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Au cours de sa première année, la pilule abortive a été prescrite 4 253 fois au Canada. Autant d’enfants à naître morts ?


Échographie d’un enfant à naître.

Par Micaiah Bilger (LifeNews) — traduit par Campagne Québec-Vie

Plus de 4 000 bébés à naître ont [sûrement*] été tués par la pilule abortive au Canada après que le gouvernement ait autorisé la pilule mortelle sur le marché en 2017.

La CBC a rapporté les nouveaux chiffres de Santé Canada cette semaine [la semaine dernière], la première indication nous révélant combien cette pilule abortive est répandue au Canada. Elle est vendue sous l’appellation Mifegymiso.

« En 2017 », selon les estimations de Santé Canada, « environ 4 253 nouvelles ordonnances de Mifegymiso ont été distribuées par des pharmacies de détail canadiennes. »

Les autorités sanitaires canadiennes ont approuvé les dangereuses pilules abortives sur le marché en 2017 et, quelques mois plus tard, ont étendu leur utilisation.

Contrairement aux États-Unis, la pilule n’est devenue disponible qu’en 2017 au Canada. Mifegymiso est une méthode d’avortement utilisant deux médicaments connus aux États-Unis sous le nom de mifepristone, ou RU-486, et de misoprostol. Les médicaments abortifs sont responsables de la mort de plus de 2 millions de bébés à naître aux États-Unis et d’au moins 14 femmes, depuis qu’ils ont été approuvés lors de l’administration Clinton.

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Selon les nouvelles données, une femme a signalé avoir eu des complications après avoir pris ces médicaments au Canada. Voici davantage sur le rapport : « C’est très encourageant », a lancé Frédérique Chabot, directrice de la promotion de la santé à Action Canada pour la santé et les droits sexuels, une agence à but non lucratif et pro-choix. Chabot a déclaré que le Mifegymiso pouvait offrir un accès à l’avortement aux femmes qui vivent loin des hôpitaux et des cliniques fournissant des avortements chirurgicaux.

« Quand je pense aux femmes, par exemple, de Nunavik au Québec, qui doivent se rendre à Montréal pour se faire soigner — c’est un voyage en avion et des jours loin de leur famille, loin de leur communauté et de leur travail. Nous avons donc une chance de régler certains problèmes d’accès », a-t-elle déclaré.

Pourtant, cela pourrait être la raison même pour laquelle si peu de complications ont été rapportées. Les femmes qui éprouvent des complications dans les zones rurales peuvent avoir du mal à accéder à un hôpital ou à un médecin, de la même façon que, selon la prétention des activistes pro-choix, ces mêmes femmes auraient du mal à accéder à l’avortement.

Des études indiquent que le taux de complications est probablement beaucoup plus élevé que ne l’indiquent les nouvelles statistiques canadiennes. En 2012, un rapport de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis indiquait que 14 femmes aux États-Unis étaient mortes du fait d’avoir utilisé du mifépristone pour avorter et que 2 207 femmes en avaient été lésées. Une étude de Planned Parenthood a également constaté qu’au moins une femme est gravement lésée par les médicaments abortifs tous les jours.

Malgré l’utilisation nouvelle et répandue au Canada, les activistes de l’avortement se sont plaints que les pilules ne sont pas encore assez largement accessibles. L’une de leurs plaintes porte sur le coût qui se situe entre 400 $ et 450 $.

Mais leur plainte est peu convaincante, étant donné que plus de la moitié des provinces fournissent déjà les pilules abortives gratuitement par le biais de programmes financés par les contribuables.

Le Canada possède également une des lois les plus libérales au monde en matière d’avortement, autorisant les avortements pour n’importe quelle raison jusqu’à la naissance, beaucoup étant financés par les contribuables. Le consentement parental pour les mineurs, les périodes d’attente, le consentement éclairé et autres régulations de base et de bon sens sont inexistants. Mais les activistes proavortement ne toléreront rien de moins qu’un soutien total de l’avortement sur demande jusqu’à la naissance et payé par les contribuables.

Environ 100 000 bébés à naître sont avortés au Canada chaque année, selon Campaign Life Coalition. Il n’est pas encore clair si le taux d’avortements a augmenté l’an dernier avec l’introduction des nouvelles pilules abortives.

Le Canada autorise l’utilisation de la pilule jusqu’à neuf semaines de grossesse, au lieu de sept, rapporte le Canadian Press. Les femmes n’ont plus besoin de prendre les médicaments sous la supervision d’un médecin, malgré les risques potentiellement mortels.

L’an dernier, la CBC a signalé que les pilules abortives sont disponibles sur ordonnance et distribuées par les pharmaciens ; et les médecins ne sont plus tenus de suivre un cours spécial avant de les prescrire. Les femmes n’ont pas non plus besoin de donner leur consentement écrit pour prendre les médicaments, indique le reportage.


*NDLR

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