Le cardinal Collins blâme le Toronto Catholics District School Board pour censure du Catéchisme au sujet de l’homosexualité
Cardinal Thomas Collins, archevêque de Toronto, lors de la Marche pour la Vie en 2018 à Ottawa.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Voyez-vous l’incohérence qui règne au Toronto Catholic District School Board ? Quelques conseillés dont le président se sont opposés à ce qu’un délégué continuât à citer le Catéchisme de l’Église catholique au sujet de l’homosexualité, affirmant incongrûment que les termes n’étaient « pas corrects » et humiliaient les individus s’identifiant comme homosexuels.
Le cardinal Thomas Collins, archevêque de Toronto, réagit à cet acte en écrivant une lettre au président du Conseil d’administration, le réprimandant ainsi que ses pairs, leur rappelant le serment qu’ils ont prêté d’« être fidèles aux enseignements de l’Église, à la primauté du Pontife Romain et à l’autorité du Magistère » ; ce qui n’est manifestement pas le cas… Selon LifeSiteNews :
Lire la suiteLe cardinal Thomas Collins a vivement blâmé les conseillers du Toronto Catholic District School Board qui ont empêché un délégué de lire l’article du Catéchisme parlant de l’homosexualité lors d’une réunion orageuse, la semaine dernière.
« Qu’un catholique fût critiqué, et que les administrateurs catholiques l’empêchassent effectivement de lire le catéchisme catholique lors d’une réunion du conseil scolaire catholique est tout simplement répréhensible », écrivait Mgr Collins dans une lettre privée adressée au président du conseil Joe Martino […]
Un conseiller scolaire du TCDSB toujours attaqué par des militants LGBT
Michael Del Grande, conseiller au Toronto Catholic District School Board.
Par Lianne Laurence — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
Toronto, 16 septembre 2020 (LifeSiteNews) — Un conseiller scolaire catholique attaqué pour s'être opposé à la [reconnaissance de] l'identité de genre dans les écoles catholiques a été disculpé le mois dernier des plaintes selon lesquelles il aurait violé le code de conduite du conseiller dans sa défense de l'enseignement de l'Église.
Bien que Michael Del Grande fût innocenté, les militants pro-LGBTQ continuent à exercer des pressions sur le Toronto Catholic District School Board (TCDSB) afin qu’il fût censuré ou démis de ses fonctions.
L’un des opposants les plus virulents du conseiller assiégé est l’enseignant catholique Paolo De Buono, dont le compte Twitter révèle les efforts incessants et flagrants pour faire avancer l’agenda transgenre et homosexuel au sein du TCDSB — même auprès de ses élèves de 5e et 6e année à l’école primaire St James de Toronto.
Vendredi dernier, De Buono communiquait sur Twitter son entrevue avec CityNews dans laquelle il avait annoncé avoir demandé au ministre de l’Éducation d’Ontario d’enquêter sur le TCDSB pour « homophobie systémique » en ce qu’il n’a pas censuré Del Grande.
Del Grande avait déclenché une controverse l’hiver précédent lors des derniers épisodes d’un débat acharné, qui dura des mois au conseil, sur la modification au code de conduite des enseignants et des élèves qui rajoutait « l’état familial et matrimonial » et « l’identité et l’expression du genre » aux motifs de discrimination interdits.
Le 7 novembre, il déposa une motion sous la forme d’une « reductio ad absurdum » qu’il décrivit plus tard comme étant « hyperbolique » et visant à souligner les conséquences de l’adoption de l’amendement.
La motion, qui finalement fut jugée irrecevable, demandait au conseil scolaire de renvoyer l’affaire en commission pour étudier s’il devait ajouter d’autres comportements sexuels aberrants, tels que la pédophilie ou la bestialité, en tant que catégories protégées par le code aux côtés de l’identité et de l’expression du genre, comportements incompatibles avec l’enseignement de l’Église catholique sur le dessein de Dieu pour la sexualité humaine.
Lire la suiteLe Conseil scolaire catholique du district de Toronto insère le langage LGBT dans son code de conduite
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Lianne Laurence/LifeSiteNews
Ce nouveau rajout avait été précédemment rejeté avec succès au niveau d’un sous-comité de ce conseil scolaire, par quatre voix contre une, mais cela ne l’empêchait pas d’être éligible à l’attention du conseil, se faisant donc rajouter vendredi dans le code de conduite. Selon LifeSiteNews :
Le Conseil scolaire catholique du district de Toronto a voté tôt vendredi matin pour ajouter l’« identité de genre » et l’« expression du genre » à son code de conduite.
[...]
Les administrateurs du Conseil scolaire catholique du district de Toronto ont voté par huit voix contre quatre pour ajouter des termes comme « état matrimonial, situation familiale » au code, qui régit les élèves et les enseignants. Le Conseil scolaire catholique du district de Toronto est l’un des plus grands conseils scolaires au Canada comptant plus de 90 000 élèves.
Selon la mise à jour de la politique, « tous les membres de la communauté scolaire doivent respecter et traiter les autres de façon équitable, sans égard, par exemple, à la race, l’ascendance, le lieu d’origine, la couleur, l’origine ethnique, la citoyenneté, la croyance, le sexe, l’orientation sexuelle, l’identité de genre, l’expression du genre, l’âge, l’état matrimonial, la situation familiale, ou un handicap ».
[...]
Selon un rapport du Conseil scolaire catholique du district de Toronto, soumis juste avant la rencontre, l’archidiocèse de Toronto a approuvé l’ajout de ces termes à condition qu’ils soient « interprétés à travers la lentille de la foi catholique ».
Il est regrettable que ce conseil scolaire ait adopté de tels termes, inutiles d’ailleurs au bon fonctionnement et à l’ordre de l’organisme, car, en faisant siennes les définitions insensées de l’idéologie LGBT dans son code, elle capitule devant cette idéologie perverse, lui reconnaissant une place en elle. Il est déplorable que l’archidiocèse de Toronto ait approuvé ce rajout…
Victoire au conseil scolaire : 4 voix contre 1, contre l'idéologie transgenre
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Adobe stock
Un sous-comité du Conseil scolaire catholique du district de Toronto a rejeté, par un vote de 4 contre 1, une motion promouvant la théorie du genre, selon Campaign Life Coalition (CLC) :
Le 30 octobre au soir, lors de la réunion du sous-comité du Toronto Catholic District School Board, les conseillers scolaires ont voté à 4 contre 1 pour rejeter les théories antichrétiennes de « l'identité du genre » et de « l'expression du genre ». Une motion avait été présentée pour ajouter ces idéologies controversées au Code de conduite officiel du TCDSB.
Dieu soit loué et Son Divin Fils, Jésus Christ ! La foi chrétienne a été préservée, du moins pour l'instant, contre une attaque démoniaque contre l'image même de Dieu dans la création.
Voici comment les cinq membres du conseil d'administration du sous-comité « Vivre nos valeurs catholiques » ont voté :
Non, à gauche et oui, à droite.
[…]
En ce qui concerne Maria Rizzo, la seule conseillère qui à avoir voté contre l'image de Dieu dans la Création et à avoir pris une position aussi flagrante contre la Sainte Bible et la doctrine catholique sur la sexualité, un message doit aussi être envoyé.
[…]
Rizzo n'est pas digne de servir comme garante et comme « protectrice » de la foi catholique, un devoir de confiance inhérent au rôle de conseiller catholique.
Évidemment, CLC avait une représentante sur place pour faire entendre une catholique au conseil :
La coordonnatrice des jeunes de Campaign Life Coalition, Josie Luetke, qui se trouve être catholique, a prononcé un petit discours de 3 minutes aux administrateurs lors de la réunion du 30 octobre au soir.
Mais ce n’est pas encore gagné :
Cette victoire par 4 contre 1 au niveau du comité n'est que temporaire. Afin de garder la folie de l'idéologie transgenre hors des écoles catholiques, elle doit être rejetée par le vote de l'ensemble du conseil lors des deux réunions suivantes.