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La révolution de la famille: les racines marxistes de « l'homosexualisme »

par Hilary White • Vendredi 23 août 2013 -- Traduit par Campagne Québec-Vie

L’activiste homosexualiste britannique bien connu, Peter Tatchell , a récemment publié l’éloge d’un Manifeste élaboré en 1971, qui donne un plan détaillé de la « révolution » homosexualiste nécessaire pour renverser la famille traditionnelle. Dulcielee / Flickr

23 août 2013 (LifeSiteNews.com) - On m'a demandé récemment « qu’est-ce que l'homosexualisme? » J'ai commencé à utiliser ce terme dans mes écrits, il y a quelques années, lorsqu’il est devenu clair que nous avions affaire non pas à un groupe de personnes, mais à une idéologie particulière qui est souvent soutenue par des gens qui ne sont pas eux-mêmes homosexuels.

Il y a quelques jours dans le journal The Guardian, Peter Tatchell a écrit une assez bonne description non seulement des objectifs de cette idéologie mais de ses origines. Cette idéologie politique, souvent appelée « théorie queer » dans les universités, est promue, assez ouvertement ces temps-ci, par le mouvement des « droits des homosexuels ». En dépit de ce que nous disent tous les jours les médias traditionnels depuis le bulletin de nouvelles de six heures jusqu’à votre téléroman favori, ce mouvement n'a pas pour objet « l'égalité des droits ». Il s'agit de la réécriture des concepts fondamentaux de notre société tout entière. Je prédis que dans peu de temps, le prétexte d’« égalité » sera abandonné, ayant accompli sa mission.

Beaucoup de gens se grattent la tête et se demandent comment, brusquement, nous nous sommes retrouvés au point où deux hommes peuvent être « mariés », une femme peut être appelé un « mari » et un homme une « épouse », et les enfants sont réduits au (statut) de monnaie d'échange politique dans les guerres d'adoption, alors qu’il semble qu’hier seulement, nous ne parlions que d'égalité des droits. Depuis quand les « droits égaux » signifient-ils la déconstruction, le démantèlement de concepts sociaux fondamentaux?

Si nous les lisons attentivement, cependant, les militants eux-mêmes ont commencé à l'expliquer en termes très simples. Pour eux, il n'a jamais été question « d'égalité des droits », mais de la réécriture de notre ordre social tout entier. Le mouvement des « droits des homosexuels » a toujours été, selon les propres mots de Peter Tatchell, « révolutionnaire, et non réformiste ».

D'autres ont souligné les origines marxistes de la révolution sexuelle dans son ensemble, et il est clair que l'explosion soudaine de l'homosexualisme est simplement la prochaine étape logique d’un programme systématique. Cousin proche du féminisme radical et petit-fils du marxisme, l'homosexualisme a été développé à partir du pseudo-champ politico-universitaire des « études de genre (gender studies) »; pendant 30 ou 40 ans, cette idéologie a été imposée à une population principalement réticente, au moyen d’une législation « antidiscriminatoire » et « égalitaire », par une coalition de groupes de pression, d’ONG et de politiciens d'extrême gauche, et par des groupes internationaux de plus en plus puissants.

Peter Tatchell est un homosexualiste britannique de premier plan, ce qui signifie qu'il est partisan d'une idéologie politique et sociale spécifique qu'il veut voir adopter dans la société britannique et ailleurs. Il est aussi un homme homosexuel, c’est-à-dire qu’il éprouve une attirance sexuelle envers d’autres hommes, un état dont l'origine est encore débattue par les médecins, les psychiatres et les généticiens. Les deux choses ne sont pas identiques. C'est un fait qui tend à échapper à beaucoup de gens qui lisent et écrivent sur la guerre des cultures, surtout dans sa forme actuelle qui semble soudainement ne plus s’occuper que d’homosexualité. Tous les homosexuels ne sont pas homosexualistes, et tous les homosexualistes ne sont pas homosexuels.

L’article de Tatchell dans The Gardian était un hymne à la gloire d’un document élaboré en 1971 par un collectif « d’anarchistes, de hippies, de gens de gauche, de féministes, de libéraux et de contre culturalistes » pour provoquer « une révolution dans la conscience » : le « Manifeste du Front de libération homosexuel ». Il qualifie ce Manifeste de « programme novateur de transformation sociale et personnelle » qui commence avec la proposition selon laquelle « subvertir la suprématie de la masculinité hétérosexuelle est la clé de la véritable libération ». Tatchell dit que ce livre a changé sa vie. Selon Tatchell, le Manifeste résume tout : « il critique » « l'homophobie, le sexisme, le mariage, la famille nucléaire, la monogamie, les cultes de la jeunesse et de la beauté, le patriarcat, le ghetto homosexuel et les rôles sexuels rigides masculins et féminins »... tout le bric-à-brac de la révolution sexuelle.

Le Manifeste lui-même est assez brutal à propos de l'identification des principaux ennemis à vaincre : « L'oppression des homosexuels commence dans l'unité la plus fondamentale de la société, la famille. » « Composée de l'homme responsable, un esclave comme son épouse, et de leurs enfants auxquels ils s’imposent comme modèles idéaux. La forme même de la famille travaille contre l'homosexualité ».


« La forme même de la famille travaille contre l'homosexualité », dit le Manifeste, professant que la seule solution est une révolution complète de l'ordre social. Guillaume Paumier / Flickr

Plus révélateur, le Manifeste affirme que « la réforme », en d'autres termes « l’égalité », ne sera jamais suffisante, ce qu'il faut, c'est une révolution sociale totale, une réorganisation complète de la civilisation. Une réforme, a-t-il dit, "ne peut pas changer l'attitude en profondeur des personnes hétérosexuelles pour lesquelles l'homosexualité est au mieux inférieure à leur propre mode de vie, au pire une perversion écœurante. Il faudra plus que des réformes pour changer cette attitude, car elle est enracinée dans l'institution la plus fondamentale de notre société — la famille patriarcale ».

Loin d'être « pour nous source de bonheur et de réconfort », dit-il, la famille est l’« unité » oppressive dans laquelle « l'homme dominant et la femme soumise » enseignent aux enfants de « fausses croyances » sur « les rôles de genre » traditionnels « presque avant que nous puissions parler ». Le concept de base de l'idéologie du genre est donné : il n’y a « pas de différences systématiques éprouvées entre les hommes et les femmes, à part les différences biologiques évidentes. Les organes génitaux masculins et féminins et les systèmes de reproduction sont différents, ainsi que certaines autres caractéristiques physiques, mais toutes les différences de tempérament, les aptitudes et ainsi de suite, sont le résultat de pressions éducatives et sociales. Elles ne sont pas innées. »

« Les êtres humains pourraient être beaucoup plus divers que ne le permettent nos modèles resserrés de “masculin” et “féminin” — nous devrions être libres de développer une plus grande individualité. »

« Notre société tout entière », dit le Manifeste, « est construite autour de la famille patriarcale et de l’enchâssement de ces rôles masculins et féminins. Religion, morale populaire, art, littérature et sport renforcent tous ces stéréotypes. En d'autres termes, cette société est une société sexiste, où le sexe biologique détermine la quasi-totalité de ce que l'on fait et comment on le fait, une situation dans laquelle les hommes sont privilégiés, et les femmes sont de simples auxiliaires des hommes et des objets pour leur usage, à la fois sexuellement et autrement ».

C'est cela qui doit être renversé, entièrement éradiqué, afin que la vraie liberté que nous méritons tous puisse être mise en place.

Il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme en théorie politique pour reconnaître les origines de ce genre de langage : débarrassez-vous de vos chaînes, camarades! En effet, si vous creusez un peu, cela vous mène directement à la source du Manifeste de la libération homosexuelle : les écrits des premiers marxistes, en l’occurrence Friedrich Engels qui est l’auteur d’un document décrivant la famille traditionnelle en termes presque identiques à ceux du Manifeste.

Engels l’appelait « le mariage monogame » et il disait que celui-ci existe « non comme une réconciliation de l'homme et de la femme, encore moins comme la plus haute forme d’une telle réconciliation. Bien au contraire. Le mariage monogame entre en scène comme l'assujettissement d'un sexe par l'autre; cela annonce une lutte entre les sexes, inconnue pendant toute la période préhistorique précédente. »

« La première opposition de classe qui apparaît dans l'histoire coïncide avec le développement de l'antagonisme entre l'homme et la femme dans le mariage monogame, et la première oppression de classe coïncide avec celle du sexe féminin par le mâle. »

« La famille individuelle moderne est fondée sur l'esclavage domestique ouvert ou caché de la femme et la société moderne est une masse composée de ces familles individuelles comme molécules. » La solution d'Engels, bien sûr, nous la connaissons tous déjà.

Le Manifeste de la libération homosexuelle, reprenant les idées de M. Engels, suggère que dès que nous aurons secoué les carcans anciens de « l'hétérosexisme, du privilège masculin et de la tyrannie des rôles de genre traditionnels » nous pourrons tous vivre dans une glorieuse et brillante « nouvelle démocratie sexuelle » dans laquelle « la honte et la culpabilité érotiques seraient bannies ». Cela signifie, en pratique, plus ou moins ce que nous avons maintenant : tout le monde peut coucher avec tout le monde et personne ne réussit à s’engager à long terme avec quelqu’un d’autre, que ce soit dans le mariage ou en tant que parents.

Maintenant qu’ils ont commencé la boule de neige du « mariage homosexuel » global, les promoteurs de l'idéologie semblent avoir seulement quelques opérations de déblayage à accomplir. Ils font pression maintenant pour élargir la définition déjà éventrée du mariage, afin d’y inclure de multiples partenaires des deux sexes, et de légaliser et d'accepter la pédophilie – en tant qu’expression des « droits des enfants ».

Mais comme pour toutes les visions utopiques, la grande faiblesse de l'homosexualisme est de ne pas considérer l'intégralité de la nature humaine. Cette idéologie propose, pour l'essentiel, un état permanent d'adolescence auto-indulgente, et à d'autres adolescents auto-indulgents cela semble assez bon. Vous pouvez avoir tout le gâteau que vous voulez, en manger au petit déjeuner, au déjeuner et au dîner, et ne jamais prendre du poids.

Malheureusement, depuis les années 1960, la plupart d'entre nous ont été éduqués à penser que ce programme est le sens même de la liberté et que le garantir constitue tout le sens de la démocratie. L'idéologie était déjà promue auprès des enfants à la télévision pour enfants quand j'étais une enfant. Je me souviens de la sensation énorme faite en 1974 par un dessin animé à la télévision, intitulé « Free to be you and me (Libres d’être toi et moi) », qui nous disait à travers une série de sketches animés mignons, racontés par les icônes de gauche des années 70, Marlo Thomas et Alan Alda, qu'il était faux de croire ou d’adopter les rôles sexuels traditionnels. L'idéologie du genre pour les toutpetits.

Pour ceux qui cherchent réellement à mettre cela en pratique, cependant, il devient vite évident que les humains n'ont tout simplement pas été conçus pour fonctionner de cette façon ; et le fait de baser de plus en plus la culture entière sur cette proposition, sur la lancée des années 1960, va créer un état lamentable de chaos émotionnel et social, de misère, de solitude, de pauvreté et d'égoïsme comme le monde n'en a jamais vu auparavant.

Le principal problème avec la version homosexualiste du rêve marxiste, c'est que vous devez faire en sorte que tout le monde soit d'accord. Et je veux dire tout le monde. Les théoriciens marxistes ont toujours su que l'utopie ne fonctionne que si nul n'est autorisé à soulever d'objection. Tout le monde doit être d'accord, et on ne peut laisser aucune voix discordante faire éclater la bulle de savon de la logique de l'entreprise.

La première voix à être agressivement réduite au silence, comme toujours, est donc l'Église qui propose quelque chose de plus riche et (hum) plus fertile pour le destin de l'homme que ce matérialisme et ce sensualisme faciles. L'Église qui, en outre, a une compréhension plus approfondie de la nature humaine, et qui sait que la licence totale n'est pas une recette pour le bonheur humain... loin de là.

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Désinformation reconnue, mais pas d'excuses des principaux médias internationaux...

Sur le blog de Jeanne Smits du 3 septembre 2013:

 

(Le Irish Times, un spécialiste de la désinformation...)

 

 

Ainsi que je l'écrivais ici le 25 août, il n'y a pas eu en Irlande un « premier avortement légal » sous le régime de la nouvelle loi. La fausse information répétée en boucle par les médias internationaux, reprenant un article publié à la une du Irish Times, a été démentie par le quotidien en question qui se trouve désormais sous le coup d'interrogations de la part des spécialistes des médias, qui soulignent d'ailleurs le côté insuffisant du rectificatif publié modestement en pages intérieures.
 
L'hôpital concerné, le National Maternity Hospital, avait déjà été contacté par le commissaire irlandais à la Protection des données à la suite de publication de détails confidentiels relatifs au dossier de cette mère qui avait perdu ses deux jumeaux à la suite d'une septicémie en juillet.
 
Désormais, c'est un avocat de Dublin, Simon McGarr, spécialiste de la presse, qui interpelle le directeur de la rédaction de l'Irish Times, Kevin O'Sullivan, sur la manière dont cette publication de détails confidentiels d'un dossier médical s'est produite. Car le National Maternity Hospital affirme clairement qu'il n'y a pas eu d'avortement dans le cas rapporté comme tel par le quotidien – et encore moins d'avortement dans le cadre de la nouvelle loi qui vient d'être votée, puisque la loi n'est pas encore applicable en l'état.
 
Tout le monde est donc aujourd'hui d'accord en Irlande pour dire qu'en se voyant contrainte de provoquer prématurément la naissance des jumeaux attendus par une patiente menacée de mort par sa septicémie, alors même qu'ils n'avaient pas de chance de survivre en dehors du sein maternel, n'est pas un avortement direct; n'est pas un acte recherchant délibérément la mort des enfants à naître. Aux termes de la loi actuellement en vigueur, qui impose de tout faire en toutes circonstances pour préserver la vie de tous les patients en cause – les mères et les enfants à naître – c'était un acte légal.
 
Simon McGarr souligne cependant que les excuses publiées quelque part au milieu d'une édition de la semaine dernière par The Irish Times sont « confuses » et insuffisantes, et auraient dû figurer en bonne place dans l'une des quatre premières pages pour répondre aux obligations de la presse.
 
(...)
 
Un porte-parole du directeur a déclaré que Kevin O'Sullivan ne s'exprimera plus sur cette affaire.
 
La presse internationale non plus d'ailleurs. On cherche en vain un rectificatif dans les médias français qui avaient rapporté la fausse information en se félicitant presque de la nouvelle répandue par The Irish Times. Et notamment dans Le Monde.
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Le pape François lance un appel à tous pour une journée de prière et de jeûne pour la paix en Syrie.

Sur le site de zenit.org du 2 septembre 2013 :

 

(Un appel à la paix)

 

 

Le pape François convoque dans toute l'Eglise une « Journée de prière et de jeûne », pour « la paix en Syrie, au Moyen-Orient et dans le monde », samedi prochain, 7 septembre. Dans ce cadre, une veillée de prière aura lieu place Saint-Pierre, de 19 h à minuit.
 
Lors de l'angélus de ce dimanche 1er septembre 2013, place Saint-Pierre, le pape a lancé un appel vibrant pour la paix dans le monde : « J'adresse un appel fort et pressant à toute l'Eglise catholique, et je l'étends à tous les chrétiens d'autres confessions, aux hommes et femmes de toutes religions et aussi à ces frères et sœurs qui ne croient pas : la paix est un bien qui dépasse toute barrière, car elle est un bien de toute l'humanité ».
 
(...)
 
Le pape a aussi élargi son appel à tous les hommes et femmes de bonne volonté : "J’invite aussi à s’unir à cette initiative, par la manière qu’ils retiendront la plus opportune, les frères chrétiens non catholiques, les adeptes des autres religions, ainsi que les hommes de bonne volonté."
 
Le soir, a-t-il annoncé, de 19h à minuit, aura lieu une veillée de prière place Saint-Pierre, en sa présence : "Nous nous réunirons en prière et dans un esprit de pénitence pour invoquer de Dieu ce grand don pour la bien-aimée Nation syrienne et pour toutes les situations de conflit et de violence dans le monde. L’humanité a besoin de voir des gestes de paix et d’entendre des paroles d’espérance et de paix !"
 
Le pape a encouragé les Eglises locales à organiser aussi des célébrations pour cette Journée : "Je demande à toutes les Églises particulières, outre le fait de vivre cette journée de jeûne, d’organiser des actions liturgiques à cette intention."
 
(...)
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La nièce de Martin Luther King défend la Vie

Sur le site de zenit.org du 2 septembre 2013 :

 

(Alveda King poursuit l'oeuvre de son oncle pour que personne ne soit considéré comme des sous-humains...)

 

 

Alveda King, nièce de Martin Luther King, a eu une vie difficile, durant laquelle elle a volontairement avorté de deux enfants. Mais elle est aujourd'hui fondatrice et d'une association pour la vie, « King for America » (KFA).
 
Parmi ses nombreux objectifs, KFA a pour dessein de « travailler à renforcer le mariage, la famille, et de réduire le taux élevé d'avortements qui affligent les jeunes aujourd'hui ».
 
(...)
 
Un engagement citoyen qui n'est pas nouveau dans la famille : déjà le père d'Alveda, Alfred Daniels Williams King, était au côté de son frère Martin Luther King, dans la lutte pour la reconnaissance des droits des Noirs.
 
« Mon père est mon inspiration », confie Alveda sur le site Internet de son association. 

Elle veut que le rêve de son oncle Martin Luther King devienne réalité :

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Des démocrates américains prient Dieu pour le remercier de la mise à mort des enfants à naître par avortement

Lorsqu'on ne sait plus distinguer entre le bien et le mal... Sur le site de Nouvelles de France du 2 septembre 2013 

 

(Une parodie de prières, blasphématoire)

 

Midge Slater, une activiste pro-avortement, rejointe par deux candidats démocrates au poste de gouverneur de l’Iowa, remercie Dieu pour l’avortement et prie pour qu’il y en ait davantage encore, alors que l’avortement par « télémédecine » vient d’être interdit dans « l’État d’Œil de Faucon » et qu’il a vu sa pratique diminuer de 30% en cinq ans malgré un accès plus facile (...)

//www.youtube.com/embed/CwJu_DkXgwg

Le mal, comme le bien, est aimé pour lui-même et servi (Bernanos)

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L'évêque de Trois-Rivières demande à la population d'intervenir pour dénoncer l'euthanasie auprès de leurs députés

Sur le site de lechodelatuque.com du 30 août 2013 :

 

(Le combat de la rentrée parlementaire sera celui de l'euthanasie.)

 

Dans une lettre adressée aux prêtres, aux agentes et agents de pastorale, aux diacres permanents, aux communautés religieuses ainsi qu’à tous les diocésains et diocésaines, Mgr Luc Bouchard, évêque de Trois-Rivières, invite la communauté diocésaine à donner son appui aux organismes qui militent pour défendre la vie et à dire non à l'euthanasie.
 
(...)
 
Tout comme ses confrères évêques, il dit l’importance, à ce stade-ci, de toucher les coeurs et d’éclairer les consciences pour que les gens interviennent dans le débat, en particulier en contactant leur député. Comme les travaux de l’Assemblée nationale reprendront le 17 septembre et qu’il semble, selon certains observateurs de la scène politique, que le gouvernement puisse agir très rapidement dans ce dossier, il y a urgence de manifester clairement notre opposition à ce projet de loi.
 
« Je vous écris donc aujourd’hui pour vous demander de vous joindre à moi pour sensibiliser les personnes à la situation actuelle; faire valoir l’importance du respect de la vie humaine; les encourager à assumer leur responsabilité chrétienne de défendre la vie en contactant leurs députés et en intervenant dans le débat public, et même dans les médias; les inviter à soutenir le Collectif de médecins du refus médical de l’euthanasie en signant le formulaire d’appui qui se trouve sur son blogue : www.refusmedical.blogspot.ca ».

Pour lire la lettre de Mgr Bouchard, archevêque de Trois-Rivières, cliquez ici. Puis téléchargez la lettre dans la colonne de droite du site du diocèse de Trois-Rivières.

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Un gouvernement allemand barbare : des enfants sont retirés de force d'une famille pour cause d'école à la maison...

Sur le blog de Jeanne Smits du 31 août 2013 :

 

(La famille Wunderlich en compagnie du fondateur de la Home School Legal Defense Fund)

 

Jeudi matin, 8 heures. La famille Wunderlich, Dirk et Petra et leurs quatre enfants, entame sa journée d’école à la maison. Tout semble calme autour de leur maison dans les environs de Darmstadt. Mais soudain, la sonnette retentit. A travers la fenêtre, le père de famille voit une véritable armée qui investit la paisible demeure. Une vingtaine de personnes : travailleurs sociaux, officiers de police et même des agents spéciaux armés. A travers la porte, on lui signifie qu’on veut lui parler. Dirk essaie de poser une question, mais en quelques secondes trois policiers approchent avec un engin pour défoncer la porte. Il obtempère.

Brusquement, Dirk Wunderlich est poussé dans un fauteuil et immobilisé. Les forces de l’ordre sont là pour embarquer les enfants. Le tort, le seul tort des Wunderlich ? Celui de vouloir faire l’école à la maison : c’est interdit en Allemagne (comme au temps des Nazis) et même la Cour européenne des droits de l’homme – surtout elle – reconnaît le droit des Etats signataires de la Convention d’organiser comme ils l’entendent l’obligation d’instruction, pour assurer l’intégration au sein de la communauté et la mixité sociale de tous les enfants.
 
A cette aune les Wunderlich sont de dangereux malfaiteurs et ils ont été traités comme tels. Dirk montre-t-il le moindre signe de vouloir bouger ? Les agents spéciaux sont là pour le saisir de force.
Les quatre enfants, âgés de 7 à 14 ans, ont été emmenés sans ménagements, sans même que leur maman puisse les embrasser : « C’est trop tard maintenant », lui lance un agent spécial en l’écartant violemment. L’aînée, Machsejah, est embarquée entre deux gros policiers.
 
Les voisins, témoins de la scène, pleurent.
 
Aussitôt les enfants emmenés – kidnappés ! – les parents Wunderlich ont été convoqués par la direction des services sociaux, et ils s’y sont rendus, rejoints par leur avocat Andreas Vogt qui a sauté dans le premier train pour pouvoir venir les assister. Bien sûr, ils ont contesté l’opération de force par laquelle leurs enfants leur ont été enlevés. Réponse : il va falloir attendre que le juge rentre de ses vacances. Comme on pouvait s’y attendre, et comme l’a précisé Me Vogt au Home School Legal Defense Association (HSLDA), les Wunderlich n’ont reçu aucune marque de sympathie de la part des autorités.
 
HSDLA a eu accès à l’ordonnance judiciaire du 28 août, signée du juge Koenig de Darmstadt, qui a autorisé à l’emploi de la force pour faire « saisir » les enfants : il n’est question que du fait que les Wunderlich continuent de les scolariser à la maison, aucune allégation de mauvais traitements ou d’autres manquements n’y figure. Pas même une accusation d’instruction insuffisante.
 
Mieux, l’ordonnance précisait que l’utilisation de la force à l’encontre des enfants, si nécessaire, était autorisée, au motif que les enfants avaient « adopté les opinions de leurs parents » en ce qui concerne l’école à la maison et qu’on pouvait s’attendre à ce qu’il n’y ait « aucune coopération » de la part des parents comme des enfants.
 
Michael Farris, président de HSLD, a dénoncé l’opération en affirmant que « l’Allemagne a brutalement violé les droits de cette famille ». « Ce dernier épisode, la saisie de quatre beaux enfants innocente, est un acte abominable de la part d’un Etat voyou. » Et de souligner qu’une telle opération contrevient directement aux droits fondamentaux de l’homme : « L’Allemagne est partie à de nombreux traités de sauvegarde des droits de l’homme qui reconnaissent le droit des parents de donner une éducation conforme à leurs convictions religieuses. L’Allemagne a totalement méconnu ses obligations de partie à ces traités et d’Etat de démocratie libérale. »
 
(...)
 
Les Wunderlich ont derrière eux un parcours semé d’embûches, faisant face – parfois avec succès – aux manœuvres totalitaires qui tentent de les priver de leur droit d’éducation. Pour fuir l’interdiction de l’école à la maison dans leur pays ils ont tenté de s’établir dans d’autres pays de l’Union européenne mais les difficultés matérielles – Dirk Wunderlich n’ayant pas réussi à trouver du travail – les a contraints de retourner en Allemagne. Dès leur arrivée l’an dernier, les passeports des enfants furent saisis pour empêcher toute nouvelle tentative de « fuite ».
 
Petra, son épouse, s’est dite « dévastée » par la descente des forces de l’ordre et la saisie des enfants : « Nous sommes vides. Nous avons besoin d’aide. Nous nous battons mais nous avons besoin d’aide. »
Pour contacter l'ambassade d'Allemagne à Ottawa, le numéro de téléphone est le : 613-232-1101
 
Pour contacter le consulat d'Allemagne à Montréal , le numéro de téléphone est le 514-931-2277.
 
Pour contacter John Baird, Ministre des affaires étrangères,voici ses coordonnées : Téléphone : 613-996-0984 Télécopieur : 613-996-9880 Courriel : [email protected]
 
Pour contacter l'office canadien de la liberté religieuse : 

http://www.international.gc.ca/religious_freedom-liberte_de_religion/index.aspx

 
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Femme seule désirant un enfant... Des témoignages troublants

Sur le site du journal La Presse du 1er septembre 2013:

 

 

(Amour de soi ou amour de l'enfant?)

 

 

 

(...)  Des femmes qui, dans certains cas, voyant leur âge avancer, décident de ne pas attendre de rencontrer l'amour avant d'avoir un enfant. Quelles sont les motivations de ces femmes qui ne voient plus d'autre option que de se lancer seules dans la maternité? 
 
Faire le deuil du prince charmant
 
Alphée Beauchamp, 40 ans, est enceinte de huit mois. Elle est radieuse. «C'est une fille!», s'exclame-t-elle. Elle a eu recours à l'insémination artificielle dans une clinique de procréation de Montréal. Elle a choisi et payé le sperme d'un donneur américain. Elle tenait absolument à ce que le donneur accepte plus tard d'être joint par son enfant, une possibilité offerte par les banques de sperme américaines, mais pas canadiennes. «J'ai sélectionné en fonction de mes goûts et de la personne vers qui j'aurais été attirée tout naturellement. C'est un homme qui a des origines irlandaises comme beaucoup d'Américains. Il est grand et sportif, a une bonne moyenne à l'école et un bon QI.»
 
Avant de faire le grand saut vers la maternité, la réflexion est parfois longue et difficile. «C'est une étape essentielle, pour aller de l'avant, faire le deuil du prince charmant, du mariage et de la famille traditionnelle. Ça a remué beaucoup de choses en moi, mais il faut passer à travers.»
 
Le désir d'enfant doit également être extrêmement fort. «Je vibrais à la seule vue de poussettes et lorsque je prenais dans mes bras des nouveau-nés. J'ai six neveux et nièces que j'adore et il était temps à mon tour de devenir mère.»
 
«J'ai toujours pensé que j'allais rencontrer l'homme de ma vie, que c'était une question de temps», raconte-t-elle. Six mois avant de fêter ses 40 ans, c'est le choc: «C'est maintenant ou jamais», s'est-elle dit. Trois mois plus tard, Alphée est enceinte. «Mes proches ont été très compréhensifs, mais mes parents ont été déstabilisés. Ils auraient préféré qu'il y ait un père et un mari pour moi. Leurs valeurs ont été ébranlées et je comprends.» 
 
Alphée est aujourd'hui certaine de son choix. «Je n'ai plus la pression de rencontrer l'homme idéal, mais celle maintenant d'être une bonne mère. Et qui sait? Je vais peut-être rencontrer quelqu'un une fois devenue mère?»
 
Le meilleur choix
 
Caroline* a 39 ans. Elle est célibataire. Elle réfléchit très sérieusement au projet d'avoir un bébé, seule. Après avoir essuyé quelques échecs amoureux, elle se rend à l'évidence: elle ne peut plus attendre l'homme de sa vie, même si elle souhaite de tout coeur le rencontrer. Elle est déçue et n'arrive pas à croire qu'elle n'a trouvé personne avec qui fonder une famille. «Peut-être que je ne rencontre personne parce qu'il est écrit bébé sur mon front!», s'exclame-t-elle.
 
(...)
 
Pour elle, un bébé se fait à deux. «J'ai peut-être une vision romantique, mais j'ai envie de partager ce moment de bonheur avec un amoureux. J'ai envie qu'il soit émerveillé pendant la grossesse et qu'il soit à mes côtés à l'accouchement. Priver un enfant de père, ça me dérange. Il y a quelque chose de très égoïste de vouloir un enfant à soi, seule, ce n'est pas naturel et c'est ce qui freine mon désir d'enfant.»
 
Se lever un matin et aller se faire inséminer? «Ça me paraît complètement abstrait et absurde! Ce n'est pas de cette façon que j'ai envie de concevoir un bébé et c'est pour ça que c'est un vrai déchirement. En même temps, passer à côté de la maternité... J'ai envie d'avoir des enfants depuis toujours.»
 
(...)
 
*nom fictif
 
«Le plus grand bonheur de ma vie»
 
Annie Marcon a une fille de trois ans et demi. Elle l'a eu, seule, à 42 ans par fécondation in vitro. Elle qui rêvait d'une famille nombreuse et d'un amoureux attentionné a dû revoir ses plans. À 40 ans, célibataire et sans enfant, elle a pris rendez-vous dans une clinique de procréation. «Ce n'est pas la vie que j'avais imaginée. Évidemment, j'aurais préféré être en couple et que ma fille ait un père, mais je suis vraiment la mère la plus comblée du monde», s'exclame Annie. Elle a choisi un donneur aux yeux et aux cheveux bruns, comme elle, afin que la petite Charlotte ressemble à sa maman le plus possible
 
Elle ne s'est pas sentie jugée. Sauf peut-être par certains collègues masculins, qui ont murmuré dans les couloirs qu'elle n'avait pas besoin d'hommes, même pour faire un enfant! Sa fille commence à poser des questions, en voyant que ses amies ont un père. «Je lui dirai la vérité quand elle sera en âge de comprendre», assure Annie. Elle en a déjà discuté avec une psychologue qu'elle consulte régulièrement. 
 
Élever un enfant seule comporte évidemment quelques difficultés. «Je n'ai jamais de répit. Je n'ai pas de conjoint sur qui compter. Heureusement, j'ai un bon réseau d'amis. J'entends beaucoup de mères qui sont séparées se plaindre de la garde partagée. Elles m'envient, car je décide seule de tout. J'avoue que ça me fait sourire.»
 
Évidemment, elle craint que sa fille veuille trouver ses origines. «J'ai peur, par exemple, de ne pas savoir quoi répondre quand il y aura des travaux à l'école sur son arbre généalogique», dit-elle. Annie croit toujours en l'amour et ne désespère pas. «Je souhaite rencontrer quelqu'un de bien qui aimera aussi ma fille.»

Dans deux des cas, l'égoïsme a été le plus fort... On n'a pas le droit de se faire fabriquer un enfant en sachant à l'avance qu'il sera orphelin...

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À voir, s'il vous-plaît, levez la main... Une vidéo d'une minute peut changer les coeurs...

Une minute pour changer les coeurs :

 

//www.youtube.com/embed/ql_7jnp--UE

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L'Université de l'Alberta a ses toilettes pour les personnes transgenres

Sur le site de Radio-Canada du 29 août 2013:

 

 

 

 

 

(...)
 
Ce changement est salué par le groupe Gender-Based Violence Prevention Project. 
 
Melanie Alexander, membre de cet organisme de prévention de la violence basée sur le sexe, croit que ce choix sera bien reçu par les étudiants qui ne s'identifient pas aux rôles sexuels traditionnels.
 
« Nous voyons beaucoup de personnes dans notre campus qui peuvent être transgenres ou qui ne s'alignent pas derrière un sexe ou un autre. Ces gens ont des difficultés d'accepter des toilettes dédiées soit aux hommes, soit aux femmes. Les toilettes sont vraiment un endroit où on se sent vulnérable si on croit qu'elles ne reflètent pas l'expression sexuelle qu'on assume »
— Melanie Alexander, Gender-Based Violence Prevention Project
 
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