millions de femmes qui chaque année subissent un avortement ?

Au nom du droit à la liberté, je redis à madame Ambrose mon admiration et ma reconnaissance pour ne pas avoir cédé à un totalitarisme féministe voulant imposer la pensée unique du droit à l'avortement en croyant, à tort, promouvoir le bien-être de la femme. Il suffit d'évoquer les graves complications d'ordre physique, psychologique et spirituel encourues par toute femme ayant subi un avortement.

Nous savons tous et toutes que l'avortement n'est pas une solution d'avenir pour les pays du Sud et pas davantage pour notre société canadienne. Pour que vienne une terre plus humaine, il faudra, par respect de la dignité de l'être humain, avoir le courage de reconnaître la nature humaine du fœtus qu'un jour nous avons tous été dans le sein de notre mère.

Il est aberrant qu'aujourd'hui encore notre pays maintienne le vide juridique concernant l'existence du fœtus comme être humain à part entière !

Solange Lefebvre-Pageau
Fondatrice et directrice du CRÉVF à Montréal

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Un lettre dans la Presse sur la tentative d'entraver la liberté de conscience de la ministre Ambrose

Sur le site du journal La Presse du 22 novembre 2012:

 

(Certains groupes féministes aimeraient empêcher la liberté d'expression et de conscience de la ministre de la condition féminine Rona Ambrose)

 

 

Une femme n'a-t-elle plus le droit de se poser des questions sur l'avortement? N'a-t-elle plus le droit d'y être opposé? Jusqu'à preuve du contraire, nous vivons dans un pays où le droit d'avoir une opinion est sacro-saint. Alors pourquoi cette rage contre Mme Ambrose, qui n'a finalement qu'exprimé le désir qu'on se penche sur la question? (...)

Le projet soumis à la chambre n'était pas une motion pour interdire l'avortement, mais pour en réglementer la pratique.

C'est en faveur de cela que Mme Ambrose a voté. A-t-elle si tort?

Nous sommes un des seuls pays au monde à ne pas avoir de loi encadrant l'avortement. Est-ce normal?

Peut-on affirmer hors de tout doute qu'il n'y a pas d'abus?

Mais là n'est pas la question.

La question c'est que dans le cadre d'un exercice DÉ-MO-CRA-TI-QUE, Mme Ambrose a exprimé son opinion.
(...)

Être contre l'avortement, ce n'est pas être opposé aux droits de la femme, c'est croire que la vie commence à la conception. C'est une opinion et elle a autant de valeur que la mienne.

 

Lucie-Gabrielle Jolicoeur

Étudiante à la maîtrise en création littéraire

Le droit d'avoir son opinion est le même pour tous, mais non, toutes les opinions n'ont pas la même valeur. C'est leur concordance avec la réalité qui détermine si une opinion a de la valeur ou pas. Dans ce cas-ci, l'opinion selon laquelle un enfant à naître n'est qu'un tas de cellules informe, tel un cancer, n'a aucune valeur. Parce qu'elle ne correspond pas à la réalité scientifique, aux faits génétiques connus.

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La souffrance des personnes homosexuelles comme argument...

Un excellent article paru sur le site de Nystagmus du 20 novembre 2012, sur le débat sur le "mariage" gai en France:

 

 

 Grosse fatigue, ces jours-ci. Quand on entre dans le débat sur le « mariage pour tous », on est plein de bonne volonté. On argumente, on explique pourquoi l'on pense que ce projet est mauvais pour tous, pourquoi on n'est pas favorable à une telle conception de la société. En réponse, on se prend des tombereaux d'injures. Bon. On a le cuir solide, on se dit : la vache, ils doivent souffrir sacrément ces gens, pour être aussi agressifs. On essaye donc de discuter, d'argumenter mieux, de réfléchir avec l'autre. Parfois, ça marche : plusieurs commentateurs arrivés sur ce blog prêts à en découdre se sont radoucis au fil de la discussion. J'ai pris un pot avec certains. On n'est toujours pas d'accord, mais on se respecte – et du coup la discussion s'est arrêtée. C'est normal : certains, qui soutenaient ce projet avec une vraie intention louable de sécuriser juridiquement les couples de même sexe et les enfants élevés dans ce cadre, se sont simplement rendu compte que ce projet risquait de précariser tous les couples. D'autres assument le fait qu'ils ont une vision de l'humanité qui n'est pas la mienne, ni eux ni moi n'y renoncerons, donc soit nous restons en contact en évitant le débat, soit nous reprenons chacun notre chemin.

 
Là où je fatigue, c'est sur le concept de souffrance. L'idée que, parce que les personnes homos ont souffert, ou souffrent toujours, cela justifierait toute proposition de loi, toute réforme, même la plus absurde. Certes, il y a des personnes parmi les militants qui souffrent. C'est indéniable. Mais, mes petits cocos, je vais vous dire un grand secret : tout le monde souffre. Tout le monde. C'est même un truc qui s'appelle la condition humaine. Je défie n'importe lequel des lecteurs de mon blog, les pour, les contre et les ni l'un ni l'autre, tiens : on fait un concours. La souffrance n'est pas exclusive des personnes homos. Et surtout, elle n'excuse pas tout. Et certainement pas la violence, la méchanceté et le dénigrement.
 
Car depuis quelques temps, la pauvreté des arguments des pro-mariage pour tous est désormais visible. Le roi est nu. Les arguments juridiques, pour protéger de pauvres familles à la merci des accidents de la vie ? Faux, comme l'a brillamment démontré Koztoujours. Reste donc l'insulte.
 
Le grand argument, ces jours-ci, c'est de dire que les enfants martyrisés sont l'apanage des couples homme-femme. Beaucoup des arguments des militants pro-mariage gay tournent autour de la décrédibilisation de la famille homme-femme-enfants. Il y a plusieurs degrés dans cette assertion. Pour prouver que les parents de même sexe sont vachement mieux que les autres, on a d'abord eu recours à cet argument imparable : deux personnes de même sexe qui s'aiment valent mieux qu'un couple homme-femme qui se déteste / violent / alcoolique (rayez, ou pas, la mention inutile). Re-scoop : des bonnes carottes valent mieux que de mauvaises patates. Voilà qui éclaire le débat d'un jour nouveau. On sent l'argument de haut vol. Même que je suis d'accord avec, c'est dire.
 
(...)
 
Vous voulez "l'égalité", ou plutôt l'idée que vous vous en faites? Montrez que vous êtes des citoyens comme les autres. Faites, finalement, comme tout le monde : gardez vos souffrances pour vous, et argumentez.
 
Chiche.
 

 

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18 accouchements, 72 grossesses après des essais de procréation assistée sur 350 patientes... aux frais des contribuables

Sur le site de Radio-Canada du 22 novembre 2012:

(Hôpital de Trois-Rivières)

 

Nathan est donc le premier bébé de la nouvelle clinique de procréation médicalement assistée à l'hôpital de Trois-Rivières.

L'ouverture de la clinique a eu lieu en juillet 2011. Le nombre de patientes traitées a plus que doublé au cours des huit derniers mois. Elles sont maintenant 350.

De ce nombre, 72 portent actuellement un enfant. Dix-huit ont accouché. Quatre patientes enceintes ont été confiées au CHUM pour un traitement in vitro.

L'engouement pour le service s'explique notamment par la gratuité de la majorité des traitements et par l'accessibilité en région.

La "procréation assistée" est un terme très large regroupant différentes techniques, dont la fécondation in vitro avec éliminations d'enfants à naître "surnuméraires"...

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La journaliste Lysianne Gagnon sur le "mariage" gai : peut-on parler de malhonnêteté intellectuelle?

Dans un article paru dans le journal La Presse du 22 novembre 2012, l'éditorialiste Lysiane Gagnon tente de décrire le débat sur le mariage gai en France :
(Le cardinal Philippe Barbarin, titulaire de deux maîtrise, dont l'une en philosophie de l'Université Paris IV connue sous le nom de : La Sorbonne)
 
Dans la patrie de la raison et du cartésianisme, les arguments sont d'une irrationalité à faire pleurer.
L'archevêque de Lyon, un prélat par ailleurs très progressiste, soulève le spectre de l'inceste (?), et le sénateur Dassault s'exclame ingénument que « dans dix ans, il ne restera plus personne », autrement dit la race humaine s'éteindra... comme si, une fois le mariage gai légalisé, 99 % des gens allaient se découvrir homosexuels et cesser de faire des enfants!
L’irrationalité, c’est de prendre pour des arguments des illustrations de situations extrêmes possibles et taire l’argumentation sur la définition et l’essence du mariage de ces interlocuteurs. L’irrationalité, ou il faut bien se le demander, la malhonnêteté, c’est de rapporter d’une manière si réductrice et simpliste, l’ampleur d’un débat sur lequel s’affronte non seulement des autorités religieuses, mais également des médecins, psychologues, psychiatres, pédiatres, sociologues, historiens, maires et personnalités politiques.
Ce n’est certainement pas le plus grand article de Lysianne Gagnon. Et pour répondre à ce qu’elle présente comme une caricature, l’argument du sénateur Dassault, rappelons que notre ancien premier ministre Claude Ryan évoquait l’idée d’une île déserte où ne seraient placées que des personnes homosexuelles, en demandant combien d’habitants y vivraient 50 ans plus tard… C’est probablement l’idée, tout à fait logique, que défendait le sénateur. Et pour ce qui est de la possibilité de l’inceste qui pourrait suivre la législation d’un « mariage » gai et d’une homoparentalité, il serait bon que la chroniqueuse se renseigne sur les mœurs de certains écrivains français, tout comme ceux de certains Européens pratiquant la zoophilie, LÉGALEMENT… (Pour connaître plus précisément la pensée du cardinal Barbarin, on peut lire le très intéressant article du magazine L'Express du 10 octobre 2012 où le cardinal explique cette expression d'inceste qu'il a utilisée dans le débat.) 
L’article de Mme Gagnon est une insulte à l’intelligence du lecteur qui lui, est effectivement pourvu de cette logique et de cet esprit cartésien partagés par les Français qui débattent actuellement avec des arguments d’une profondeur incompréhensible pour certains journalistes. D’où certains articles.
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Une vidéo montre la tentative d'un lobby gai français pour empêcher la libre expression du débat en France sur le mariage gai

Sur le site d'Itinerarium du 21 novembre 2012, on peut constater la violence d'un groupe, Act Up, manifestant clairement son désir qu'il n'y ait pas de débats en France sur le "mariage" gai et que cette déformation du mariage entre dans la législation. Un bel exemple d'intolérance et d'une volonté d'intimider les personnes divergeant d'opinions. Pour lire l'article et voir la vidéo, cliquez ici. Sur les affiches dans la photo, on peut lire "Boutin, tais-toi!", message demandant à l'une des conférencières de mettre sa liberté d'expression de côté...

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40 Jours pour la Vie : 821 bébés sauvés

Sur le site de riposte catholique du 21 novembre 2012:

 

 

 

Comme je viens de l’écrire par courriel aux inscrits à notre précédente chaîne de prière “de l’arrière” pour la campagne d’automne des 40 Days for Life, le “compteur de la vie”, celui qui égrenait chaque jour le nombre d’enfants à naître sauvés de l’avortement grâce à cette campagne, s’était bloqué à 789… C’était déjà formidable  (...)

Et puis aujourd’hui, toujours mené par la curiosité qui est la felix culpa du journaliste, je m’aperçois que le “compteur de la vie” s’est remis à grimper. Aujourd’hui, le nombre total des enfants à naître sauvés de l’avortement pendant cette dernière campagne d’automne, s’élève à 821 !

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Les conseils scolaires albertains rejettent une proposition demandant de protéger les étudiants et professeurs homosexuels

Sur le site de Radio-Canada du 21 novembre 2012:

 

 

 

L'Association des conseils scolaires de l'Alberta a rejeté mardi une proposition demandant de protéger les étudiants et le personnel homosexuels contre la discrimination. La proposition venait du Conseil des écoles publiques d'Edmonton qui a adopté une politique de ce genre l'an dernier.
(...)

L'Association des conseils scolaires de l'Alberta regroupe tous les conseils scolaires de la province, qu'ils soient publics, catholiques, protestants ou francophones.

Protéger contre la discrimination... Les chrétiens savent maintenant ce que veulent dire ces mots : censure et abolition de la liberté d'expression.

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François Hollande se fait rabrouer par les lobbys gais: pas de liberté de conscience pour les maires refusant le mariage gai

Sur le site de La Presse du 21 novembre 2012:

(François Hollande)

 

L'exécutif français a dû monter au créneau mercredi pour confirmer que le mariage homosexuel pourrait bien être célébré dans chaque commune après des déclarations de François Hollande sur la «liberté de conscience» des maires qui ont provoqué la colère de son camp.

(...)le président français avait déclaré que les maires «auront, si la loi est votée, à la faire appliquer, mais des possiblités de délégation (d'un maire à ses adjoints) existent, elles peuvent être élargies». «La loi s'applique pour tous dans le respect néanmoins de la liberté de conscience», avait-il ajouté.(...)

  L'association Inter-LGBT (lesbienne, gai, bi et trans), interlocuteur du gouvernement sur l'homosexualité, a exigé «d'être reçue rapidement par le Président de la République afin d'obtenir de sa part des explications sur ce qui est au mieux une maladresse, au pire une trahison».

 Dans l'attente, elle «suspend toutes ses relations avec le gouvernement», ont ajouté ses responsables.

 Les associations jugeaient déjà le texte du projet de loi «minimaliste» car il ne prévoit pas l'ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes et renvoie les questions de filiation à une future loi sur la famille.

 Les écologistes, alliés des socialistes au pouvoir, ont jugé «inadmissible» la possibilité d'une liberté de conscience pour les maires et espéré que les propos de François Hollande relevaient de la «maladresse».

 À l'inverse, les opposants au mariage se sont emparés des déclarations présidentielles. Le nouveau, mais contesté, président de l'UMP, principal parti d'opposition, Jean-François Copé, y a vu un «vrai début de recul» de François Hollande. (...)
 

Être contre la liberté de conscience, c'est simplement être contre la liberté, contre l'égalité de tous les citoyens, contre la démocratie... Et même la délégation d'un maire à son adjoint ne respectait pas sa liberté puisqu'il était obligé de collaborer à un "mariage" gai.

L'ouverture de François Hollande à un début de liberté de conscience était naturelle. Elle est un droit fondamental. Mais il y a des lobbys qui ne respectent rien...

Le journal Le Figaro du 21 novembre 2012 rapporte cette volte-face du président français:

Le président de la République retire l'expression "liberté de conscience" pour les élus appelés à célébrer les mariages homosexuels, a-t-on appris mercredi dans l'entourage de François Hollande. L'utilisation de cette expression, mardi au congrès des maires de France, a relancé une polémique sur le mariage pour tous, qui fait débat dans le pays.

"Il n'y aura pas de liberté de conscience dans le projet de loi sur le mariage pour tous qui sera présenté", a assuré Nicolas Gougain, président de l'Inter-LGBT à l'issue d'un entretien avec le président.

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Conférence sur l'euthanasie par une médecin belge, spécialiste des soins palliatifs

FACULTÉ DE PHILOSOPHIE UNIVERSITÉ LAVAL

LA CHAIRE «LA PHILOSOPHIE DANS LE MONDE ACTUEL» ET L’INSTITUT JEAN-­PAUL DESBIENS

auront l’honneur d’accueillir

LE DRE CATHERINE DOPCHIE, CANCÉROLOGUE ET RESPONSABLE D’UNE UNITÉ  HOSPITALIÈRE DE SOINS PALLIATIFS EN BELGIQUE

pour une conférence intitulée : «La fin de vie humainement assistée : Un contrepoids argumentaire dans le débat sur l’euthanasie et le suicide assisté»

Le jeudi 29 novembre à 19h30 À l’amphithéâtre du Pavillon Charles--‐De Koninck, salle 1--‐A

Le propos de cette conférence peut se résumer comme suit:

Dans nos États modernes, par le biais de légalisations consenties ou de projets de législation permettant la pratique de l’euthanasie comme du suicide assisté, on entretient les débats sur les questions délicates qui entourent la fin de vie médicalement assistée. Ce problème est trop important pour être mal posé. Quand il n’y a plus rien à faire, on réclame le droit à l’euthanasie au nom de l’autonomie et de l’exercice de la liberté. Des sondages concluent, à tort ou à raison, qu’une majorité de citoyens semblent entériner cette opinion. Force est cependant de constater que l’opinion contraire est soutenue par de nombreux intervenants en soins palliatifs : bénévoles, infirmières et médecins. Pourquoi cette divergence? The proof is in the pudding disent les Anglais. Il semble que l’accompagnement concret de mourants génère une expérience bien réelle de résilience.

La conférencière pratique au chevet de malades en toute fin de vie dans un pays où la législation permet l’euthanasie. Dans le débat québécois autour de cette question difficile, des médecins ont déjà été entendus témoignant de leur position en faveur d’une législation ouverte.

On aura ainsi l’occasion d’entendre une argumentation en contrepoids destinée à favoriser le meilleur discernement critique possible.

Étudiants, professeurs et grand public sont tous cordialement invités. L’entrée est libre.

Pour information, s’adresser au Secrétariat de la Faculté de philosophie : 418-656-2244. Pour toutes informations supplémentaires vous pouvez aussi joindre Louis-André Richard au 418-570-4235.
 

La Dre Catherine Dopchie donnera également une conférence à Montréal. Vous pouvez voir les informations sur cette conférence en cliquant ici.

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