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Avant Jordan Peterson, ils s’en sont pris à Michael Del Grande


Michael Del Grande (à gauche), Jordan Peterson (à droite).

Par Jack Fonseca (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie

De nombreux Canadiens ont entendu parler de la persécution politique du Dr Jordan Peterson.

En 2023, l’Ordre des psychologues de l’Ontario a enquêté sur des allégations de « mauvaise conduite » à son sujet, le début d’un processus qui pourrait aboutir au retrait de la license de psychologue clinicien de M. Peterson.

Selon l’Ordre, l’inconduite de M. Peterson consistait au fait d’avoir partagé ses opinions politiques conservatrices sur les médias sociaux, ses opinions sur l’idéologie transgenre et ses critiques à l’égard de Justin Trudeau.

Nombreux sont ceux qui, à juste titre, ont pris la défense de M. Peterson, considérant cette enquête comme une chasse aux sorcières politique qui n’a rien à voir avec la qualité des soins qu’il a prodigués à ses patients, mais voici ce qu’il en est...

Saviez-vous que, bien avant que cela n’arrive au Dr Peterson, c’est Mike Del Grande, conseiller scolaire du Toronto Catholic District School Board, qui en a fait les frais ?

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Del Grande est jugé par un tribunal de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (OEO), et les audiences durent depuis 2022.

L’enquête ainsi que la tentative de lui retirer sa licence d’enseignant remontent à deux événements survenus en 2019 : d’une part, il s’est opposé à une motion visant à ajouter l’idéologie transgenre aux politiques de son conseil scolaire catholique et, d’autre part, lors d’une réunion du conseil d’administration, il a défendu l’enseignement de l’Église catholique selon lequel l’avortement est moralement répréhensible.

Il ne relève pas de la juridiction de l’OEO de déclarer le conseiller scolaire Del Grande coupable de mauvaise conduite pour avoir débattu des points qu’il a soulevés en tant qu’élu municipal, au cours des réunions du conseil scolaire. Après tout, il n’enseignait pas à des élèves dans une salle de classe, et il n’y avait donc pas de « faute d’enseignement » sur laquelle enquêter. C’est un peu comme si l’université de Jordan Peterson le poursuivait pour des tweets politiques, en l’absence de preuves qu’il ait maltraité un seul patient !

En fait, bien que Mike ait conservé sa licence d’enseignant pendant des années, il n’a jamais travaillé comme enseignant un seul jour !

Néanmoins, l’Ordre veut punir le conseiller Del Grande pour avoir osé s’opposer à l’incursion de l’idéologie du genre dans les écoles catholiques, une idéologie à laquelle l’OEO est totalement attaché.

Ils veulent faire de Del Grande un exemple pour tous les autres conseillers et représentants élus : « Ne parlez pas, ou nous, les gauchistes, trouverons un moyen créatif de ruiner votre vie aussi ! »

David contre Goliath

Je souhaite partager avec vous un bref compte-rendu de la dernière audience de Mike devant le tribunal de l’OEO, qui s’est tenue le 31 octobre 2023.

J’espère que vous serez disposés à faire un don à son fonds de défense juridique, afin qu’il ne soit pas défait dans sa lutte pour la préservation de l’enseignement chrétien authentique dans les nombreuses écoles catholiques de Toronto. Nous avons besoin qu’il gagne et qu’il continue à se battre.

Mike a passé la journée du 31 octobre à être contre-interrogé par l’avocate de l’OEO, qui s’est montrée parfois hostile et humiliante à son égard.

Les audiences précédentes portaient sur l’opposition de Mike à la théorie de l’identité de genre lors d’une réunion du conseil scolaire en 2019. Cependant, cette audience a été consacrée aux commentaires qu’il avait faits pour défendre l’enseignement catholique sur l’avortement, après qu’une conseillère étudiante « pro-choix » eut tenté de faire échouer le projet de montrer aux étudiants du TCDSB le film pro-vie Unplanned.

L’élue étudiante en question, Mlle Taylor Dallin, s’était plainte au conseil après que Del Grande eut remis en question ses opinions en faveur de l’avortement lors de la réunion du conseil de 2019, dans la salle des conseillers.

Mike avait essayé de l’éduquer poliment sur le fait que de telles opinions étaient incompatibles avec la doctrine catholique et avec le rôle d’un administrateur élu, mais elle n’a pas aimé ce qu’il disait, et dans sa plainte au conseil scolaire, elle a accusé Mike de l’avoir intimidée. (Mike se bat toujours contre le constat de mauvaise conduite dressé par ses collègues du TCDSB devant un vrai tribunal, soit dit en passant, et nous collectons des fonds pour cette affaire également.)

Cependant, non content de laisser le TCDSB persécuter Mike, la clique gay a eu l’idée d’essayer de lui retirer sa licence d’enseignant. Ils ont donc déposé une plainte auprès de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario au motif que Mike aurait tenu des propos méchants à l’égard de la conseillère Dallin.

Cela vous paraît-il déjà totalement ridicule ? C’est parce que ça l’est.

L’avocate de la partie poursuivante, Mme Danielle Miller, a passé la journée à essayer de convaincre le tribunal que, comme la conseillère Dallin n’avait que 16 ou 17 ans à l’époque, il était contraire à l’éthique, méchant et tout à fait inapproprié que Mike tente de débattre avec elle ou de l’éduquer sur la question morale de l’avortement.

La principale défense de Mike était qu’il n’était pas le professeur de Mme Dallin, qu’elle n’était pas son élève et qu’ils n’étaient pas dans une salle de classe.

Au contraire, a-t-il expliqué, Mike agissait en qualité de conseiller dûment élu, tout comme Mlle Dallin, ils débattaient d’une motion du conseil scolaire et se trouvaient dans le bureau du conseil scolaire, plus précisément dans la salle des conseillers, où les conseillers débattent et se disputent régulièrement sur les affaires du conseil.

À un moment donné, l’avocate, Mme Miller, a vertement accusé Mike : « Il s’agit de vous, en tant que membre de la profession enseignante, qui réprimandez une élève ! »

Mike a répondu aussi succinctement que possible : « Ce n’était pas mon élève. Je n’étais pas son professeur. »

À mon avis, l’affaire est close.

Les membres du tribunal auraient dû rejeter la plainte sur-le-champ et épargner à tout le monde beaucoup d’argent et de temps.

L’Ordre n’a aucune compétence pour contrôler les styles d’expression et de débat des élus municipaux dans la salle du conseil scolaire.

En réponse à l’argument de l’accusation selon lequel la situation est différente parce qu’elle était jeune et délicate, et qu’elle a fini par pleurer, Mike a présenté quelques points clés de réfutation.

Tout d’abord, Del Grande a expliqué que Mme Dallin n’était pas une « violette tremblante ». Elle militait haut et fort pour des causes de justice sociale.

Il a fait valoir que le fait même qu’elle soit venue à une réunion de sous-comité à laquelle elle n’avait jamais assisté auparavant, à laquelle elle n’avait pas été invitée, et qu’elle soit venue prête à combattre un film pro-vie, démontre qu’il s’agissait d’une jeune femme confiante qui comprenait très bien le pouvoir d’influence qu’elle avait sur les décisions du conseil d’administration.

Deuxièmement, Mike a souligné qu’elle était déjà émotionnellement bouleversée avant qu’ils ne commencent à discuter dans la salle des conseillers. Mike a expliqué que c’était parce qu’au cours de la réunion du conseil scolaire, elle avait été publiquement réprimandée par le père Peter Turrone, un prêtre catholique qui assistait à la réunion au nom de l’archidiocèse de Toronto. Le prêtre l’avait à juste titre réprimandée pour avoir scandaleusement pris position en faveur de l’avortement.

Si elle s’est sentie émotive, c’est plus probablement à cause de la réprimande qu’elle a reçue du prêtre devant tout le conseil d’administration et l’auditoire, qu’à cause de ce que Mike a dit, qui, selon lui, était tout à fait civil et constituait un débat normal.

En conclusion, il est difficile de dire si les juges du tribunal se laisseront convaincre par l’accusation que cette interaction devrait être considérée comme une relation d’enseignant à élève, plutôt que comme une relation de conseiller à conseiller. S’ils sont objectifs, ils rejetteront l’affirmation ridicule de l’avocate.

Pour soutenir les batailles juridiques en cours de Mike, cliquez ici. Et n’oubliez pas de le porter dans vos prières. Ces défis juridiques ont mis sa santé à rude épreuve.

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