M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Un article dans le Devoir sur la procréation assistée : certainement trop onéreuse...

Sur le site du journal Le Devoir du 28 février 2013:

 

 

 

Les services de procréation assistée sont plus populaires que prévu : Québec devra, pour boucler le budget de l’année qui s’achève, rehausser jusqu’à environ 68 millions le budget du programme, alors que ce dernier devait coûter 63 millions dans deux ans.

Lors du lancement de la gratuité en 2010, Québec évaluait qu’elle coûterait 63 millions de dollars pour environ 7000 cycles de fécondation in vitro (FIV) en 2013-2014. Or, la facture atteint déjà ces prévisions : elle s’élève à 62,9 millions pour 7305 cycles de FIV pour l’année financière 2011-2012, révèlent des documents déposés par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) lors de la plus récente étude des crédits.
 

Cette popularité a obligé le MSSS à revoir ses pronostics. Déjà, on devrait compléter près de 8000 cycles de FIV pour l’année financière qui s’achève le 31 mars prochain. La facture montera alors à environ 68 millions de dollars, confirme la porte-parole du ministère, Noémie Vanheuverzwijn.
 

Québec doit donc injecter au moins 5 millions par année de plus que les prévisions initiales. Et ce chiffre est conservateur : il faudra que la popularité du programme plafonne à environ 8000 cycles par an pour respecter ce cadre budgétaire. À titre de comparaison, il y a eu 8,5 % plus de cycles de FIV en moyenne, en 2012-2013, que l’année précédente.
 
(...)
Même si Québec estime que la demande atteint un plateau et qu’il n’y a, actuellement, pas vraiment de listes d’attente pour accéder aux services, l’objectif d’ajouter une capacité de plus de 4500 cycles dans le réseau public au cours des prochaines années est maintenu, indique le MSSS. Une augmentation de plus de 50 % par rapport à l’offre actuelle.
 

Les raisons de ce développement public, même si on ne prévoit plus de croissance de la demande ? L’idée est d’offrir un « plateau complet de services gratuits », de « desservir les régions » (Québec et Sherbrooke) et de « rendre disponibles des services de pointe comme le diagnostic préimplantatoire », indique Mme Vanheuverzwijn, au MSSS.
 

Les patientes souhaitent-elles délaisser les cliniques privées implantées depuis plusieurs années ? On observe moins un déplacement des patientes des cliniques privées vers la nouvelle clinique du CHUM que du CUSM vers les autres cliniques, privées ou publiques, constate-t-on en analysant les statistiques disponibles.
 

En effet, au CUSM, on observe une baisse de 9 % de la cadence, avec 17 FIV de moins par mois en 2012-2013 que l’année précédente, a calculé Le Devoir à partir de données publiques.
 

Le Montreal Fertility Centre et la clinique OVO ont connu une croissance respective de 18 % et 8 % dans le même intervalle, alors que le Montreal Reproductive Centre et Procréa maintiennent un rythme assez stable depuis 2 ans.
 

Les cliniques privées réalisent les deux tiers des cycles de FIV au Québec. Cette variable est stable depuis 2 ans.
 

Le gouvernement québécois juge que pour gérer une crise financière de façon efficace, il faut créer des services pour des besoins inexistants... afin de, si possible, créér ces besoins...

Publicité
Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !



Laissez un commentaire