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Selon la Cour suprême de l’Alabama l’embryon est un enfant

Par P.M. (reinformation.tv)

C’est une décision capitale du point de vue intellectuel et moral qui pourrait créer un précédent aux répercussions incalculables : la Cour suprême de l’Alabama a dit que l’embryon est un enfant. Cet arrêt a clos un processus judiciaire lancé contre le « Centre de médecine reproductive et d’infirmerie médicale mobile » après qu’une destruction accidentelle d’embryons y a eu lieu : les parents lésés ont invoqué la loi protégeant en Alabama les enfants mineurs d’une mort causée par une faute. Cette décision a eu un effet immédiat sur les laboratoires qui travaillent pour la fécondation in vitro et ce qu’on nomme aux Etats-Unis les « cliniques de la fertilité ». Ils font une pause dans leur production parce que le caractère légal de leur pratique n’est plus garanti.

Puisque l’embryon est un enfant, le supprimer est un crime

Il faut se rappeler en effet que la fécondation assistée utilise ce qu’elle appelle des « embryons en excès » en grand nombre pour la raison simple que tous les ovules une fois fécondés ne s’accrochent pas dans l’utérus de la mère et qu’il faut donc prévoir une certaine proportion d’embryons sacrifiés – que l’on jette une fois la FIVETE réussie, ou qui font même parfois l’objet d’un trafic. Il est donc clair qu’une fois admis et proclamé par la cour suprême que l’embryon est un enfant, c’est-à-dire un être humain, tout processus de fécondation in vitro suppose, dans l’état actuel de la technique, une série d’homicides, et même d’infanticides. D’où le moratoire décidé en Alabama, et la crainte de toute l’industrie fondée sur la procréation assistée.

La Cour suprême de l’Alabama s’appuie sur la Constitution

Or la Cour suprême de l’Alabama a été d’une netteté sans la moindre ambiguïté. Le principe sur lequel se fonde sa décision « s’applique à tous les enfants non nés, où qu’ils se trouvent ; à tous les enfants, nés ou non nés, sans limite. Il n’est pas de la compétence de cette Cour de produire une nouvelle limite fondée sur notre propre conception sur ce qu’est ou n’est pas une politique publique sage. C’est spécialement vrai là où, comme ici, le peuple et l’Etat ont voté un amendement constitutionnel dont le but explicite est d’empêcher les tribunaux de priver les “enfants non nés” d’une protection légale ». L’avortement est interdit en Alabama, et cette décision de la Cour suprême aligne la pratique de la procréation assistée sur cette logique de vie. On peut considérer que c’est une grande victoire sur la barbarie.

P.M.

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Un député britannique affirme que les sages-femmes voient parfois « plus de bébés morts que de bébés vivants » depuis le lancement de la piqûre covid


Andrew Bridgen.

Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Facebook/Andrew Bridgen

22 février 2024 (LifeSiteNews) — Le député britannique Andrew Bridgen a déclaré qu’une sage-femme lui avait parlé d’un nombre inquiétant de bébés mort-nés qu’elle voyait dans le cadre de son travail et qui pourraient être liés aux injections de COVID.

Au cours d’un entretien avec Malue Montclairre, du Mouvement danois pour la liberté, sur les effets secondaires des injections de COVID, Andrew Bridgen a déclaré qu’une sage-femme lui avait dit : « Certains jours, lors de certaines périodes de travail, lorsqu’elle est sage-femme au Royaume-Uni, nous avons plus de bébés morts qu’il n’y a de bébés vivants ».

« Et tout cela est étouffé », a-t-il ajouté.

« Elle a également déclaré qu’il y a des placentas très calcifiés. Nous voyons de très petits bébés. Nous constatons de nombreuses fausses couches tardives au cours du troisième trimestre ».

Bridgen raconte que la sage-femme lui a dit que « certains placentas ressemblent à des poumons de fumeurs. Elle a ajouté que rien de tout cela n’est normal. Et tout le monde le sait. Mais personne ne veut en parler ».

« C’est ce qu’ils ont fait aux enfants qui va créer la colère, la colère légitime des parents, qui va mettre fin à tout cela », a déclaré le député.

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Le procureur général du Missouri poursuit Planned Parenthood pour « trafic de mineures hors de l’État afin de les faire avorter »

Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : X

29 février 2024 (LifeSiteNews) — Le procureur général du Missouri poursuit Planned Parenthood pour avoir aidé des mineures à quitter l’État afin d’obtenir des avortements sans le consentement de leurs parents.

Jeudi, le procureur général Andrew Bailey a accusé le géant de l’avortement de « trafic » de mineures hors de l’État, déclarant sur X : « C’est le commencement de la fin pour Planned Parenthood dans l’État du Missouri. »

M. Bailey a déclaré que son action en justice était le « point culminant d’une campagne de plusieurs années » visant à chasser Planned Parenthood de l’État du Missouri « en raison de son refus flagrant et intentionnel de se conformer à la législation de l’État ».

Dans un fil de discussion publié sur X, il a cité des violations de soins de santé, l’omission de signaler des complications médicales et l’aveu d’un employé selon lequel Planned Parenthood « fait passer des mineures d’un État à l’autre pour les faire avorter sans le consentement de leurs parents », comme l’a révélé une enquête menée par Project Veritas.

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Préparer la société chrétienne de demain


Georges Buscemi, président de CQV, Lévis, école de la Sainte-Famille, 2 mars 2024.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : Paul Lauzon

Campagne Québec-Vie (CQV) a tenu un colloque à Lévis, le samedi 2 mars 2024, sur la nécessité de préparer la société chrétienne de demain.

Lors de cette conférence, qui a eu lieu à l’école Sainte-Famille, l’historien Jean-Claude Dupuis, le directeur des opérations politiques de CQV Arpad Nagy et le président de CQV Georges Buscemi ont respectivement abordé les questions de l’économie, des politiques et des actions menant à une société pro-vie et chrétienne.

En introduction, Georges Buscemi explique ce qu’est la société chrétienne ou chrétienté : une société où l’autorité de l’Église en matière de foi et de morale est reconnue par les autorités civiles, ainsi que toute organisation, et où les principes établis par la première sont mis en pratique par les secondes.

Jean-Claude Dupuis souligne la difficulté à vivre en chrétien dans notre société actuelle, notamment à cause de la situation économique. Comme remède, il présente la pensée de François-Albert Angers, économiste québécois du 20e siècle. François-Albert Angers, économiste nationaliste reconnu à son époque, rejetait aussi bien le capitalisme que le socialisme, prônant à la place la doctrine sociale de l’Église, résumée dans l’encyclique Rerum Novarum de Léon XIII. François-Albert Angers recommandait le coopératisme, le corporatisme, la subsidiarité (c’est-à-dire que ce qui peut être fait localement devrait être fait localement) et la nationalisation des moyens de productions (non pas l’étatisation des ressources, mais leur contrôle par les Canadiens français).


L’historien Jean-Claude Dupuis, 2 mars 2024.

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Une mère refuse la suggestion des médecins d'avorter l’une de ses jumelles

Par Right to Life UK — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Dasha Petrenko/Adobe Stock

Une mère de Southampton a fait part de son expérience : on lui a dit d'avorter l'une de ses jumelles peu de temps après avoir fait une fausse couche de l'autre.

Elaine Avery, 37 ans, était ravie d'avoir des jumeaux, mais on lui a dit très tôt que sa grossesse était à haut risque.

Ses filles, qu'elle a appelées Aurélia et Aurora, étaient des jumelles identiques monochoriales-diamniotiques, ce qui signifie qu'elles partageaient le même placenta et présentaient donc un risque plus élevé de complications telles qu'un faible poids à la naissance ou une naissance prématurée. À 21 semaines, Elaine a également découvert que les jumeaux souffraient du syndrome de transfusion de jumeau à jumeau, ce qui signifie que le flux sanguin n'est pas partagé de manière égale entre les deux bébés.

Elaine a déclaré : « J'ai dû subir une intervention chirurgicale d'urgence pour séparer les vaisseaux sanguins qui les reliaient. Lorsqu'on m'a parlé des complications, j'ai eu très peur et je me suis sentie seule ».

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Pierre Poilievre déclare qu’il interdirait l’accès des mineurs à la pornographie en ligne s’il devenait premier ministre


Pierre Poilievre.

Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : X

22 février 2024, Kitchener, Ontario (LifeSiteNews) — Le chef du Parti conservateur du Canada (PCC) Pierre Poilievre a déclaré que s’il devenait le prochain premier ministre, son futur gouvernement imposerait aux sites de pornographie en ligne de vérifier l’âge de tous les utilisateurs, ce qui aurait pour effet d’interdire aux mineurs l’accès à la pornographie sur Internet.

Hier, alors qu’il s’adressait aux journalistes lors d’une conférence de presse sur divers sujets, M. Poilievre s’est vu demander (à la 27e minute) s’il pensait que « le Parlement devrait légiférer pour que les sites pornographiques vérifient l’âge des utilisateurs afin que les mineurs ne puissent pas accéder à leur contenu » et si un futur gouvernement Poilievre agirait en ce sens.

« Oui », a répondu M. Poilievre à la question du journaliste.

La Chambre des communes du Canada examine actuellement le projet de loi S-210 du Sénat, intitulé « Loi visant à restreindre l’accès en ligne des jeunes à des contenus sexuellement explicites ». Le projet de loi a été adopté en deuxième lecture à la Chambre des communes en décembre dernier, les députés du PCC reprochant à la plupart des députés du Parti libéral d’avoir voté contre un projet de loi visant à protéger les enfants de la pornographie en ligne.

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France : entrée de l’avortement dans la Constitution

Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Really American/X

Une « standing ovation » a accueilli dans l’hémicycle géant du château de Versailles les résultats du vote des sénateurs et des députés en faveur de l’inscription de l’avortement dans la Constitution de la Ve République. Sur la place du Trocadéro, ce ne furent que hurlements de joie, cris, larmes, danses au rythme d’ABBA, pendant que les féministes pleuraient d’émotion et saluaient l’aboutissement de cinquante ans de « combat » depuis l’adoption de la loi Veil en décembre 1974. D’abord, le premier ministre Gabriel Attal l’a fait applaudir debout pendant près d’une minute par l’ensemble des parlementaires. A l’heure des résultats de vote : 780 votes « pour », seulement 72 contre et 50 abstentions, les illuminations de la Tour Eiffel ont commencé à scintiller et un panneau lumineux s’est affiché pour laisser défiler des messages en plusieurs langues : #MonCorpsMonChoix, #IVGConstitution. L’heure était à la liesse collective autour de cette « sacralisation » du permis de tuer, et le mot « historique » était sur toutes les lèvres en cette soirée en vérité hystérique. Comme un sabbat de sorcières ou une danse païenne rituelle célébrant le sacrifice humain…

Ces démonstrations d’euphorie n’ont pas de sens eu égard à l’objet de ce qui a été si largement approuvé : la « liberté garantie » de pouvoir subir une intervention médicale mettant fin à la vie portée par une femme — à la vie d’un des êtres qu’elle aurait le plus chéris au monde s’il avait pu voir le jour. On n’acclame pas en vociférant le droit, fût-il constitutionnel, de subir une extraction de molaire ou une ablation d’amygdale. Tout cela ne se comprend que si l’embryon est un être à part, un gêneur qu’on écarte parce qu’il vous met devant une responsabilité et un devoir rejetés, une manifestation de la bonté de l’existence et de la générosité de Dieu qui donne la vie, et la donne en abondance.

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Dignité et « droit de mourir »

Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Seventyfour/Adobe Stock

La clique de l’euthanasie utilise systématiquement deux arguments pour promouvoir sa cause. Le premier affirme qu’il est cruel que la loi condamne les malades en phase terminale à des souffrances atroces alors qu’il est facile d’y mettre fin. Cette tactique a été couronnée de succès parce qu’elle exploite notre compassion pour la souffrance d’autrui tout en jouant sur la peur qu’un jour, nous fassions nous aussi face à une telle souffrance. Bien que cet appel émotionnel soit efficace pour promouvoir l’idée, lorsque l’aide à mourir est introduite, la douleur insurmontable n’est pas la principale raison pour laquelle les malades en phase terminale cherchent à mettre fin à leur vie.

L’Oregon a été le premier État américain à légaliser le suicide assisté, avec l’entrée en vigueur de la loi sur la mort dans la dignité (Death with Dignity Act) en 1998. Sur les 23 personnes qui ont reçu des prescriptions de médicaments létaux au cours de la première année d’application de cette loi, 15 sont décédées après les avoir pris, 6 sont mortes de maladies sous-jacentes et 2 étaient encore en vie au 1er janvier 1999. Cependant, la décision de demander un suicide assisté n’est pas principalement liée à une douleur insupportable, mais plutôt à la crainte d’une perte d’autonomie. [1]

Le nombre de personnes souhaitant mourir prématurément n’a cessé d’augmenter depuis lors et, en 2022, 431 personnes sont décédées en vertu de la loi sur la mort dans la dignité. [2] Les trois préoccupations les plus fréquemment exprimées concernant la fin de vie sont la diminution de la capacité à participer aux activités qui rendent la vie agréable (89 %), la perte d’autonomie (86 %) et la perte de dignité (62 %). Le fait de devenir un fardeau pour la famille, les amis et les soignants arrive en quatrième position (46,4 %), tandis que la crainte concernant un contrôle adéquat de la douleur arrive en sixième position, avec seulement 31,3 % des personnes interrogées qui citent cette raison pour justifier leur décision.

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Le Carême est une période propice pour prier pour la conversion des Juifs au nouvel Israël, l’Église du Christ


Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock

Dom Prosper Guéranger

La Station est dans l’église de Saint-Clément, Pape et Martyr. De toutes les églises de Rome elle est celle qui a le plus conservé l’antique disposition des premières basiliques chrétiennes. Sous son autel repose le corps du saint Patron, avec les restes de saint Ignace d’Antioche et du consul saint Flavius Clémens.

COLLECTE

Daignez faire, ô Dieu tout-puissant ! que vos fidèles qui, pour mortifier leur chair, se privent dans leur nourriture, jeûnent aussi du péché, en pratiquant la justice. Par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

ÉPÎTRE

Lecture du prophète Daniel 9,15-19

En ces jours-là, Daniel fit cette prière au Seigneur : Seigneur notre Dieu, qui avez tiré votre peuple de la terre d’Égypte par la force de votre bras, et qui en le faisant vous êtes acquis une gloire qui dure jusqu’aujourd’hui ; nous avons péché, nous avons commis l’iniquité, Seigneur, en enfreignant tous vos justes préceptes. Détournez, je vous en conjure, votre colère et votre fureur de Jérusalem, votre cité, et de votre montagne sainte. C’est à cause de nos péchés et des iniquités de nos pères, que Jérusalem et votre peuple sont en opprobre aujourd’hui à toutes les nations qui nous environnent. Maintenant donc, Seigneur notre Dieu, exaucez la prière de votre serviteur et ses supplications ; faites paraître votre face sur votre Sanctuaire abandonné : faites-le pour vous-même. Inclinez votre oreille, ô mon Dieu ! et écoutez ; ouvrez les yeux, et considérez notre désolation et cette ville qui est connue par votre Nom ; car ce n’est point par confiance en notre justice que nous humilions nos prières devant votre face, mais c’est en songeant à la multitude de vos miséricordes. Exaucez, Seigneur ; apaisez-vous. Seigneur : considérez et agissez. Pour l’amour de vous-même, ne différez pas, mon Dieu, parce que cette cité et ce peuple qui est à vous ont l’honneur de porter votre Nom, ô Seigneur notre Dieu !

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Mgr Strickland défend le caractère sacré de la vie et la conversion des États-Unis en « une nation sous l’autorité de Dieu » à la Conférence d’action politique conservatrice


Mgr Joseph Strickland.

Par L’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CPAC/Rumble

23 février 2024, National Harbor, Maryland (LifeSiteNews) — Mgr Joseph Strickland, l’ancien et très aimé évêque de Tyler au Texas, a prononcé des paroles puissantes sur le besoin d’humilité, le caractère sacré de la vie et l’objectif de réformer les États-Unis pour en faire « une nation sous l’autorité de Dieu » lors de la Conférence annuelle d’action politique conservatrice (CPAC) dans le Maryland.

S’exprimant lors du dîner Ronald Reagan de la CPAC, Mgr Strickland a commencé par affirmer que les États-Unis devaient se réformer pour atteindre l’idéal d’une « nation sous l’autorité de Dieu ».

« Nous devons vraiment prier et réfléchir à ce que cela signifie, et revenir à ces valeurs », a déclaré Mgr Strickland. « Car trop de personnes, en particulier dans le monde politique, encouragent une approche athée pour diriger cette nation. Cela ne durera pas. Cela n’amènera jamais la prospérité ».

Mgr Strickland a insisté sur le fait que la première étape pour redonner à l’Amérique la place qui lui revient sous l’autorité de Dieu est l’« humilité ».

« L’humilité », a commencé l’évêque. « Pensez à notre nation, à notre époque, à notre culture... l’humilité n’est pas populaire, (mais) l’humilité est la grandeur de Jésus-Christ ».

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