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La révolution sexuelle : un échec monumental


Photo : Modèle de pilule contraceptive, Europe, c. 1970 (Source : Wellcome Images)

Par Paul-André Deschesnes

Le 6 octobre 2018, une enquête très sérieuse du Journal de Montréal est dévoilée et nous donne un frisson dans le dos. La popularité de la pilule contraceptive est en chute libre en Occident, en France et au Québec.

À l’Université de Montréal, on a posé la question suivante aux étudiants et étudiantes : « Connaissez-vous quelqu’un qui a eu des problèmes avec la pilule ? » La moitié des répondants ont dit OUI !

Dans ce reportage, une dizaine de femmes témoignent avoir vécu l’enfer avec la « sainte » pilule. Une autre raconte la mort de sa fille qui croyait en la pilule « miracle ». Toutes les personnes rencontrées parlent d’effets secondaires comme maux de tête, gain ou perte de poids, acné, crampes menstruelles très douloureuses, étourdissements, douleurs tous azimuts, nausées, vomissements, fatigue chronique, changements d’humeur, baisse de la libido, état dépressif, etc. Plusieurs femmes affirment même avoir frôlé la mort. Voilà pourquoi elles lâchent la pilule, souligne le bureau d’enquête du Journal de Montréal.

Du côté des médecins, le message ne semble pas passer. On ne prend pas au sérieux toutes ces femmes, même quand elles subissent un cancer qui pourrait avoir été causé par ce petit bonbon, prescrit en quantité industrielle. Même de très jeunes filles utilisent la pilule pour faire plaisir à leur ami en mal d’une sexualité sans aucune contrainte.

Depuis près de 50 ans la pilule fait fureur en Occident. Pour les médecins, c’est un automatisme que de la prescrire, même si la sonnette d’alarme n’arrête pas de dire « attention » depuis deux décennies. Pour eux, la science médicale a fait ses preuves. Les mouvements féministes qui ont encouragé les femmes à se libérer sexuellement avec la pilule gardent aujourd’hui un profond silence, même si les risques sont de plus en plus nombreux.

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Sale temps pour les pro-vie ?


Par Éric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Fox News et National Post / Voici la source de la photo : CC0

Peut-on encore débattre de la question de l'avortement ? Des incidents nous poussent à croire que ce n'est pas le cas.

Une vidéo diffusée le 2 octobre sur le Web, dans laquelle on voyait un homme asséner un coup de pied à une militante pro-vie, a attiré l'attention de plusieurs internautes et fait réagir nos lecteurs. L'incident, qui s'était produit à Toronto, avait nécessité l'intervention des forces de l'ordre.

Faut-il croire que ce type de comportement soit devenu une tendance ? Car une scène similaire, qui a également été immortalisée dans une vidéo, s'est déroulée encore une fois à Toronto il y a quelques jours. Cette fois-ci, c'est une étudiante de l'Université Ryerson, Gabriela « Gabby » Skwarko, qui s'en est prise physiquement à deux membres de l'organisme Toronto Against Abortion (TAA). La police enquête sur l'affaire.

Il semble bien qu'il ne soit plus permis de remettre en question les idées reçues à propos de l'avortement. Mentionnons un autre cas qui nous incite à réfléchir sur cette problématique.

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Pour le gouvernement d’Alberta les écoles chrétiennes ne peuvent affirmer que l’autorité de Dieu surpasse celle de l'homme


David Eggen, ministre de l'Éducation, à droite.

Par Jonathon Van Maren (The Bridgehead) — traduit par Campagne Québec-Vie

Le gouvernement néo-démocrate d’Alberta a pris la décision suivante contre les écoles religieuses de la province — et cette fois-ci, ils ont cessé de prétendre que leurs attaques contre les écoles confessionnelles étaient autre chose qu’une grossière intolérance. À la fin du mois d'août, le ministre de l'Éducation, David Eggen, a annoncé que le financement serait enlevé aux écoles chrétiennes qui refusent d'accepter les Clubs d’alliance gay-hétéro (Gay Straight Alliance). Le Justice Center for Constitutional Freedoms a publié la description des changements que le gouvernement demande aux écoles chrétiennes:

Le Justice Center for Constitutional Freedoms a publié aujourd’hui [28 septembre] une lettre envoyée aux écoles indépendantes par Curtis Clark, sous-ministre de l’Éducation de l’Alberta, dans laquelle il menaçait de supprimer le financement gouvernemental pour ces écoles indépendantes si elles ne retiraient pas le contenu suivant de leurs politiques « Safe and Caring » (Sûres et bienveillantes) :

  • « Nous croyons que les hommes et les femmes ont été créés à l'image de Dieu, à son image, et ont donc une valeur intrinsèque transcendante. » (Cela violerait prétendument le « School Act » (Loi sur les écoles) parce que « peu accueillant, sans compassion et/ou irrespectueux »
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Un homme « transgenre » remporte un championnat de cyclisme féminin

Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pembrokeshire Herald

Eh bien oui c'est normal, ce n'est pas pour rien que les épreuves olympiques sont divisées en deux catégories: masculine et féminine. Encore une preuve (par l'absurde) que les hommes et les femmes sont différents (mais complémentaires), et que les notions d'homme et de femme sont bien physiques, inscrites jusque dans l'ADN.

Extrait du Daily Signal :

Un homme biologique qui s'identifie comme une femme transgenre a gagné un championnat du monde de cyclisme féminin dimanche en Californie.

Rachel McKinnon, professeur adjoint de philosophie au College of Charleston en Caroline du Sud, a gagné dans la catégorie des 35-39 ans pour femmes aux Masters Track Cycling World Championships de 2018 à Los Angeles.

McKinnon, représentant le Canada, a battu les cyclistes Carolien Van Herrikhuyzen, des Pays-Bas, et l'Américaine Jennifer Wagner, pour prendre la première place dans cette catégorie d'âge dans l'Union cycliste internationale.

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Caq-ophonie sur les signes religieux


Photo : Myriams Photos (Pixabay)

Par Jean-Claude Dupuis, Ph. D. 

Le gouvernement Legault n’était pas encore assermenté qu’il se couvrait déjà de ridicule dans le dossier de la laïcité. Le matin, les enseignants qui porteraient un signe religieux visible seraient congédiés. Le soir, il n’était plus question d’imposer de sanctions. Le lendemain, la loi ne s’appliquerait qu’aux nouveaux enseignants. Comme si une clause d’ancienneté pouvait prévaloir sur les « valeurs québécoises ». Mais faut-il s’étonner qu’un homme d’affaires préfère marchander plutôt que réfléchir sur les principes qui devraient guider une société ?

Peut-on réglementer, pour des raisons idéologiques, la tenue vestimentaire des citoyens dans une société qui se réclame de la « laïcité ouverte » ?

La laïcité ouverte exige que l’État soit neutre sur le plan religieux pour mieux protéger le droit d’expression de toutes les religions, même dans l’espace public. La laïcité fermée demande à l’État de chasser toutes les religions de l’espace public pour les refouler dans la vie privée. Cela se rapproche de l’athéisme institutionnel des pays communistes. L’application de ces principes varie d’un pays à l’autre. La laïcité américaine est traditionnellement plus ouverte que la laïcité française. Le Québec oscille entre les deux modèles. Il a officiellement opté pour la laïcité ouverte, mais il y a chez nous des relents d’anticatholicisme dignes de la Troisième République française.

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La sorcellerie est à la hausse aux États-Unis, en parallèle avec le déclin du christianisme

Par Jeanne Smits (Réinformation.TV) — Photo : Pixabay

Rappelons-nous que selon le témoignage de Zachary King, ancien grand sorcier, il existe des groupes satanistes, wiccas ou autres qui pratiquent des avortements rituels.

On dit que la nature a horreur du vide ; mais le vide que laisse dans l’homme l’oubli du vrai Dieu est bien pire qu’un quelconque vacuum matériel, et on le comble avec n’importe quoi. Au cours de ces dernières décennies, le paganisme a connu une progression spectaculaire aux Etats-Unis, tout comme le nombre d’Américains s’identifiant comme pratiquant la sorcellerie. Ces sorciers du XXIe siècle se multiplient donc tandis que le christianisme, en ses diverses dénominations, perd des effectifs.

Aux Etats-Unis, les adeptes de la Wicca, la sorcellerie des temps modernes fortement liée au chamanisme, étaient en 2008 environ 340.000, contre 8.000 en 1990 : une véritables explosions dont atteste une étude menée par le Trinity College du Connecticut sur ladite période, et que vient de commenter la revue Quartz. Le nombre de « Wiccans » – c’est ainsi qu’ils se désignent – correspond en gros aux personnes qui s’identifient comme païens. Cela restent certes marginal par rapport à la population – un peu plus de 0,1 %, mais la hausse est très significative, étant donné surtout que l’appartenance religieuse chrétienne reste fortement ancrée dans l’esprit des Américains, si on la compare avec d’autres pays. Aujourd’hui, 70 % d’entre eux se disent chrétiens, un peu plus de 22 %, athées.

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L'élément absent du Synode des jeunes : Humanæ Vitæ

Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Et ce, en dépit de la canonisation de Paul VI, Pape de l'encyclique Humanæ Vitæ, par le Pape François le 14 octobre dernier et du 50 ͤ anniversaire de l'encyclique.

Extrait du The Catholic Register :

L'archevêque Mgr Bruno Forte, membre du conseil d'administration du Synode du 3 au 28 octobre sur « la Foi, les jeunes et le discernement vocationnel », a déclaré jeudi à la presse : « Nous n'en avons pas parlé, ou du moins je ne pense pas qu'il y ait eu de contribution sur ce sujet ».

[...]

Bien que le thème de la chasteté ait été largement discuté dans les petits groupes linguistiques, la contraception n'a guère été mentionnée, et peut-être pas plus d'une fois (un évêque nigérian l'a inclus dans son intervention synodale plus tôt cette semaine)

« Il semblerait que vous ayez lu mes pensées », a ,ancé le Cardinal Wilfrid Napier, en disant au Register, le 13 octobre, qu'il est « vrai que peu d'attention a été accordée à Humanæ Vitæ ». Mais l'archevêque de Durban, en Afrique du Sud, membre de la commission d'information du synode, a déclaré que ce serait le sujet de son intervention la semaine prochaine.

[...]

Pourtant, l'archevêque Forte, l'un des 12 membres élus du comité de rédaction du document final du synode, n'a pas exclu que le sujet soit discuté.

 

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Les effets pervers du mouvement #MoiAussi ou #MeToo

Par Pascal-Bergeron (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : The Star / Voici la source de la photo : CC0

Des chercheuses nous apprennent que leurs collègues masculins craignent dorénavant de former la relève féminine.

« Sans mentor, les femmes ne jouissent pas des mêmes opportunités que leurs collègues masculins » : c'est ce que nous apprend la docteure Catherine Zan, une scientifique travaillant au Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) à Toronto.

Celle-ci, au côté de cinq autres professionnelles qui sont toutes des femmes occupant de hautes fonctions dans le domaine de l'éducation de la santé, met en garde les Canadiens contre l'effet pervers du mouvement #MoiAussi ou #MeToo. Les chercheuses sont d'avis que dorénavant, les médecins et scientifiques de sexe masculin sont de plus en plus réfractaires à l'idée de former de jeunes filles par crainte d'être injustement accusés d'inconduite sexuelle.

Un phénomène endémique

Rappelons qu'aux États-Unis, des sondages avaient révélé que 45 % des gestionnaires masculins étaient désormais moins à l'aise à l'idée de participer à une activité commune en présence de collègues ou de subordonnés féminins. En outre, 16 % des gestionnaires masculins se disaient mal à l'aise à l'idée d'offrir du mentorat aux femmes alors qu'ils étaient 5 % à penser ainsi avant la vague d'accusations publiques issue du mouvement #MeToo. Par conséquent, la tendance semble maintenant généralisée, et ce, autant en milieu professionnel que dans les milieux académiques.

Les hommes en repli

Selon la docteure Sophie Soklaridis, aussi membre du CAMH, le plus triste dans cette histoire, c'est que plusieurs hommes refusent maintenant de superviser des femmes, et ce, à des fins préventives. En effet, bien que ceux-ci n'aient rien à se reprocher et qu'ils seraient vraisemblablement acquittés en cas d'accusations criminelles, les hommes craignent maintenant d'être discrédités, jugés et condamnés sur la place publique sans bénéficier d'un processus juste et équitable.

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Jair Bolsonaro, 1ͤ ͬ dans les présidentielles: «les propositions visant à libéraliser l'avortement se heurteraient à mon véto»

Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Fabio Rodrigues Pozzebom/Agência Brasil/Wikimedia Commons, à l'origine sur Flickr

Jair Bolsonaro, le candidat chrétien, pro-vie, pro-famille et pro-mariage traditionnel, en tête du 1ͤ ͬ tour des élections présidentielles brésiliennes a tout récemment déclaré sur son compte Twitter :

Je le répète : si ça ne dépendait que de moi, les propositions visant à libéraliser l'avortement au Brésil se heurteraient à mon véto et l'argent des Brésiliens ne financerait pas les ONG qui promeuvent cette pratique.

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Une note inquiétante d'un groupe de discussion du Synode des jeunes sur l'école à la maison

Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Dans un article de Catholic Culture, Phil Lawler, du Cardinal Newman Society, s'interroge sur un passage inquiétant du résumé d'une discussion s'étant déroulée dans un groupe de réflexion d'évêques anglophones, lors du Synode des jeunes.

Extrait, contenant le passage du résumé puis les réflexions de Phil Lawler, du Catholic Culture.org :

Les écoles à domicile, un modèle venant d'Amérique.

Beaucoup d'élèves étudient à la maison aux États-Unis — les évêques des États-Unis ne sont pas unis sur la question, car l'enseignement à domicile peut avoir une base idéologique — les enfants peuvent avoir des besoins spéciaux.

Les parents sont-ils qualifiés pour les éduquer à la maison ?

Répondons d'abord à cette dernière question. Oui, les parents sont qualifiés pour enseigner à leurs propres enfants. Dans des temps meilleurs, les catholiques pouvaient compter sur leurs évêques pour soutenir le rôle des parents comme « premiers éducateurs ».

Comment se fait-il alors que les « évêques des États-Unis ne soient pas unis » pour soutenir les élèves scolarisés à domicile ? La note fait froid dans le dos par sa réponse à cette question évidente ; les évêques du Cercle C de langue anglaise ont fait référence à « une base idéologique ». Comme le souligne Patrick Reilly, les opposants libéraux de l'enseignement à domicile utilisent régulièrement ce terme pour dénigrer le mouvement de l'enseignement à domicile. Les fidèles catholiques familiers de l'enseignement à la maison endurent fréquemment l'étiquette « idéologique » de la part d'autres catholiques, laïcs, prêtres et même évêques, remarque Reilly, et l'accusation d'être trop « conservateurs » et trop « moralistes »

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