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Sale temps pour les pro-vie ?


Par Éric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Fox News et National Post / Voici la source de la photo : CC0

Peut-on encore débattre de la question de l'avortement ? Des incidents nous poussent à croire que ce n'est pas le cas.

Une vidéo diffusée le 2 octobre sur le Web, dans laquelle on voyait un homme asséner un coup de pied à une militante pro-vie, a attiré l'attention de plusieurs internautes et fait réagir nos lecteurs. L'incident, qui s'était produit à Toronto, avait nécessité l'intervention des forces de l'ordre.

Faut-il croire que ce type de comportement soit devenu une tendance ? Car une scène similaire, qui a également été immortalisée dans une vidéo, s'est déroulée encore une fois à Toronto il y a quelques jours. Cette fois-ci, c'est une étudiante de l'Université Ryerson, Gabriela « Gabby » Skwarko, qui s'en est prise physiquement à deux membres de l'organisme Toronto Against Abortion (TAA). La police enquête sur l'affaire.

Il semble bien qu'il ne soit plus permis de remettre en question les idées reçues à propos de l'avortement. Mentionnons un autre cas qui nous incite à réfléchir sur cette problématique.

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En janvier dernier, alors qu'elle était encore une étudiante au programme de formation des enseignants de l'Université de Fraser Valley, en Colombie-Britannique, Valerie Flokstra, une militante pro-vie, a essuyé des tirs croisés de la part de la direction de l'établissement. Mme Flokstra n'avait jusque-là jamais exprimé ses opinions sur le sujet.

Et elle n'avait pas l'intention de le faire davantage lors d'une discussion en classe sur l'autisme, où Nancy Norman, une enseignante, avait fait allusion au lien qui existerait entre les naissances prématurées et l'autisme. Valerie Flokstra a pris le relais en évoquant, statistiques à l'appui, le nombre croissant d'avortements comme cause possible de l'augmentation des cas d'autisme. À ce moment-là, personne n'a bronché dans la classe.

Mais quelques jours plus tard, Mme Flokstra a été convoquée à une réunion avec Nancy Norman et un membre de la direction, Vandy Britton. Mme Flokstra s'est alors fait dire qu'il se pouvait que ses propos aient blessé des étudiantes. À l'avenir, l'avait-on prévenue, elle devrait tenir compte des « sentiments » et de la « sécurité » des autres étudiants. Vandy Britton a poussé plus loin le raisonnement en soutenant que les propos de Mme Flokstra étaient carrément haineux.

La direction de Fraser Valley, comme d'autres avant elle, a fixé des balises à la liberté d'expression sur un sujet dont elle ne veut tout simplement plus entendre parler. Il semble toutefois qu'elle ne se formalise pas outre mesure des critiques formulées à l'endroit de causes associées au conservatisme. Valerie Flokstra a cité le cas d'un professeur qui s'est lancé dans une diatribe contre le christianisme en classe. « Le christianisme a été dominant dans le passé et doit être vaincu. S'il doit finir par se retrouver [à un niveau inférieur aux] autres religions, c'est correct », avait déclaré le professeur.

Une politique du deux poids deux mesures ?



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