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Une femme transsexuelle veut être le père de son enfant...

Sur le site du journal Le Figaro du 13 septembre 2013 :

(Avant de donner naissance à un enfant, un petit ménage dans les idées serait peut-être nécessaire...)

 

 

 

 

La bataille judiciaire de ce père, entamée à Berlin en avril, risque d'être longue. Elle donne des sueurs froides aux élus français qui travaillent sur le sujet.
 
«Voilà qui ne va pas nous simplifier la tâche!», soupire Maryvonne Blondin. Avec sa collègue Michèle Meunier, la sénatrice socialiste dirige un groupe de travail sur l'identité de genre. «Nous réfléchissons depuis quelques mois à une loi qui faciliterait le changement d'état civil pour les transexuels, explique-t-elle. Comme en Argentine, en Allemagne ou en Espagne, il s'agirait de permettre à ces personnes d'obtenir de nouveaux papiers, correspondant à leur physique, sans avoir à se soumettre à une opération chirurgicale».
 
Mais au fil de leurs auditions, les sénateurs découvrent les difficultés du dossier... Ainsi, ce casse-tête qui tourmente les services de l'état civil de Berlin. Début 2013, selon une note interne datant d'avril, révélée par l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, «un homme a donné naissance à un enfant». Il s'agissait en réalité d'un transexuel: né femme, doté d'un appareil génital féminin, il se définit cependant comme homme et, après avoir suivi un traitement hormonal durant des années, s'était fait enregistrer comme tel à l'état civil de sa mairie. «Il a clairement l'apparence d'un homme, témoigne Anja Kopfinger, une élue écologiste. Il porte un bouc et n'a pas de seins».
 
Des «hommes enceints» et des «pères-femmes»
 
Là où l'affaire se corse, c'est que malgré sa grossesse -obtenue après une insémination-, l'homme ne veut absolument pas être considéré comme la mère du bébé, mais comme son père. Pour éviter d'avoir à mentionner le nom de la mère sur des documents, il n'a pas accouché à l'hôpital mais chez lui, avec l'aide d'une sage-femme.
 
Le sexe du bébé est d'ailleurs tout aussi incertain… Le père aurait souhaité qu'il ne soit pas mentionné sur les registres de l'état civil. L'administration s'y est opposée. L'enfant aurait donc, semble-t-il, été inscrit comme étant de sexe masculin. Mais le Spiegel se permet d'en douter: personne n'a pu vérifier.
 
Selon la presse allemande, la bataille judiciaire de ce père, entamée en avril, risque d'être longue: il veut que sur aucun document, la case «mère» ne soit remplie. «Que va-t-il se passer quand l'enfant s'apercevra que son père est en fait sa mère biologique?», s'émeuvent certain élus locaux. «L'Allemagne va devoir s'organiser, prévient Andrea Budzinski, présidente de l'Association pour la transidentité et l'intersexualité. Il va y avoir des hommes enceints et des “Väterinnen” (néologisme qui pourrait se traduire par “pères-femmes”). Un jour ça deviendra banal».
 
Depuis 2011, les transexuels allemands n'ont plus besoin de se soumettre à une opération chirurgicale - et donc à une stérilisation - pour obtenir un changement de sexe officiel. Le nombre de demandes a ainsi augmenté: alors qu'en 1995, on avait dénombré 400 changements de sexe, en 2012, on a enregistré 1277 cas.
 
(...)
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