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Mgr Strickland défend le caractère sacré de la vie et la conversion des États-Unis en « une nation sous l’autorité de Dieu » à la Conférence d’action politique conservatrice


Mgr Joseph Strickland.

Par L’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CPAC/Rumble

23 février 2024, National Harbor, Maryland (LifeSiteNews) — Mgr Joseph Strickland, l’ancien et très aimé évêque de Tyler au Texas, a prononcé des paroles puissantes sur le besoin d’humilité, le caractère sacré de la vie et l’objectif de réformer les États-Unis pour en faire « une nation sous l’autorité de Dieu » lors de la Conférence annuelle d’action politique conservatrice (CPAC) dans le Maryland.

S’exprimant lors du dîner Ronald Reagan de la CPAC, Mgr Strickland a commencé par affirmer que les États-Unis devaient se réformer pour atteindre l’idéal d’une « nation sous l’autorité de Dieu ».

« Nous devons vraiment prier et réfléchir à ce que cela signifie, et revenir à ces valeurs », a déclaré Mgr Strickland. « Car trop de personnes, en particulier dans le monde politique, encouragent une approche athée pour diriger cette nation. Cela ne durera pas. Cela n’amènera jamais la prospérité ».

Mgr Strickland a insisté sur le fait que la première étape pour redonner à l’Amérique la place qui lui revient sous l’autorité de Dieu est l’« humilité ».

« L’humilité », a commencé l’évêque. « Pensez à notre nation, à notre époque, à notre culture... l’humilité n’est pas populaire, (mais) l’humilité est la grandeur de Jésus-Christ ».

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Mgr Strickland a rappelé que le Christ, tout en étant pleinement Dieu, était si parfaitement humble qu’il a choisi de devenir homme en partant de la plus petite des vies humaines, un embryon dans le ventre de la Vierge Marie.

« Nous devons nous en souvenir », a-t-il souligné, encourageant chacun à toujours rechercher la miséricorde de Dieu.

Mgr Strickland a ensuite raconté qu’il souhaitait partager une lettre écrite par l’un de ses amis, qui l’interpellait ainsi que « nous tous ». Voici le début de cette lettre, tel que lu par Mgr Strickland :

Ceux d’entre vous qui sont réunis ici aujourd’hui forment un groupe de personnes qui comprennent l’importance de la tradition, le caractère sacré de la vie et l’importance de maintenir le cap. Cependant, de nombreuses personnes dans notre pays pourraient vous qualifier d’intolérants, tout en déplorant que le pays ne puisse pas aller là où il doit aller à cause de « ces gens-là ».

Mgr Strickland a expliqué que la lettre de son ami contenait une citation de feu Mgr Fulton Sheen, archevêque américain, qui semble encore plus poignante aujourd’hui que lorsqu’elle a été prononcée il y a plus de cinquante ans. Citant Mgr Sheen, Mgr Strickland a déclaré :

On dit que l’Amérique souffre d’intolérance — ce n’est pas le cas. Elle souffre de tolérance. Tolérance du bien et du mal, de la vérité et de l’erreur, de la vertu et du mal, du Christ et du chaos. Notre pays n’est pas tant envahi par les personnes intolérantes que par les personnes à l’esprit large.

Je voudrais ajouter quelque chose de personnel à cela, a poursuivi Mgr Strickland. Je suis ici aujourd’hui à ce dîner en tant que témoin de la vérité... témoin de la vérité du Christ. Et je suis reconnaissant à ceux d’entre vous qui sont assis ici aujourd’hui et qui sont également des témoins de la vérité.

Mais permettez-moi de vous mettre en garde, a prévenu Mgr Strickland. Lorsque vous vous présentez comme le défenseur de la vérité, il est facile de se féliciter et de penser que nous y sommes arrivés. Et il est facile de penser qu’il n’y a pas de mal à rogner sur les coûts, à être un peu malhonnête ou à attaquer injustement les gens si cela sert vos objectifs. Mais prenez garde et souvenez-vous de ce que le Seigneur a dit aux dirigeants, à l’élite, en son temps : « Foyer de vipères, comment votre discours peut-il être bon alors que vous êtes mauvais ? Car les paroles jaillissent de ce qui remplit le cœur ».

C’est pourquoi, en allant de l’avant et en menant cette bataille, nous devons veiller à ne pas adopter l’attitude selon laquelle le Seigneur ne tiendra pas compte de nos transgressions parce que, après tout, regardez ce que nous sommes en train d’accomplir. Nous devons comprendre qu’au contraire, nous serons tenus à des normes de conduite plus élevées, car — à qui l’on donne beaucoup, on demande beaucoup.

Soulignant la nécessité de débarrasser l’Amérique de ses péchés, Mgr Strickland a ensuite cité Mère Teresa et sa critique de l’Amérique :

L’Amérique n’a pas besoin de moi pour comprendre comment votre décision dans l’affaire Roe v. Wade a déformé une grande nation. Le soi-disant droit à l’avortement a dressé les mères contre leurs enfants et les femmes contre les hommes. Il a semé la violence et la discorde au cœur des relations humaines les plus intimes. Il a aggravé la dévalorisation du rôle du père dans une société de plus en plus privée de père. Il a dépeint le plus beau des cadeaux — un enfant — comme un concurrent, une intrusion et un inconvénient. Il a nominalement accordé aux mères une domination sans entrave sur les vies indépendantes de leurs fils et filles physiquement dépendants. Et, en accordant ce pouvoir déraisonnable, il a exposé de nombreuses femmes aux exigences injustes et égoïstes de leur mari ou autres partenaires sexuels. Les droits de l’homme ne sont pas un privilège conféré par le gouvernement. Ils sont dus à chaque être humain en vertu de son humanité. Le droit à la vie ne dépend pas, et ne doit pas être déclaré comme dépendant, du plaisir de quelqu’un d’autre, pas même d’un parent ou d’un souverain.

Strickland a ajouté aux paroles de Mère Teresa :

Lorsque la Cour suprême a annulé l’arrêt Roe v. Wade, ce fut un jour merveilleux, mais nous sommes encore loin d’avoir éradiqué le meurtre de nos enfants. Ne vous y trompez pas, chacun d’entre nous a encore du sang d’enfants sur les mains, car nous pouvons toujours faire plus pour rendre l’avortement non seulement illégal, mais impensable.

Mgr Strickland a ensuite abordé une question encore plus récente, celle de la fécondation in vitro (FIV). Mgr Strickland a salué la condamnation de cette pratique par l’Église catholique et a expliqué pourquoi l’opposition à cette procédure fait partie intégrante de l’éthique pro-vie.

Il a exhorté les participants à se familiariser avec toutes les questions qui s’opposent à la vie, y compris celle de la FIV qui, comme l’avortement, met fin à la vie par la création et la destruction artificielles d’embryons humains.

Mgr Strickland a invité l’assistance à « guider » les dirigeants politiques vers une véritable éthique pro-vie, en faisant l’éloge de la récente décision du tribunal de l’Alabama qui a reconnu la dignité de l’être humain sous sa forme embryonnaire.

Mgr Strickland a ensuite lu un extrait du Second Livre des Chroniques, invitant l’auditoire à écouter véritablement les paroles de l’Écriture :

Si mon peuple, qui porte mon nom, s’humilie, prie, cherche ma présence et se détourne de ses mauvaises voies, alors j’écouterai du haut des cieux, je pardonnerai ses péchés et je rétablirai son pays...

Mais si vous vous détournez et abandonnez les lois et les commandements que je vous ai prescrits, et si vous allez servir d’autres dieux et les adorer, je vous arracherai de ma terre que je vous ai donnée. (2 Chroniques 7 : 14,19-20)

En guise de conclusion, Mgr Strickland s’est appuyé sur les paroles de saint Ignace :

La vérité finit toujours par vaincre ; elle n’est pas inattaquable, mais invincible.

Il a exhorté l’auditoire à ne jamais « compromettre la vérité », avertissant que même un petit compromis peut « détruire ».

« Ne faites pas de compromis ! Défendez la vérité et ayez confiance en son pouvoir ».



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