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Autre article dans le Devoir sur les coûts démesurés de la FIV au Québec

Sur le site du journal Le Devoir du 1er mars 2013:

 

(Un gouvernement qui tient à gaspiller l'argent des contribuables pour faire la promotion de son idéologie: la réingénierie familiale.)

 

 

C’était à prévoir… Les coûts du programme de procréation assistée (PA) du Québec croissent beaucoup plus vite que le gouvernement Charest ne l’avait promis lorsqu’il l’a mis en place en 2010. Le programme est « en avance » de deux ans sur les prévisions de dépenses, comme on le révélait dans nos pages jeudi. L’improvisation manifeste dans laquelle s’est prise la décision d’ajouter cet autre service au « panier universel » est-elle la seule raison pour expliquer cette croissance fulgurante ? Est-ce la seule inquiétude que l’on doit avoir à l’égard de ce programme ?
 

En 2010, le gouvernement évaluait qu’en 2013-2014, l’État débourserait 63 millions pour quelque 7000 cycles de fécondation in vitro (FIV). Or, non seulement le seuil de 63 millions a été atteint cette année, mais en bout de course, avant le 31 mars, le gouvernement se voit contraint d’injecter environ 5 millions supplémentaires.
 

On nous répondra qu’il y a là une bonne nouvelle ; que plus de couples s’en prévalent. Certains chiffres le démontrent en effet. Mais lorsqu’on s’aperçoit, comme Le Devoir le met en relief ce matin, qu’au Centre universitaire de santé McGill (CUSM), plus de 6,2 millions prévus pour la procréation assistée ont servi à soigner les calamiteuses finances de l’institution, les bras nous en tombent. « 40 % de l’argent versé par Québec pour la FIV […] a été fondu à l’intérieur du déficit global de l’établissement », écrit notre collègue Amélie Daoust-Boisvert.
 

Cette situation est fertile en questions. Puisque les coûts de la FIV sont désormais assumés par l’État, les couples qui, ordinairement, auraient commencé par tenter d’autres méthodes, telle l’insémination artificielle, sont peut-être conduits plus rapidement à tenter une FIV ? Impossible de le savoir, le registre promis n’a jamais été constitué.
(...) 

Au fond, Philippe Couillard avait peut-être raison. L’ancien ministre de la Santé, aujourd’hui candidat à la chefferie libérale, s’opposait à la création de ce programme. En 2008, il faisait valoir que sur un budget de 25 milliards à la Santé, le problème n’était pas de trouver 20, 30, 40 millions de dollars. « C’est à qui on ne les donnera pas, ces 20, 30, 40 millions de dollars, ou à qui on va retirer les 20, 30, 40 millions de dollars ! […] La personne aidante naturelle trouve avec raison que l’État ne soutient pas assez ses activités ; les problèmes de santé mentale ne sont, d’après plusieurs, pas pris suffisamment en charge par le panier de services. Et je pourrais vous faire une liste très longue. » Que ferait-il s’il devenait premier ministre ? Va-t-il répondre avant le 17 mars ?

Le gouvernement actuel n'a pas d'autres priorités en santé que de financer une technique inefficace, avec 70% d'échecs, et une technique meurtrière qui produit de multiples avortements.

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Un article dans le Devoir sur la procréation assistée : certainement trop onéreuse...

Sur le site du journal Le Devoir du 28 février 2013:

 

 

 

Les services de procréation assistée sont plus populaires que prévu : Québec devra, pour boucler le budget de l’année qui s’achève, rehausser jusqu’à environ 68 millions le budget du programme, alors que ce dernier devait coûter 63 millions dans deux ans.

Lors du lancement de la gratuité en 2010, Québec évaluait qu’elle coûterait 63 millions de dollars pour environ 7000 cycles de fécondation in vitro (FIV) en 2013-2014. Or, la facture atteint déjà ces prévisions : elle s’élève à 62,9 millions pour 7305 cycles de FIV pour l’année financière 2011-2012, révèlent des documents déposés par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) lors de la plus récente étude des crédits.
 

Cette popularité a obligé le MSSS à revoir ses pronostics. Déjà, on devrait compléter près de 8000 cycles de FIV pour l’année financière qui s’achève le 31 mars prochain. La facture montera alors à environ 68 millions de dollars, confirme la porte-parole du ministère, Noémie Vanheuverzwijn.
 

Québec doit donc injecter au moins 5 millions par année de plus que les prévisions initiales. Et ce chiffre est conservateur : il faudra que la popularité du programme plafonne à environ 8000 cycles par an pour respecter ce cadre budgétaire. À titre de comparaison, il y a eu 8,5 % plus de cycles de FIV en moyenne, en 2012-2013, que l’année précédente.
 
(...)
Même si Québec estime que la demande atteint un plateau et qu’il n’y a, actuellement, pas vraiment de listes d’attente pour accéder aux services, l’objectif d’ajouter une capacité de plus de 4500 cycles dans le réseau public au cours des prochaines années est maintenu, indique le MSSS. Une augmentation de plus de 50 % par rapport à l’offre actuelle.
 

Les raisons de ce développement public, même si on ne prévoit plus de croissance de la demande ? L’idée est d’offrir un « plateau complet de services gratuits », de « desservir les régions » (Québec et Sherbrooke) et de « rendre disponibles des services de pointe comme le diagnostic préimplantatoire », indique Mme Vanheuverzwijn, au MSSS.
 

Les patientes souhaitent-elles délaisser les cliniques privées implantées depuis plusieurs années ? On observe moins un déplacement des patientes des cliniques privées vers la nouvelle clinique du CHUM que du CUSM vers les autres cliniques, privées ou publiques, constate-t-on en analysant les statistiques disponibles.
 

En effet, au CUSM, on observe une baisse de 9 % de la cadence, avec 17 FIV de moins par mois en 2012-2013 que l’année précédente, a calculé Le Devoir à partir de données publiques.
 

Le Montreal Fertility Centre et la clinique OVO ont connu une croissance respective de 18 % et 8 % dans le même intervalle, alors que le Montreal Reproductive Centre et Procréa maintiennent un rythme assez stable depuis 2 ans.
 

Les cliniques privées réalisent les deux tiers des cycles de FIV au Québec. Cette variable est stable depuis 2 ans.
 

Le gouvernement québécois juge que pour gérer une crise financière de façon efficace, il faut créer des services pour des besoins inexistants... afin de, si possible, créér ces besoins...

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Réplique parue dans la Presse aux «universitaires» québécois qui ont attaqué Mère Térèsa

Sur le site du Journal La Presse du 27 février 2013:

(Plus que des soins, Mère Térèsa apportait un amour qui redonnait leur dignité aux plus pauvres.)

 

Dans la recherche du plus blanc que blanc, voilà qu'au Québec, on s'attaque à mère Teresa.
(...)

Dans cette chasse aux sorcières maladive, voilà que des chercheurs montréalais accusent mère Teresa de n'être rien d'autre qu'une héroïne médiatique.

Selon eux, la petite madame ne mérite pas son titre de «sainte». Après avoir lu 287 ouvrages sur elle, Serge Larivée et Geneviève Chénard constatent que le Nobel de la paix acceptait l'argent des riches, des Duvalier entre autres. Sacrilège. Ils constatent qu'elle était contre l'avortement. Profanatrice. Pis encore, on frappe sur «sa manière pour le moins discutable de soigner les malades». Pourquoi ne l'a-t-on pas crucifiée? Je vous le demande.
(...)
J'ai travaillé à ses côtés dans des mouroirs et des orphelinats au coeur même d'une explosion nucléaire. Parce que Calcutta, ce n'est rien d'autre que les restes d'une explosion atomique dans laquelle 17 millions de personnes essaient de franchir l'âge de 40 ans.

 Mère Teresa ne gérait pas d'hôpitaux, elle gérait des mouroirs. Des lieux qui permettent à des êtres humains de mourir ailleurs que sur un trottoir. Au lieu de subir l'indifférence et l'humiliation de milliers de personnes qui vous enjambent quotidiennement pendant que vous gémissez vos derniers souffles, elle offrait un lit, une couverture, voire un repas à ceux qui pouvaient encore manger. Elle offrait ce que tout être humain devrait avoir avant de mourir: du respect, de la dignité, du réconfort, de l'amour.

 Faire des intraveineuses et brancher le malade sur le soluté, administrer de la morphine pour calmer la douleur, faire et refaire des pansements pour désinfecter des plaies de lit ouvertes, siphonner l'eau des poumons et de l'estomac d'un homme pour calmer sa douleur atroce... J'ai fait ça. Des soins qui sont discutables?

 Bien sûr, il arrivait que le pot des petites pilules et granules soit vide. Ainsi soit-il. Mais personne ne rationnait les médicaments. J'ai moi-même mis la main dans mes poches pour réapprovisionner. La petite madame a pris mon argent. Le lendemain, les médicaments étaient sur la tablette.

 De l'argent sale? Qui peut bien s'en soucier en plein coeur d'un trou pareil? Beau paradoxe pour deux chercheurs montréalais! La petite madame accepte, on l'accuse de ne pas avoir de morale. Elle refuse, on l'accuse de ne pas soigner les mourants! Ces chercheurs savent-ils qu'il n'y a aucun médecin dans les mouroirs de mère Teresa? Que seulement quatre ou cinq religieuses tout au plus sont là pour coordonner? La force de la mission dépend des bénévoles: pas de bénévoles, pas de soins et, surtout, pas d'amour.

 Celle qui dormait toujours la fenêtre ouverte pour ressentir le froid qui frappait les mendiants dehors avait écrit à la main ces mots à l'entrée du mouroir: «Avant d'aller au ciel, je viens chercher de l'amour».

 Je l'ai vue sortir presque à coups de pied au derrière quatre étudiants en médecine venus d'Allemagne pratiquer leur savoir sur des malades à l'agonie. Elle les a revirés: «Vous êtes ici pour les aimer, pas pour en faire des cobayes». Ils ne sont jamais revenus.

 Mère Teresa a toujours cru que la misère des riches était pire que celle des pauvres. Elle me plaignait d'ailleurs. Là-dessus, je dois lui donner raison. Ces mois à la côtoyer me font dire que la critique, même au nom de la science, est bien facile quand on a le cul au chaud dans un bureau.

 Si faire partie des grands de ce monde, c'est de refuser l'argent des riches et d'être pour l'avortement, eh bien, je me demande bien où je me situe dans l'échelle sociale. Je n'ai fait que laver, raser, nourrir, rassurer, tenir la main de dizaines de personnes qui sont mortes dans mes bras. Je ne dois pas voler plus haut qu'un «intouchable» tout comme elle d'ailleurs, après tout elle n'a ouvert que 610 missions dans 123 pays! Namasté.
 

Nous encourageons nos universitaires québécois, pondeurs de bouquins critiques, à faire oeuvre utile et à partir à Calcutta pour prendre soin des personnes mourantes, et à revenir écrire d'autres bouquins, mais intelligents cette fois...

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40 jours pour la vie: la deuxième semaine

Nous avons terminé la deuxième semaine de la vigile de prière « 40 Jours pour la Vie » et nos félicitations vont à tous ceux et celles qui ont tenu le fort contre le temps hivernal dans le parc Lahaie.

Au cours des 9 derniers jours, l'hiver s'est exprimé dans toute sa splendeur. Température arctique, neige, vent, poudrerie ont été supportées par les personnes ayant visité l'emplacement de la vigile. Mes remerciements les plus sincères vont à tous ceux qui ont bravé ces conditions, la souffrance des orteils engourdis et du bout des doigts gelés.

PRIEURS DEMANDÉS. Bien que nos chiffres varient entre 16 et 20 visiteurs par jour, ceux-ci ne sont pas répartis uniformément tout au long de nos journées de 12 heures. Les premières et dernières heures de chaque jour sont solidement comblées, mais pas les heures intermédiaires - de 10 h à 16 h. Ces dernières heures sont maigres en bénévoles. Donc, nous faisons appel aux gens de bonne foi à venir au site de la vigile durant ces heures; votre présence allégera le fardeau de ceux d'entre nous qui sont là-bas.

Nombre de bébés enregistrés : Au 24 février, 142 bébés ont été épargnés d’une mort cruelle car leurs mères ont renoncé à les avorter. Gloire à Dieu pour toutes les personnes se trouvant devant les avortoirs pour témoigner de la culture de la vie.

Sommaire de la deuxième semaine:

  • Chemin de la croix - Vendredi dernier, une performance du chemin de la croix a eu lieu dans le parc. Nous étions sept personnes qui avons récité des prières et méditations. De plus, nous avons été bénis d'avoir deux membres de la communauté des Sœurs missionnaires Notre-Dame-des-Anges qui ont dirigé le chant durant la méditation.
  • En veillée ce même vendredi, quinze personnes se sont réunies dans l’église Saint-Enfant-Jésus pour une adoration nocturne du Très Saint Sacrement. Père Louis a fait l’exposition après la fermeture du site vers 19 h 00, la bénédiction et la déposition à 1 h. Ceci a marqué le quart de notre vigile. Une deuxième période d'adoration aura lieu aux trois-quarts de la vigile – jour 30 –soit le 14 mars prochain.
  • Enfin, une foule de 30 personnes se sont réunies à l'intérieur de l’église Saint-Enfant-Jésus, samedi dernier pour participer à un après-midi de prière pour le respect de la vie. Le père Joël, vicaire à la cathédrale, a présidé.

Regard sur l'avenir :

  • Vendredi, 1 er mars, 16:00: Chemin de Croix
  • Vendredi, 1 er mars, 19:30: paroisse Saint-Sylvain (Laval) Eucharistie, suivit d'un partage fraternel
  • Samedi, 2 mars 15h30: sacrement de la pénitence
  • Dimanche, 3 mars 18:00: vêpres
  • Mardi, 5 mars 19:30: messe de mi-vigile

En espérant vous voir en grand nombre.

(Remerciant Colette Vychytil pour l'aide en rédaction.) 

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Une définition trop large de «l'intimidation» pour donner un enseignement contraire à la foi des parents?

Sur le site de Radio-Canada du 26 février 2013:

 

 

Après avoir suscité de l'inquiétude auprès d'écoles confessionnelles et de membres de la communauté, le projet de loi 18 du gouvernement manitobain reçoit l'appui du groupe de soutien à la diversité sexuelle de l'Université de Saint-Boniface.

Ce projet de loi, qui modifierait la Loi sur les écoles publiques, vise à combattre l'intimidation, notamment en obligeant les écoles à accommoder les étudiants souhaitant démarrer des groupes de lutte à l'intimidation.

« La recherche démontre que si les pairs gais et lesbiennes, bisexuelles, transgenres ont une alliance, ils ont un risque plus bas de manquer les cours, d'[échouer] les cours et feront face à moins de violence et de discrimination », explique Joanne Sawatsky, membre de l'Alliance allosexuelle-hétérosexuelle de l'Université de Saint-Boniface.
(...)
Plus tôt cette semaine, des opposants ont fait part de leurs inquiétudes par rapport au projet de loi.

Ils affirment qu'elle contient une définition trop large de l'intimidation et craignent que certains de leurs enseignements soient perçus comme étant de l'intimidation. Ils redoutent aussi que ses visées ultimes soient contraires à l'enseignement de la foi.

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Il a marié sa soeur...

Sur le site du Salon Beige du 26 février 2013:

 

 

 

Adopté par deux femmes lesbiennes, comme son épouse, il découvre qu'elle est en fait sa demi-sœur avec laquelle il a eu trois enfants !

Elle avait cherché son père biologique dès ses 18 ans, lui non. Mais comme ils voulaient rétablir la filiation pour leurs enfants, il a décidé de partir à la recherche de ses origines. Et là il a découvert qu'il avait le même père que son épouse...
 

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L'avortement sexo-sélectif ou le foeticide féminin -- les causes

Nous poursuivons, avec ce deuxième article, notre série de six articles sur l'avortement sexo-sélectif ou le foeticide féminin. Nous espérons par ces articles faire la lumière sur ce phénomène global inquiétant. (Pour voir partie 1)

Vous pouvez signer ici une pétition contre l'avortement sélectif.

L’avortement sélectif selon le sexe s’est implanté grâce à la conjugaison de trois facteurs : la réduction de la taille des familles (fortement encouragée par les États), la volonté des familles d’avoir un garçon à tout prix et la diffusion de l’échographie permettant de connaître le sexe de l’enfant à naître. Le gouvernement chinois interdit l’avortement sélectif dans sa loi, mais laisse faire dans la pratique. Par contre, il sait déjà qu’il se dirige vers un grave problème de dénatalité lui aussi. Des millions d’hommes sans femmes, enfants, frères, soeurs, oncles, tantes, seront seuls dans la vie et sans soutien pour leurs vieux jours.

Les autorités chinoises appréhendent un scénario démographique catastrophique dès 2050 car si rien ne change, la Chine aura la population la plus vieille au monde avec plus de 100 millions de personnes de plus de 80 ans. En même temps, les 65 à 79 ans constitueront 25% de la population. À Shanguaï ce scénario apocalyptique est déjà réalité. Pour résoudre le problème, le gouvernement autorise les jeunes couples à avoir deux enfants au lieu d’un. Mais rien n’y fait. Les couples choisissent plutôt zéro enfant et ils utilisent leur double salaire pour mener une vie plus confortable dans le contexte d’un boum économique sans précédent.  

Le gouvernement indien a décidé de faire une campagne de sensibilisation en affirmant que de laisser faire l’avortement sélectif des petites filles est un crime contre l’humanité. Les autorités font fermer des cliniques d’avortement et accusent les médecins...mais la corruption gangrènent le système. Les médecins attendent librement et impunément de nombreuses années avant de passer en cour, la majorité ouvre rapidement de nouvelles cliniques sous d’autres noms et continue de pratiquer des échographies et des avortements en toute impunité pendant l’attente de leur procès. Plusieurs parmi eux ne sont mêmes pas médecins. La majorité des inspecteurs du gouvernement ferment les yeux et laissent faire...probablement en échange d’argent. Des personnes ont fondé des brigades qui vont dans les villages faire promettre aux femmes de ne pas tuer leurs filles.

Mais l’avortement sélectif fait maintenant partie de la culture de masse. Même si tous le déplorent, tous le tolèrent et tous se taisent. Une femme qui n’arrivepas à avoir un garçon vit de grandes pressions de toute la famille, même de tout le village. Une femme qui dénonce les avorteurs est mise au banc de la société, car tout le monde en Inde trouve son compte dans l’avortement sélectif. La connaissance du sexe de l’enfant et l’élimination des foetus féminins est plus efficace que l’infanticide des petites filles qui était déjà en usage dans les pays d’Asie depuis des temps immémoriaux. L’échographie a accentué gravement le phénomène en permettant de les éliminer à la source, dès le ventre de la mère.  

Il faut noter une nette différence géographique de ce problème qui est aigüe au nord-ouest de l’Inde mais n’existe pas dans le sud où le ratio garçons/filles est le même que sur l’ensemble de la planète. La raison en est que le catholicisme y est florissant et que cette religion possède et promeut le sens sacré de la vie humaine. Ainsi on n’avorte pas les filles... Alors que les campagnes de sensibilisation du gouvernement indien ne donnent aucun résultat tangible pour la protection des filles, on constate l’impact réel des valeurs chrétiennes sur une société donnée pour protéger la vie des fillettes. Évidemment, ça fait partie d’un tout, ces mêmes valeurs chrétiennes contribuent aussi à la promotion de l’éducation des filles et de l’amélioration de leur statut social.    

Suite à venir : Les conséquences sociales.  

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Très intéressante entrevue de Isabelle Maréchal du Dr Serge Danault sur l'euthanasie, au 98,5 FM

Sur le site du 98,5 FM, cette entrevue où le Dr Danault défend bien les soins palliatifs contre l'euthanasie.

(Dr Serge Danault)

 

(Isabelle Maréchal sur 98.5 FM)

À noter, l'intervention du Dr Danault pour appeler à l'honnêteté dans le débat parce que l'un des plus grands problèmes de ce débat est la malhonnêteté intellectuelle de beaucoup de partisans de l'euthanasie.

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L'avortement sexo-sélectif ou le foeticide féminin -- les faits

Aujourd'hui débute une série de six articles sur l'avortement sexo-sélectif ou le foeticide féminin. Nous espérons par ces articles faire la lumière sur ce phénomène inquiétant, répandu à l'échelle mondiale.

Vous pouvez signer ici une pétition contre l'avortement sélectif.

Par avortement sexo-sélectif ou foeticide féminin, nous voulons dire la mise-à-mort intentionnelle et directe de l'enfant à naître féminin pour la simple raison que les parents désiraient un garçon.

L’avortement sélectif des foetus féminins a cours depuis les années 1980 en Asie. Il s’est développé en même temps en Chine, à Taïwan, en Corée du Sud. Et pourtant, seule la Chine avait imposé la politique de l’enfant unique. Le ratio homme/femme actuel est de 124 garçons pour 100 filles en Chine et dans certains villages, il est de 150 garçons pour 100 filles. Plus de 55 % des femmes chinoises ont vécu au moins un avortement.  

Le nord-ouest de l’Inde vit le même problème, avec un déséquilibre de plus de 125 garçons pour 100 filles. En Inde, plus il y a d’échographies, moins il y a de filles. Toutes les couches de la population sont touchées. La réalité fait mentir l’idée que l’éducation peut endiguer le problème car cela est maintenant statistiquement prouvé, ce sont les femmes éduquées et mieux nanties qui choisissent d’elles-mêmes d’avorter leurs filles. Le sud de l’Inde, influencé par le christianisme pour qui le respect de la vie humaine est sacré, a échappé à cette forte tendance.  

On a aussi découvert un grand déséquilibre du ratio garçons/filles au Pakistan, au Bengladesh, en Iran, au Vietnam, au Népal, en Albanie, en Azerbaïdjan, en Arménie et en Géorgie. Pour tous ces pays, l’avortement sélectif se manifeste surtout si leur premier enfant est une fille, sinon le ratio demeure normal. Dans tous ces pays, le peu de valeur accordée aux femmes a été accentué par l’arrivée de l’échographie qui a transformé cette réalité en crise démographique. Certains spécialistes parlent déjà d’un gendricide où des millions de parents font appel à diverses techniques pour s’assurer une descendance masculine. On peut aussi parler d’une certaine forme d’eugénisme.  

L’Europe et l’Amérique découvrent avec stupéfaction que ces pratiques ont été importées sur leur sol par les minorités ethniques en provenance de ces mêmes pays et qu’en échange d’argent ou à cause des idéologies pro-avortement en place les médecins-gynécologues n’hésitent pas à réaliser l’intervention. Dans les sociétés occidentales, il est désormais reconnu un droit de mort des parents sur leurs enfants à naître et ce droit a préséance sur le droit de vie de l’enfant. La découverte de la réalité de l’avortement sélectif en Angleterre, accompagnée de preuve en caméra cachée, fut un choc national.

Par contre, les enquêtes semblent aussi démontrer que l’avortement sélectif existe aussi chez les Européens afin d’équilibrer les familles. Ainsi, cette sélection du sexe à avorter dépend du sexe des premiers enfants dans la famille et elle n’est pas centrée sur les fillettes. Cette pratique, peu documentée, est constatée assez nettement en France par exemple. Aux États-Unis aussi des caméras cachées ont prouvé que cette réalité existe et se répand. Au Canada, la découverte de cette réalité s’est faite en 2012 par une étude statistique réalisée sur les naissances dans la ville de Toronto entre 2002 et 2007.

Les chiffres parlant d’eux-mêmes, la déduction est implacable : l’avortement sélectif existe aussi au Canada où le ratio garçons/filles des communautés indiennes et coréennes est nettement supérieur à tous les autres groupes ethniques composant la société canadienne. Par exemple, le ratio est de l’ordre de 136 garçons pour 100 filles lors de la 3e grossesse pour la communauté indienne. De plus, une enquête menée par CBC a permis de prouver l'existence réelle de ce fait au Canada. L'homme qui a révélé cette étude dans le journal de l'Association Médicale Canadienne, Dr Rajendra Kale, en a payé le prix.    

Suite à venir : Les causes.   

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Les dérives de l'euthanasie ... bientôt au Québec ? (partie 1)